La capsule vidéo : un complément de formation des enseignants ?
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- 1 Insignis : du latin enseigné, marqué d’un signe. En ligne : https://clarolineconnect.univ-lyon1.fr/ (...)
1En réponse à l’article de Daniel Peraya sur la place des capsules vidéo dans le cadre du renouveau de l’usage de la télévision éducative, notre contribution se bornera à relater notre expérience dans la réalisation du MOOC Insignis1. Un complément de formation destiné aux enseignants du premier et second degré inscrits en master 2 MEEF à l’ESPE université de Lyon.
- 2 Duvillard, J. (2014). « L’Introspection gestuée ». La place des gestes et micro-gestes professionne (...)
2Notre recherche, centrée sur l’analyse de la pratique, met en évidence certains gestes professionnels incontournables des métiers de l’enseignement. Nous cherchons à démontrer l’incidence de cinq marqueurs, cinq micro-gestes professionnels que les enseignants utilisent plus ou moins consciemment, qui vont pouvoir être mis en évidence grâce à l’usage de capsules vidéo. Il s’agit de la posture gestuée (jusque dans l’usage de la main), la voix (premier outil de l’enseignant dans la construction dynamique d’un discours), le regard (qui signe la qualité de la relation éducative), le positionnement tactique ou stratégique (dans les placements et déplacements) et l’usage du mot (vecteur du sens véhiculé)2. Suite à l’énumération de ces marqueurs, nous voyons bien toute l’importance que va revêtir la capsule vidéo pour ce champ de recherche. Le micro-geste devient ainsi une entité de formation en soi, repérable, identifiable dans ses caractéristiques performatives. Le formateur va pouvoir l’analyser, le traiter en le mettant à distance, afin de l’observer indépendamment des autres ; tout un travail d’observation et d’analyse des pratiques du métier qui a un fort attrait pour les étudiants en formation.
- 3 Charles Sanders Pierce est avec Ferdinand de Saussure considéré comme étant le père de la sémiologi (...)
3La finalité de notre travail, dans cette posture réflexive, est de mettre en évidence la portée symbolique des micro-gestes produits, afin de relever ceux plus ou moins opérants au regard des différentes situations et registres d’enseignement présentés3. Quel meilleur outil trouver dans ce type de média pour faire trace et témoigner de ce que nous cherchons à démontrer ? La capsule vidéo est ce témoin privilégié qui permet à volonté de revenir à tout instant sur les faits et gestes qui construisent la communication verbale et non verbale dans le cadre d’une situation d’enseignement. L’outil numérique prolonge la formation initiale, mais il va aussi transformer le rôle et la fonction des formateurs qui vont devoir l’encadrer. Cette approche ouvre d’autres possibles de diffusion de la parole d’expertise. Les chercheurs ne peuvent rester à regarder ces nouvelles voies sans en être pleinement des acteurs, ils doivent rester vigilants dans leur regard d’expert par rapport à la mise en place des plateformes numériques qui ne peuvent être laissées aux seules officines privées. La question a donc le mérite d’être posée dans ces échanges !
Enseigner tout un art du détail !
4Le MOOC est une opportunité, il se trouve à la croisée des enjeux d’aujourd’hui, de par sa malléabilité dans les différents supports médias qu’il permet, il nous offre de nombreuses perspectives. La capsule vidéo, tout à la fois parole vivante portée par l’enseignant au plus grand nombre grâce à la médiation de la caméra, devient le témoin privilégié de ce que les enseignants vivent au quotidien au sein même de la salle de cours. Elle nous fait entrer dans l’espace scénique de la médiation de l’action éducative, en nous permettant d’analyser à la loupe ce qui s’y passe. Ce média nous permet d’observer une situation d’enseignement dans le moindre détail en prélevant et mettant en relief les indices qui aident à construire les compétences professionnelles d’un enseignant. Nous trouvons là un merveilleux effet d’échoïsation à notre discours : la réalité servie au regard des questions que posent nos étudiants et qui se posent à nous pour donner du sens à la formation. Toute la signifiance du propos ne se trouve-t-elle pas ainsi concentrée dans l’insignifiance de ces petits détails, les petits gestes du métier. Plus ou moins conscientisé, le détail gestué devient décryptable sous le regard de l’expert qui, dans l’instant où il est produit, peut le commenter et faire percevoir en quoi ce dernier est plus ou moins opérant.
