Échos du soufisme bosniaque
Texte intégral
- 1 Entretien réalisé avec l’aide de Madame Šemsa Salihbegović, interprète.
1En septembre 1995, La Bâtie-Festival de Genève avait réalisé une opération intitulée «Amitiés de Sarajevo» en collaboration avec Pro Helvetia, la Fondation suisse pour la culture. Destinée à établir des liens de solidarité entre artistes suisses et bosniaques, cette opération a permis d’inviter à Genève un certain nombre d’écrivains, de musiciens, de comédiens et de chorégraphes représentant les différents courants culturels bosniaques, ceci malgré la guerre qui sévissait encore en ex-Yougoslavie. L’ensemble Nešidu-l-Huda de Sarajevo, représentant la tradition du chant soufi de Bosnie, faisait partie de ces invités; mais les événements les avaient alors empêchés de se rendre à Genève. L’invitation leur ayant été réitérée pour l’édition 1996 du Festival, ils purent y participer au nombre de dix, offrant au public le témoignage d’une dimension de la culture bosniaque mal connue, mais néanmoins significative de son histoire et de sa réalité sociale.
2Souvent bannis par les autorités islamiques les plus rigoristes, puis transmis sous le manteau durant l’époque communiste (1943-1990), et enfin mués en chants de combat pendant la guerre (1992-1995), les ilahija et kasida interprétés par Nešidu-l-Huda font partie du répertoire cérémoniel classique du soufisme tel qu’il s’est répandu notamment en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo dès le xve siècle. Les compositions de Rûmî, chantées en persan, de Yunus Emre, en turc, et d’anonymes arabes y voisinent avec celles, anciennes ou récentes, d’auteurs bosniaques ou albanais. Mais elles respectent toutes le canevas poétique, mélodique et rythmique imposé par ces formes classiques.
- 2 A paraître en 1997 dans la collection AIMP/VDE (CD 927).
- 3 Avant la guerre, les Varaki étaient en fait cinq frères, dont trois triplés. Mensur et Ridwan en s (...)
3Le lendemain d’une prestation au théâtre de l’Alhambra le 2 septembre 1996, chaleureusement accueillie par un public au sein duquel festivaliers voisinaient avec réfugiés bosniaques et sympathisants, le groupe a effectué une séance d’enregistrement en ce même lieu, destinée à une publication en disque compact2. L’entretien transcrit ci-dessous a été réalisé en fin de soirée après que, une fois l’enregistrement terminé, les chanteurs sont allés visiter la Mosquée de Genève. Quatre des membres de Nešidu-l-Huda s’y expriment: Mensur Varaki, fondateur de l’ensemble avec son frère jumeau Ridwan3 et principal dépositaire de son répertoire; Mensud Bašić, chanteur soliste à la voix angélique, tout juste âgé de vingt-cinq ans; Mehmed Bajraktarević, musicologue et chef d’orchestre de formation, mais néanmoins membre du groupe à part entière; et enfin Fariz Pecar, fin connaisseur du contexte historique et culturel de l’islam en Bosnie.
4La discussion à bâtons rompus dont un extrait figure ici m’a paru mériter d’être publiée dans ce volume, tant les enjeux que son contenu laisse transparaître sont forts et significatifs d’un état de fait, hélas, trop largement répandu. Khmers, Afghans, Somaliens, Rwandais, Tchétchènes…, la liste des peuples ayant récemment traversé des tragédies comparables est longue, et de nombreux témoignages montrent qu’en de pareilles situations, le maintien d’une pratique musicale, avec tout ce qu’elle représente, peut constituer un facteur de dignité et de survie inaliénable.
L.A.
Pourriez-vous commencer par retracer brièvement l’historique de votre ensemble?
Mensur Varaki: Le chœur de Tabački Mesdžid, Nešidu-l-Huda, a été fondé en 1985. Pour des raisons dues aux circonstances politiques de l’époque, il était alors présenté comme un chœur de la jeunesse de Sarajevo. Cela a duré jusqu’à la chute du communisme, en août 1990, qui a été suivie de la réouverture de Tabački Mesdžid, la mosquée de Tabački. C’est alors que le chœur prit son nom actuel de Nešidu-l-Huda, qui signifie «instruction» ou «annonce de Dieu». Ce nom a été choisi en référence à un ilahija (hymne) de Hafiz Senad Podojak portant ce titre, qui figure d’ailleurs sur la première cassette enregistrée par le groupe. Hafiz Senad Podojak était un des meilleurs connaisseurs du Coran de Bosnie.
Seuls trois des membres fondateurs de l’ensemble en font encore partie aujourd’hui: mon frère Ridwan, Fariz Pecar et moi-même. Quant aux autres, soit ils sont morts pendant la guerre, soit ils ont quitté le groupe. C’est à partir des années 1990 que nous ont rejoints Mensud Bašić, Samir Varaki, Suad Zadic et Hafiz Senad Podojak. D’autres membres se sont joints à l’ensemble durant la guerre.
