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Numéros

  • 39 | 2024
    Alexandre Dumas, ou l’art de bien commencer
    Elseneur 39-2024

    Qui a lu Alexandre Dumas sait à quel point le commencement est dans ses œuvres un moment essentiel, qui correspond à une plongée savamment mise en scène dans un univers fortement référentiel sur le plan géographique, historique ou moral. Les premières phrases ou les premières répliques, l’apparition d’un nom, les pages inaugurales fixent un imaginaire puissant, souvent un cadre spatio-temporel précis, à l’intérieur duquel se meuvent bientôt les personnages. Le début est ai(...)

  • 38 | 2023
    Pratiques d’amateurs au XVIIe siècle
    Elseneur 38-2023

    Dans la « France galante » du XVIIe siècle, écrire est un exercice social, et les œuvres de plumitifs abondent. Mais comme le montrent les neuf contributions du présent numéro, les pratiques sont bien plus diverses, et elles sont loin de se limiter aux cercles de sociabilité mondaine. Tantôt manuscrites et réservées à des lecteurs choisis, tantôt imprimées et vendues avec plus ou moins de succès, les productions se caractérisent par une grande diversité, à l’instar de leur(...)

  • 37 | 2022
    La forme versifiée du dialogue dans les genres narratifs (XVe-XVIIe siècles)
    Elseneur 37-2022

    La structure métrique peut se mettre au service du dialogue entre les personnages d'un récit et inversement le dialogue soutenir le séquençage introduit par le mètre et la rime. C'est l'interaction entre ces deux principes d'agencement textuel que le présent numéro se propose d'explorer pour une période allant du XVe au XVIIe siècle. L'approche s'avère en l'occurrence résolument stylistique. Les contributions envisagent la rencontre de la conversation et de la forme vers d(...)

  • 36 | 2021
    Écrit sur l’écorce, la pierre, la neige…
    Les supports matériels du poème (période moderne et contemporaine)
    Elseneur 36-2021

    Que le grain de la matière soit réellement convoqué dans certaines pratiques de la poésie in situ, ou qu’il soit rêvé dans le texte lui-même, l’intérêt suscité par la matière élémentaire dans la poésie contemporaine relève du paradoxe : la scène contemporaine de l’écriture poétique est visitée par un imaginaire archaïque venu d’un temps difficilement situable, celui des inscriptions ou des empreintes qui, des épitaphes funéraires aux initiales entrelacées des amants gravée(...)

  • 35 | 2020
    Claude Simon, passions du corps
    Elseneur 35-2020

    Dans l’œuvre de Claude Simon, les descriptions de corps ont un rôle primordial. Ils y apparaissent d’abord directement exposés aux rigueurs de la nature et aux violences guerrières. Puis, la réflexion est infléchie par la prise en compte de la place du corps de l’artiste et, en particulier, l’importance des dessins de la main de l’auteur. Dès lors, les analyses portent sur la représentation des corps, ils sont donc abordés indirectement comme des objets artistiques mais en(...)

  • 34 | 2019
    J.-H.  Rosny aîné
    Elseneur 34-2019

    Porté par une passion poétique pour les sciences, J.‑H. Rosny aîné (1856-1940) a voulu faire du roman le lieu d’une nouvelle compréhension du monde et de l’histoire de l’humanité. Méditations scientifiques tout autant que productions de l’imaginaire, ses romans, hybrides et pluriels, ont ouvert la voie dès le début du XXe siècle à une littérature promise à un grand succès : celle de la science-fiction et de la fantasy. Les articles rassemblés dans ce volume témoignent de l(...)

  • 33 | 2018
    Sur la paroi nocturne
    L’art pariétal dans les littératures des XXe et XXIe siècles
    Elseneur 33-2018

    Depuis leur découverte, les grottes ornées préhistoriques fascinent et éblouissent. La sûreté du trait, la qualité des compositions, adaptées aux rotondités et aux creux des parois, impressionnent. Les fresques demeurent une énigme admirable qui inspire les créateurs des XXe et XXIe siècles. Ce numéro de la revue Elseneur en constitue le témoignage. Il débute par un essai de Renaud Ego qui évoque le bouleversement existentiel entraîné par son étude des peintures des San en(...)

  • 32 | 2017
    L’oralité dans le roman (XVIe et XVIIe siècles)
    Elseneur 32-2017

    Le roman de langue française conserve aux XVIe et XVIIe siècles une forte dimension orale. Avant qu’il ne devienne complètement un genre de l’écrit avec l’avènement du roman épistolaire et du roman mémoire, une bonne part du dévoilement de la matière narrative y est conditionnée par la prise de parole d’un je. Soit le sujet scripteur interpelle un groupe indéterminé de lecteurs, soit il délègue la parole aux protagonistes, sous la forme le plus souvent du discours direct o(...)

