Sophie Cœuré : Commençons par votre rencontre avec Daniel Cordier et votre première collaboration avant les mémoires.
Bénédicte Vergez-Chaignon : C’était en 1989, pour m’occuper des notes en bas de page dans les deux premiers tomes de L’Inconnu du Panthéon. À cette époque, sans les logiciels de traitement de texte, les appels de notes ne suivaient pas automatiquement les changements dans le texte, si bien qu’un décalage phénoménal était apparu. Il y avait de ce fait beaucoup de vérifications et d’ajustements à faire. Normalement, j’étais là pour trois semaines. Cette première collaboration a duré trois mois parce qu’en réalité, le texte a été pas mal retravaillé, et puis finalement on s’est plu, je suis restée dix ans… J’ai alors travaillé avec Daniel Cordier essentiellement pour le tome III de L’inconnu du Panthéon, et La République des Catacombes, qui est paru en 1999.
S. C. : Donc, vous n’avez pas participé à l’écriture de ses Mémoires, Alias Caracalla ?
B. V.-C. : Effectivement, Al...