En mai 1991 a été enregistrée la première cassette de Nešidu-l-Huda, intitulée Dar i Milost («don de bienfaisance»); en août de la même année, nous avons enregistré un nouveau répertoire, qui devait être publié deux ou trois jours avant la guerre. Mais les bandes sont restées bloquées à Ilija, en territoire occupé. Nous n’avons toutefois pas perdu l’espoir, et les événements nous ont au contraire donné un regain d’énergie et d’inspiration dans notre travail. La guerre a même motivé la composition d’une vingtaine de ilahija nouveaux.
Mensud Bašić: Au début de la guerre s’est créé un nouveau type de musique. Auparavant, les chants que nous interprétions étaient l’œuvre de derviches, de maîtres soufis. Pendant notre opposition à l’agresseur, beaucoup de gens se sont mis à écrire des textes inspirés des anciens ilahija, mais qui décrivaient l’état dans lequel se trouvait la Bosnie, le combat des résistants, tout en gardant la perspective spirituelle qui était la nôtre. Un de ces chants exhorte par exemple les gens à s’aimer les uns les autres et à surveiller leurs propres impulsions, tout en conservant leur foi islamique. «Sur le chemin droit de Dieu, ne regrettez pas la vie», dit le Coran. Ce genre de sujet n’entre en effet ni dans la thématique du ilahija, ni dans celle de la kasida. Mais la structure mélodique et rythmique de ces compositions reste très proche de la forme classique du ilahija.
Fig. 1: De gauche à droite: Ridwan Varaki, Mensur Varaki, Mehdija Bugari et Mensud Bašić

Photo: Jesus Moreno, septembre 1996
Nous avons ainsi interprété de nombreux textes de ce type pendant la guerre. Maintenant qu’elle est en principe terminée, nous avons plutôt tendance à retirer ces chants «engagés» de notre répertoire.
Mehmed Bajraktarević: J’aimerais juste ajouter un commentaire personnel à ce que vient de dire Mensud. Pendant une partie de la période de guerre, j’étais le responsable des programmes musicaux de la Radio-Télévision de Bosnie-Herzégovine; à cette époque, ce genre de chants a envahi les programmes. Il était intéressant de constater que des orchestres et des chœurs surgissaient de presque chaque rue de Sarajevo pour enregistrer ce type de chants. Au début, c’était très émouvant, compte tenu du courage dont avaient besoin ces gens pour venir à la Radio en raison des risques d’obus et des dangers de mort qu’ils encouraient chaque fois qu’ils sortaient de chez eux. Nous appréciions beaucoup leur conviction et leurs efforts, qui avaient un effet très favorable sur le moral des militants et le peuple bosniaque dans son ensemble.
Après environ six mois, mes collègues et moi-même nous sommes trouvés dans une situation très délicate, qui consistait à devoir limiter au maximum la diffusion de ce genre de musique dans nos programmes. En effet, mises à part les œuvres de quelques auteurs et interprètes dotés d’une émotion, d’une connaissance musicale et d’un talent artistique réels, la plupart de ces chants relevaient plutôt d’une sorte de bricolage consistant à aligner des strophes et des phrases musicales sans cohérence ni signification, à tel point que, esthétiquement, ils commençaient à ressembler aux chansons militantes de la première période de l’ère communiste. Nous avons donc dû effectuer une sélection et ne garder dans nos programmes que les pièces d’une qualité et d’une inspiration véritables, faites par des gens qui avaient quelque chose à donner et qui savaient le faire. Le chœur Nešidu-l-Huda – dont je ne faisais à l’époque pas partie – était justement de ces derniers.
M. Varaki: Je suis d’accord avec mon ami en ce qui concerne ces ilahija «nouvelle vague», en particulier parce que ces textes étaient adaptés sans discernement à des mélodies très connues. En fait, ces mélodies étaient pratiquement piratées.
Cela n’a-t-il pas toujours été le cas, que des textes religieux et des textes profanes soient chantés sur des mélodies identiques?
M. Bajraktarević: Pas en ce qui concerne les ilahija. Les répertoires étaient tout-à-fait distincts. Ce n’est pratiquement qu’en Bosnie durant cette guerre qu’on constate ce type d’emprunts. Peut-être qu’aujourd’hui, l’usage va aussi se développer en Tchétchénie!…
Pensez-vous que, du fait de leur connotation islamique, ces chants constituaient un facteur d’identité pour les Bosniaques?
