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Un ouvrage nous a appris

D’eau et de feu : forges et énergie hydraulique XVIIIe-XXe siècle. Une histoire singulière de l’industrialisation française, Serge Benoit, PUR, 2020, 452p

D’eau et de feu : forges et énergie hydraulique XVIIIe-XXe siècle. Une histoire singulière de l’industrialisation française, Serge Benoit, Rennes, PUR, 2020, reviewed by Benjamin Ravier-Mazzocco
Benjamin Ravier-Mazzocco
Référence(s) :

Presses universitaires de Rennes, collection Histoire, février 2020, 452p., EAN : 9782753578890

Texte intégral

  • 1 Il s’agit des plus anciens des textes réunis : avec Jean-François Belhoste pour « Les sources de l’ (...)

1Comme l’écrit Stéphane Blond dans l’avant-propos, l’« action [de Serge Benoît] au service de l’histoire des énergies restait […] largement à l’état manuscrit ». Aussi, quand vînt le temps de l’hommage, le choix se porta sur un recueil de textes restés inédits plutôt que sur de classiques « mélanges ». Les textes, dont trois ont été co-écrits avec d’autres1, ont ainsi été rassemblés par Stéphane Blond, et édités en coordination avec Nicolas Hatzfeld, et l’aide d’Emmanuelle Esmingeot et Aïcha Jouf. Ils sont accompagnés d’une préface de Denis Woronoff et Gérard Emptoz, et d’une postface de Liliane Hilaire-Perez et François Jarrige. Soulignant et remettant en contexte les aspects les plus singuliers de la recherche de Serge Benoît, ces textes mettent en exergue l’érudition de ce dernier, son travail exemplaire sur les archives et sa collaboration avec des archéologues, points que confirme largement la lecture du livre. Celui-ci est donc doublement intéressant : pour son contenu intrinsèque bien sûr, mais aussi pour ce qu’il illustre du cheminement et de la méthode d’un historien de l’industrie.

L’organisation des textes dans le recueil

  • 2 Une thèse sur travaux est un mode de préparation du doctorat pour des personnes en activité profess (...)
  • 3 Nous nous permettons d’ajouter à la liste l’entretien qu’il a accordé pour e-Phaïstos : Serge Benoi (...)

2Les éditeurs de l’ouvrage ont choisi d’organiser ces textes du plus général au plus particulier. L’ouvrage débute ainsi avec le texte le plus récent, mais aussi le plus long et le plus synthétique : le mémoire de sa thèse sur travaux, soutenue en 20062 Ce document de 100 pages occupe ainsi presque le quart de l’ouvrage. Suivent deux longs chapitres qui devaient initialement paraître dans un même ouvrage : le premier donne le contexte historique général à connaître pour l’étude des sites hydrauliques, quitte à répéter parfois le mémoire par endroit, et le second développe les sources à mobiliser pour réaliser un inventaire des sites hydrauliques. Les autres chapitres développent des études plus particulières dans lesquelles l’auteur donne toute l’étendue de son érudition acquise sur le terrain et dans les archives. Sont abordés ainsi des thèmes particuliers de façon transversale : rôle de l’État dans la politique énergétique au XIXe siècle, place de l’énergie hydraulique dans les villes, étude de l’espace de travail dans les forges, évolution des procédés de carbonisation du bois. Le recueil se termine sur trois études régionales : Bourgogne du Nord, vallée de l’Iton dans l’Eure, et « rayon industriel de l’Est ». Les annexes donnent la bibliographie générale de l’ouvrage, et surtout la liste des publications de Serge Benoît3 Cette organisation fait presque apparaître les études singulières comme des « preuves » du mémoire d’ouverture : les points résumés évoqués dans le mémoire sont en effet développés largement dans les études particulières de la seconde partie.