- 4 Duvillard, J. (2017). Ces gestes qui parlent. L’analyse de la pratique enseignante (2e éd.). Paris (...)
5L’objectif visé avec la réalisation du MOOC est de mettre en lumière les marqueurs de la posture de l’enseignant. Nous trouvons là une réponse très praxéologique à notre problématique ; cela nous offre la possibilité de montrer en quoi les micro-gestes professionnels de la communication verbale et non verbale tiennent une place capitale dans la qualité de la médiation éducative. Est-ce le fruit d’un simple hasard4 ?
Un accélérateur de la lisibilité de la parole d’expertise
6Le MOOC est un merveilleux accélérateur de la parole en ce qu’il engage le formateur à faire un effort de synthèse et d’adaptation aux différents publics. Il adapte sa parole aux différents supports visuels, auditifs, textuels dans le but de construire différentes traces conceptuelles, afin de créer des repères dans la praxis, au plus prêt de la réalité du métier. Sans réduire, il faut savoir mettre une notion à la portée de tous dans un esprit de synthèse qui cerne et va à l’essentiel. Comprendre les enjeux en mettant en évidence les indices qui vont permettre de capter l’attention de l’auditeur très rapidement, tout en le conduisant dans le cheminement mental de compréhension de la notion abordée. Véritable carte mentale déployée dans la trame proposée au menu déroulant, il doit devenir le parcours heuristique par excellence. La mise en scène de l’organisation et la hiérarchisation des capsules vidéo va induire le cheminement mental à suivre pour rentrer dans le contenu de la formation. L’exercice n’est pas simple, il demande non seulement de maîtriser le contenu en tant qu’expert d’une question, mais il demande aussi de trouver les bons supports dans la médiation de la transmission d’un savoir particulier.
7La difficulté devient plus prégnante lorsqu’il faut en plus maîtriser l’ensemble des contraintes du studio d’enregistrement, où, dans l’instant de la prestation, le conférencier doit garder la maîtrise du texte, savoir regarder les caméras, afin de donner de la souplesse au discours, montrer l’écran qui va ouvrir une fenêtre sur la réalité du terrain, tout cela dans le temps de la captation, comme un musicien qui dans l’instant ne doit pas rompre le fil du temps. Le bon timing est difficile à trouver du premier coup, la capsule ne doit être ni trop longue ni trop courte, afin de donner une certaine qualité au « produit de formation ».
Le pouvoir du savoir dire
8L’objectif est bien de conserver la présence de l’auditeur sur l’objet présenté, lui qui est habitué à passer d’une fenêtre ouverte sur la connaissance à une autre refermée souvent trop prématurément, avant même que l’idée n’ait eu le temps d’être présentée et surtout de faire le chemin de la connectique qui, dans une conduite de perception, en interrogeant la mémoire dans le labyrinthe de la pensée, déclenche l’intérêt de l’objet, capte l’attention et finit, si l’objet est bien pensé, par construire le sens. Le zapping est un habitus culturel qui est l’ennemi naturel de ce genre d’exercice, il est par contre le meilleur moyen d’évaluer la capsule dans sa capacité à retenir l’attention de son public. En quelques secondes, comment trouver le pouvoir de rendre un internaute captif en le captivant ? Le pouvoir du savoir-dire dans la captation d’un auditoire ?
Du temps de l’immédiat au temps du média
- 5 Husserl, E. (1950). Idées directrices pour une phénoménologie. Paris : Gallimard.
