Glossaire
Texte intégral
1anthracologie
2(du grec anthrax, anthrakos, charbon ardent)
3Étude des charbons de bois conservés sur les sites archéologiques. L’observation micro-scopique des structures anatomiques permet l’identification des essences. L’anthracologie a pour but de reconstituer l’évolution de la végétation et de la gestion des ressources ligneuses.
4anthroposystème
5Concept élaboré par les travaux du Programme Environnement Vie et Sociétés du CNRS et défini comme étant un système interactif entre deux ensembles : un ou des sociosystème(s) et un ou des écosystème(s) naturels et/ou artificialisés, s’inscrivant dans un espace géographique et évoluant avec le temps.
6archéogéographie
7Discipline cherchant à refonder les objets de l’histoire de l’écoumène et à réorganiser les discours sur les dynamiques spatiotemporelles des milieux, espaces, paysages et environnements. Cette construction intellectuelle associant deux disciplines consacre l’efficacité actuelle des relations entre archéologues et géographes.
8archéomorphologie
9Terme par lequel nous avons souvent désigné, dans les années 1990-2000, la recherche ayant trait aux formes passées de l’organisation de l’espace. Les parcellaires et les planifications cadastrales ayant été les principaux objets de cette recherche, pour beaucoup l’analyse des formes était donc la recherche sur les parcellaires, ce qui est très réducteur puisqu’un réseau d’habitat ou un bassin-versant, par exemple, sont également des formes de l’écoumène. Pour cette raison nous abandonnons ce terme et inscrivons l’analyse des formes dans l’archéogéographie.
10associations et conflits de formes
11Voir à théorie paradoxale des associations et conflits de formes.
12auto-organisation des formes planimétriques
13Capacité d’un ensemble complexe de formes existant à la surface de la terre à évoluer en système organisé, sans l’intervention d’une planification volontaire portant sur sa structure d’ensemble (mais pouvant intégrer un épisode planifié local, le cas échéant). On emploie ce concept pour rendre compte de l’évolution et de la structuration du système de l’habitat et pour l’étude des systèmes de formes (voies et parcellaires) dans la longue durée.
14carpologie
15(du grec karpos, fruit)
16Étude des semences (fruits et graines) conservées sur les sites archéologiques, sous diverses formes (carbonisée, imbibée, desséchée, minéralisée, congelée) dans le but de reconstituer l’économie végétale, les pratiques agricoles et l’environnement des sociétés du passé. Les semences sont identifiées à partir de leur morphologie, observée sous une loupe binoculaire, par comparaison avec des spécimens actuels.
17carte compilée
18Document de base à partir duquel sont menées l’identification et l’analyse des formes paysagères, et qui vise à compiler, à une même échelle, des informations de nature, d’échelle et de chronologie différentes en vue de faire des liens. La carte est réalisée par carto- et photo-interprétation, à grande échelle (au 1 : 10 000e par exemple), à partir des documents planimétriques (cartes, plans, photographies aériennes, verticales et obliques, anciennes et récentes). Elle comporte un fond parcellaire (plus petites masses parcellaires), le réseau hydrographique, les traces d’hydromorphie rémanente, les paléochenaux, les traces archéologiques, les habitats (groupés et isolés), les principaux toponymes, les cotes topographiques et le quadrillage de la projection Lambert.
19carto- et photo-interprétation
20Relevé, articulation et interprétation d’éléments planimétriques surfaciques, ponctuels ou linéaires, actifs ou fossiles, enfouis ou disparus, sur les cartes (essentiellement topographiques) et les photographies aériennes obliques et verticales, indiquant les zones hydromorphes, les paléochenaux, les indices de sites archéologiques, les parcellaires anciens, la voirie, etc.
21connecteur morphologique géométrique
22Expression neutre pouvant se rapporter à diverses formes spatiales réalisant une connexion avec d’autres formes. On l’applique par exemple à des unités morphologiques locales, liées à l’habitat, de modelé variable (haies, fossés, chemins…), en situation d’interfluve, assurant une fonction de connexion entre des corridors éco-hydro-parcellaires.
23continent
24En morphologie, et au sens figuré, état d’une forme qui réunit des « îles » par pontage et permet de passer à une trame. Le passage de l’état d’îles à l’état de continent suppose un ou plusieurs seuils morphologiques.
25corridor écologique
26Les corridors sont des éléments linéaires du paysage dont la physionomie diffère de l’environnement adjacent. Ils ont plusieurs rôles dont celui de conduit, qui favorise le mouvement, ou de barrière, qui le limite.
