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Distance, flexibilité et nouveaux modes d’enseignement : de la crise du COVID à des transformations durables

Hélène Pulker et Elodie Vialleton
Cet article est une traduction de :
Distance, Flexibility and New Teaching Modes: From the COVID Emergency to Sustainable Transformations [en]

Texte intégral

Nous souhaitons remercier Monique Grandbastien pour son soutien et sa contribution à cet éditorial.

1Ce numéro est le dernier des trois issus de la conférence internationale bilingue « L’enseignement à distance : résolument ? », qui s’est tenue en ligne les 20 et 21 octobre 2022.

2Les deux numéros précédents, « Apprendre et faire apprendre dans “le monde d’après” : réflexions et perspectives » et « Utiliser la vidéo en formation à distance et observer collaboration, interaction et relations interpersonnelles » abordaient les défis auxquels le secteur éducatif a été confronté lors de la transition vers l’enseignement et l’apprentissage à distance et en ligne pendant la pandémie du COVID.

3L’éditorial du numéro précédent se terminait par des commentaires sur la manière dont la conférence et les articles du numéro 46 exploraient la nature et la forme de l’apprentissage avant, pendant et après la pandémie. Ce dernier numéro de la série poursuit cette exploration en examinant les transformations qui se sont produites pendant la crise et qui ont depuis eu un impact considérable sur les pratiques d’enseignement. Les articles se concentrent sur des approches pédagogiques nouvelles et souvent flexibles qui intègrent de l’apprentissage en ligne. Tous les cas dont nous publions les analyses se sont déroulés dans le contexte d’établissements d’enseignement supérieur, mais dans des pays variés : les États-Unis d’Amérique, le Maroc, l’Italie et la Chine. Dans la plupart des cas, les transitions vers l’enseignement numérique en ligne ou hybride observées ont été provoquées par la pandémie du COVID, mais certaines avaient commencé avant. Dans tous les cas, les chercheurs posent des questions et avancent des conclusions qui dépassent largement le contexte de l’urgence de la pandémie.

4Le premier article, rédigé par Ildiko Porter-Szucs et Barry DeCicco, intitulé « Triple Hybride (TriHy) : Ce qui s’est passé lorsque le COVID a impacté notre étude de recherche », cherche à établir si la réussite des étudiant(e)s et leurs perceptions sont affectées par le mode d’enseignement qu’ils ou elles ont choisi, dans le contexte d’un cours de MA TESOL (Teaching English to Speakers of Other Languages : enseignement de l’anglais langue seconde) proposé en trois modes : présentiel, en ligne synchrone et en ligne asynchrone. Trois caractéristiques de cette étude sont notables. Premièrement, le fait que, une fois que les étudiants avaient sélectionné un mode d’études, ils s’engageaient à s’y tenir pour toute la durée de la formation. Deuxièmement, la conception de la formation visait spécifiquement à créer une seule communauté d’apprenants en s’assurant que les étudiants de tous les modes de participation interagissent et travaillent ensemble. Enfin, il est significatif que l’étude ait commencé peu de temps avant la pandémie du COVID-19 et ait donc été affectée par la fermeture d’urgence de tous les cours en présentiel. Ce changement a cependant été pris en compte et intégré dans la conception du projet de recherche, ce qui a permis de tirer d’autres conclusions sur les questions de recherche. L’étude utilise des méthodes mixtes, s’appuyant sur des mesures quantitatives comme indicateurs de la réussite des étudiants et sur des données d’enquêtes quantitatives relatives aux perceptions des étudiants. Les auteurs montrent que le choix du mode de participation n’a pas eu d’effet sur la réussite des étudiants. Cependant, ils ont constaté des différences quant à la perception des facteurs influençant la réussite des étudiants, les étudiants ayant initialement suivi la formation en présentiel ont dit avoir trouvé que leur passage forcé aux cours en ligne synchrones avait eu un effet négatif sur leur apprentissage, leur expérience et leur motivation. En revanche, les étudiants du groupe en ligne asynchrone ont trouvé que leur expérience d’apprentissage et leur sentiment d’appartenance au groupe se sont améliorés après que tous les étudiants ont été contraints de passer en ligne, changement qui semble avoir créé un environnement d’apprentissage plus unifié et mieux adapté. Dans l’ensemble, les auteurs concluent que le modèle TriHy peut être efficace et bénéfique.

