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Notes de lecture

Travail et formation professionnelle : les impensés de la transition écologique ?

Jean-Luc METZGER

Texte intégral

1La nécessité de réduire les empreintes des activités humaines, notamment sous la forme de l’impératif de sobriété, s’impose dans un nombre croissant d’agendas politiques et de stratégies économiques. Pour rendre effective cette ardente obligation, il paraîtrait logique que la formation des travailleurs soit unanimement considérée comme la priorité des priorités. Et que dans cette perspective, la numérisation des pratiques formatives fasse l’objet d’une attention particulière. Pourtant, force est de constater que ces préoccupations demeurent largement ignorées, tout au plus abordées de façon marginale et lapidaire. Les lectures critiques croisées que nous proposons visent à monter, d’une part, l’ampleur de cet impensé, d’autre part, l’intérêt que représente l’étude des changements déjà à l’œuvre dans les mondes sociaux du travail.

2Il s’agit des trois ouvrages suivants, publiés en 2022.

3Ralentir ou périr, de Timothée Parrique, qui, dans une approche radicale, centre son argumentation sur la critique des indicateurs de richesse pour démontrer la portée écologique de la décroissance.

4Bifurcations, de Pierre Veltz, qui, se voulant réaliste, défend une adaptation progressive du mode de production actuel.

5Et le numéro 44 de Sociologies pratiques, coordonné par Danielle Cerland-Kamelgarn et François Granier, dont les différents articles rendent compte de la complexité à expérimenter la sobriété en milieu professionnel.

Dompter les bouleversements climatiques : avant tout une question de « mesure » ?

6Dans Ralentir ou périr, Timothée Parrique défend la thèse selon laquelle, pour échapper à l’imminence de « l’effondrement environnemental », il faut sortir de l’ère du « PIBocène », de cette recherche obsessionnelle de la « croissance », celle du PIB. L’auteur soutient qu’il est non seulement possible de « prospérer sans la croissance », mais surtout qu’en réduisant la production et la consommation, on allègera « l’empreinte écologique planétaire » (Parrique, 2022, p. 15). À la condition, cependant, de procéder « démocratiquement dans un esprit de justice sociale et dans le souci du bien-être » (Parrique, 2022, p. 15).

7À ceux qui soutiennent qu’il est possible de « découpler » la croissance économique des pressions environnementales qu’elle exerce, T. Parrique rétorque que, « dans l’immense majorité des pays du monde, la croissance n’est pas verte » (Parrique, 2022, p. 67). L’auteur écarte les arguments de ceux qui voient dans l’innovation technologique la solution de cet hypothétique découplage. Il illustre sa démonstration par le cas de l’aviation. Certes, en cinquante ans d’innovations, « l’intensité énergétique de l’aviation [quantité d’énergie consommée par passager transporté] a diminué de 80 %. (…) [Mais] ces gains d’efficacité ont été plus que compensés par une hausse de 1 236 % du trafic aérien pendant la même période. En fin de compte, l’empreinte de l’aviation a triplé en cinquante ans » (Parrique, 2022, p. 88).

8De plus, montre T. Parrique, la croissance apparaît comme le moteur de la montée d’un individualisme spécifique qui consiste à vouloir instrumentaliser, pour les optimiser, nos relations, notre temps, nos affects. La remise en cause du dispositif de mesure PIB permet de pointer l’importance des limites à ne pas dépasser et d’agir avec mesure, modération.

9De son côté, Pierre Veltz promeut un changement moins radical, plus soucieux de procéder par adaptations successives, insistant sur les plus urgentes – à prendre d’ici 2030 –, sans pour autant faire l’éloge des fausses bonnes solutions qui consistent à miser : par exemple, sur d’hypothétiques « technologies de ruptures » ; ou sur des procédés techniques visant à réduire la consommation de ressources, mais conduisant le plus souvent au résultat inverse. Quant à la sobriété individuelle, il souligne sa portée nécessairement limitée.

10À partir de ces constats, entre lesquels on peut noter des proximités, les deux auteurs divergent quant aux solutions envisagées.

