La fabrique de L’archéologie industrielle en France (1975-1980)
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- 1 Le CILAC a été fondé en 1978 par Louis Bergeron (André, Bernard. Pour une exégèse des écrits de l’h (...)
1Avant de publier l’archéologie industrielle en France, Maurice Daumas a patiemment regroupé autour de lui une équipe comprenant plusieurs cercles, et organisé une répartition des tâches entre son équipe, lui-même et un ensemble de correspondants en province connus localement pour leur dynamisme sur ce sujet totalement neuf. Cette démarche fédératrice qui leur a permis de sortir de leur isolement, a favorisé pour une grande part l’émergence du CILAC, Comité de liaison pour l’archéologie, l’étude et la mise en valeur du patrimoine industriel, impulsé par Louis Bergeron1.
- 2 Ce travail a été conduit par Anne-Sophie Rozay (interviews de Claudine Fontanon et Alain Alexandre) (...)
2Le comité de rédaction de la revue e-Phaïstos a retrouvé certains des témoins et acteurs de cette épopée fondatrice2. Trois d’entre eux, acteurs à des degrés divers de la vaste enquête dirigée par Maurice Daumas sur les bâtiments industriels qui a servi de base à la publication, ont accepté de répondre à nos questions. Dans ce premier échange, Claudine Fontanon, recrutée par Maurice Daumas pour les besoins de cette enquête au CDHT, le laboratoire qu’il avait fondé au CNAM, revient sur la formation de l’équipe chargée des missions sur le terrain, sur la méthode employée, ses réussites et ses difficultés.
De la Géographie industrielle de Paris à L’archéologie industrielle en France. Entretien avec Claudine Fontanon
Madame Fontanon, vous avez travaillé aux côtés de Maurice Daumas dans le cadre des enquêtes qui ont nourri l’ouvrage L’archéologie industrielle en France. Avant de revenir sur cette expérience, pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J’ai suivi mes études à l’université de la Sorbonne dans le cadre d’une maîtrise d’histoire contemporaine, puis en doctorat à l'École des Hautes Études, l’EHESS. Après ma maîtrise, j’avais pour projet de poursuivre mes études pour passer une Agrégation d’histoire. Parallèlement, pour financer mes études, je travaillais à temps partiel au Conservatoire National des Arts et Métiers sur les archives de la Révolution.
C’est à ce moment-là que j’ai rencontré Maurice Daumas, qui était alors directeur du Musée national des Techniques du Conservatoire des Arts et Métiers. À l’époque, il avait souscrit à des contrats de recherche et m’a fait une proposition de contrat de recherche.
C’était au-delà de toute espérance pour moi à l’époque !
Quel était le sujet de ce premier contrat ?
- 3 Voir : Larroque Dominique, Jigaudon Gérard. Industrialisation et équipements urbains à Paris. 1830- (...)
Ce contrat portait sur la géographie industrielle de Paris et de sa proche banlieue au XIXe siècle3. Au début, j'étais un peu inquiète, car j'avais fait mon mémoire sur la Révolution française, un thème assez éloigné de l'industrie. Maurice Daumas avait senti mon hésitation, mais m’a convaincue d’accepter et je me suis lancée. J'ai pu associer à ce travail mon ami de faculté, Dominique Laroque, qui a été recrutée en même temps que moi sur le projet.
Une troisième personne nous a rejoint, Gérard Jigaudon, un géographe. Une fois l’équipe formée, on s'est engagés sur cette mission qui a duré trois ans. Les financements venaient à l’époque du ministère de l'Industrie. Ils représentaient des montants assez conséquents.
- 4 Géographe, et l’un des fondateurs des Annales de la Recherche Urbaine, Jean-Claude Daumas décède en (...)
- 5 Sur Jacques Payen, voir : Emptoz, Gérard. Jacques Payen (1931-1993). Bibliothèque de l'école des ch (...)
