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Résumés

Les développements d’après-guerre dans la théorie et la pratique de l’écriture du soi au Royaume-Uni sont explorés à travers un compte rendu de l’un de ses textes clés, Landscape for a Good Woman (1986). L’autobiographie est abordée en relation avec les « mémoires » (de langue anglaise) et leur histoire.

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Entrées d’index

Index de mots-clés :

memoir, writing, history, self theory
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Notes de l’auteur

À l’occasion de ce numéro d’Écrire l’histoire sur les Mémoires, l’historienne, Carolyn Steedman, revient, pour la première fois, sur son ouvrage séminal, Landscape for a Good Woman, publié en 1986, d’abord en Grande-Bretagne, puis aux Etats-Unis sous le titre plus explicite (à la demande de l’éditeur) Landscape for a Good Woman : A Story of Two Lives. Steedman y interrogeait l’histoire de la classe ouvrière telle qu’elle avait été écrite par E.P. Thompson, Richard Hoggart ou encore Jeremy Seabrook. À travers le récit de deux enfances, celle de sa mère dans les années 1920 et la sienne dans les années 1950, elle mettait en lumière « des vies vécues aux marges, pour lesquelles les outils d’interprétation de la culture ne marchent pas tout à fait ». Elle y montrait la formation (The Making) des femmes de la classe ouvrière et proposait d’autres outils et méthodes (la psychanalyse, le genre) pour les comprendre. Revenant aujourd’hui sur cet ouvrage dont elle n’imaginait pas le succès retentissant, Steedman pose un regard plein d’humour sur la jeune historienne qu’elle était en 1986, observant alors la petite fille devenue femme – sa mère – élevant une petite fille en train de devenir (in the making) femme. « So What? », demande Carolyn Steedman. Laura Carter, maîtresse de conférences en histoire britannique à UPCité, LARCA UMR 8225, lui répond dans un très beau texte sur le processus qui mène de l’histoire personnelle à l’Histoire.

Extrait du texte

Ce document sera publié en ligne en texte intégral en octobre 2025.

Aperçu du texte

Pointless stories are met (in English) with the withering rejoinder, “So what?” Every good narrator is continually warding off this question; when the narrative is over it should be unthinkable for a bystander to say, “So what?”’

William Labov, Language in the Inner City, Pennsylvania PA, University of Pennsylvania Press, 1972, p. 366.

The best thing, of course, would be to make you laugh. I long to provoke laughter. The best thing ever said about my writing, in a review of an article about the serious topic of eighteenth-century domestic servants’ and slave-servants’ encounters with the law, was that ‘she is often very funny’. Your laughter would be the obverse of ‘so what?’. Laughter would show that we had both got it–had really got the point–that writer and reader were on the same page. It would spell communication; we would be at one, ‘So what?’ gone, banished. Wanting to be funny is a heterodox impulse for a historian. Historians have been warned since the mid-eighteenth century ...

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Pour citer cet article

Référence électronique

Carolyn Steedman, « SO WHAT? »Écrire l'histoire [En ligne], 24 | 2024, mis en ligne le 01 octobre 2025, consulté le 09 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/elh/4272 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12b03

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Auteur

Carolyn Steedman

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  • SO WHAT? [Texte intégral disponible en octobre 2025]
    « So What? »
    Paru dans Écrire l'histoire, 24 | 2024
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Droits d’auteur

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