Décroissance ou bifurcation ?

11T. Parrique entreprend de montrer tout l’intérêt de la notion de décroissance au regard du respect des limites inhérentes à toute forme de ressources, en particulier du travail humain. En tant que domaine d’action, la décroissance vise l’instauration d’un type d’économie au service d’un projet global de société, consistant à « substituer la coopération à la compétition, l’altruisme à l’intérêt personnel, la sollicitude à la prédation » (Parrique, 2022, p. 169).

12Plus concrètement, l’auteur suggère, d’une part, d’abandonner une partie des activités les plus nocives vis-à-vis de l’environnement naturel – industries les plus polluantes, dont l’agriculture et l’élevage intensifs – et vis-à-vis de l’environnement social – publicité, services financiers, luxe, etc. D’autre part, il propose de réduire certaines productions en interdisant les techniques d’obsolescence programmée. À cela s’ajouterait la « démarchandisation » d’activités comme l’enseignement, la formation, les soins, l’aide à la personne, etc., ce qui permettrait d’investir massivement dans les services publics pour en améliorer la qualité. L’auteur mentionne également, sans s’y arrêter, la réduction du temps de travail.

13De son côté, Pierre Veltz, loin de rejeter l’actuel « monde hyper-industriel », propose d’en adapter l’organisation, par une série de bifurcations, d’adaptations progressives, consistant à infléchir certaines tendances déjà à l’œuvre. En particulier, postule-t-il, les chaînes de production continueront à se recomposer au sein d’une « globalisation distribuée » (Veltz, 2022, p. 66), permettant « la reproduction à coût faible et à la demande, des composants et des objets, à proximité directe des marchés de consommation. (…) [La création de valeur] serait déplacée vers la propriété intellectuelle des données et des algorithmes » (Veltz, 2022, p. 66-67). Livrées à elles-mêmes, ces tendances engendreront un accroissement des inégalités entre : les multinationales des pays riches qui, sous prétexte de verdir leur industrie, monopoliseraient les titres de propriété ; et un « prolétariat du télétravail mondialisé dans les pays émergents regorgeant de jeunes diplômés au chômage » (Veltz, 2022, p. 70).

  • 1 Comme dans le cas des déplacements où « la voiture devient une variante du transport collectif, grâ (...)

14Pour rendre ces évolutions moins agressives, moins destructrices et plus amicales avec le vivant (Veltz, 2022, p. 23), l’auteur envisage de relocaliser et reterritorialiser partiellement la production au sein de groupes de pays (sous-continents), pour pratiquer une économie des fonctionnalités : vendre les usages d’une famille de biens, et non les biens eux-mêmes1. L’environnement devrait en être moins mal traité, les industriels étant théoriquement incités à fabriquer des produits plus durables pour répondre le plus longtemps possibles à des besoins.

15Bien que diamétralement opposés quant aux grandes orientations, les deux auteurs s’accordent néanmoins sur l’importance du recours à la puissance publique, sous la forme, non seulement d’une production réglementaire contraignante, mais également du retour de la planification.

Le recours à la puissance publique et à la planification…

16Ainsi, T. Parrique souligne qu’il est indispensable de procéder à une planification démocratiquement élaborée. Car seule une volonté politique forte, légitimée par une opinion (mondiale ?) largement favorable, pourrait triompher des résistances que ne manqueraient pas d’opposer ceux dont les intérêts seraient malmenés par une décroissance anticapitaliste. Cependant, reconnaissons que la complexité du changement envisagé est telle, le nombre d’acteurs concernés est si grand, leurs intérêts à court terme et leurs représentations sont si opposés, qu’il est impossible d’anticiper sur les conséquences en cascade qu’engendrerait la mise en œuvre d’un tel projet.

17P. Veltz considère, lui aussi, que c’est aux « États à reprendre le gouvernail » (Veltz, 2022, p. 16), que c’est à eux d’inventer une organisation sociale moins inégalitaire, condition sine qua non pour rendre désirables des « modes de vie plus durables ». Il revient aux pouvoirs publics de fixer un cadre structurant pour contraindre, en priorité, les initiatives des grands groupes industriels. Parmi les différents volets de l’action régalienne, l’un des axes favoriserait la mise au point d’indicateurs sur lesquels se baser pour identifier les solutions les plus adaptées.