C'était le début de la recherche contractuelle. Maurice Daumas était pionnier dans ce type de démarche au Conservatoire. Il faut dire qu'il était bien conseillé par son fils, Jean-Claude Daumas4, qui travaillait dans la fonction ministérielle et pouvait ainsi l'informer de ce qui se passait. Nous étions rattachés au CDHT (Centre d’Histoire des Techniques) créé par Maurice Daumas. J’ai été ensuite titularisée rapidement, lorsque Jacques Payen5, adjoint de Maurice Daumas, a été promu au poste de professeur au CNAM et a libéré son poste à l’École des Hautes Études. Maurice Daumas m’a proposée à ce poste, ce qui m’a considérablement aidée dans la suite de ma carrière. J’ai eu énormément de chance. Il y a peu d’historiens qui accèdent à un poste de recherche à 22 ans.
Maurice Daumas a ensuite obtenu différents contrats : sur l’histoire des transports urbains en Région parisienne (1855-1939), puis sur l'archéologie industrielle, financée par le ministère de la culture, suivi d’un contrat de recherche sur la desserte ferroviaire des petites villes françaises. En 1984, il obtient un dernier contrat auprès du ministère de l’environnement sur l'histoire de l’industrialisation parisienne de 1914 à 1960.
Les financements couvraient les déplacements et les publications, ce qui permettait de travailler dans de très bonnes conditions. Nous rendions à la fin de chaque contrat des rapports qui ont toujours été très bien notés.
Dans cette petite équipe, vous étiez deux historiennes et un géographe. Comment conciliez-vous vos approches sur le terrain ?
Dominique Laroque et moi-même faisions le travail historique et Gérard Jigaudon était en charge des travaux de cartographie. Sur L'archéologie industrielle en France, nous travaillions tous ensemble. Maurice Daumas a lui aussi a participé, en se déplaçant avec nous sur différents sites.
Comment s’est organisé concrètement l’enquête qui a abouti à l’ouvrage L’archéologie industrielle en France ?
C'était un fonctionnement complètement inédit, car il n'y avait aucune étude préalable sur laquelle on pouvait s'appuyer, aucune référence méthodologique sur ce sujet absolument nouveau.
On a dû à faire preuve d'imagination, en se posant la question : « Comment enquêter sur les bâtiments industriels anciens » ? À l’époque, on n’employait pas le terme d’archéologie, on parlait de « bâtiment » industriel (XVIIIe - XIXe) ».
On a opté pour une approche très méthodique en nouant des liens in situ dans tous les départements, avec des représentants du ministère de la Culture et des Directions Départementales de l’Équipement (DDE). Ces correspondants, fins connaisseurs de leur territoire, pouvaient nous renseigner sur l'existence éventuelle de bâtiments anciens ou historiques. On a procédé dans un premier temps avec une première approche par correspondance, puis on créait des dossiers qu’on complétait par des dépouillements de revues techniques, à la bibliothèque du CNAM.
Quand on a obtenu un panorama suffisamment documenté, Maurice Daumas a programmé des missions. On s'est partagé le territoire français en quatre, Maurice Daumas a pris en charge la Bretagne et les Hauts-de-France. J’ai été affectée au Centre Val-de-Loire, Dominique Laroque au Grand Sud-Ouest et Gérard Jigaudon, à l'Est de la France. En revanche, les Alpes de Haute-Provence n’ont pas été explorées. Et nous sommes partis avec nos voitures, nos appareils photos, une véritable aventure !
On avait pris contact avec les propriétaires d'établissements et on arrivait avec un ordre de mission du ministère de la culture, notre financeur. Les industriels et les propriétaires étaient ravis, pensant qu'on allait faire classer leur usine comme monument historique ! Ils étaient souvent un peu déçus de constater qu’on ne faisait qu'enquêter, regarder, photographier et documenter le bâtiment, l’établissement, et son histoire.
Combien de temps duraient ces enquêtes ?
On restait sur chaque site entre 10 et 15 jours, puis on rentrait. On développait nous-mêmes les photographies, complétions les dossiers tout en rédigeant les rapports d'enquête.
D'un point de vue chronologique, aviez-vous des critères particuliers ?
Nous nous intéressions à tout ce qui avait abrité une activité industrielle, que ce soit une manufacture d'Ancien régime, une entreprise privée ou publique du XIXe siècle, un grand établissement industriel de textile, en passant par les hauts fourneaux, les mines… Ce vaste panorama incluait à la fois de beaux bâtiments du XVIIIe siècle (manufactures d'État à l’architecture monumentale, aux simples tuileries, ou moulins). L’accueil était toujours très bon.
