Bibliographie
Bibliographie de corpus
Éditions anciennes de l’auteur
Vigenère, Blaise de, Traicté de Ciceron de la meilleure forme d’orateur (…), le sixiesme livre des Commentaires de Cesar ou est faict mention des anciens Gallois (…) et la Germanie de Cornelius Tacitus, Paris, s. n., 1573.
Vigenère, Blaise de, Les chroniques et annales de Poloigne, Paris, Jean Richer, 1573.
Vigenère, Blaise de, La somptueuse et magnifique entrée du tres-chrestien roy Henri III de ce nom (…) en la cité de Mantoue, Paris, Nicolas Chesneau, 1576.
Vigenère, Blaise de, Histoire et decadence de l’empire grec et establissement de celuy des Turcs, Paris, Nicolas Chesenau, 1577.
Vigenère, Blaise de, Images ou tableaux de la platte peinture, Paris, Nicolas Chesneau, 1578.
Vigenère, Blaise de, Traicté des comètes ou estoiles chevelues apparaissantes extraordinairement au ciel Paris, Nicolas Chesneau, 1578.
Vigenère, Blaise de, Trois traités de l’amitié, Paris, Nicolas Chesneau, 1579.
Vigenère, Blaise de, Les decades de Tite-Live, Paris, Jacques du Puys, 1580.
Vigenère, Blaise de, Chroniques de Villehardouin, Paris, Abel l’Angelier, 1584.
Vigenère, Blaise de, Traité des chiffres ou secretes manieres d’escrire, Paris, Abel L’Angelier, 1585.
Vigenère, Blaise de, Traicté de la penitence et de ses parties, Paris, Abel L’Angelier, 1587.
Vigenère, Blaise de, Esguillon de l’amour divin de saint Bonavnture, Paris, Abel L’Angelier, 1588.
[Vigenère, Blaise de], Discours sur l’histoire du roy Charles VII jadis escripte par Maistre Alain Chartier son secretaire, Paris, Abel L’Angelier 1594.
Vigenère, Blaise de, La Hierusalem rendue françoise, Paris, Abel L’Angelier, 1595.
Vigenère, Blaise de, Des prieres et oraisons qui se doibvent conformer toutes a l’escriture sainte, Paris, Abel L’Angelier, 1595.
Vigenère, Blaise de, Philostrate de la vie d’Apollonius Thianeen, Paris, Abel L’Angelier, 1599.
Vigenère, Blaise de, Traicté du feu et du sel, Paris, Abel l’Angelier, 1618.
Autres éditions anciennes citées
Alexandre de Paris, Le Roman d'Alexandre. Traduction, présentation et notes de Laurence Harf-Lancner (avec le texte édité par E. C. Armstrong et al.), Paris, Librairie générale française (Le livre de poche, 4542. Lettres gothiques), 1994.
Beatus Rhenanus, Rerum germanicarum libri tres, Bâle, Froben, 1531.
Bodin, Jean, Les six livres de la Republique de Jean Bodin Angevin, Paris, Chez Jacques du Puys, 1576.
Du Haillan, Bernard de Girard (Seigneur), L’Histoire de France : reveue, et augmentée depuis les precedentes, Paris, Chez Michel Sonnius, 1585.
Fauchet, Claude, Recueil de l’origine de la langue et poesie françoise: ryme et romans, Paris, Mamert Patisson, 1581.
Huon de Méry, Le tournoi de l'Antéchrist (Li tornoiemenz Antecrit). Texte établi par Georg Wimmer, présenté, traduit et annoté par Stéphanie Orgeur. 2e édition entièrement revue par Stéphanie Orgeur et Jean-Pierre Bordier, Orléans, Paradigme (Medievalia, 13), 1995.
Nithard, De dissentionibus filiorum Ludovici Pii ad annum usque 843 libri iv ad Carolum Calvum Francorum regem, Annalium et historiæ Francorum ab anno Christi 708 ad ann. 990 scriptores coætanei xii, éd. Pierre Pithou, Paris, 1588.
Bibliographie des études critiques
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Notes
Robert Descimon, « Les ducs de Nevers au temps de Blaise de Vigenère ou la puissance de faire des hommes puissants », Blaise de Vigenère, poète et mythographe au temps de Henri III. Cahiers Verdun-Louis Saulnier 11, Paris, Presses de l’Ecole Normale Supérieure, 1994, p. 13-37, ici p. 15-16. Sur Vigenère, voir la biographie de Denise Métral, Blaise de Vigenère archéologue et critique d’art (1523-1596), Paris, Droz, 1939 et Maurice Sarazin, Blaise de Vigenère Bourbonnais. Introduction à la vie et à l’œuvre d’un écrivain de la Renaissance, Charroux-en-Bourbonnais, Ed. des Cahiers Bourbonnais, 1997.