18Tout comme T. Parrique, il prône le recours à la planification, mais celle-ci est d’abord économique et spatiale, pour permettre de coordonner les initiatives des différentes catégories d’acteurs, à commencer par l’acteur patronal, au niveau des territoires. Par exemple, pour développer les transports en commun, en priorité au profit des habitants des grandes banlieues, des zones périurbaines et rurales peu denses. Ce qui implique, non seulement l’affirmation d’une volonté politique locale et nationale, voire européenne, pour investir dans ce mode de transport, mais aussi que les industriels reconvertissent et relocalisent, même partiellement, leurs chaînes de production de manière à répondre à une demande de véhicules collectifs totalement repensés.

19Notons enfin la faible importance accordée au travail, aux travailleurs, à leur formation comme si ceux-ci ne pouvaient être aussi source de proposition dans les démarches de sobriété.

… Pour des créations d’emplois « intermédiaires »

20Si T. Parrique réserve peut-être à des publications ultérieures le soin de développer ces points, P. Veltz affirme clairement que « le travail reste au cœur de nos vies, de la construction de nos identités et de notre insertion sociale (…). [C’est pourquoi] cette question du travail et de son sens doit figurer en tête de programme » (Veltz, 2022, p. 180-181). Ce n’est toutefois qu’au chapitre 14, dans le dernier tiers de l’ouvrage, en une dizaine de pages, que l’auteur fait part de ses réflexions sur cette dimension si structurante. Il dénonce, en particulier, les conséquences sociales négatives de la globalisation et des usages gestionnaires du numérique : polarisation entre les emplois de fabrication et les emplois de service ; et, au sein de ces derniers, polarisation entre ceux de la logistique – les travailleurs devenus des auxiliaires d’un système technique hypertrophié – et emplois où priment les relations interpersonnelles ; polarisation encore entre des emplois stables, très qualifiés, bien rémunérés – que l’auteur imagine de plus en plus nombreux – et des emplois faiblement qualifiés, précaires, peu rémunérateurs, y compris dans les domaines les plus technologiquement avancés.

21Aussi, pour que la bifurcation réponde au double impératif de sobriété et de justice sociale, P. Veltz suggère que l’action publique réduise les polarisations en créant et/ou encourageant la création d’emplois de qualification intermédiaire, reconnus, correctement rémunérés, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Cela permettrait de résoudre, dans le même mouvement, la crise écologique – production et consommation plus sobre – et la crise sociopolitique – la néo-industrialisation offrant une alternative aux populismes, socle d’une économie humano-centrée.

22Persuadé qu’il est possible de mettre « la merveille numérique au service d’une nouvelle économie des liens » (Veltz, 2022, p. 196), P. Veltz évoque l’invention de « plateformes maîtrisées par leurs usagers et opérant à des échelles sociales et territoriales contrôlables » (Veltz, 2022, p. 195). Celles-ci pourraient être mises au service du développement « des compétences et de la puissance d’action des personnes, de leurs ʺcapabilitésʺ » (Veltz, 2022, p. 196). Comme l’une de ces « capabilités » (A. Sen, M, Nussbaum) est la santé, il serait alors possible d’améliorer, simultanément les conditions de travail, d’emploi et de vie des travailleuses de l’attention aux autres, tout en apportant les liens sociaux manquants et en contribuant à lutter contre le bouleversement climatique, « cette économie des compétences et des liens étant structurellement sobre » (Veltz, 2022, p. 197).

23Mais, sous l’appellation « travail », l’auteur ne traite-t-il pas en réalité essentiellement de « l’emploi » ?

  • 2 On pourra compléter la lecture de ce numéro, par celle du livre de Félicie Drouilleau-Gay et Alain (...)