À vos retours de missions, est-ce que vous partagiez vos travaux ?
Nous formions une vraie équipe. Nous collaborions à tous les niveaux de la recherche. D’ailleurs, les liens que nous avons tissés allaient au-delà de ces aspects professionnels ; nous étions amis.
Nous avons été grandement été aidés par l’embauche d’une documentaliste qui avait été spécialement recrutée sur l'enquête pour classer les dossiers par entreprise. Cela incluait les rapports, la documentation et les photographies. Ce fichier existe toujours. Il est conservé et accessible dans les sous-sols de l’annexe du CNAM, rue Conté.
Comment sont transcrites vos enquêtes ? Est-ce qu’il pouvait y avoir des divergences de point de vue ?
Maurice Daumas avait défini au préalable des catégories de champs à renseigner. Cela a pris la forme de fiches standardisées. La collaboration au sein de l’équipe fonctionnait bien. Je ne me souviens pas de points de vue radicalement contradictoires.
Est-ce que vos enquêtes documentaient aussi les machines industrielles ?
Oui, mais le plus souvent, il n’y avait pas d’archives en tant que tel concernant les machines. De manière générale, d’ailleurs, il n’y avait quasiment pas d’archives constituées au sein des entreprises, ce qui soulevait un réel problème. On ne pouvait avoir recours qu’aux archives institutionnelles existantes : les archives nationales, départementales, communales.
Est-ce que vous avez connu des difficultés, des moments de découragement au moment des enquêtes ?
Ce qui était difficile, c'était l'enchaînement de thématiques dans des domaines sur lesquels nous n’étions, la plupart du temps, pas spécialistes à l’époque. Je pense par exemple à l’histoire ferroviaire ou l’histoire architecturale…
Et puis, nous avions des contraintes tout de même, des dates de rendus à respecter. C'était intense. Nous étions en permanence sous pression.
Est-ce que vous bénéficiez d’aides ou des conseils extérieurs ? Des liens avec des universités ?
Maurice Daumas était plutôt coupé du milieu académique. Les relations avec les universitaires n’allaient pas de soi. Maurice Daumas était perçu comme un concurrent déloyal. Du point de vue du milieu universitaire, Maurice Daumas s'arrogeait le droit de faire des recherches, de diriger des thèses alors qu'il n’avait pas de statut universitaire. C'était un peu problématique, car nous aurions parfois aimé avoir des regards autres sur nos travaux, mais nous n’avions pas de contacts extérieurs. C'était un peu la limite de ce fonctionnement.
À peu près au moment du départ en retraite de Maurice Daumas, vers 1986, Louis Bergeron, qui était un spécialiste reconnu de l'histoire industrielle de la France, à l’École des Hautes Études en sciences sociale (EHESS), a pris le relais de Maurice Daumas avec la constitution d’un petit groupe. Mais l'école n'est pas une université !
Comment travaillait Maurice Daumas au quotidien ?
Il travaillait plutôt seul au CNAM, puisqu’à l’époque, la recherche n'y était pas développée. Les professeurs titulaires de chaire ne faisaient pas de recherche. Le CDHT a donc ouvert la voie de la recherche au sein du CNAM. Je me souviens qu’il a tout de même eu des liens avec des scientifiques, notamment avec des physiciens en métrologie au moment des 150 ans du mètre.
Jacques Payen était adjoint de Maurice Daumas. Est-ce que vous pouvez nous parlez de leur collaboration ?
Jacques Payen était Chartiste. Il s’est essentiellement impliqué dans la documentation, associé à Dominique Laplace, qui était la documentaliste du Centre, avec un statut de l’École des Hautes Études comme moi. Elle avait été recrutée pour classer les archives du musée. Quand le CDHT a quitté le Musée, l'activité de documentation a été coupée de son support, les archives du musée, et s'est réorientée vers le dépouillement des périodiques techniques de la bibliothèque de CNAM. Jacques Payen pilotait cette activité. Il n’intervenait pas dans les projets d’enquêtes.