Voir Rita Mazzei, « L’elezione del 1573 e le prime storie di Polonia pubblicate in Francia », Rivista storica italiana CXX, 2008, p. 459-502 ; Ead., « Una strategia di comunicazione nella Francia del 1573: l’immagine della Polonia all’indomani dell’elezione di Enrico di Valois », Strumenti e strategie di comunicazione scritta in Europa fra Medioevo ed età moderna, éd. Manuela Doni Garfagnini, Firenze University Press, 2017, p. 57-65, part. p. 69-75.
La traduction du livre VI parut à l’intérieur du Traité de Cicéron cité ci-dessus ; une première édition du De Bello Gallico dans son entier fut publiée en 1576 sous le titre Les Commentaires de César, des Guerres de la Gaule, Paris, Nicolas Chesneau ; une réédition parut en 1582 chez le même éditeur, puis, en 1584, une édition enrichie d’Annotations fut publiée par Abel l’Angelier (Les Commentaires de César, des guerres de la Gaule, mis en françois par Blaise de Vigenère, avec quelques annotations dessus). Dans l’édition Paris, Abel l’Angelier, 1589, à la Guerre des Gaules fut ajouté le corpus césarien entier, avec de nouvelles annotations. C’est cette édition qui contient la transcription des Serments de Strasbourg. Le texte de l’Annotation sur l’ancienne langue des Gaules ne figure pas dans les rééditions de 1594 (Lyon, A. Blanc pour J. Chouet) et de 1600 (Genève, J. Chouet) ; par contre, elle est présente dans l’édition de 1603 (Paris, Abel l’Angelier, p. 270). Ici, la transcription des Serments et la traduction ne subissent aucune variation. Sur la mise en français du De bello gallico, qui fait suite à celle de Robert Gaguin (1485, réadaptée par Estienne de Laigues en 1535), voir Claude Buridant, « Blaise de Vigenère, traducteur des Commentaires de César », Travaux de linguistique et de littérature, t. XX, n° 1, 1982, p. 101-133; Marie-Clarté Lagrée, « Blaise de Vigenère, traducteur de la Guerre des Gaules : approche du langage et écriture personnelle à la fin du XVIe siècle », Histoire, Économie et Société n° 25/4, 2006, p. 3-16 ; Paul-Victor Desarbres, « Les Commentaires de César des Guerres de la Gaule mis en français par Blaise de Vigenère, avec quelques annotations dessus. Un art de transposer politique, entre vulgarisation et érudition », Le choix du vulgaire. Espagne, France, Italie, dir. Nella Bianchi Bensimon, Bernard Darbord, Marie-Christine Gomez-Géraud, Paris, Classiques Garnier, 2015, p. 177-198.
Jean-François Maillard, « De la maquette autographe à l’imprimé : La somptueuse et magnifique entrée du roi Henri III à Mantoue par Blaise de Vigenère », Le livre dans l’Europe de la Renaissance, éd. Pierre Aquilon, Henri-Jean Martin et François Dupuignet Desrousilles, Paris, Promodis, 1988, p. 73-90. Transcription numérisée à l’adresse http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Textes/INHA-8R531.pdf..
Jean Balsamo, « Byzance à Paris, Chalcondyle, Vigenère, l’Angelier », Sauver Byzance de la barbarie du monde, Gargnano del Garda (14-17 maggio 2003), dir. Liana Nissim, Silvia Riva, Milano, Cisalpino, 2004, p. 197-212.
Philostrate, Les images ou Tableaux de platte-peinture ; traduction et commentaires de Blaise de Vigenère (1578), présenté et annoté par F. Graziani, Paris Champion, 1995 dans lequel on trouvera la bibliographie antérieure.
Jean-François Maillard, « Prophétisme et cométologie sous le règne de Henri III : l’exemple de 1578 », La comète de Halley et l’influence sociale et politique des astres, dir. Lucien Musset, Gilbert Simon, Gérard Gadoffre, Bayeux, éd. Ville de Bayeux, 1991, p. 29-35.
R. Crescenzo, « Le "Lysis", de Des Périers à Vigenère. Enjeux linguistiques, religieux, politiques », Travaux de littérature n° XXVII, 2014, p. 215-232.
Robert Crescenzo, Vigenère et l'oeuvre de Tite-Live. Antiquités, histoire, politique, Paris, Champion, 2014, dans lequel on trouvera la bibliographie antérieure.