  • 31 | 2016
    L’exemple historique
    Norme et pédagogie de l’exemplarité du Moyen Âge au XVIe siècle
    Elseneur 31-2016

    Du Moyen Âge à la fin de la Renaissance, l’exemplarité historique est sollicitée dans tous les genres. Figures historiques du passé et du présent viennent frapper la mémoire, afin de raviver la norme morale, de la redéfinir, ou d’insinuer le doute au cœur même de la notion d’exemple. À travers les usages de l’exemple historique se révèlent des discours et des pédagogies divers, fortement inscrits dans l’histoire présente qui sert à leur relecture. Tant passée que présente,(...)

  • 30 | 2015
    Monstruosités contemporaines
    Elseneur 30-2015

    Si le monstre invite, selon la belle expression de Laurent Mauvignier, à aller « au cœur des ténèbres », l’analyse se veut, dans ce présent volume, hors de toute question morale. Le monstre fait signe du côté de la transgression et se révèle hors norme. Il relève du mélange et de l’hybride. Il invite, voire contraint celui qui le découvre, le regarde, ou le considère à ouvrir l’espace de sa connaissance et ses habitudes de représentation.
    Il n’est donc pas question ici d(...)

  • 29 | 2014
    Fictions de guerres
    Elseneur 29-2014

    Consacré à la mise en fiction de guerres réelles, ce numéro rassemble des contributions qui étudient cette question en traversant les siècles. Du XVIe au XXe siècle, en France, les guerres ne sont pas appréhendées de la même manière mais leurs cycles marquent continument les temps. Cette conception différente se vérifie dans le choix des genres pour raconter celles-ci. Si la plupart des articles portent sur des romans, le théâtre et la poésie donnent également leur place à(...)

  • 28 | 2013
    L'anti-critique des écrivains au XIXe siècle
    Elseneur 28-2013

     Au XIXe siècle, le développement de la presse entraîne la pluralisation des supports, des formes mais aussi du personnel de la critique littéraire. La critique se diversifie et le critique devient un acteur incontournable du monde des lettres, doté d’un pouvoir discrétionnaire sur les œuvres et les carrières. Contre sa mainmise sur la création littéraire, les écrivains se mobilisent et contre-attaquent à coup de préfaces, d’articles, de manifestes, de lettres ouvertes, ou(...)

  • 27 | 2012
    La Poésie, au défaut des langues
    Elseneur 27-2012

    Placé sous le signe de Mallarmé, ce numéro se propose d’éclairer les nouveaux enjeux du cratylisme dans la poésie de la modernité. À travers des poétiques aussi diverses que celles d’Apollinaire, Claudel, Ponge, Michaux ou James Sacré, les contributions ici réunies ouvrent un champ d’interrogations. Le poème imite-t-il le monde ? ou en retient-il l’empreinte sensible ? Comment le cratylisme peut-il se concilier avec les impératifs de la modernité poétique ? Dans quelle mes(...)

  • 26 | 2011
    Récrits
    Elseneur 26-2011

    Les études contenues dans ce numéro tentent, à partir de l’examen de cas particuliers de « transpositions » textuelles, de répondre à une question qu’il n’est peut-être pas sans intérêt aujourd’hui de se poser, pour dissiper un certain flou terminologique et redéfinir certains enjeux culturels, et que l’on pourrait formuler ainsi : quand sommes-nous justifiés à dire, en présence de ce type de transformation, qu’il y a, ou qu’il n’y a pas « réécriture » ? La double contrain(...)

  • 25 | 2010
    Représenter la vie psychique
    Elseneur 25-2010

    C’est à la littérature, et principalement à la littérature de fiction, narrative ou théâtrale, qu’il revient de représenter – non d’expliquer – la vie psychique, c’est-à-dire les émotions et passions, la réflexion, les choix qu’opère la volonté. Quinze articles étudient la diversité des procédés qu’emploient pour cela des auteurs allant des conteurs de la Renaissance aux romanciers contemporains, en passant par les mémorialistes, le journal intime, le théâtre de l’époque c(...)

  • 24 | 2009
    Le singulier, le contingent, l’inattendu dans le récit factuel et le récit de fiction
    Elseneur 24-2009

    Le lecteur d’un récit a une attente. Le conteur cherche à décevoir cette attente ou du moins à la combler par des voies surprenantes, que son « histoire » se présente comme factuelle ou comme fictionnelle. Les catégories de l’inattendu, du singulier, sont donc sans cesse à l’œuvre dans le récit. Derrière elles, interviennent celles du nécessaire et du contingent, qui conditionnent la cohérence interne du récit et la vision du monde, harmonieuse ou discordante, qui s’y prof(...)

  • 23 | 2008
    Le monument, la trace
    Elseneur 23-2008

    Rien d’étonnant à ce que la littérature s’intéresse au monument. Toute une part de sa production, vouée aux genres de l’éloge, a longtemps été conçue comme telle : lieu de l’illustration d’une valeur, tenue de construire et de perpétuer une mémoire – à commencer peut-être par la sienne propre selon le postulat que « les ouvrages célèbres des grands auteurs […] sont des monuments plus durables que le marbre » (Dictionnaire de l’Académie, 1694) : on rappelle dans l’ouvrage q(...)

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