- 6 L’epoche est ce temps d’arrêt qui, dans l’instant, doit permettre la prise de décision. La suspensi (...)
9Les situations observées proposées dans le MOOC peuvent être décomposées en une succession de séquences, d’unités de sens communicationnelles, qui, dans la posture de l’enseignant et son intentionnalité5, sont commentées à volonté par l’inventeur du MOOC qui peut transformer ce temps de l’habituelle immédiateté – l’epoche6 – en un temps diégétique qui devient média. Ce temps suspendu peut se ralentir, voire s’arrêter sur une image, il offre ainsi une nouvelle dimension des conduites de perception dans l’analyse de l’activité grâce à l’expansion de sa durée. L’activité langagière ainsi produite dans ce temps dilaté n’est plus de même nature, le formateur peut davantage orienter le discours énonciatif vers une perception polyphonique des actions gestuées et situées dans l’espace de la scène qui se présente à lui. Il peut, dans l’instant de sa démonstration revenir sur tel ou tel micro-geste. Il peut, à volonté, pointer tel ou tel détail qui fait émerger le décalage entre l’intention du locuteur et la portée symbolique du geste produit avec la possibilité de l’arrêt sur une image précise qui signe la performativité. Dans le montage de la séquence présentée, l’expert va pouvoir trier, classer et mettre en évidence tel ou tel indice qui devient illustration de sa démonstration.
10Dans une hiérarchisation de ces unités communicatives, ce temps mis entre parenthèses invite à la précision de la démonstration. Il permet d’aller en profondeur dans l’analyse, jusque dans le moindre détail, d’où nait le sens du discours énonciatif ; ainsi, peu à peu, nos étudiants peuvent repérer, puis apprivoiser progressivement les micro-gestes plus ou moins opérants. Tout en restant sur cette entrée du temps, à une époque où la tendance générale est de prendre le maximum d’informations en un minimum de temps, cela nous amène à parler du format, de ces capsules, comme le relèvent Hansch et al. (2015) ; il est vrai que plus ces capsules sont courtes, plus l’engagement des apprenants semble adhérer au format.
Un temps de formation différé à portée de main
11La question se pose à nous : comment mettre à disposition de nos étudiants des ressources qui permettent, dans le temps de la construction de la représentation mentale d’une compétence professionnelle, de pouvoir illustrer cette dernière par une situation d’enseignement vécue in situ ? Comment, en se transportant dans le temps de la démonstration directement au cœur du lieu de l’action gestuée, être en mesure d’observer la situation de l’intérieur, dans les gestes et micro-gestes professionnels que le formateur est en train de leur expliquer ?
- 7 Peraya, D. (2017). Au centre des Mooc, les capsules vidéo : un renouveau de la télévision éducative (...)
12Nous avons trouvé là un merveilleux accélérateur de motivation des étudiants, cette notion « d’affordance pour l’apprentissage » se vérifie, comme le souligne et le rappelle Daniel Peraya7, elle est une perspective à la base de l’analyse des composantes des vidéos des MOOC (Guedes da Silva et al., 2016 ; Guo et al., 2014). Une entrée très praxéologique de la formation souhaitée et reconnue comme utile et opérante par les étudiants, puisqu’elle est au plus prêt de la réalité de leurs besoins de formation. Voilà bien un véritable défi pour la formation aujourd’hui !
Revisiter les gestes du métier de l’intérieur
- 8 Peraya, D. (2017). Distances et médiations des savoirs, 17. Repéré à https://dms.revues.org/1738
- 9 Duvillard, J. (2017). Ces gestes qui parlent. L’analyse de la pratique enseignante (2e éd., p. 118) (...)