Claude Buridant, « Blaise de Vigenère traducteur de La conquête de Constantinople de Geoffroy de Villehardouin », Revue des Sciences Humaines n° 180, 1980, p. 95-118 ; Peter Rickard, « Blaise de Vigenère’s translation of Villehardouin », Zeitschrift für französische Sprache und Literatur n° XCI, 1, 1981, p. 1-40.
Jean-François Maillard, « Aspects de l’encyclopédisme au XVIe siècle dans le Traité des chiffres annoté par Blaise de Vigenère », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance n° XLIV, 1982, p. 235-268 ; Traité des chiffres ou Secrètes manières d'écrire, éd. fac-similé, Paris, Trédaniel, 1996; Jean-Raymond Fanlo, « Le Traicté des chiffres et secretes manieres d’escrire de Vigenère », L’Enigmatique à la Renaisssance. Formes, significations, esthétiques, dir. Daniel Martin, Pierre Servet, André Tournon, Paris, Champion, 2008, p. 27-39.
Blaise de Vigenère, Psaumes pénitentiels, éd. Ghislain Sartoris, Paris, La Différence, 1989 ; Pascal Blum-Cuny, Le Psautier de David tourné en prose mesurée ou vers libres, Paris, Le Miroir Volant, 1991-1996, 2 vols ; Jean-François Maillard, « Psaumes et poèmes orphiques. Le Roi-Prophète : David et Orphée sous la lignée de Henri III », Revue de la Bibliothèque Nationale n° 25, 1987, p. 32-57 ; Bruno Petey-Girard, « Vigenère, Desportes et la divine poésie et musique des Psaumes », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance n° LXVIII, 2006, p. 499-516.
Rosanna Gorris, « La Hierusalem rendue françoise. Vigenère entre traduction et écriture. Science, alchimie et roman à la cour du duc Louis de Gonzague-Nevers », Franco-Italica n° 10, 1996, p. 11-38 ; Françoise Graziani, « Sur le chemin de Tasse. La fidélité du traducteur selon Vigenère, Baudoin et Vlon Dalibray », L’Arioste et le Tasse en France au XVIe siècle, dir. Rosanna Gorris, Cahiers V. L. Saulnier 20, 2003, p. 203-216.
Sur ce texte, voir Robert Crescenzo, Poésie d’instruction. La postérité littéraire des Images de Philostrate en France de Blaise de Vigenère à l’époque classique, Genève, Droz, 1999, particulièrement le chapitre Blaise de Vigenère lecteur de Philostrate p. 81-102.
Sylvain Matton, « Alchimie, kabbale et mythologie chez Blaise de Vigenère : l’exemple de sa théorie des éléments », Blaise de Vigenère poète et mythographe, cit., p. 111-137
J.-F. Maillard, « Psaumes et poèmes orphiques », cit., p. 32.
Claude Buridant, « Les paramètres de la traduction chez Vigenère », Blaise de Vigenère poète et mythographe, cit., p. 39-65, ici p. 39.
Ibid., p. 40.
Ibid.
Pascal Blum-Cluny, « Traduire le sacré. Le Psautier de Blaise de Vigenère », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance n° 54, 2, 1992, p. 441-449, ici p. 441-442.
J.-F. Maillard, « Le thème de la lumière chez Blaise de Vigenère (1523-1596), Kabbaliste chrétien », Lumière et cosmos, courants occultes de la philosophie de la nature, Paris, A. Michel, 1981, p. 131-143, ici p. 139.
Marc Fumaroli, « Blaise de Vigenère et les débuts de la prose française », L’automne de la Renaissance 1580-1630, éd. Jean Lafond, André Stegmann, Paris, Vrin, 1981, p. 31-51, ici p. 33.
Ibid., p. 34.
Jean-François Maillard, « Aspects de l’encyclopédisme au XVIe siècle dans le Traité des chiffres annoté par Blaise de Vigenère », Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance 44, 2, 1982, p. 235-268, ici p. 236.
Ibid.
M. Fumaroli, « Blaise de Vigenère et les débuts de la prose française », cit., p. 35.
Ibid.
Jean Céard, « Les transformations du genre du commentaire », L’Automne de la Renaissance, 1580-1630, cit., p. 101-113, ici p. 114.
Ibid., p. 107.
Sur Glarean, v. Heinrich Glarean's books : the intellectual world of a sixteenth-century musical humanist, éd. Iain Fenlon and Inga Mai Groote, Cambridge, Cambridge University Press, 2013 où l’on trouvera la bibliographie antérieure et une liste de ses ouvrages. Sur César à la Renaissance, v. Présence de César, éd. Raymond Chevallier, Paris, Les Belles Lettres 1985. Vigenère donne de ce grand homme un portrait très flatteur dans l’Avis aux lecteurs de sa traduction du De Bello Gallico, qu’il emprunte surtout à l’Histoire Naturelle de Pline et à saint Augustin (v. Daniel Ménager, « La figure de César dans les recueils biographiques à la Renaissance », Cahiers de Recherche Médiévales et Humanistes n° 13 spécial, La figure de César au Moyen Âge et à la Renaissance, 2006 p. 9-21, ici p. 12).
