Un manuscrit inédit de Bentham en français, les Délits religieux
Résumé
This edition of Bentham’s French manuscript entitled “Délits Religieux” is the product of a joint research project conducted by the Bentham Project and the Centre Bentham on the material held at University College London (Box 98, f.64-117). It is part of a larger body of texts in French intended to make up a “Project of a complete body of laws for any state” to which Bentham devoted a large amount of work between 1783 and 1787. The text was taken up and rewritten by Etienne Dumont, but eventually not published. This short introduction to the text presents the editorial method followed in the ordering and editing of the manuscripts. It concludes with a short summary of each section. The main headings are as follow: “Introduction” (a presentation of what Bentham calls ‘cacotheism’, that is to say pernicious religious doctrines); “Subornation of offences”; “Subornation of asceticism”; Dogmas announcing “undue forgiveness”, “undue punishments” and “undue rewards”; “Frivolous” and “Absurd” dogmas; “Atheism”; “Agathotheism”; “Impossibility to conciliate theism to utility as well as truth”. A longer summary in English and some translated sections are available on request from the editor.
Plan
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1En 2007 et 2008, le Centre Bentham et le Bentham Project (University College London) ont bénéficié d’un financement bilatéral (Partenariat Hubert Curien, projet Alliance) pour mener un projet conjoint d’édition d’une partie des manuscrits rédigés par Jeremy Bentham en français. La section sur laquelle a porté cette étude est la liasse conservée à la bibliothèque de University College London, fonds Bentham, carton 98, feuillets 64 à 117.
2L’équipe anglaise, autour de Philip Schofield – Catherine Fuller, Catherine Pease-Watkin, Robin Williams et Paul Shirley – s’est rendue à quatre reprises à Paris pour animer des ateliers de formation aux méthodes rigoureuses de transcription et d’édition scientifique des Collected Works of Jeremy Bentham. L’équipe de University College a également pris en charge le financement des reproductions de ces manuscrits sous format numérique.
3L’équipe française, autour d’Emmanuelle de Champs – Malik Bozzo-Rey, Anne Brunon-Ernst, Jean-Pierre Cléro – a effectué deux séjours à Londres pour travailler directement sur les manuscrits originaux et réaliser les transcriptions qui suivent,, avec l’aide constante de l’équipe britannique pour élucider les passages les plus difficiles.
4Cette collaboration a permis la transcription et la restitution intégrale sous format électronique de plus de 46 feuillets rédigés par Bentham en français sur le thème de la religion, sous le titre abrégé « Délits religieux ».
5Des méthodes rigoureuses de transcription et d’organisation des feuillets – pour l’essentiel non numérotés – à partir de certains plans existants, des notations internes, des en-têtes originaux et de notes marginales permettent aujourd’hui de présenter un texte entièrement d’un peu plus de 30 000 mots, organisés en treize sections. Ces sections sont inégalement développées et l’organisation finale du texte doit rester hypothétique en l’absence de plan définitif de la main de l’auteur. Toutefois, leur juxtaposition permet un aperçu assez précis de l’argumentaire de Bentham à propos de la contradiction entre les buts de l’utilité et la croyance religieuse en général – et les dogmes chrétiens en particulier.
6Dans un second temps, l’analyse des documents a permis de proposer des hypothèses concernant la datation et l’inscription du manuscrit dans l’œuvre de Bentham. Les feuillets ne sont pas datés et le texte ne contient pas d’élément contextuel permettant de préciser la date de rédaction. On sait pourtant que ce texte a été rédigé durant la période où Bentham réalise l’essentiel de son travail en français, c’est-à-dire très probablement entre 1782 et 1787. A l’époque, il entreprend la composition d’un « Projet d’un corps de lois complet à destination d’un pays quelconque ». Le fragment sur la religion se rattache directement à ce projet : dans la lignée de l’Introduction aux principes de morale et de législation, Bentham se demande quels sont les délits contre la religion qui devront être sanctionnés dans un système de lois utilitaristes. Toutefois, ce texte constitue une excroissance qui ne s’intègre pas entièrement dans les plans de l’ouvrage qui nous sont parvenus : il s’agit d’une digression sur le thème de la religion, les « Délits contre la religion » sont souvent, sous sa plume, des délits causés par la croyance religieuse.