13Ce temps de mise à distance des micro-gestes dans une capsule vidéo permet au formateur de revisiter la situation en l’analysant de l’intérieur. L’arrêt sur image permet de mettre le doigt sur les moments importants qui signent l’intention du professeur ; grâce aux ralentis ou l’arrêt sur image, le formateur peut montrer et démontrer l’impact que va avoir tel micro-geste professionnel sur la situation. Il peut aussi expliciter la performance didactique et son lien avec la qualité de la relation éducative. Sans remettre en cause l’angle dièdre de la verticalité du discours qui fait autorité, comme le souligne Daniel Peraya dans son article8 « Au centre des MOOC, les capsules vidéo : un renouveau de la télévision éducative » la directionnalité de la communication passe bien de la verticalité vers l’horizontalité (Aïm et Depoux, 2015, § 23). Le positionnement des acteurs dans le plan de la scène change, le support de ces capsules vidéo nous oblige à rentrer dans un espace plus large, aux multiples dimensions, l’objet polyphonique conditionne l’œil, dans la conduite de perception du discours. Ces fenêtres ouvertes dans le temps de l’allocution, deviennent matières tangibles exposées sous le regard des étudiants, rendant son discours plus captivant. Le regard change, il est non plus centré sur la seule personne du discoureur, mais bien sûr l’objet et le lien qui s’établit entre eux. Le regard du médiateur amène le public vers l’objet observé ; un regard que nous nommons « A-Posté »9. Le MOOC nous offre ainsi la possibilité de « mettre à plat » toutes les composantes des unités observables d’une situation d’enseignement ; en cela, il est bien empreint d’une certaine horizontalité.
La formation à portée de main à toute heure du jour et de la nuit
- 10 Pic de visites du MOOC et du site observé la veille de la mise en stage des étudiants de l’ESPE.
14Si le temps peut être dilaté pour l’observer grâce à l’arrêt sur image, il peut aussi devenir trait d’union : « Tout tout de suite à portée de main… » comme le vivent aujourd’hui nos étudiants grâce à leurs écrans tactiles. L’objet de savoir devient un compagnon, qui, dans la poche, le suit toute la journée ; cette proximité rend possible la permanence de penser les situations à maîtriser. L’étudiant peut ainsi revenir sur les faits observés à toute heure du jour et de la nuit.10
- 11 Alin, Ch. (2010). La Geste formation. Gestes professionnels et Analyse des pratiques. Paris, L’Harm (...)
15Ces signes, dans le temps de leur présence écranique – exposés sous le regard des étudiants –, sont porteurs d’une intention didactique qui est mise à disposition de l’analyste grâce aux techniques de l’arrêt sur image, du retour en arrière, du ralenti. Ces moyens de mise à distance de l’objet étudié transforment la notion même d’immédiateté de l’acte éducatif qui est intrinsèquement lié en présentiel à la situation d’enseignement décrite. Dans une conférence ou un cours traditionnel, cette dernière ne peut que faire appel à la mémoire des faits explicités par l’orateur. Les étudiants ne s’y trompent pas, ils y trouvent un avantage, le travail est pour ainsi dire comme « prémâché » dans la construction de la représentation et la mise en place des opérations mentales qu’ils doivent pouvoir s’approprier, s’ils veulent être maîtres du « Jeu dans la mise en scène du “Je”11 », dans le temps de l’action.
Vers une standardisation de produits de formation ?
16Indépendamment de tout débat idéologique, sur un sujet aussi criant, reste à aborder la question posée du processus d’industrialisation et de standardisation de la formation. Parler d’industrialisation et de standardisation nous oblige à nous arrêter un instant sur la notion d’objet de formation. Un objet de formation peut-il être apparenté à un produit au même titre que le serait un produit de consommation courante ? Certes non, et tout le monde en convient, la finalité n’étant pas de même nature. Il n’en demeure pas moins qu’une fois arrêtée dans l’espace de son énonciation médiatique, l’image donnée à observer dans la capsule vidéo se fige. La séquence produite, au sens littéral du mot, devient produit puisqu’entité à part entière. Ainsi elle prend un statut et va pouvoir être repérée en tant qu’objet de formation. La capsule devient de fait un produit puisqu’elle est pensée comme telle, avec comme finalité de la mettre à disposition d’un public. Resterait, du point de vue éthique, à envisager l’aspect mercantile du produit, ce qui n’est pas le cas dans l’exemple cité.