Beatus Rhenanus, Rerum germanicarum libri tres, Bâle, Froben, 1531, livre II, « Gallorum vetus lingua ». Comme l’a souligné Alexandra Pénot, Étude et projet d’édition du Recueil de l’origine de la langue et poesie françoise, Ryme et Romans de Claude Fauchet (1581), thèse pour le doctorat Université Lyon 3, dirigée par S. Lardon, 2016 p. 131, Bertrand d’Argentré en 1588, donc à une époque très proche de la parution de l’ « Annotation » de Vigenère, affirmait que la langue bretonne correspondait au gaulois ; Vigenère en parle aux f. 99v-100r.
« Or pour arrester et conclure en fin quelque chose de ce qui a esté si prolixement esbauché cy dessus, et amené de plusieurs et divers endroits tous descousus et desmanchez, ne se pouvant faire autrement, et les reduire comme en un centre… » (f. 103r a)
Sur ce sujet, voir Marie-Luce Demonet, Les voix du signe : nature et origine du langage à la Renaissance, 1480-1580, Paris, Champion - Genève, Slatkine, 1991 ; Vigenère cite une première fois les Galates pour affirmer que les habitants de la ville de Trier, séparés des Allemands par des barrières naturelles, auraient parlé gaulois, et non pas une langue germanique : « Et ne fait nomplus à propos pour ledit Glarean ce qu’il allegue de saint Jerosme, qui a escrit que les Galates venans anciennement des Cletes ou Gaullois, comme met Tite Live au trente-hitiesme, ausquels sainct Pol addresse l’une de ses Epistres, parloient encore de son temos, il y peut avoir près de douze cens ans, le mesme langage que les Triefvois ; mais s’autant que lesdits Triefvois estoient ainsi separez des Allemans par cesre grosse barriere du fleuve du Rhin, car ils sont assis sur la riviere de Mozelle, qui se va rendre à Cobelents ou Confluence dans le Rhin, il est plus à croire qu’ils parlassent Gaullois qu’Alleman, attendu qu’ils ont tousjours esté compris parmy les Gaulois (…) et que depuis ils ayent receu le parler Alleman. » (f. 98r a).
Voir plus loin. Il refuse cependant de considérer que le français de son temps soit du grec ou de l’hébreu, en prenant donc les distances avec un traité qui était déjà mis en discussion à l’époque et qui ne fut pas utilisé par Claude Fauchet.
Randle Cotgrave, A Dictionarie of the French and English Tongues, London, 1611 (http://www.pbm.com/~lindahl/cotgrave/), ad vocem.
Pour le mot alauda, v. Eugène Rolland, Faune populaire de la France. Noms vulgaires, dictons, proverbes, légendes, contes et superstitions, Paris, 1967, t. 2, p. 205, 216 ; t. 10, p. 96 ; pour braca, l’origine gauloise est signalée dans FEW (Walther von Wartburg, Französisches Etymologisches Wörterbuch, base de données https://apps.atilf.fr/lecteurFEW/index.php/page/view, Band I, p. 482), tout comme celle de mule (FEW Band. 6, 3, p. 201a-b.) et bulga, (« wohl gallisch » dans FEW Band I, p. 606).
Pour ce qui est de cet aspect chez C. Fauchet, v. A. Pénot, Étude, cit., p. 187 sq.
« toutes choses ont leur commencement et leur progrez, estat, et decadence selon que nous pouvons veoir au latin par les XII. Tables, et autres anciennes formules des loix Romaines, leurs epigraphes, et inscriptions ; et par les escrits des vieils autheurs ; car jusqu’à Terence, et a Lucrece ceste langue estoit demeurée ainsi qu’en enfance ; sa virilité, et accomplie perfection fut du temps de Ciceron, Cesar, et Salluste ; car Tite-Live mesme commance aucunement à decliner de la pureté precedante… » (f. 100v b)
M. Fumaroli, « Blaise de Vigenère et les débuts… », cit., p. 34.
Le sens de ce mot étant « pureté » (DMF : Dictionnaire du Moyen Français, version 2015 (DMF 2015). ATILF - CNRS & Université de Lorraine. Site internet : http://www.atilf.fr/dmf, ad vocem).