- 1 [J. Bentham], Not Paul, but Jesus (Londres, 1823), édité par Francis Place.
- 2 Philip Beauchamp, Analysis of the Influence of Natural Religion on the Temporal Happiness of Manki (...)
7Ces textes sont d’une importance considérable pour l’étude de la question religieuse chez Bentham. Ils révèlent que la critique des institutions et des croyances religieuses était déjà largement avancée bien avant la décennie 1820 qui voit la parution de textes tels que Not Paul But Jesus1 et Of the Influence of Natural Religion upon the Happiness of Mankind.2
8Au cours de ce travail, Catherine Fuller a retrouvé un autre manuscrit du traducteur de Bentham, Etienne Dumont, qui constitue une première transcription et une réécriture partielle du texte original. Le texte a été intégralement transcrit par l’équipe française. Les notes apportées par Dumont sur son manuscrit, ainsi que le travail de reformulation qu’il a effectué permettent une comparaison précise des deux textes qui fournit un éclairage novateur sur la méthode de travail de Dumont et sa réappropriation du texte de Bentham. Il est clair qu’écrivant pour un lectorat francophone et en majorité catholique, Dumont a modifié l’original sur certains points théologiques et culturels, mais est resté sur l’essentiel – au-delà de la correction grammaticale et linguistique des textes – très proche du manuscrit original. Il est à noter qu’il n’a pourtant pas choisi d’intégrer ce fragment aux Traités de législation civile et pénale, ni aux autres volumes qu’il a tirés des manuscrits, soit par crainte de la censure gouvernementale, soit par désaccord personnel avec leur contenu. Il pourrait avoir eu l’idée d’en tirer un nouveau texte, comme l’indique bien plus tard Jeremy Bentham à Aaron Burr – qui partage un certain nombre de ses idées radicales en matière religieuse :
- 3 The Correspondence of Jeremy Bentham, vol.7, 1802-1808, éd. J. R. Dinwiddy (Oxford : Clarendon Pre (...)
Not long ago, in pursuance of the half-formed design I hinted to you about the utility of religion, I was desirous of seeing what he had made of some Chapters of mine on the subject of ‘Délits contre la Religion’ (including atheism and Cacotheism) which <…> had made a strong impression on him. Put-offs various; and at last, upon my pressing and insisting, a peremptory refusal. I found out that is divined, what the cause was: I taxed him with it, and he confessed it. He has begotten upon his own brain a God of his own, and fathered the bastard upon me. When I am dead, out it will come in my name. I tell you this, that then, but not before, you may unmask the imposture. Being made, of course, after his own image his God will (I make no doubt) be a tolerably good sort of God, better than most people’s, and will not, I hope, do much mischief.3
Note sur le texte et la transcription
9Conformément aux exigences de l’édition des Collected Works réalisée par le Bentham Project, notre texte final a pour ambition de fournir aux lecteurs une version aussi proche que possible des manuscrits. En présence de variations textuelles, la version la plus tardive a été systématiquement préférée, les hésitations éventuelles et les redites ont été préservées. Ont été coupées uniquement les parties du texte barrées à l’encre par l’auteur. Les ajouts marginaux ont été intégrés au texte ou reproduits en note. Les notes marginales au crayon, dont seule une partie est effectivement lisible, ont été omises.
10Deux feuillets, [98_84] et [98_85] ont été omis en raison de leur caractère trop fragmentaire. Il s’agit de brouillons peu lisibles.
- 4 J. Bentham, Rights, Representation and Reform. Nonsense Upon Stilts and Other Writings on the Fren (...)
11Afin d’améliorer la lisibilité, l’orthographe et la ponctuation ont été modernisées. L’accentuation a été systématiquement rétablie. Nous n’avons pas conservé autant d’archaïsmes que, par exemple, pour le volume Rights Representation and Reform.4 La syntaxe originale, tout comme un certain nombre de barbarismes, ont été conservés tant qu’ils ne gênaient pas la compréhension.