3On peut noter aussi que ce plan ne tient pas compte de la chronologie de rédaction, qui peut être rétablie grâce aux annexes. On observe alors que la rédaction de ces textes s’étale de 1987 à 2006. On peut observer d’ailleurs deux périodes. La première est celle de l’inventaire et des études régionales. Ainsi, les textes sur « les cadres historiques généraux » et les « sources » d’un inventaire des sites hydrauliques, sont les plus anciens (1987). Ils sont suivis des études régionales : basse vallée de l’Iton (1988), Bourgogne du Nord (1993) et France de l’Est (1995). La seconde est celles de perspectives plus transversales. En effet, mis à part le chapitre sur le combustible végétal (1993), les textes sur l’organisation de l’espace dans les forges (2000), le rôle de l’État (2002), et les sites hydrauliques urbains (2005) sont tous postérieurs à 2000. Avant, entre, et après ces deux périodes, la bibliographie fournie permet de voir différentes publications. La postface rappelle aussi l’implication déterminante de Serge Benoît dans différentes associations de sauvegarde du patrimoine industriel (p. 418-420), notamment le CILAC (archéologie industrielle), l’Association pour la sauvegarde et l’animation des Forges de Buffon, et la commission histoire de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale.

4Sur l’édition des textes elle-même, on se doit de signaler le grand nombre de coquilles, et parfois de doublon de phrases ou de constructions grammaticales inachevées, notamment pour les textes les plus anciens. Ainsi, malgré un travail de relecture qu’on devine patient et rigoureux, sur des textes complexes, restés manuscrits ou tapuscrits, il arrive que ces fautes gênent la compréhension précise de certains passages, ou induisent, lors d’une lecture trop rapide, des confusions. On peut enfin ajouter que, pour un lecteur non averti, un glossaire des moteurs hydrauliques (roue Poncelet, Sagebien, turbine Kaplan, etc.) et des types de fours peut s’avérer utile. Néanmoins, dans son ensemble, la lecture demeure fluide et bien souvent passionnante.

Des apports importants et de portée générale

5Au final, il apparaît que l’apport de Serge Benoît à l’histoire de l’industrialisation est loin d’être négligeable, aujourd’hui encore. En effet, même si la remise en cause de la « révolution industrielle » britannique comme modèle et voie unique d’industrialisation est désormais un fait acquis pour la nouvelle génération d’historiens, les textes de cet ouvrage apprennent encore beaucoup à leurs lecteurs contemporains, justement par leur précision dans la chronologie, dans les espaces et secteurs industrialisés, et enfin dans le détail des techniques utilisées.

6Pour ces mêmes raisons, il est difficile et fastidieux de résumer l’intégralité de l’ouvrage ici, tant les résultats acquis et les pistes évoquées sont nombreux. D’autant que le mémoire qui ouvre le recueil est à lui seul un condensé des informations retrouvés dans les autres parties. Cependant, nous retenons de l’ouvrage quelques conclusions de portée générale sur les modalités d’évolution et d’adoption des techniques, et des moteurs en particulier, ainsi que sur la chronologie de l’industrialisation française.

7C’est en ce qui concerne l’énergie hydraulique que l’analyse de l’évolution des techniques est la plus complète. La connaissance de la littérature, y compris étrangère, et de plusieurs sites d’archéologie industrielle permet à Serge Benoît de dresser une longue histoire, des moulins médiévaux aux barrages hydro-électriques (encore que ces derniers soient peu présents dans le livre). Il montre comment la modernisation des installations hydrauliques a perduré loin dans le XIXe siècle et a été privilégiée dans bien des cas à l’usage de la vapeur. Plus finement, il reprend les différentes lignées techniques et décrit les acteurs des innovations, parfois radicales, qu’a connu le monde de l’hydraulique. Il donne aussi les nombreux facteurs qui contribuent à l’adoption de cette énergie : le fait que l’industrialisation s’appuie sur les capitaux de grands propriétaires terriens qui ont un intérêt à valoriser les cours d’eau, les nombreux et parfois très anciens aménagements réalisés pour améliorer l’efficacité de l’usage de l’eau, le rôle des ingénieurs civils, la topographie (hauteur de chute, disponibilité des cours), etc.