17Pour conclure ce récit de notre propre expérience, malgré les peurs et les réticences de certains collègues qu’a pu occasionner cette mise à disposition de tous d’un savoir d’expertise – qui selon eux doit rester un espace réservé à la formation –, le MOOC et le site sont pour nous un merveilleux moyen de promouvoir notre travail. Ils ne représentent pas la formation pleine et entière, mais bien une valeur ajoutée à notre discours dans l’accession au savoir-faire. La capsule vidéo en est le complément essentiel pour garantir, en formation, la crédibilité de l’analyse de la pratique professionnelle, dans la mesure où elle apporte le témoignage d’indices tangibles de l’action située et gestuée. En cela, elle démontre toute l’importance que la question du micro-geste comme témoin de l’intention véhiculée par l’enseignant peut avoir dans le cadre de la relation éducative.
18Un défi incontournable pour l’avenir de la formation des enseignants ?
Notes
1 Insignis : du latin enseigné, marqué d’un signe. En ligne : https://clarolineconnect.univ-lyon1.fr/workspaces/3781/open/tool/home#/tab/-1
2 Duvillard, J. (2014). « L’Introspection gestuée ». La place des gestes et micro-gestes professionnels dans la formation initiale et continue des métiers de l’enseignement (Thèse de doctorat inédite). Université Lyon I.
3 Charles Sanders Pierce est avec Ferdinand de Saussure considéré comme étant le père de la sémiologie, il rejette le déterminisme scientifique. Il est initiateur du pragmatisme, ce courant de pensée qui à la fin du xixe siècle considère que les effets produits par un objet dépendent des habitus logiques de l’abduction » (introduire une règle ou une hypothèse nouvelle) qui doit nous pousser à tester la plausibilité d’idées nouvelles. « Ce n’est pas l’intuition, mais l’action qui décide de la clarté d’une idée ». Dans son ouvrage, Théorie et pratique des signes, il définit le signe dans ses trois composantes.
4 Duvillard, J. (2017). Ces gestes qui parlent. L’analyse de la pratique enseignante (2e éd.). Paris : ESF.
5 Husserl, E. (1950). Idées directrices pour une phénoménologie. Paris : Gallimard.
6 L’epoche est ce temps d’arrêt qui, dans l’instant, doit permettre la prise de décision. La suspension de l’action, le temps du doute éclairé thomiste. Dans le cadre du micro-geste il permet la conscientisation du geste produit si ce dernier a été mis à distance en amont, en formation – notamment grâce au MOOC.
7 Peraya, D. (2017). Au centre des Mooc, les capsules vidéo : un renouveau de la télévision éducative ? In: Distances et médiations des savoirs, n° 17. En ligne : http://dms.revues.org/1738
8 Peraya, D. (2017). Distances et médiations des savoirs, 17. Repéré à https://dms.revues.org/1738
9 Duvillard, J. (2017). Ces gestes qui parlent. L’analyse de la pratique enseignante (2e éd., p. 118). Paris : ESF.
10 Pic de visites du MOOC et du site observé la veille de la mise en stage des étudiants de l’ESPE.
11 Alin, Ch. (2010). La Geste formation. Gestes professionnels et Analyse des pratiques. Paris, L’Harmattan.
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Référence électronique
Jean Duvillard, « La capsule vidéo : un complément de formation des enseignants ? », Distances et médiations des savoirs [En ligne], 19 | octobre 2017, mis en ligne le 14 octobre 2017, consulté le 16 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/dms/1903 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/dms.1903
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