24En cela ces deux ouvrages, loin d’être des exceptions, sont plutôt emblématiques de la littérature récente en matière de transition écologique. C’est pourquoi il nous a semblé utile de compléter ces réflexions par celles présentées dans le numéro 44 (2022) de la revue Sociologies pratiques, coordonné par Danielle Cerland-Kamelgarn et François Granier2.

L’enjeu du travail dans le contexte de la transition écologique

25Dans ce numéro, Dominique Méda (2022) souligne la rareté des réflexions institutionnelles sur les évolutions du travail et de l’emploi, dans le contexte de la transition écologique. Or, pour atteindre les objectifs de neutralité carbone en 2050, de nombreux métiers vont être supprimés ou considérablement bouleversés. Pour éviter de faire payer le coût de la transition aux travailleurs concernés, il est urgent d’anticiper, tant en termes de formation, de rémunération que d’organisation et de localisation des futurs emplois. Et pour cela, « l’État a un rôle déterminant à jouer dans l’orchestration et la coordination de tous ces processus » (Méda, 2022, p. 8). En particulier, la puissance publique doit « imposer des limites, des interdictions, des protections et sans doute un nouveau mode d’organisation du travail et des entreprises » (Méda, 2022, p. 9). À commencer par une répartition du pouvoir égalitaire au sein des entreprises, entre représentants des salariés et des actionnaires. Des transformations non moins radicales du droit devraient concerner la « démarchandisation du travail », de manière à inverser les tendances actuelles : instrumentalisation des technologies numériques, par le recours à la « plateformisation et la ʺtâcheronisationʺ du travail » ; risques de polarisation entre « ceux dont les tâches sont réalisables à distance et les autres » (p. 10). Partageant avec T. Parrique le rejet du PIB et du tout marchand, s’accordant avec P. Veltz pour réduire la polarisation des emplois, D. Méda souligne, comme eux, l’urgence de « se doter de deux ou trois indicateurs permettant de mettre en évidence l’évolution des patrimoines auxquels nous tenons : le patrimoine naturel et la cohésion sociale » (p. 11).

26Très bien. Comment imaginer que de telles pistes, séduisantes sur le papier, soient mises en œuvre ? Quelle fraction des travailleurs et des citoyens est prête à la porter ? L’article de Carol Dubois et Sabrina Guglieri (2022) apporte des éléments de réponse. Les auteures montrent, en particulier, que les ingénieurs travaillant dans des entreprises de différents secteurs, le plus souvent « carbonés », peinent à « intégrer leurs préoccupations environnementales dans leur pratique professionnelle, (…) et se retrouvent isolés, avec le sentiment d’être dans une impasse » (Dubois et Guglieri, 2022, p. 59). Pratiquant dans leur sphère privée ou associative une sobriété incrémentale, et conscients de l’importance des empreintes que génèrent les activités de leurs entreprises (obsolescence, exploitation croissante de ressources, finalités discutables de la production, etc.), les réticences auxquelles ils se heurtent, tant dans leur environnement familial que professionnel, engendrent frustration et sentiment d’impuissance. Et ce, tout particulièrement quand ils occupent des postes de chargés de développement durable, a fortiori au sein d’entreprises pétrochimiques, financières ou automobiles.

27Ils se heurtent ainsi à l’impossibilité de débattre collectivement des enjeux climatiques de leur entreprise et, in fine, de leur travail. Et, quand, parfois, ils parviennent à convaincre leurs collègues et leur employeur d’appliquer, en interne, de micro-changements, c’est au prix d’un surtravail épuisant. Tout compte fait, « confrontés à une transition empêchée (…), [ces ingénieurs connaissent] un vécu de crise individualisé et un tassement de l’imaginaire » (p. 68).

