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Présentation

Égypte/Monde arabe est la revue en sciences sociales du CEDEJ depuis 1990. Elle s’adresse aux étudiants et chercheurs ainsi qu’au grand public qui veulent comprendre les tensions et les mutations qui animent le Moyen-Orient contemporain et l’Égypte. De 1999 à 2003, la revue a été coéditée avec les éditions Complexe. Depuis 2005, elle est à nouveau éditée au CEDEJ, trois fois par an, et est imprimée aux Presses de l’IFAO. Les numéros parus sont disponibles en version papier au CEDEJ.

Égypte/Monde arabe est devenue Égypte Soudan mondes arabes depuis décembre 2023.

Dernier numéro en ligne
23 | 2021
Memory, Storytelling and Space

Mémoire, narration et espace
الذاكرة والحكي والمكان
Sous la direction de Mayada Madbouly et Aya Nassar
Couverture Égypte/Monde arabe
Informations sur cette image
Crédits : Eman Elbana (photo), Fatiha Bouzidi (conception)

Depuis des décennies, la double question du souvenir et de la mémorialisation de l’espace, d’une part, et de l’oubli et de la négligence, d’autre part, résonne avec les tentatives de façonner des espaces pour la mémoire. Alors que de nombreuses initiatives et actions se sont confrontées à ces questions, ce numéro spécial interroge : Qu’est-ce qui anime ces efforts ? Que promet l’acte de se souvenir ? Comment l’oubli fonctionne-t-il comme une menace omniprésente ? Comment les récits du passé sont-ils racontés ? Où ? Par qui ? Dans quels contextes ? Et pour quels effets ? Ces préoccupations ne sont en aucun cas nouvelles. En posant ces questions, nous reconnaissons que les espaces de mémoire sont complexes : les acteurs comprennent l’État et la mise en scène de son récit officiel, les différentes articulations du nationalisme, les divers espaces de nostalgie, les universitaires comme nous, toujours fascinés par l’écriture de soi à travers la question du passé et de ses au-delà, ainsi que les activistes, les praticiens et les utilisateurs des médias sociaux. Le passé, comme beaucoup l’ont noté, n’est pas seulement contesté ; il hante aussi le présent et fournit certaines promesses pour un futur imaginé. Ce numéro répond à la prise de conscience croissante de la nature fragmentée et incomplète de la narration, du manque d’accès aux archives et de la domination écrasante de régimes de mémoire spécifiques. Les contributeurs réfléchissent aux pratiques et articulations fragmentaires qui obligent divers acteurs, ou « agents de la mémoire », à faire un travail de mémoire : politique, universitaire, artistique, militant ou autre.

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