Histoire des Fils de Louis le Pieux, éd. et trad. Philippe Lauer, revues par Sophie Glansdorff, Paris, Les Belles Lettres, 2012. L’utilisation de la forme « Guitard » pour Nithard est vraisemblablement due à la lecture du Recueil de l’origine de la langue et poesie françoise de Claude Fauchet, auquel Blaise de Vigenère est redevable pour une grande partie de son « Annotation », comme il sera montré par la suite.
De dissentionibus filiorum Ludovici Pii ad annum usque 843 libri iv ad Carolum Calvum Francorum regem, Annalium et historiæ Francorum ab anno Christi 708 ad ann. 990 scriptores coætanei xii, éd. Pierre Pithou, Paris, 1588.
Jean Bodin, Les six livres de la République de J. Bodin Angevin, Paris, Jacques Du Puys, 1576, livre I, ch. VIII, « De la Seureté et droit des alliances et traitez entre les Princes », p. 87-132, spéc. p. 11[7]-118. En 1577, le chapitre est déplacé : Jean Bodin, Les six livres de la Republique de Jean Bodin Angevin, Paris, Chez Jacques du Puys, 1577, livre V, ch. VI, p. 633.
Claude Fauchet, Recueil de l’origine de la langue et poesie françoise: ryme et romans, Paris, Mamert Patisson, 1581, livre I, ch. IV, p. 27-28.
Bernard de Girard Du Haillan, L’Histoire de France : reveue, et augmentée depuis les precedentes, Paris, Chez Michel Sonnius, 1585, livre V, f. 336v.
Selon A. Pénot, Étude, cit., p. 252, cette donnée peut être tirée d'une note de Claude Fauchet sur le manuscrit Città del Vaticano, BAV, Ottoboni 2537, f. 1r : «… Autre Flodoard, preste de Reims, a escrit des Annales depuis l'an 919 jusque l'an 966. L'original qui fut de Saint-Magloire est ès mains dudit de Saint-André et j'ai la coppie de saint Victor ». Les rapports entre Vigenère et Jean de Saint-André sont documentés dans J. Balsamo, « Byzance à Paris », cit., p. 200.
Sur ce manuscrit, v. Courtney M. Booker, « An Early Humanist Edition of Nithard, De Dissensionibus filiorum Ludovici Piii », Revue d’Histoire des Textes n. s. n° V, 2010, p. 231-258.
C. Booker, « An Early Humanist Edition », cit., p. 249. Dans un article récent, Marco Conti (« Variants and their Traps : Pierre Pithou’s Philological Policy and his editions of Nithard’s Historiae », Revue d’Hitoire des Textes n. s. XIV, 2019, p. 209-223) formule l’hypothèse que pour son édition du texte de Nithard, Pithou ne se soit pas fondé sur le ms Paris, BnF, lat. 9768 mais sur un manuscrit aujourd’hui perdu.
Pour celle du ms. Paris, BnF, lat. 9768, j’ai utilisé la transcription diplomatique et l’édition fournies par Günther Holtus, « Rilievi su un’edizione comparatistica dei Giuramenti di Strasburgo », La transizione dal latino alle lingue romanze, Atti della Tavola Rotonda di Linguistica Storica (…) 14-15 giugno 1996, dir. Jósef Herman, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1999, p. 195-212. Pour le ms. Troyes, MAT 3230, j’ai suivi le texte édité par C. Booker, voir supra n. 47.
nuls contre neuls/veuls irait dans le même sens.
Pour la graphie du mot sendra, G. Holtus, p. 198, n. 20 signale que le a final paraît exponctué par un trait.
Comme il l’a été rappelé plus haut, l’« Annotation sur la langue des Gaulois » ne figure pas dans les autres éditions parisiennes parues après 1589. Dans celle de 1603, consultable en ligne (https://books.google.fr/books?id=SG5VrvwEOVMC&printsec=frontcover&dq=commentaires+de+jules+cesar+vigenere+1589&hl=fr&sa=X&ei=CfELVNnMH5PtaO6ZgsAB&ved=0CCIQ6AEwAA#v=twopage&q&f=false), le passage sur les Serments est à la p. 270.
En se conformant à l’interprétation de Ferdinand Brunot dans sa célèbre Histoire de la langue française, la critique a interprété le texte des Serments comme un témoignage de la nécessité de Louis le Germanique et de Charles le Chauve de faire en sorte que les armées présentes fussent témoins de ce pacte solennel : Louis se serait donc exprimé en « français », c’est-à-dire en « langue romane – dialecte d’oïl », afin d’être « compris » de Charles le Chauve et de son armée « française » ; Charles le Chauve se serait exprimé réciproquement en « germanique ». Dans son essai L’Institution du français (Paris, PUF, 1985, première partie « Le texte qui a donné naissance à la langue française », p. 19-91), Renée Balibar soutient par contre que l’utilisation de la langue vernaculaire serait une innovation de Nithard, véritable mise en scène linguistique dont la valeur diplomatique, juridique et politique résiderait dans la volonté de stabiliser un partage des patrimoines fondée sur une frontière linguistique plutôt que sur des liens de parenté, en sortant délibérément des formes établies pour cela chez les rois.
