Dans Mémoires de nos mères : des femmes en exil sont mis à l’honneur les « destins minuscules » de celles qui ont façonné autrement « l’histoire majuscule », ainsi que l’explique Laurence Campa dans son introduction « Le fil des mots » (p. 5). Réunissant neuf écrivaines issues de différentes diasporas au xxe siècle, cet ouvrage collectif paru en 2022 reconfigure le genre auquel il se rattache par son titre en réinterrogeant les significations du terme « Mémoires ». Les autrices prennent la plume, non pour se faire les témoins d’expériences à valeur historique, mais pour recomposer l’histoire personnelle de leurs mères et grands-mères à partir d’archives photographiques, iconographiques ou d’objets, seuls témoignages d’un passé et d’un pays perdus. Leurs destinées de femmes en exil n’en participent pas moins de « l’histoire collective, française en l’occurrence, mais aussi européenne et mondiale » (p. 6). L’objet du discours dépasse l’individu en dessinant « une histoire humaine, dès...
Recomposer la mémoire intime et collective :
une écriture de l’insaisissable
des femmes en exil, Paris, Textuel, 2022
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Ce document sera publié en ligne en texte intégral en octobre 2025.
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Cassandre Martigny, « Recomposer la mémoire intime et collective :
une écriture de l’insaisissable », Écrire l'histoire [En ligne], 24 | 2024, mis en ligne le 01 octobre 2025, consulté le 08 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/elh/4379 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12b0a
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