12Voici une liste des principales modifications effectuées « silencieusement »
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doubles consonnes corrigées
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addresse -> adresse
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afermis -> affermis
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appercevoir -> apercevoir
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appellé -> appelé
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bannale -> banale
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complette -> complète
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jetté -> jeté
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pillulle -> pilule
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prennant -> prenant
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renouvellé -> renouvelé
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tottale -> totale
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orthographe modernisée ou corrigée
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apart -> à part
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appas -> appât
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appuié / étaié -> appuyé, étayé
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auroit -> aurait (et de même pour tous les imparfaits)
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bled -> blé
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croye -> croie
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délinquans -> délinquants
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ensorte -> en sorte
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foible -> faible
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induë -> indue
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loix -> lois
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précédens -> précédents
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puissans -> puissants
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quelleconque -> quelconque
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quelsconques -> quelconques
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nud -> nu
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remors -> remords
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tems -> temps
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tiran -> tyran
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vitieux -> vicieux
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vuider -> vider
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graphie modernisée
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entr’elles -> entre elles (etc.)
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mal-fondée -> mal fondée
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trop-coûteuse -> trop coûteuses
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trouve t’on -> trouve-t-on
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anglicismes corrigés
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ascéticisme -> ascétisme
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coercion -> coercition
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dogmatization -> dogmatisation
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réflection -> réflexion
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13Les accolades correspondent à des traits au crayon tracés par l’auteur, sans doute afin de délimiter des passages qu’il envisageait de couper.
14Les notes de l’auteur sont appelées par des lettres, les notes éditoriales par des numéros. Nous remercions notamment Catherine Fuller et Ann Thomson pour l’élucidation de plusieurs références.
Résumé du texte
[Introduction] [64-68]
15Cette section présente l’objet du texte : ne considérer la religion « que dans les rapports qu’elle peut avoir avec la fin de la politique » [98_64], c’est-à-dire avec l’utilité. Les « délits contre la religion » sont donc ceux qui font prendre à la religion une direction contraire à l’utilité. Bentham nomme ainsi « cacothéisme » (du grec kako, « mauvais ») les doctrines religieuses qu’il juge pernicieuses. Il précise qu’il ne s’agit que de juger de ce que les hommes présentent comme doctrines divines, et non de la vérité sur le plan théologique.
16Il énumère ensuite, sous différents chefs, cinq premières « modifications du cacothéisme », celles qui représentent le mal que peut infliger un Etre Suprême :
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« Dogme des tourments éternels »
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« Dogme du petit nombre des élus »
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« Dogme du péché originel »
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« Dogme du purgatoire »
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« Dogme du péché irrémissible »
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« Dogme de la puissance des clefs » (c’est-à-dire faculté donnée à une autorité humaine de condamner à la damnation)
Subornation de délits [69-71]
17Cette section rassemble les « façons dont le cacothéisme peut [contribuer] à la commission de tel ou tel acte nuisible » :
-
« Dogme des jours sacrés » : l’interdiction dominicale du travail et des amusements encourage l’oisiveté, l’ivrognerie, les querelles…) Ce dogme est particulièrement néfaste en Ecosse et en Angleterre, moins dans les pays catholiques.
-
« Dogme enjoignant la pauvreté » : la pauvreté nuit au bonheur personnel comme à celui d’autrui.
-
« Dogme de l’abrogation de la défense naturelle » : une société n’ayant pas les moyens de se préserver est vouée à la destruction. Exemple des Quakers.
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« Dogme de la loi révélée » : la parole divine nous parvient uniquement par des témoignages humains. Elle n’a pas les marques de l’authenticité et est ouverte à toutes les falsifications.
Subornation d’ascétisme [72-76]
18Cette section est une sous-catégorie de la « subornation de délits » : elle énumère les délits contre soi-même engendrés par le cacothéisme.