27écoumène
28La terre humanisée, habitée, appropriée, intériorisée, aménagée, telle et en mouvement, donc transformée, héritée et transmise. Ensemble et condition d’existence des milieux humains, en tant que relation fondatrice de notre existence terrestre. Interaction entre la terre et l’humanité, fondée sur le fait que l’humanité ne peut exister sans une relation avec l’espace et ses réalités géographiques, et que la terre n’est pas autre chose qu’une nature historicisée, héritée, transmise, « culturée ». L’écoumène ne peut et ne doit pas être décrit comme une chose, sous peine de le traiter comme un simple arrangement de signes.
29épistémologie symétrique ou réflexive
30Épistémologie qui refuse une répartition hiérarchique indiscutable des êtres, par exemple, entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, entre des objets qualifiés et des objets disqualifiés, entre faits et représentations, entre centre et marges, entre pur et impur, etc. L’épistémologie symétrique ou réflexive tente de traiter l’erreur et la vérité dans les mêmes termes.
31espace paradigmatique
32Espace dans lequel les relations sont pensées par rapport à une structure de référence unique, de type centralisé, hiérarchique et uniformisant, sur la base d’un emboîtement des unités hiérarchiques et d’une duplication des unités de même rang.
33espace syntagmatique
34Espace constitué de lieux, dans lequel les identités et unités différentes sont associées et non réduites à une forme unique.
35fluviaire et interfluviaire
36Fluviaire associe fluvial et viaire ; interfluviaire associe interfluve et viaire. Variétés nouvelles d’objets, plusieurs fois hybridés dans l’espace et dans le temps. L’objet fluviaire est un objet géographique qui est à la fois rivière, ru, rue, chenal, corridor, voire village, bois, marais, etc. L’objet interfluviaire prend la forme d’un axe de planification et d’organisation du parcellaire qui respecte la ligne de crête ou l’axe médian du plateau d’un interfluve.
37gromatique
38(du latin groma qui désigne l’instrument de visée de l’arpenteur romain)
39On appelait quelquefois l’arpenteur (mensor, agrimensor) sous le terme gromaticus. Au xixe siècle, les éditeurs du corpus des textes des arpenteurs romains ont intitulé leur recueil Gromatici veteres (Anciens arpenteurs). Gromatique signifie donc : tout ce qui a trait à l’arpentage romain et se rapporte aux textes de ce corpus.
40hybrides
41Êtres géographiques qui associent des éléments physiques et des éléments sociaux en un tout qui doit être respecté pour que les hybrides soient étudiés en tant que tels. Les rivières régularisées, les parcellaires de drainage, les sols de la pédologie sont d’excellents exemples d’hybrides. Mais l’hybridation est aussi un phénomène temporel : le présent est hybridé avec de nombreux éléments des différents passés.
42hydromorphie
43Humidité rémanente caractéristique de certains types de sols, donnant naissance à des formes repérables sur les photographies aériennes.
44hyperesthésie (géométrique ou paysagère)
45Représentation autonome des réalités de l’écoumène par la géométrie (selon les modèles des historiens, des géographes, des économistes, des écologues) ou par le « tableau de paysage » (chez les artistes et les historiens de l’art), pouvant aller jusqu’à la réinvention de la réalité. Suivant la valeur qu’on choisit de donner à ces représentations, cette hyperesthésie sera une qualité (distinctive des élites) ou, au contraire, une absence de maîtrise des représentations, voire un abus (par exemple dans notre critique des reconstitutions des espaces des sociétés
46historiques).
47hystéréchronie
48Modalité spatiotemporelle qui traduit les décalages, retards et temps de réponse qu’on observe dans la dynamique des formes. C’est une des modalités spatiotemporelles de base au côté de la synchronie, de la diachronie et de l’uchronie, et de la taphochronie.
49isoclinie, isotopie, isoaxialité
50Modalités de transmission dans le temps et dans l’espace d’un linéament, due à la présence d’un élément directeur ou morphogène. L’isotopie est la transmission sans changement de lieu ; l’isoclinie est la transmission de l’orientation mais avec déplacement de la limite ; l’isoaxialité est la transmission de l’information dans le prolongement du morphogène.
51logique du prédicat
52Logique géographique qui nous fait nous approprier les choses en les nommant, en les identifiant et en les transformant (par la territorialisation, l’aménagement, l’exploitation, par exemple). Autre façon de le dire : c’est la mondanité de notre rapport aux êtres géographiques. « Nous les saisissons bel et bien, mais par le seul fait de les saisir, nous les “prédiquons” nécessairement dans les termes de notre monde. » (A. Berque)
53logique du sujet
54Logique géographique selon laquelle les choses de l’écoumène sont en elles-mêmes ce qu’elles sont, bien que, pour les saisir, nous ayons besoin de les « prédiquer ». Le sujet, ici, ce n’est pas l’individu observant, mais la nature ontologique des choses écouménales. Dans l’écoumène, les choses sont (ontologie) et sont là et pas ailleurs (géographicité).
