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Thèses

Laurent CHENAUX : Les chanteurs montagnards de Bigorre (Pyrénées) : anthropologie d’une tradition orphéonique en pays d’Oc

Thèse de doctorat en Arts vivants, dominante musique : Ethnomusicologie, soutenue le 25 janvier 2019 à l’Université Côte d’Azur
p. 323
Référence(s) :

Laurent CHENAUX : Les chanteurs montagnards de Bigorre (Pyrénées) : anthropologie d’une tradition orphéonique en pays d’Oc
Thèse de doctorat en Arts vivants, dominante musique : Ethnomusicologie, soutenue le 25 janvier 2019 à l’Université Côte d’Azur
649 pages + bibliographie et annexes
Directeur de thèse : Luc Charles-Dominique

Texte intégral

1Il existe aujourd’hui dans les Pyrénées centrales françaises (Hautes-Pyrénées) une tradition de polyphonie chorale connue sous le terme générique de « chant montagnard ». Cette spécialité, étroitement liée à l’identité pyrénéenne, s’est maintenue dans des sociétés plus que centenaires dont les membres ont adopté, en particulier à partir des années 1900, une posture régionaliste à travers la promotion d’un répertoire local, en français ou en langue d’Oc. Ils se présentent au public en « costume bigourdan », inspiré du costume d’apparat des guides de haute montagne, et font ainsi référence à leur insertion dans une géographie pastorale. Mais l’origine de ces sociétés doit être attribuée à un vaste mouvement culturel européen qui a produit en France une forme particulière, l’Orphéon.

2Après la Révolution, la dissolution des maîtrises religieuses qui couvraient l’ensemble du territoire provoque ce que d’aucuns décriront comme la « ruine de l’art musical », créant une pénurie de chanteurs dans les théâtres nationaux. L’Orphéon est une réponse laïque à cette situation de carence. Des sociétés chorales inspirées par ce modèle se multiplient sur tout le territoire français et au-delà.

3Dans l’esprit de leurs initiateurs, influencés par les théories de Saint-Simon, ces sociétés chorales d’amateurs devaient permettre, en formant leurs membres à l’harmonie musicale, de les préparer à l’harmonie sociale d’un nouveau monde, industriel et démocratique. L’observation de ces Sociétés de chanteurs montagnards bigourdans, expression d’une tradition polyphonique locale originale mais issues en même temps d’une dynamique orphéonique nationale, permet d’alimenter la réflexion autour de notions parfois convenues qu’on exprime encore parfois en termes d’oppositions figées, telles que savant-populaire, oral-écrit, ouvrier-pastoral, tradition-invention, centre-périphérie, local-global, etc.

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Pour citer cet article

Référence papier

« Laurent CHENAUX : Les chanteurs montagnards de Bigorre (Pyrénées) : anthropologie d’une tradition orphéonique en pays d’Oc »Cahiers d’ethnomusicologie, 32 | 2019, 323.

Référence électronique

« Laurent CHENAUX : Les chanteurs montagnards de Bigorre (Pyrénées) : anthropologie d’une tradition orphéonique en pays d’Oc »Cahiers d’ethnomusicologie [En ligne], 32 | 2019, mis en ligne le 01 octobre 2019, consulté le 23 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ethnomusicologie/3882

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