Je n’arrive pas à déceler une raison qui tiendrait, éventuellement, à une logique plus subtile, car l’idée que Vigenère développe par la suite – l’influence de la royauté sur l’expansion d’une langue épurée à partir des régions centrales du royaume – ne me paraît pas aller à l’encontre de la stratégie de l’échange linguistique mise en place à Strasbourg
Elle sera d’ailleurs corrigée dans l’édition de 1603. Pour les variantes dans les différentes éditions du texte de Bodin on se reportera à l’article de Sabine Lardon dans Corpus EVE, « Historiographie des Serments de Strasbourg ».
Éd. Pénot, l. IV, l. 11-40, p. 243sq.
Cette caractéristique si particulière du texte chez Vigenère à propos des noms propres mériterait sans doute des recherches plus approfondies; quelques suggestions dans P.-V. Desarbres, « Les Commentaires de César des Guerres de la Gaule », cit., p. 185 sq.
C’est l’interprétation fournie dans G. Holtus, « Rilievi su un’edizione comparativa », cit., p. 204-205.
« meon fradre » n’est pas interprété comme un datif (« à mon frère »), mais comme un nominatif ; « in damno », interprété par les philologues modernes comme « au détriment de », est considéré ici comme une locution adjectivale signifiant « endommagé ».
La forme « fradre » est considérée un nominatif, et non pas un datif comme pour les philologues modernes (« le serment que son frere Charles jure » contre « le serment que [Louis] a juré à son frère ») ; quant à « lo stanit », qui constitue l’une des cruces qui ont fait couler le plus d’encre, on remarquera la gêne de Vigenère, qui utilise plusieurs synonymes comme équivalents (« n’y demeurs, ne s’y maintient »).
Marie-Luce Demonet, « La langue des troubadours, origine de la langue française ? », La Réception des troubadours en Languedoc et en France - XVIe-XVIIIe siècle, dir. Jean-François Courouau, Isabelle Luciani, Paris, Classiques Garnier, 2015, p. 23-36.
Éd. Pénot, ch IV, l. 11-40, p. 244-sqq.
Gerold Hilty, « Les Serments de Stasbourg et la Sequence de sainte Eulalie », Vox Romanica n° 37, 1978, p. 126-150. Pour Arrigo Castellani, par contre, la langue serait plutôt du poitevin (« Precisazioni sulla lingua dei Giuramenti di Strasburgo », Nuovi saggi di linguistica e filologia italiana e romanza i(1976-2004), Roma, Salerno, 2004, 2 vols, t. II p. 1083-1106, qui reproduit un article publié en 1989, où il fait référence à ses études antérieures). Pour d’autres encore, il s’agirait de Lorrain. Quant à Ferdinand Lot, « Le dialecte roman des Serments de Strasbourg », Romania n° 65, 1939, p. 145-163, il invitait à ne pas s’occuper de la question, insoluble d’après lui.
M.-L. Demonet, « La langue des troubadours », cit., p. 23.
À partir de l’étude d’Alfred Ewert, « The Strasbourg Oaths », Transactions of the Philological Society, 1935, p. 22-23 et, avant lui, Heinrich L. W. Nelson, « Die Latinisierungen in den Strassburger Eiden », Vox Romanica n° 25, 1966, p. 193-226, essai auquel Gerold Hilty fit correspondre son étude intitulée « Romanisierungen in den Strassburger Eiden », dans le même numéro de la revue, p. 227-235. Aussi G. De Poerck, « Les plus anciens textes de la langue française comme témoin d’époque », Revue de linguistique romane n° 27, 1963, janvier-juin, p. 1-34 souligna-t-il l’influence des formulaires carolingiens.
G. De Poerck, par exemple, a suggéré une interprétation nunqua plus le pronom enclitique me (« Le ms. B. N. lat. 9768 et les Serments de Strasbourg », Vox Romanica n° 15, 1956, p. 193-202). Voir aussi une discussion approfondie de ce mot dans A. Fassò, V. Menoni, « Note a passi controversi dei Giuramenti di Strasburgo e dei Placiti Campani », Medioevo Romanzo n° 23, 1979, p. 161-188, par. 1.2.
Vigenère était italianisant, pour avoir séjourné plusieurs fois dans la Péninsule; comme il l’a été remarqué plus haut, il traduisit aussi la Gerusalemme Liberata du Tasse (v. plus haut, n. 13).