8En faisant ce patient travail, il participe pleinement de la remise en cause frontale de l’idée qu’une technique « meilleure » fait disparaître des techniques anciennes, non seulement lors d’une innovation dite « de rupture », mais aussi à l’intérieur de lignées techniques. En effet, non seulement les machines à vapeur n’ont pas fait disparaître les roues hydrauliques, mais à l’intérieur des énergies hydrauliques, les roues par-dessus n’ont pas fait disparaître les autres types de roues. Ce n’est pas l’innovation en elle-même qui, par une concurrence directe, fait disparaître le monde ancien : au contraire, les lignées techniques ont leur propre autonomie. Le maître-mot est alors de s’adapter aux terrains, aux moyens et capitaux et aux besoins réels. Et si une nouvelle technique peut être utile et rapidement adoptée dans un cas, elle ne le sera pas partout. Ainsi de la houille, utilisée dès la première moitié du XIXe siècle dans les fours à puddler, mais pas dans les cas où la qualité des fers requis nécessite encore l’usage du charbon de bois. On peut résumer cette position dans cette phrase (p. 131) : « C’est donc dans cette double direction, d’adaptation aux conditions naturelles et sectorielles d’utilisation de l’énergie hydraulique en France en même temps qu’aux contraintes générales de la protection industrielle moderne, placées sous le signe de l’intensification, que les inventeurs français ont entrepris de développer des solutions originales. »

9Comment expliquer alors la disparition d’une technique. S’il faut se garder de tout angélisme, et intégrer évidemment la concurrence des autres moteurs, ici les machines à vapeur, l’analyse fine de Serge Benoît montre que c’est surtout quand une technique montre ses propres limites qu’elle tend à être remplacée. Ainsi, la généralisation de l’usage de la vapeur est surtout le fait de défauts intrinsèques aux énergies hydrauliques (les étiages des cours d’eau), d’une mauvaise conjoncture (sécheresses à répétition qui entraîne une baisse des débits et donc un déficit de puissance). Et même dans ce cas, il a fallu, avant que les machines à vapeur ne soient adoptées de façon massive, que la dépendance de celle-ci à un combustible diminue, grâce à la récupération des gaz chauds pour l’alimentation des chaudières à vapeur.

10Autre apport de portée générale : ces évolutions dans l’adoption des techniques nouvelles jouent sur leur environnement et donc la représentation qu’une historiographie trop rapide peut nous faire croire. Ainsi, l’industrialisation ne suppose pas obligatoirement l’urbanisation massive qu’ont connu les villes anglaises, ni même la naissance de villes ouvrières. D’abord, les usines s’installent là où la situation hydraulique est la plus favorable, c’est-à-dire où la puissance brute récupérable est la plus élevée. Ensuite, la roue, contrairement à la machine à vapeur, ne nécessite pas une présence de tous les instants pour être alimentée, et permet l’implantation de la main d’œuvre dans un rayon moins rapproché de l’usine. À l’échelle de l’usine, les techniques modifient aussi les espaces et les organisations, et cela de façon différenciée en fonction de la situation des usines (en ville, en amont, en aval des cours d’eau). Les roues à eau puissantes étant encombrantes, le modèle est d’abord de centraliser des moteurs, alors qu’on observe une décentralisation relative dans certaines forges (mais pas tous les secteurs) avec l’adoption des machines à vapeur ou des turbines moins encombrantes.

11Le livre est certes moins développé sur l’usage du charbon de bois, mais cette énergie est loin d’être laissée de côté. Que ce soit dans l’analyse de la lignée technique des meules, ou dans celle du choix de rester au charbon de bois plutôt que d’adopter la houille, on retrouve alors la même rigueur et finesse d’analyse. Le même constat se fait jour : il s’agit de s’adapter à la fois aux possibilités économiques (disponibilité de la houille et du coke, rivières flottables ou non) et au résultat souhaité (qualité de la fonte). Dans les deux cas, Serge Benoît montre toute la pertinence d’analyser finement les lignées techniques et les causes à la fois sociales, économiques et matérielles, et cela à plusieurs échelles.

12Il montre ainsi que la voie française de l’industrialisation est celle d’une transition longue, favorisant l’adoption d’innovations incrémentales, mais qui, par-dessus tout, a choisi l’adaptation aux structures matérielles et sociales existantes plutôt que l’importation d’un modèle extérieur (par ailleurs bien moins monolithique qu’on ne le croyait de prime abord, comme l’auteur le précise dans son mémoire de thèse de 2006).