55masse parcellaire
56Ensemble de parcelles géométriquement semblables, définissant la plus petite unité de groupement des parcelles cadastrales, également lieu-dit.
57matrice
58Élément dominant du paysage. Dans les paysages agraires on parle de matrice agricole pour l’ensemble des parcelles dont l’usage est voué à la production.
59médiance
60Moment structurel par lequel nous existons grâce à la double relation (dite transjection ou trajection) qui nous fait reconnaître l’ontologie des choses de l’écoumène et nous les approprier (introjection) et la nécessité immédiate de les dire et de les organiser par les termes de notre mondanité (projection). La médiance est ce double mouvement fondé sur les deux logiques, du sujet et du prédicat.
61morphogène
62Élément pérenne d’un paysage susceptible de provoquer l’orientation de nouvelles formes, plus ou moins longtemps après son implantation. Le morphogène est un agent de la transformation des paysages, selon un processus qui s’inscrit dans la modalité spatiotemporelle hystéréchronique.
63morphologie dynamique
64Étude de la dynamique des formes de l’écoumène, à plusieurs échelles d’espace et de temps. Cette expression désigne un courant de recherche qui se propose de requalifier les objets de la géographie historique, de la géohistoire ou de l’archéologie des paysages en objets archéogéographiques, et de mettre en évidence les processus de leur mobilité.
65Voir aussi à archéomorphologie.
66mosaïque
67Paysage végétal composite, constitué par l’imbrication de communautés végétales homogènes (régionalement ou localement) peu étendues.
68objet à bords francs
69Objet défini par une discipline comme étant représentatif de la réalité étudiée (ici ancienne), mais dont on a dû réduire ou limiter les caractères pour le décrire, le modéliser et l’enseigner. L’objet à bords francs est ainsi généralement coupé des réseaux qui lui donnent sens. Exemple : dire que le village est un objet caractéristique du Moyen Âge d’après l’an Mil consiste à transformer ce mode d’habitat, largement diachronique, en objet à bords francs, coupé de l’évolution de longue durée et de la dynamique du système de peuplement qui l’explique et le situe. Autre exemple : faire d’une couche stratigraphique la représentante d’une phase historique donnée et l’extraire de son contexte de transmission et de transformation revient à la traiter en objet à bords francs.
70paléochenal
71Ancien cours d’eau fossilisé qui apparaît généralement en sombre sur les photographies aériennes, sous la forme de taches hydromorphes rémanentes, plus ou moins linéaires, quelquefois disposées en méandres enchevêtrés.
72prédicat
73Voir à logique du prédicat.
74réel, réalités, représentations
75Termes qui permettent de voyager du pur en-soi, évidemment inconnaissable ou inconcevable (réel), au phénomène, intelligible et sensible parce que dit (représentation). Entre ces extrêmes, les réalités sont les formes hybridées de la connaissance : elles sont la forme que prend notre attachement aux choses. Les réalités n’existent pas sans le réel en-soi mais doivent être dites par les hommes. Elles conduisent à rappeler le double postulat articulé : pas de réalités sans représentations, mais pas de représentations sans réalités.
76réseau fluvio-parcellaire
77Représentation spatiale de l’organisation, d’une partie ou de l’ensemble d’un bassin-versant, dans une zone agraire. Ce réseau est constitué d’éléments concrets du paysage, soit hydrographiques (cours d’eau actifs, pérennes ou temporaires, paléochenaux), soit anthropiques (limites parcellaires, routes, fossés en eau). Ces éléments sont géométriquement liés entre eux par le processus morphologique de l’isoclinie. Ils forment un réseau, plus ou moins continu, de corridors (figurés linéaires, plus ou moins épais, appréhendés dans leur longueur et dans leur largeur). Ce réseau de corridors est structuré en niveaux : un niveau supérieur (niveau des axes de référence) avec les cours d’eau actifs, pérennes ou temporaires, les paléochenaux ; un niveau intermédiaire comprenant les routes et longues successions de limites parcellaires ou de fossés en eau ; le niveau de détail (dit de cristallisation) qui rassemble les petites limites parcellaires et petits fossés en eau.
78réseau hydro-parcellaire
79Représentation spatiale de l’ensemble des formes liées à l’eau, à la surface du sol, dans un cadre choisi. La représentation de ce réseau s’appuie sur des éléments physiques (cours d’eau actifs, pérennes ou temporaires, paléochenaux, points d’eau actifs, zones hydromorphes fossiles) et sur des éléments anthropiques ou sociaux (limites parcellaires, fossés en eau). La carte du réseau hydro-parcellaire peut servir de base pour l’étude des dynamiques paysagères liées à l’eau.