Aujourd'hui, le terme de « patrimoine industriel » a pris le pas sur la notion d’« archéologie industrielle ». À votre avis, qu'est-ce que cela révèle ?
Effectivement il y a eu une patrimonialisation du sujet, ce qui n'était pas le cas à l'origine. C'était plutôt une découverte et une recherche en profondeur, une « archéologie » justement, qui s’inspirait après coup du modèle britannique. C’est devenu ensuite un patrimoine avec la sensibilisation des autorités du patrimoine à cette catégorie de bâti.
La démarche d’enquête in-situ est très proche des méthodes actuelles des services de l’inventaire général. Est-ce qu’il y a des liens ? des filiations ? notamment sur les questions de patrimoine industriel ?
Je pense que oui, parce que Louis Bergeron a pris le relais des thématiques initiées par Maurice Daumas. Il a constitué une équipe de chercheurs, avec Bruno Belhoste, historien des sciences, Jean-François Belhoste, centralien et historien des techniques, Serge Benoit, normalien et spécialiste des systèmes de technologie hydraulique, Gérard Emptoz, historien de la chimie, Claudine Cartier, historienne des techniques. Par la suite, Jean-François Belhoste a été nommé responsable de l'Inventaire de la cellule du patrimoine industriel au ministère de la Culture. C’est un poste important.
Donc, finalement, c'est par Louis Bergeron qu'il y a eu une institutionnalisation et peut-être aussi des relais académiques ?
En effet, Louis Bergeron était normalien, directeur d’études à l’EHESS, grand spécialiste de l’histoire de d'industrie. Avec Maurice Daumas, il a cofondé le CILAC (Comité d’information et de liaison pour l’archéologie, l’étude et la mise en valeur du patrimoine industriel). C'est dans ce cadre que Louis Bergeron a organisé les premiers colloques d’archéologie industrielle et créé La revue du CILAC qui existe toujours.
Ces colloques ont permis de faire un lien entre l'histoire universitaire et la question du patrimoine.
À votre avis, comment est né cet intérêt des historiens ?
C’était un champ nouveau de recherche, donc extrêmement intéressant à explorer. C’est une thématique qui ouvrait sur l’histoire industrielle, l’histoire architecturale, l’histoire sociale. Elle offrait de nouvelles sources pour l'histoire industrielle.
D'ailleurs, dans les années 1990, Louis Bergeron a publié un article sur Maurice Daumas, affirmant que ses travaux avaient fondé une nouvelle discipline, un nouveau champ de l’histoire des techniques : l’archéologie industrielle.
Maurice Daumas a un parcours atypique, est-ce que vous connaissez ses influences intellectuelles ? Des références qui lui tenaient à cœur, qu’il mobilisait régulièrement ?
Il ne citait pas beaucoup ses ascendants, ses maitres.
Maurice Daumas avait auparavant publié ses travaux de thèse à travers l’ouvrage Les instruments scientifiques aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il y a dans sa démarche historique une véritable prise en compte des ateliers et des savoir-faire dans la construction de l'instrument. Est-ce qu'il y avait des recommandations particulières, est-ce que vous étiez sensibilisée à ces notions de savoir-faire au sein des enquêtes ?
Non, pas du tout, on avait une démarche ancrée dans la pratique historienne, basée essentiellement sur les archives. Et la question du geste technique, par exemple, n’apparaissait pas à cette époque.
D’un point de vue de l'histoire des techniques, Maurice Daumas est parfois qualifié d'internaliste. Est-ce que vous partagez cet avis ?
En partie oui. C’est vrai que Maurice Daumas est très strict dans sa position d'historien des techniques « très technique » qui traverse son histoire générale. Cependant, je pense qu’il y a eu une évolution dans sa démarche, notamment grâce aux contacts qu’il noue avec des historiens qui l’ont peu à peu sensibilisé à l’histoire sociale, comme Michelle Perrot qui a rédigé le dernier chapitre de l'histoire des techniques sur les ouvriers. Dominique Laroque et moi-même avons également participé à sa prise en compte des aspects sociaux et économiques des techniques, en travaillant, par exemple, sur le logement ouvrier, sur le financement des transports urbains, les questions de main d'œuvre industrielle. Donc sa pensée a évolué au fil du temps.