Une chronologie précisée

13Outre ces apports généraux sur l’intérêt de serrer ses analyses au plus près des lignées techniques, des temporalités, des espaces et des sociétés locales, on retiendra une chronologie qui se dégage de chapitre en chapitre. Avant 1820, de premières avancées, locales, fondées sur l’esprit des Lumières, sont repérables. Toutefois, c’est bien dans les années 1815-1820 que débute réellement la modernisation des équipements, et notamment des équipements moteurs de l’appareil productif français. Dans ce cadre, c’est clairement l’hydraulique qui est privilégié, avec l’adoption de roues nouvelles et plus efficaces : par-dessus ou de côté, plus larges, plus métalliques. La houille n’est cependant pas absente, qui est déjà choisie comme combustible pour certains fours. De même, les machines à vapeur équipent plusieurs usines, dans des proportions différentes selon les régions. Le plus souvent, il s’agit d’un moteur auxiliaire utilisé pour faire face aux baisses de régimes que supposent les étiages des cours d’eau. Si cette voie française privilégiant l’hydraulique donne lieu à une répartition des sites et une organisation globale différente du modèle anglais, elle est néanmoins pleinement industrielle : les sites urbains, notamment dans les villes où les cours d’eau s’y prêtent, se multiplient, et la main d’œuvre est aussi largement plus nombreuse, quoiqu’habitant moins proche des usines.

14La décennie 1850 va voir la généralisation de la houille sur le bois, principalement pour des questions de prix. La décennie 1860 voit la vapeur prendre le pas sur l’énergie hydraulique, sans que cette dernière ne soit complètement abandonnée (elle ne le sera en fait jamais totalement, puisqu’elle connaîtra un regain d’intérêt fin XIXe avec l’hydro-électricité). Deux facteurs expliquent cette transition : les sécheresses qu’a connu la France autour des années 1850 et la mise au point des procédés de récupération des gaz chauds des fours pour l’alimentation des chaudières dans les années 1840, qui permit de faire des économies de combustibles et rendait l’usage de la vapeur moins onéreux. Les raisons économiques autrefois avancées (l’augmentation de la taille des firmes) semblent un facteur marginal. D’une part, de grandes firmes existaient dès les années 1820-1830 et, d’autre part, la concentration des moyens semble plutôt une conséquence de l’adoption de la houille qu’une cause.

15La suite de l’ouvrage est moins précise, car on sort du périmètre de plusieurs des textes retenus, et notamment du mémoire. On peut noter l’essor de l’hydroélectricité, mais là encore selon un processus lent et de transition. Le chapitre le plus intéressant sur cette période est sans aucun doute celui sur le rayon industriel de l’Est. 1870 voit en effet la perte de régions industrielles de premières importance (Alsace, Moselle), mais voit aussi les capitaux, les entrepreneurs et les savoir-faire affluer à l’Ouest des Vosges et dans le pays de Belfort et de Montbéliard. En définitive, après 1918 et malgré un usage de plus en plus développé du charbon, le recours à l’énergie hydraulique demeure soit stable soit croissant, profitant des aménagements anciens. Cela est tellement vrai que l’hydro-électricité vosgienne reste largement privée et déconnectée du réseau national jusqu’au milieu du XXe siècle, pour une auto-alimentation des industries.

L’érudition comme méthode

16À bien des égards, outre les résultats de la recherche, ce qui frappe à la lecture de ce livre, c’est la méthode de travail qui transparaît. Elle est d’ailleurs très bien qualifiée par la postface, qui montre à quelle point elle s’insère dans une pratique très française de l’histoire des techniques depuis Bertrand Gille et Maurice Daumas : programmes collectifs de recherche, inventaires des sites, apports de l’archéologie, insertion dans les associations et les publications de défense du patrimoine industriel, usage méticuleux des sources, non pour elles-mêmes, mais pour ce qu’elles nous apprennent sur le sujet de recherche malgré leurs limites (notamment les sources administratives et fiscales).

17De cette méthode, je retiens surtout la prudence de l’érudit. Cela se traduit d’abord par la précision dans l’usage des sources, toujours très bien citées. Une précision qui montre une grande familiarité et aisance dans le maniement de tout ce qui peut permettre de générer de la connaissance : des archives de tout type (juridiques, fiscales, administratives, privées, etc.), des analyses des toponymes, des visites sur site et des fouilles. On retrouve cette précision dans tous les aspects, généralement indiqués à l’échelle du site : la date d’installation d’une machine dans une usine, la caractérisation d’une vallée dans un bassin versant, la désignation d’un métier pour les acteurs. Ainsi, les conclusions plus générales qu’il donne sont toujours étayées d’une liste, parfois longue, d’exemples.