Celui-ci fait d’ailleurs partie aussi du vocabulaire italien.
la même désignation est utilisée par Fauchet; v. A. Pénot, Étude, cit., p. 238 sq.
Pour l’utilisation de ce terme, v. ibid., l. IV, l. 17-18 et p. 240 sq.
M.-L. Demonet, « La langue des troubadours », cit., p. 29
Ibid., p. 32
Éd. Pénot, chap. IV, l. 8-10 ; Alexandre de Paris, Le Roman d'Alexandre. Traduction, présentation et notes de Laurence Harf-Lancner (avec le texte édité par E. C. Armstrong et al.), Paris, Librairie générale française (« Le livre de Poche », 4542. « Lettres gothiques »), 1994, p. 293, v. 13-15.
FEW, Band 7, p. 417.
Huon de Méry, Le tournoi de l'Antéchrist (Li tornoiemenz Antecrit). Texte établi par Georg Wimmer, présenté, traduit et annoté par Stéphanie Orgeur. 2e édition entièrement revue par Stéphanie Orgeur et Jean-Pierre Bordier, Orléans, Paradigme (Medievalia, 13), 1995, p. 39, v. 1-5. Comme le signale A. Pénot dans sa thèse, ce roman avait été célébré par Geoffroy Tory.
Il s’agit de l’une des six traductions françaises de l’Historia Karoli Magni, attribuée à l’archevêque Turpin, contemporain de Charlemagne, parce que l’auteur utilise ce personnage pour raconter la vie de l’empereur à la première personne. Le texte latin fut rédigé vers le milieu du XIIe siècle, puis traduit dès le XIIIe siècle. La mise en français que Vigenère cite ici semble être celle que Nicolas de Senlis réalisa pour Yolande de Saint-Pol, soeur de Baudoin IV de Hainaut. La tradition très complexe de cette traduction, qui donna à son tour lieu à trois remaniements, est retracée par A. de Mandach, dans l’introduction à son édition (Chronique dite saintongeaise, texte franco-occitan inédit « Lee ». À la découverte d'une chronique gasconne du XIIIe siècle et de sa poitevinisation, par André de Mandach, Tübingen, Niemeyer, 1970).
Th. Warton, The History of English Poetry, London, Tegg, 1824, p. 139 ; Catalogue of the Library of the late Richard Heber, Part the Eleventh, Manuscripts, 1836, p. 177. Cependant, la base Jonas (http://jonas.irht.cnrs.fr) ne signale aucun manuscrit de la traduction par Nicolas de Senlis conservé à Londres. Le prologue de l’édition par Robert Gaguin ne contient pas ce passage.
Voir Fauchet, ch. VII, l. 79-111, p. 511 sq.; Fauchet utilise ce texte pour prouver que la rime aurait été créée par les Francs : « Je passe bien plus oultre, et sy qu’il y a grande apparence, que nos François ont monstré aux autrs nations d’Europe l’usage de la ryme consonante ou omioteleute, ainsi que voudrez »
C. Buridant, « Blaise de Vigenère traducteur des Commentaires de César », cit., ici p. 130.
Voir Stefano Jacomuzzi, « Un modello del principe rinascimentale : Francesco II Gonzaga nella Chronica di Mantua dell’Equicola », Umanesimo e Rinascimento a Firenze e Venezia, Miscellanea di Studi in onore di Vittore Branca, Firenze, Olschki, 1983, 2 vols, t. II, p. 701-716.
Pour ce qui est du poème « gascon » d’Auger Gaillard Roudié de Rabasten, nous renvoyons à l’article de M.-L. Demonet, « La langue des troubadours », cit., p. 31-32.
C’est-à-dire, quelque peu.
Perdre de sa valeur.
Dans ce contexte, beaucoup; la phrase signifie donc que dans le domaine de la poésie, la langue française était déjà très illustre et pure à l’époque de Clément Marot.
Pureté.
La prose.
Se déporter de signifie arrêter de; la phrase signifie donc qu’il arrête de parler de cet argument.
Indicatif présent P3 du verbe pousser.
Réduire la grâce ou la beauté de quelque chose.
Quand et quand signifie en même temps.
« les substances qui ne peuvent pas s’unir ne s’altèrent pas ». La citation est tirée de la Summa perfectionis du Pesudo-Geber, traité alchimique des plus célèbres, attribué à l’alchimiste arade Jabir-Ibn-Hayyan (« Geber »). Récemment, l’auteur a été identifié avec le moine franciscain Paul de Tarente, qui l’aurait composé à la fin du XIIIe siècle.
« pour les éléments qui ont en commun quelques qualités complémentaires, le passage de l’un à l’autre est plus facile » (Aristote, De generatione et corruptione, II, 5, 332-333.