Et vous, qu'est-ce que vous avez retiré de cette expérience d’enquêteur d'un point de vue professionnel ?
Cette première expérience aux côtés de Maurice Daumas a duré environ 12 ans, et a été très formatrice pour moi : cela m’a permis de forger un socle de connaissances dans de nombreux domaines de l’histoire industrielle. J’ai ensuite rejoint l’équipe de Louis Bergeron pour travailler sur les moteurs hydrauliques en France, un sujet très technique pour lequel il m’avait confié la biographie d’un acteur : l’ingénieur militaire Arthur Morin (1795-1880). Cet ingénieur hydraulicien est devenu professeur de mécanique appliquée puis directeur du CNAM. De fil en aiguille, ces recherches m'ont amenée à des responsabilités assez importantes, notamment dans le cadre de la célébration du Bicentenaire du CNAM en dirigeant, avec André Grelon (EHESS), la publication du Dictionnaire biographique des professeurs du CNAM (1794-1955).
Quel souvenir gardez-vous de Maurice Daumas ?
Maurice Daumas a été un réel soutien. C’était une personne avec de grandes qualités humaines. C’est un privilège d’avoir été associée à ses travaux.
Chère Claudine, nous vous remercions chaleureusement pour ce témoignage, très éclairant sur la méthode de Maurice Daumas, sa personnalité, l’équipe qu’il avait constituée au CDHT, les difficultés rencontrées et les apports de cette décennie d’enquête sur le patrimoine industriel.
Notes
1 Le CILAC a été fondé en 1978 par Louis Bergeron (André, Bernard. Pour une exégèse des écrits de l’historien Louis Bergeron. Ethnologies, 2020, vol. 42, no 1-2, p. 89-106. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.7202/1074937ar ) L’autre branche étant le Centre de recherches sur la civilisation industrielle, mis sur pied en 1977 dans le cadre du jeune Écomusée de la Communauté Le Creusot Montceau-les-Mines, sous l’impulsion de Jean-Claude Beaune, directeur de la revue Milieux, et de Louis Bergeron, Maurice Daumas, Bertrand Gille, et Denis Woronoff pour ce qui est du patrimoine industriel. Voir Belot, Robert. L’émergence du patrimoine industriel en Europe comme champ de recherche : l’apport de Maurice Daumas à travers l’enquête du CNAM. Ethnologies, 2020, vol. 42, no 1-2, P.3-45. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.7202/1074935ar.
2 Ce travail a été conduit par Anne-Sophie Rozay (interviews de Claudine Fontanon et Alain Alexandre) et Jean-Philippe Passaqui (interview de Christophe Guilloard).
3 Voir : Larroque Dominique, Jigaudon Gérard. Industrialisation et équipements urbains à Paris. 1830-1914. Les Annales de la recherche urbaine, 1980, no 8, p. 49-86. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.3406/aru.1980.998 ; Jacquemet, Gérard. Maurice Daumas (dir). Évolution de la géographie industrielle de Paris et sa proche banlieue au XIXe siècle. Centre de Documentation d’histoire Des Techniques. Conservatoire National Des Arts et Métiers, 2 Tomes, 1976, 617 p. + Un Atlas de 55 Planches. Annales. Histoire, Sciences Sociales, 1978, vol. 33, no. 3, p. 557-58. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.1017/S0395264900153764.
4 Géographe, et l’un des fondateurs des Annales de la Recherche Urbaine, Jean-Claude Daumas décède en 1984, quelques mois après son père. Voir : Marié Michel, Dreyfus Jacques, Billiard Isabelle. Jean-Claude Daumas, géographe. Les Annales de la recherche urbaine, 1985, no 25, p. 3-7. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.3406/aru.1985.1144.
5 Sur Jacques Payen, voir : Emptoz, Gérard. Jacques Payen (1931-1993). Bibliothèque de l'école des chartes. 1995, tome 153, no 2. p. 599-602. www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1995_num_153_2_464357.
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Référence électronique
Claudine Fontanon, « La fabrique de L’archéologie industrielle en France (1975-1980) », e-Phaïstos [En ligne], XII-2 | 2024, mis en ligne le 26 novembre 2024, consulté le 16 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ephaistos/13530 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12rzm
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