18Cette prudence se traduit aussi dans l’analyse des causes. Les hypothèses non fouillées ne font guère l’objet que de remarques en aparté. Les explications englobantes et unilatérales sont vues avec beaucoup de circonspection. Les conclusions ne sont avancées que si elles s’appuient sur des ensembles le plus complet possible d’exemples. Sans doute pour cette raison, les explications culturelles des évolutions techniques sont mentionnées sans être développées. Si la remise en cause d’une psychologie routinière est très nette, beaucoup de remarques nécessiteraient des recherches différentes et sans doute plus ciblées sur certains cas.

19Il résulte de cela une écriture qu’on peut qualifier de précise et de prudente. Appuyée sur les bases solides qu’offrent une diversité de sources très bien utilisées et une connaissance fine de très nombreux sites, les conclusions apparaissent toutes comme des apports stables et durables. Et si on est parfois frustré que certaines intuitions de l’auteur ne fassent pas l’objet de développement plus poussés, c’est aussi un appel à pousser certaines recherches historiques.

  • 4 Fondé par Anne-Françoise Garçon à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ouvert en 2007, dédié à l (...)

20D’ailleurs, je sais, pour avoir fréquenté plusieurs étudiants des premières promotions du master TPTI4, qui ont parfois continué en thèse, que Serge Benoit a été une des sources d’inspiration. Dans un contexte d’importation de techniques coloniales dans un monde de techniques autochtones, trop souvent pensées à tort comme figées, les recherches des étudiants trouvaient en effet dans le modèle offert par la description précise et convaincante de techniques qui s’adaptent à leur environnement (ici les moulins à eau) et leurs liens avec des techniques exogènes (ici la vapeur) un modèle d’analyse intéressant. La précision dans la description des lignées techniques, la recherche des sources adéquates d’un inventaire des sites, et l’attention portée aux formes de l’adoption des innovations sont ainsi des caractéristiques qu’on retrouve dans certains mémoires, de même que, fréquemment, Serge Benoît est cité dans les pages de remerciements.

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Notes

1 Il s’agit des plus anciens des textes réunis : avec Jean-François Belhoste pour « Les sources de l’approche historique de sites hydrauliques » (1987), avec Eliane Carouge pour « Les usines textiles hydrauliques de la basse vallée de l’Iton (Eure) » (1988), avec Gérard Emptoz pour « L’actualité du combustible végétal : l’évolution des procédés de carbonisation du bois » (1993)

2 Une thèse sur travaux est un mode de préparation du doctorat pour des personnes en activité professionnelle et qui consiste, après acceptation d’un dossier de candidature, à soutenir une thèse en présentant une série de travaux publiés antérieurement et introduit par un mémoire, qui lui est nouveau. Serge Benoît a obtenu les félicitations à l’unanimité du jury.

3 Nous nous permettons d’ajouter à la liste l’entretien qu’il a accordé pour e-Phaïstos : Serge Benoit, « Les évolutions de la notion d’entreprise », e-Phaïstos, I-2, 2012, 79-84. Disponible en ligne : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ephaistos.440.

4 Fondé par Anne-Françoise Garçon à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ouvert en 2007, dédié à l’histoire des techniques et au patrimoine industriel francophone, le master Erasmus Mundus « Techniques, patrimoine et territoires de l’industrie : Histoire, valorisation, didactique » accueille des étudiants venus de toutes les parties du monde dans les trois universités de Paris 1 (France), Padoue (Italie) et Evora (Portugal). Durant de nombreuses années Serge Benoît a été l’un des piliers de l’équipe professorale du master TPTI à l’Université Paris 1.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Benjamin Ravier-Mazzocco, « D’eau et de feu : forges et énergie hydraulique XVIIIe-XXe siècle. Une histoire singulière de l’industrialisation française, Serge Benoit, PUR, 2020, 452p »e-Phaïstos [En ligne], XII-2 | 2024, mis en ligne le 26 novembre 2024, consulté le 15 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ephaistos/13347 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12rzh

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Auteur

Benjamin Ravier-Mazzocco

Benjamin Ravier-Mazzocco a soutenu sa thèse d’histoire des techniques sur les théâtres de machines en 2013. Il est depuis conservateur des bibliothèques à Lyon.

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