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Thèses

Raphaël BLANCHIER : Les danses mongoles en héritage : performance et transmission du bii biêlgee et de la danse mongole scénique en Mongolie contemporaine

Thèse de doctorat en anthropologie, soutenue le 22 juin 2018 à l’École Pratique des Hautes Études (PSL)
p. 380
Référence(s) :

Raphaël BLANCHIER : Les danses mongoles en héritage : performance et transmission du bii biêlgee et de la danse mongole scénique en Mongolie contemporaine
Thèse de doctorat en anthropologie, soutenue le 22 juin 2018 à l’École Pratique des Hautes Études (PSL).
500 p., (dont 25 p. d’annexes)
Directeur de thèse : Michael Houseman, co-encadrant : Charles Stépanoff

Texte intégral

1Au croisement de l’anthropologie sociale et des arts du spectacle, cette thèse est consacrée à la transmission dans les danses mongoles en Mongolie contemporaine. En abordant l’étude de la performance dansée sous l’angle de la transmission, l’objectif principal de ce travail est de comprendre le rôle des danses dans l’engendrement d’un sentiment d’appartenance national. D’une part le bii biêlgee, danse des Oirad (Mongols de l’ouest), inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO, est intimement associé, par ses évocations mimées, au mode de vie pastoral nomade. D’autre part, la « danse mongole scénique », qui en constitue la version professionnelle, donne à ces représentations stéréotypées une légitimité nationale et internationale.

2Mon analyse des gestes dansés, des institutions, des pratiques de transmission et de performance montre que l’efficacité des danses mongoles repose moins sur les représentations qu’elles véhiculent que sur les conditions relationnelles qu’elles mettent en place. Les apprentissages que j’ai observés, et auxquels j’ai pu participer, visent moins la formation physique des danseurs que la légitimation graduelle de ceux qui font montre d’un talent remarquable à se produire en public. Capable, par son art de la performance, de susciter des modalités de participation spécifiques chez les spectateurs, le danseur apparaît alors comme un spécialiste quasi rituel. Délégué du groupe dont il est l’émanation légitime, il déploie ainsi dans le même acte performatif la mise en danse de la culture mongole et la légitimation de celle-ci comme un des fondements de la « mongolité ».

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Pour citer cet article

Référence papier

« Raphaël BLANCHIER : Les danses mongoles en héritage : performance et transmission du bii biêlgee et de la danse mongole scénique en Mongolie contemporaine »Cahiers d’ethnomusicologie, 31 | 2018, 380.

Référence électronique

« Raphaël BLANCHIER : Les danses mongoles en héritage : performance et transmission du bii biêlgee et de la danse mongole scénique en Mongolie contemporaine »Cahiers d’ethnomusicologie [En ligne], 31 | 2018, mis en ligne le 10 décembre 2018, consulté le 21 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ethnomusicologie/3478

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