Affinités électives et parenté arabe
Résumés
La parenté arabe ne peut se comprendre à travers la seule rhétorique de la filiation agnatique, si présente dans les sociétés arabes comme dans la littérature anthropologique. Or, l’établissement de parentés électives, peu valorisées et peu étudiées, est inéluctable dans des sociétés qui privilégient le mariage entre enfants de frères car celui-ci, pratiqué en exclusivité, n’est pas reproductible sans apports extérieurs. Structurellement induits, les apparentements par affiliation, pactes de cousinage ou de germanité, sont néanmoins négociés, choisis. Assurant ainsi de subtiles transitions et rééquilibrages entre les sphères si étroitement imbriquées de la parenté et du politique, ils contribuent à maintenir les identités collectives au-delà des ruptures fréquentes entre agnats proches.
Pour citer cet article
Référence papier
Édouard Conte, « Affinités électives et parenté arabe », Études rurales, 157-158 | 2001, 65-94.
Référence électronique
Édouard Conte, « Affinités électives et parenté arabe », Études rurales [En ligne], 157-158 | 2001, mis en ligne le 15 novembre 2005, consulté le 12 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/etudesrurales/30 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/etudesrurales.30
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