28L’interview du directeur du Développement durable du groupe Bouygues, qui se voit comme « un lanceur d’alerte », « un Cassandre », complète ces constats en montrant que, si certaines entreprises s’engagent dans la transition écologique – constructions éco-responsables, par exemple –, elles le font bien évidemment dans l’espoir de « créer de la valeur », comprenant que leur intérêt est de s’y engager le plus vite possible : « Le développement durable n’arrête pas le business pour autant, il le transforme » (Bonnifet, 2022, p. 16). Mais les clients aussi « raisonnent dans l’immédiateté et placent au premier rang une logique financière à court terme » (Bonnifet, 2022, p. 15). Et ce, dans la cinquantaine de pays où le groupe Bouygues intervient. Dans les configurations actuelles, le risque financier surdétermine les décisions stratégiques des firmes et de leurs clients, obérant l’espoir d’une mutation rapide des modes de production et de consommation.

29Tout compte fait, ces ouvrages montrent l’extrême complexité des moyens à mettre en œuvre et des oppositions à vaincre pour tenter de réduire les empreintes des activités humaines. Il pourrait être fécond d’étudier et d’expérimenter leur articulation : certaines bifurcations pourraient consister à coconcevoir l’adaptation de formations, notamment en réinterrogeant le rôle du numérique, tant en matière pédagogique que de réduction de ses empreintes. La coconception des formations sobres à la sobriété impliquerait, non seulement les professionnels de la formation, mais également les salariés directement concernés, domaine par domaine, entreprise par entreprise. Cela permettrait, simultanément, de repenser l’organisation du travail, de manière à ne pas engendrer de nouvelles inégalités d’accès à la formation, dans une période de changements aussi massifs. Ces expérimentations pourraient se révéler, a posteriori, comme des étapes intermédiaires vers une rupture qui ne serait plus un objectif, mais un résultat non nécessairement recherché, caractérisé, éventuellement, par la décroissance ou la croissance d’indicateurs à inventer. Les bilans de ces bifurcations localisées pourraient mettre en exergue l’ensemble des règles et modes de régulation à adapter, pour rendre durables et généralisables leurs acquis sociaux et environnementaux.

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Bibliographie

Bonnifet, F. (2022). Engagement professionnel pour le développement durable et la transition écologique. Sociologies pratiques, 44(1), 13-19. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.3917/sopr.044.0013.

Cerland-Kamelgarn, D. et Granier, F. (coord.). Transition écologique : questionnements et initiatives locales. Sociologies pratiques, 44, 1re édition.

Dubois, C. et Guglieri, S. (2022). Quand la conscience écologique des individus se heurte à leurs pratiques professionnelles : le cas des ingénieurs. Sociologies pratiques, 44(1), 59-69. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.3917/sopr.044.0059.

Méda, D. (2022). Analyse et réflexions sur la reconversion écologique : territoires, entreprises, politiques publiques. Sociologies pratiques, 44(1), 7-12. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.3917/sopr.044.0007.

Metzger, J.-L. (2023). Félicie Drouilleau-Gay et Alain Legardez (dir.) (2020). Travail, formation et éducation au temps des transitions écologiques [note de lectuure]. Distances et Médiations des Savoirs, 42. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/dms.9150.

Parrique, T. (2022). Ralentir ou périr : L’économie de la décroissance. Seuil.

Veltz, P. (2022). Bifurcations. Éditions de l’Aube.

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Notes

1 Comme dans le cas des déplacements où « la voiture devient une variante du transport collectif, grâce au partage et à la mobilité » (Veltz, 2022, p. 49).

2 On pourra compléter la lecture de ce numéro, par celle du livre de Félicie Drouilleau-Gay et Alain Legardez (dir.) (2020). Travail, formation et éducation au temps des transitions écologiques, dont nous rendons compte dans le numéro 42 de Distances et Médiations des Savoirs (Metzger, 2023).

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Pour citer cet article

Référence électronique

Jean-Luc METZGER, « Travail et formation professionnelle : les impensés de la transition écologique ? »Distances et médiations des savoirs [En ligne], 43 | 2023, mis en ligne le 16 octobre 2023, consulté le 17 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/dms/9545 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/dms.9545

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Auteur

Jean-Luc METZGER

Centre Pierre Naville, Université d’Évry-Paris Saclay, metzger_jean-luc@orange.fr

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Droits d’auteur

CC-BY-SA-4.0

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