Je n’ai pu identifier cette citation, dont la signification est « les choses semblables qui ne sont pas identiques sont nombreuses ».
Plantes médicinales.
C’est-à-dire, ils ne se transforment généralement pas.
L’historien latin Ammien Marcellin, dans son Res Gestæ (Histoire de Rome), livre XV, XI, 17, en parlant du Rhône affirme que « ce fleuve passe entre la Savoie et le pays des Séquanais, poursuit son cours, laissant à sa droite la Viennoise, à sa gauche la Lyonnaise, et forme brusquement le coude après s'être associé l'Arar, originaire de la première Germanie, qu'on appelle dans ce pays la Saône, et qui perd son nom dans cette rencontre ».
À savoir, « fils ».
« Tête ».
« Pourquoi m’avez-vous abandonné ? » (Mc 15 : 34).
La langue arabe.
Tite-Live, Ab Urbe condita libri (Histoire romaine), éd. et trad. Richard Adam, Livre 38, Paris, Les Belles Lettres, 1982, p. 29 (l. 38, 17 : 5-6) : « Alors c'étaient de vrais Gaulois, nés en Gaule. Aujourd'hui ce sont des Gaulois abâtardis, du sang mêlé, des Gallo-Grecs enfin, comme on les appelle ; (10) car il en est des hommes comme des plantes et des animaux : c'est moins le germe primitif qui contribue à leur conserver leur excellence naturelle que l'influence du terrain et du climat où ils vivent qui les fait dégénérer ».
à mi-chemin entre.
Au contraire.
De la France occidentale.
Comme il l’a été remarqué plus haut, Vigenère affirme que le serment a été prononcé en rustica romana lingua par Charles le Chauve, contrairement à tous les autres témoignages, selon lesquels ce fut Louis le Germanique à parler en proto-français.
Castillans, c’est-à-dire, selon une terminologie moderne, appartenant aux dialectes d’oïl.
Le Roman d’Alexandre désigne un poème en quatre branches issu d’une histoire fabuleuse sur Alexandre le Grand ; œuvre collective de Lambert le Tort et d’Alexandre de Paris, le roman fut remanié ensuite par Alexandre de Bernay, qui ajouta la version de Pierre de Saint-Cloud. Les sources antiques furent exploitées pour en faire un roman d’aventures en vers à décor oriental, réélaboré et mis en prose au cours du Moyen Âge tardif.
Voir supra, n. 72.
Comme il l’a été dit plus haut, l’extrait transcrit ici ne reproduit que succinctement, et dans une langue fort éloignée, le prologue de la version en ancien français de Villehardouin, ce qui induit Vigenère à commettre une erreur de perspective, car il considère que ce texte serait la preuve que la langue française est déjà très proche du français actuel dans cet ouvrage, ce qui n’est pas le cas dans le texte original. L’extrait serait contenu dans un manuscrit conservé à la British Library, que nous n’avons pu identifier.
Pur.
De nos jours.
César, De Bello Gallico livre I, I (Les Belges sont les plus éloignés de la culture et de la vie raffinée de la Province [la Gallia Narbonensis]).
Bien que.
Mots, expressions.
La chanson de Sainte Foi d’Agen, premier texte en langue d’oc, fut rédigée au XIe siècle; elle se compose de quarante-quatre laisses monorimes et raconte l’histoire de la sainte.
Voir plus haut ; il s’agit d’une tenso, donc d’une dispute littéraire, entre les poètes Sordello da Goito et Peire Guilhelm de Toulouse ; ce texte est tiré de la Chronica di Mantua de Mario Equicola, parue en 1521. Ces vers constituent le premier texte occitan imprimé et aussi le seul poème de Peire que l’on ait conservé.
Depuis longtemps.
Aulu-Gelle, Nuits Attiques, éd. et trad. René Marache, Livres 11-15, Paris, Les Belles Lettres, 1989, p. 177 (l. XV, 30) : « Id scriptum est in libro Varronis quarto decimo rerum divinarum, quo in loco Varro, cum de petorrito dixisset esse id verbum Gallicum, lancea quoque dixit non latinum, sed Hispanicum verbum esse » (Varron nous l’apprend au quatorzième livre des choses divines, où, après avoir parlé du mot petorritum, il dit que c'est un mot gaulois, et lancea un mot espagnol et non latin).
Clair, sans équivoque.
Geoffroy de Villhardouin est l’auteur d’une histoire de la quatrième prise de Constantinple qui décrit les événements survenus entre 1198 et 1207.
Il s’agit d’une citation tirée de nouveau de la Summa du Pseudo-Geber citée plus haut.
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