80résilience
81Terme venant du vocabulaire de la mécanique, puis de l’écologie, et désignant un réajustement, une réadaptation d’un élément en fonction de contraintes extérieures à lui. Pour nous, le concept désigne l’aptitude d’un ensemble de formes (un réseau de lignes, de points, etc.) à maintenir sa structure alors que les formations sociales ont changé et le transforment. La résilience est un principe de stabilité dans le changement jusqu’à un point de rupture ou bifurcation ; elle suppose la modalité d’hystéréchronie.
82site catchment (analysis)
83Littéralement « analyse des ressources locales ». Adaptation du concept géographique de catchment area (aire de recrutement, de ressources, bassin d’approvisionnement) à l’analyse des gisements archéologiques. Il s’agit de définir la zone de ressources exploitée autour d’un site archéologique.
84sujet
85Voir à logique du sujet.
86tache
87Élément du paysage composant avec le corridor une matrice, et défini par sa taille, sa forme et sa nature ; l’ensemble des taches constitue une mosaïque.
88taphochronie
89Modalité de rupture du temps et de l’espace d’accumulation par enfouissement définitif d’un état spatial qui ne provoque pas de reprise. Cette modalité exprime une irréversibilité et est, en ce sens, source de connaissance historique sur des bifurcations radicales des systèmes.
90taphonomie
91Étude des conditions d’enfouissement d’un gisement archéologique afin de pouvoir dire, par exemple, si l’absence de site signifie qu’il n’y en a jamais eu, ou bien qu’il y en a eu mais qu’ils ne sont pas visibles en surface car enfouis, ou qu’ils ont été détruits avec la couche qui les renfermait. La taphonomie conduit à individualiser une modalité spatiotemporelle, ou taphochronie, illustrative d’une interruption de transmission.
92théorie paradoxale des associations et des conflits de formes
93Intitulé provisoire d’une théorie en cours d’élaboration autour de la notion de transmission et de transformation paradoxales de l’écoumène. Nous posons le principe que l’étude des ces transformissions (voir ci-dessous) est l’objet de l’archéogéographie, et que cette étude ne peut se faire que dans un cadre paradoxal. Nous signifions ainsi la complexité et surtout la mobilité des relations de cause à effet, lesquelles ne se produisent pas uniquement et pas principalement entre causes et effets de même type. Mais au lieu de s’en tenir au constat de l’incommensurabilité des ordres du monde, et d’en tirer un principe d’autonomie (du social par rapport au géographique ou à l’environnemental, du culturel par rapport au naturel, etc.), nous préférons en tirer un principe d’action paradoxale : si une forme d’un type entre en relation d’association ou de conflit avec une forme d’un autre type, il y a des chances pour que le résultat soit d’un type encore différent et avec des effets temporels décalés. Comme le démontre Dusan Szabo (Traité de mise en scène. Méthode des actions scéniques paradoxales, Paris, L’Harmattan, 2001) dans un tout autre domaine (celui du théâtre), l’action (dramatique) est paradoxale car elle implique la possibilité de dénouements multiples et, en outre, elle se fonde sur des processus de mise en mouvement (actions scéniques) eux-mêmes paradoxaux. Par exemple, la dynamique des systèmes de formes auto-organisées, bien que non planifiée, produit, dans la durée, de la régularité géométrique. De surcroît, pour la production des dynamiques, tous les êtres participent au conflit, et non seulement les êtres humains ou les sociétés. Ainsi les héritages, les contraintes, les potentiels, les risques, les milieux produisent aussi l’action paradoxale.
94transformaction
95Mot créé à partir de transformation et action. Processus dynamique d’interférence entre notre façon de percevoir et d’organiser les réalités anciennes (logique du prédicat) et ce que les réalités anciennes nous apprennent et transforment dans notre façon d’agir dans l’écoumène (logique du sujet).
96transformission
97Mot créé à partir de transformation et transmission. Permet de décrire, sans avoir à chaque fois à recourir à une périphrase, la double action de transformation dans le temps des réalités géographiques et de transmission de certains caractères de ces réalités donnant l’impression d’une pérennité de la forme.
98uchronie
99Modalité spatiotemporelle qui se constate lorsqu’une structure ou un élément d’une forme imprime dans le sol un potentiel qu’un fait social ultérieur fait rejouer à un moment imprévu de l’histoire du lieu. La modalité s’exprime alors par l’isotopie, l’isoclinie ou l’isoaxialité.
Pour citer cet article
Référence papier
« Glossaire », Études rurales, 167-168 | 2003, 295-304.
Référence électronique
« Glossaire », Études rurales [En ligne], 167-168 | 2003, mis en ligne le 17 décembre 2004, consulté le 17 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/etudesrurales/2960 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/etudesrurales.2960
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