M. Bajraktarević: On ne peut pas vraiment le dire. Chaque combattant musulman de l’armée bosniaque – et ils étaient la majorité – s’y retrouvait évidemment. Mais ceux qui luttaient à nos côtés et qui appartenaient à d’autres religions étaient sensibles aux mêmes chants. J’en ai même vu qui se lançaient au combat en proclamant le takbîr, «Allâhu Akbar!» Ils avaient en effet constaté que, lorsque leurs camarades musulmans énonçaient cette formule, la peur semblait les quitter. Ils se sont alors mis à en faire autant!
M. Bašić: Cela me rappelle une anecdote qui s’est passée sur le front de Bihac. Quelqu’un a demandé à un Croate qui s’apprêtait à partir au combat pourquoi il criait «Allâhu Akbar!»; il a répondu: «Je n’en sais rien, mais en tout cas, ça marche!»
Comment votre ensemble fonctionnait-il pendant la guerre?
M. Bašić: On peut dire qu’à cette époque, nous n’avions jamais l’occasion de répéter. La moitié de notre chœur faisait partie de la même unité militaire, de la même brigade, et les autres étaient disséminés dans des unités différentes. Nous ne pouvions donc jamais nous rassembler. Si nous trouvions un texte intéressant et que nous tentions de lui donner une forme musicale, nous essayions de nous réunir avec nos camarades d’autres brigades afin de l’interpréter ensemble pour voir si ça sonnait bien. Mais le principal problème était de parvenir à nous retrouver: c’était très dangereux. Nous nous efforcions alors de quitter la ville ensemble et de nous rendre sur les territoires libérés afin de chanter pour les combattants. Tout le monde venait écouter cette sorte de «concerts» improvisés, qui étaient pratiquement pour nous la seule occasion de nous entraîner au chant.
Maintenant que la guerre est terminée, comment envisagez-vous votre avenir en tant que groupe musical?
Fariz Pecar: La première récompense de nos efforts fut d’avoir été invités au Festival de Téhéran, en Iran, en janvier 1995. Nous avions aussi été invités à participer au Festival de La Bâtie à Genève en septembre 1995, mais les événements ne nous ont pas permis d’honorer cette invitation, et ce n’est que maintenant [septembre 1996] que nous avons pu venir. En juin de cette année, on nous a aussi proposé de nous rendre à Fès, au Maroc, et également au Caire, mais nous n’avons pas pu passer les frontières.
Que signifie pour vous le fait de chanter aujourd’hui dans une ville comme Genève, qui est certes pluriculturelle, mais devant un public en grande majorité non musulman?
M. Bašić: Nous sommes actuellement le seul chœur d’ex-Yougoslavie à avoir chanté dans une église, à Saint-Antoine de Bogoslavia à Sarajevo. Cela explique asssez, je crois, notre attitude vis-à-vis des autres religions.
M. Bajraktarević: Nous avons accepté l’invitation de Genève surtout du fait de la réputation de votre ville. Mais nous sommes prêts à répondre à toute invitation bien intentionnée, même en Serbie! L’islam est une religion universelle
Vous avez mentionné à plusieurs reprises les termes de ilahija et de kasida. Pourriez-vous les définir et expliquer en quoi ils se différencient?
F. Pecar: Le nom ilahija vient de l’arabe ilâhî, qui signifie «divin», «de Dieu». Ce sont des poèmes chantés, pour la plupart écrits par des soufis, suscités par ce qu’on appelle ilhâm, c’est-à-dire une inspiration soudaine de Dieu. L’ilahija est un hymne, un chant glorifiant Dieu et incitant à l’obéissance et à l’abandon à Sa volonté. Thématiquement, il exprime les qualités divines et parle d’une façon de vivre qui soit aussi parfaite que possible.
Quant à la kasida (de l’arabe qasîda, qui désigne une forme poétique), elle était à l’origine un poème d’amour dédié à une femme. Avec l’instauration de l’islam, c’est devenu une forme décrivant plutôt la vie exemplaire du Prophète Muhammad, de ses compagnons et des personnes qui ont suivi la voie tracée par eux.
D’où provient l’essentiel de votre répertoire?
M. Varaki: Nous sommes fiers du fait d’avoir eu l’autorisation de sortir ces chants du tekija (du turc tekke: couvent, lieu de réunion des derviches), où ils étaient auparavant confinés. Les confréries soufies sont depuis longtemps nombreuses en Bosnie. Les plus importantes sont les Rufa’i (en arabe: Rifâ’iyya), les Kadiri (Qâdiriyya), les Nakshbandi (Naqshbandiyya) et les Mevlevi (Mawlawiyya). Ces congrégations étaient des milieux relativement clos, au sein desquels ce répertoire se transmettait de bouche à oreille d’une génération à l’autre, de façon sélective et relativement secrète. Ceci est vrai en particulier à l’époque communiste, où la répression contre ce milieu était forte, même si le gouvernement ne savait pas clairement ce qu’il recouvrait.