« Ascétisme dénégatoire » : comment le cacothéisme se sert de la terreur inspirée par le dogme des châtiments divins pour empêcher les individus de rechercher des plaisirs, enjoignant de sacrifier des plaisirs terrestres pour éviter un malheur immense – et hypothétique – dans l’au-delà.
Publication de dogmes annonçant pardon indu [77-80]
19Cette section illustre également comment le cacothéisme encourage la « subornation de délits » en subvertissant les effets de la justice humaine.
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« Dogme de l’efficacité absolvante de la prière »
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« Dogme de l’efficacité absolvante de l’intercession »
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« Dogme de l’efficacité de la sanction vicaire » : faire porter la sanction sur quelqu’un d’autre que le délinquant.
Publication de dogmes annonçant imposition de peines indues [81-82]
20Cette section poursuit la précédente en montrant comment le cacothéisme ajoute des peines indues à celles infligées par la justice humaine. Bentham revient sur la « dogmatisation ascétique » qui fait peser des peines éternelles sur la recherche des plaisirs, ainsi que sur le « dogme de l’éternité des peines » qui punit les péchés d’une éternité de tourments, interdisant ainsi la graduation qui est le propre de la justice utilitariste.
« Dogme de peines méritées de la part de la justice divine » : perversion de l’idée d’une peine « méritée ».
Publication de dogmes annonçant récompenses indues [83-87]
21Cette courte section fait suite aux deux précédentes et souligne la disproportion entre les récompenses qui sont à la disposition d’un magistrat humain et l’infinité de plaisirs dans l’autre monde promis par la religion.
Dogmes frivoles [88-90]
22Les « dogmes frivoles » sont les dogmes religieux « dépourvus d’importance pratique », sans être à première vue contraires à l’utilité. Cependant, par leur frivolité même, on persécute en leur nom : seule la force peut faire naître des persuasions contraires à la raison. Exemple : le dogme de la trinité et les persécutions auxquelles il a donné lieu.
23Les dogmes frivoles établissent « de faux devoirs aux dépends des véritables » et brouillent la proportionnalité entre les actions. Exemple : le prix attaché à la chasteté est tel que les larcins et les meurtres à côté semblent facilement rémissibles.
Dogmes absurdes [91-95]
24Si les « dogmes absurdes » peuvent paraître plus innocents que les dogmes frivoles, ils sont pourtant très nocifs car ils se font accepter au détriment de la raison. Seule la suspension de la raison (par la menace de la damnation éternelle) peut les faire accepter. Ces dogmes conduisent à l’intolérance et à la persécution : ceux qui les embrassent n’ont que la force pour les faire accepter de ceux qui les refusent. Les dogmes absurdes conduisent à la « dépravation générale des facultés de l’esprit » en habituant à croire ce que la raison refuse.
Absurdités sanctionnées [95-105]
25Cette longue section concerne la façon dont la justice humaine ou les institutions politiques apportent leur sanction à ces dogmes pernicieux.
26Le premier exemple concerne le système anglais des « tests » : l’assentiment réclamé aux dogmes de l’Église d’Angleterre. Les conséquences néfastes de ce système sont soulignées (persécution des non-conformistes et des catholiques, encouragement au parjure). Ce « sacrifice de la raison et de l’honneur » est réclamé pour toute responsabilité politique ou juridique. Bentham développe longuement – et de façon souvent obscure – les conséquences de cette mesure sur le fonctionnement de la Chambre des Lords, en particulier sur le rôle qu’y jouent les évêques de l’Eglise d’Angleterre. Il revient ensuite sur les effets nocifs des dogmes frivoles et absurdes et souligne la variation des croyances selon les limites géographiques des Etats politiques.
Système de dogmes [106-109]
27Cette section examine les systèmes qui conjuguent dogmes frivoles, pernicieux et absurdes en « un composé obscur et inintelligible ». Les conséquences de l’existence de ces systèmes sont doubles :
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« Dépravation des facultés mentales des hommes » : méthodes d’exégèse qui entendent, contre la raison, lever les contradictions les plus visibles dans les textes bibliques.
