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AccueilNuméros27Un nouveau souffle pour Nomima ?

Texte intégral

1Comme il est conté dans l’introduction de Nomima, cet ouvrage est le fruit d’années de séminaires menés par Henri van Effenterre. L’équipe réunissait des historiens de tous niveaux, des juristes, des administratifs, toutes personnes intéressées par la vie des Grecs anciens, et leur recherche de bases forgées par des sociétés voulant assurer leur vie commune. L’analyse et l’exploitation de textes parfois obscurs, parfois fragmentaires, provoqua beaucoup de discussions, de contestations, de révisions et finalement il fallait trancher, mais la réflexion collective permettait d’améliorer l’interprétation des textes. Sans compter les collègues étrangers sollicités à donner leur avis, tels M. Gagarin ou A. Maffi.

2Traditionnellement la cité grecque était perçue comme un tout, un ensemble juridique et humain qui serait né à un certain moment (autour des xeviiie siècles av. J.‑C.). Cette vision s’appuyait sur les textes littéraires, essentiellement, et aussi sur l’étude des cultes et sanctuaires auxquels certains attribuaient un rôle essentiel.

3Or, en regroupant les inscriptions par thèmes, en donnant vie au moindre fragment mentionnant une réalité d’ordre social et juridique, nous prenions conscience que la cité s’était constituée très progressivement, par la coalescence de groupes divers et la recherche de solutions pour régler, voire anticiper, les conflits qui pouvaient surgir, comme dans toute communauté. C’est ainsi que les questions familiales, celles de la propriété, d’échanges de toutes sortes, de gestion de cadres de la vie commune, les problèmes de violence, bref tout ce qui peut surgir dans la vie d’une communauté devait être anticipé ou résolu par des règles s’imposant à tous.

4Dans l’étude de ces inscriptions, c’est la recherche constante de l’humain qui apparaît. En effet, le Droit comme l’Histoire aboutissent à une seule et même interrogation : comment les hommes vivaient‑ils, à quelles exigences techniques étaient‑ils soumis, quels étaient les rapports sociaux ? L’essentiel de leur vie n’était‑elle pas celle qui échappait au système ? Grâce aux inscriptions, ces questions pouvaient ne pas être abordées dans l’abstrait. Nous cherchions, consciemment ou non, à appliquer la célèbre formule de Marc Bloch selon laquelle l’historien est semblable à l’ogre de la légende : là où est la chair humaine, là est son gibier.

5Certes, les frustrations furent grandes de ne pas toujours trouver la réponse aux questions que nous nous posions, mais la poursuite des recherches, dont témoignent entre autres les contributions à ce volume de Gaia, laisse espérer une constante progression, y compris par la remise en cause des diverses propositions que nous avions faites. C’est pourquoi je suis si heureuse de constater que l’intérêt pour ces nomima des Grecs n’a pas faibli.

Errata

6Je suis reconnaissante à O. Mariaud de me permettre de profiter de cette publication autour des Nomima pour signaler un certain nombre d’erreurs introduites dans ces deux volumes. J’ai négligé les simples fautes formelles pour ne retenir que les fautes nuisant à la compréhension et à l’interprétation des textes rassemblés. J’espère qu’il ne m’en a pas trop échappé…

Nomima I

01, p. 11 : « Recto » à droite et « Verso » à gauche.

D, p. 97 : « Contrat avec Spensithios, no 22 ».

42, p. 177, ligne 11 : E. GRECO, AIΩΝ, 12 (1990), 39‑57.
      p. 177, ligne 14 : M. GANGIULLIO, ZPE, 93 (1992), 31‑44, n. 21.

43, p. 185, lignes 1‑2 des références bibliographiques : lignes 30‑41 et 119‑120.

47, p. 197, date : début ve s.

52, p. 213, 1re ligne de la traduction : remplacer « Héraiens » par « Euaens ».

55, p. 234, 1re ligne de la traduction : « [Traité] avec les Étoliens E[rxadiens]. »

61, p. 256 et 257 : référence « Plutarque : Lycurgue, VI, 2 et 8 » ; dans la traduction et le texte, remplacer VI, 1 par VI, 2.

84, p. 314 : ligne 6 de la traduction : « Celui qui deviendrait secrétaire, qui assumerait cette fonction, qui proposerait ou qui mettrait aux voix, […]. »
      Commentaire, 2e §, ligne 4 : « … dans notre no 106) ».

89, p. 327, ligne 2 : « … (fragment c) et W. BRADEEN, Hesperia, 32… ».

22, p. 102‑103 : date : vers 500.

105, p. 372, ajouter à la fin du 1er § : « je n’établirai aucun aisymnète, même pas en accord avec de nombreux citoyens ».

106, p. 376 : nos de lignes : B 1… 17… 28. C. 1… 9.

Nomima II

p. XIII : 19. … IG IX, 2, 1226.

p. XIV : 26. … IC IV, 47.
            
45. … Code … X, 20‑25 + XI, 31‑45.
            48. … Code, V, 9‑28.

p. XVI : 76. … Code, IX, 43 – X, 1.

p. 9, note 25 : « NOMIMA Ι, 22, B, l. 11 (Arcadès) ou 28 (Axos), l… ».
                      à la fin : « no 61, ci‑dessous ».

p. 15, note 51 : Cl. ORRIEUX.

2, p. 27 et 29 : remplacer les « ts » par un σ (= col. A, lignes 19, 23 ; col. B, lignes 25, 26, 27, 28, 30, 31 ; et note 14) ; p. 31, ligne 1.
    p. 31, dernier §, l. 3 : supprimer « boustrophèdon ».

p. 106, 2e §, ligne 8 : « … au no 52, ci‑dessous… ».

31, p. 114‑115, titres : DIVORCE OU VEUVAGE DES SERFS.

45, p. 158 et 159, références du texte : « … +XI, 31‑45 ».

46, p. 168, lignes 3 et 5 : « no 70… ».

55, p. 210, ligne 1 de la traduction : « [Dieu !… ».

70, p. 256, ligne 11 : « Ba… NOMIMA I, 47 ».

88, p. 318, commentaire 3e § : « … (éolienne ?) ».

96, p. 341 : « Photos : … 1954, I, p. 37… ».

97, p. 343, texte grec : ligne 1 : τὸ𐅁ν𐅀 vέoινον μὲ φέρεν ἐς…
                                   ligne 4 : μεταθυσάτο.

CODE DE GORTYNE

p. 362, traduction des lignes 36‑45, l. 4 : « dans le cas d’un serf, le maître… ».

p. 372, avant-dernier § : « 46 (cf. Nomima I, 13) : Si quelqu’un… ».

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Pour citer cet article

Référence électronique

Françoise Ruzé, « Un nouveau souffle pour Nomima ? »Gaia [En ligne], 27 | 2024, mis en ligne le 02 juillet 2024, consulté le 18 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/gaia/4213 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/11xz4

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Auteur

Françoise Ruzé

Université de Caen

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Droits d’auteur

CC-BY-SA-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-SA 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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