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Entretiens

Accompagner Daniel Cordier, historien et mémorialiste

Entretien avec Bénédicte Vergez-Chaignon
Sophie Coeuré et Bénédicte Vergez-Chaignon

Notes de la rédaction

En parallèle à son œuvre d’historienne spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de l’Occupation en France (voir récemment Les Français dans la guerre. Archives du quotidien, 1940-1945, Paris, Flammarion, 2022, Colette en guerre, 1939-1945, Paris, Flammarion, 2022, prix du Livre d’histoire 2023), Bénédicte Vergez-Chaignon a travaillé plus de dix ans avec Daniel Cordier (1920-2020), autour des derniers ouvrages qu’il a consacrés à Jean Moulin. Après le décès de Daniel Cordier, elle a édité et préfacé le deuxième et le troisième tome de ses mémoires, La victoire en pleurant (1943-1946) et Amateur d’art (1946-1977) Paris, Gallimard, 2021 et 2024 (après Alias Caracalla, mémoires 1940-1942, Paris, Gallimard, 2009).

Comment travaillait Daniel Cordier, historien et mémorialiste ? Comment utilisait-il les documents et les ego-documents, notamment ses propres journaux intimes ? Quelles étapes dans l’écriture et la publication des différents volumes de ses mémoires ? Quel fut son rapport à l’histoire et à la présentation de lui-même dans ses écrits autobiographiques ? Bénédicte Vergez-Chaignon revient dans cet entretien sur sa relation avec Daniel Cordier et son travail pour l’édition de ses mémoires posthumes.

Extrait du texte

Ce document sera publié en ligne en texte intégral en octobre 2025.

Aperçu du texte

Sophie Cœuré : Commençons par votre rencontre avec Daniel Cordier et votre première collaboration avant les mémoires.

Bénédicte Vergez-Chaignon : C’était en 1989, pour m’occuper des notes en bas de page dans les deux premiers tomes de L’Inconnu du Panthéon. À cette époque, sans les logiciels de traitement de texte, les appels de notes ne suivaient pas automatiquement les changements dans le texte, si bien qu’un décalage phénoménal était apparu. Il y avait de ce fait beaucoup de vérifications et d’ajustements à faire. Normalement, j’étais là pour trois semaines. Cette première collaboration a duré trois mois parce qu’en réalité, le texte a été pas mal retravaillé, et puis finalement on s’est plu, je suis restée dix ans… J’ai alors travaillé avec Daniel Cordier essentiellement pour le tome III de L’inconnu du Panthéon, et La République des Catacombes, qui est paru en 1999.

S. C. : Donc, vous n’avez pas participé à l’écriture de ses Mémoires, Alias Caracalla ?

B. V.-C. : Effectivement, Al...

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Pour citer cet article

Référence électronique

Sophie Coeuré et Bénédicte Vergez-Chaignon, « Accompagner Daniel Cordier, historien et mémorialiste »Écrire l'histoire [En ligne], 24 | 2024, mis en ligne le 01 octobre 2025, consulté le 13 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/elh/4336 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12b07

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