-
« Opposition à tout système perfectionné de législation » : refus de toute amélioration juridique et politique apportée par un système qui s’oppose à celui des « lois divines », en filigrane, celui de l’utilité. Il s’ensuit une opposition constante à la vraie morale de l’utilité, une perversion du sens des mots « juste » et « injuste ».
Athéisme [110-112]
28Après l’examen détaillé du cacothéisme et de ses conséquences pernicieuses, cette section est consacrée à l’athéisme. « Tandis que le Cacothéisme subsiste, toute l’impression que pourrait faire l’Athéisme, ne saurait être à tout prendre que salutaire. »
29Bentham examine l’argument selon lequel le théisme est nécessaire à l’autorité de toutes les lois humaines. Il conclut que « ce n’est qu’en qualité de supplément aux sanctions politique et populaire » que le théisme peut contribuer à l’utilité. La « liberté de la dissension », conclut-il, ne peut être que favorable à l’épanouissement de la vérité. Le législateur doit pouvoir posséder intégralement les moyens de faire respecter ses décisions, sans devoir faire appel à une autorité supérieure.
30Bentham examine ensuite l’argument selon lequel le théisme est nécessaire à la morale. Il y oppose le caractère non perfectible d’une religion qui se dit révélée et les atrocités commises au fil des siècles au nom de la religion. Il examine enfin la raison pour laquelle si peu de personnes se déclarent athées (tous les motifs le portent à se taire), puis l’opinion selon laquelle on pourrait croire en Dieu et refuser l’idée « d’une vie future de récompenses et de peines » (cette opinion ôte à la religion toute la force qu’elle peut avoir).
Agathothéisme [113]
31Cette section très brève est consacrée à l’Agathothéisme (du grec agatho, « bon »), c’est-à-dire à la religion conforme à l’utilité. Cette appellation doit être réservée à une religion qui promet « de la félicité pour l’autre vie, autant qu’on voudra, de l’infélicité autant qu’il sera nécessaire pour faire les vraies fonctions convenables de la peine. » Ces peines devront suivre les sanctions établies par le législateur. Bentham conclut : « Tel est le credo de l’Utilité. L’est-il aussi de la Vérité ? Ce n’est pas ici l’endroit pour y répondre. »
Cacothéisme – Peines [114]
32Cette section aborde les moyens de combattre le cacothéisme : répandre la vérité non par le glaive, mais par la plume. On peut aussi menacer les « inventeurs de l’enfer » de « l’enfer lui-même ».
Impossibilité de concilier le théisme à la fois à l’utilité et à la vérité [115-117]
33L’idée que des peines soient infligées dans une vie à venir n’est pas compatible avec l’utilité. Seules les peines de la vie présente sont efficaces pour prévenir les délits. « Le développement de la vraie théorie des peines aurait empêché l’invention du théisme. »
Notes
1 [J. Bentham], Not Paul, but Jesus (Londres, 1823), édité par Francis Place.
2 Philip Beauchamp, Analysis of the Influence of Natural Religion on the Temporal Happiness of Mankind (Londres, 1822). Le pseudonyme Philip Beauchamp peut renvoyer soit à Bentham, soit à George Grote, l’éditeur du manuscript.
3 The Correspondence of Jeremy Bentham, vol.7, 1802-1808, éd. J. R. Dinwiddy (Oxford : Clarendon Press, 1988), p.542.
4 J. Bentham, Rights, Representation and Reform. Nonsense Upon Stilts and Other Writings on the French Revolution, éds. P. Schofield, C. Pease-Watkin et C. Blamires (Oxford, 2002). Une partie des textes de ce volume a été rédigée directement en français par Bentham.
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Référence électronique
Emmanuelle de Champs, « Un manuscrit inédit de Bentham en français, les Délits religieux », Revue d’études benthamiennes [En ligne], 6 | 2010, mis en ligne le 01 février 2010, consulté le 08 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/etudes-benthamiennes/71 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/etudes-benthamiennes.71
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