F. Pecar: Dans les années 1980, une émission à la télévision de Belgrade a présenté un reportage sur une séance de l’ordre Rufa’i, intitulé «La nuit des derviches». Dans son rituel (zikr), cette congrégation utilise des accessoires comme des sabres, des couteaux ou des aiguilles. Leur zikr a suscité une vive polémique parmi les spectateurs de l’émission, parce qu’il faisait apparaître des choses inconcevables pour la majorité des gens, en tout cas dans un environnement communiste.
M. Varaki: Mon grand-père était derviche rufa’i; mon père a aussi fréquenté assidument le tekija, mais sans être lui-même derviche. Mon grand-père s’y était opposé en raison des exigences d’un tel engagement, peu compatibles avec l’ambiance sociale de l’époque. Il lui semblait qu’il n’aurait pas pu tenir le coup ni respecter ses vœux. Mon père est donc demeuré simple sympathisant, ce qui est aussi mon cas. Nous ne sommes donc pas des derviches dans le sens propre du terme. Même si j’ai suivi la formation dispensée au tekija pendant plus de vingt ans et que je chante les ilahija et kasida depuis seize ans, je ne me sens toujours pas prêt à m’engager de façon définitive.
Est-ce une perspective que vous envisagez?
M. Varaki: Seul Dieu le sait!
Vous arrive-t-il de chanter pour des réunions de derviches?
M. Bašić: Puisque nous chantons dans le tekija, à Tabački Mesdžid, il est pratiquement inévitable que, parmi les auditeurs, un certain nombre de derviches assistent aux réunions. Ils sont là, nous sommes là, et nous chantons, prions et pratiquons le zikr ensemble. Certaines parties d’une séance sont interprétées par les derviches seuls, d’autres par nous, d’autres encore par toute l’assemblée. Nous n’avons rien à leur apporter, mais au contraire tout à recevoir d’eux.
Comment ces chants vous ont-ils été transmis?
F. Pecar: Ce sont les derviches qui détiennent la connaissance des ilahija; nous pouvons donc nous adresser à eux pour apprendre quelque chose. Il m’est arrivé de participer à des séances avec eux, en m’efforçant chaque fois de mémoriser deux ou trois strophes d’un chant, et de les noter ensuite dans mon calepin pour ne pas les oublier.
M. Bašić: Les ilahija ne sont pas une marchandise accessible à tout le monde; il faut être l’objet d’une grande confiance pour pouvoir en apprendre. Ce n’est que si les derviches estiment que vous êtes suffisamment bon, croyant et cultivé qu’ils accepteront de demander à leur qejh (de l’arabe shaykh: guide spirituel, maître d’un ordre soufi) s’il les autorise à vous transmettre tel ou tel ilahija. Si c’est le cas, le qejh vous reçoit pour une sorte d’audience destinée à voir à qui il a affaire et pourquoi cette personne désire apprendre ces chants, quelle utilisation il envisage d’en faire. Ce n’est qu’ensuite, si vous avez «passé le test», qu’il devient possible d’avoir accès au répertoire des ilahija.
M. Varaki: Comme mon frère et moi-même étions depuis longtemps dans le milieu du tekija, la plupart des chants de notre répertoire sont parvenus au groupe à travers nous. Mais chacun y a contribué selon ses moyens et ses contacts personnels. Nous connaissons de nombreuses mélodies et, pour ce qui est des textes poétiques, notre «stock» est actuellement d’environ sept mille ilahija et kasida, transcrits ou enregistrés sur cassettes ou en vidéo. Vous voyez que nous avons encore du pain sur la planche!
Notes
1 Entretien réalisé avec l’aide de Madame Šemsa Salihbegović, interprète.
2 A paraître en 1997 dans la collection AIMP/VDE (CD 927).
3 Avant la guerre, les Varaki étaient en fait cinq frères, dont trois triplés. Mensur et Ridwan en sont les seuls survivants.
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Titre | Fig. 1: De gauche à droite: Ridwan Varaki, Mensur Varaki, Mehdija Bugari et Mensud Bašić |
Crédits | Photo: Jesus Moreno, septembre 1996 |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ethnomusicologie/docannexe/image/1267/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 452k |
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Titre | Fig. 2: Nešidu-l-Huda en séance d’enregistrement |
Crédits | Photo: Jesus Moreno, septembre 1996 |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ethnomusicologie/docannexe/image/1267/img-2.jpg |
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Pour citer cet article
Référence papier
Laurent Aubert, « Échos du soufisme bosniaque », Cahiers d’ethnomusicologie, 9 | 1996, 305-312.
Référence électronique
Laurent Aubert, « Échos du soufisme bosniaque », Cahiers d’ethnomusicologie [En ligne], 9 | 1996, mis en ligne le 05 janvier 2012, consulté le 17 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ethnomusicologie/1267
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