5La deuxième contribution de ce numéro, « L’adoption du modèle Hyflex dans l’enseignement supérieur en réponse à la crise du COVID – perceptions des étudiants et perspectives », a été rédigée par Rachid El Ganbour, Mohamed Dihi et Assya Bouali. Elle présente une étude visant à identifier les facteurs influençant l’acceptation du modèle Hyflex par les étudiants en médecine de l’Université Mohammed Premier d’Oujda au Maroc. L’étude, utilisant le modèle d’acceptation de la technologie, a impliqué 249 étudiants de la faculté de médecine. L’article distingue le modèle hybride, qui signifie un apprentissage combinant plusieurs modes, du modèle flex, où les étudiants choisissent un seul mode d’apprentissage parmi plusieurs proposés, en adoptant celui qui convient le mieux à leur apprentissage. L’étude a identifié plusieurs facteurs : l’attitude, l’utilité perçue, la facilité perçue, les normes subjectives (facteurs sociaux), la construction de l’image, la disponibilité des ressources technologiques et la maîtrise des TIC. Une attitude positive envers le modèle Hyflex est le facteur le plus important influençant la probabilité d’utilisation. L’utilité perçue ne semble pas influencer directement l’utilisation. Cependant, plus les étudiants perçoivent le modèle Hyflex comme utile, plus ils adoptent une attitude positive à son égard. La facilité d’utilisation n’a pas d’impact sur l’usage, car les étudiants de la génération actuelle trouvent facile d’utiliser n’importe quel dispositif, la technologie n’étant pas perçue comme un obstacle. En revanche, une perception élevée de la facilité d’utilisation a un fort impact sur l’utilité perçue. Dans cette étude, la facilité d’utilisation fait référence aux instructions, non aux TIC. Les facteurs sociaux ne semblent pas influencer l’utilisation. Cependant, les facteurs sociaux ont une influence sur l’utilisation si celle-ci est obligatoire. Les étudiants considèrent le modèle Hyflex comme bénéfique non pas pour son potentiel à améliorer leur statut professionnel, mais pour ses avantages pratiques en termes de productivité et d’efficacité. Le niveau de compétences en TIC ne semble pas influencer la facilité d’utilisation perçue. Cependant, les étudiants ont besoin d’espaces en ligne conviviaux et d’outils adaptés à leurs tâches. La disponibilité des ressources technologiques a un effet positif sur la facilité d’utilisation perçue. L’article conclut que, pour qu’un nouveau modèle d’apprentissage soit accepté, les éducateurs doivent donner la priorité aux aspects pédagogiques et organisationnels plutôt qu’aux préoccupations technologiques.

6Le troisième article, rédigé par Jane Helen Johnson, Eva-Maria Thüne et Carmelo Caruso, est intitulé « De la salle de classe à un MOOC : les enseignants universitaires sont-ils prêts pour cette expérience didactique ? ». Il présente les résultats d’une étude explorant l’expérience d’enseignants du supérieur ayant contribué à la production d’un MOOC conçu pour attirer de futurs étudiants de master au département de LILEC de l’Université de Bologne pendant la pandémie de COVID-19. L’étude comprenait une enquête en ligne en trois étapes réalisée pendant le processus de production, ainsi que des entretiens effectués lors du lancement du MOOC. Elle a offert aux enseignants impliqués l’occasion de réfléchir à leurs méthodes d’enseignement en mettant l’accent sur ce qui peut être enseigné par le numérique et ce qui peut être réservé à la salle de classe. L’analyse des données suggère que les enseignants de l’université de LILEC n’étaient pas tout à fait prêts pour ce changement de pratiques pédagogiques, en raison d’un manque de formation, d’une utilisation générale limitée des technologies, et de fortes convictions sur les méthodes d’enseignement. Ils ont pris conscience de certains aspects de l’enseignement en ligne, tels que la nécessité d’être concis, l’impact du support sur l’apprentissage, la multimodalité et la possibilité d’utiliser des ressources préexistantes. La collaboration, la co-création de contenus et de nouvelles stratégies de communication sont d’autres thèmes émergeant de cette étude. Cependant dans l’ensemble les participants ont estimé qu’il n’était pas réellement possible de faire le transfert entre les compétences nécessaires à l’enseignement dans l’environnement traditionnel d’une salle de classe à celui de l’enseignement en ligne. Ils ont trouvé que l’enseignement en ligne les limitait, et que le besoin de concision menait à une « simplification » inadaptée à l’enseignement supérieur. Les résultats soulignent également un sentiment général de ressentiment envers les nouvelles méthodes d’enseignement et notamment une réticence à s’écarter du rôle traditionnel de « transmetteur des savoirs ». En raison du format d’apprentissage par la pratique du projet, les participants ont tout de même modifié leurs pratiques au cours de l’étude. Mais dans l’ensemble, le MOOC a été perçu comme un complément à l’enseignement, et non comme un substitut. Les conclusions soulignent la nécessité de formations approfondies pour que les enseignants comprennent la fonctionnalité et le potentiel de divers outils et leur impact sur l’apprentissage, et pour qu’ils surmontent les obstacles et aillent au-delà des idées préconçues sur ce qui constitue un enseignement de qualité.

7Le quatrième article, intitulé « Explorer le design et l’application d’une plateforme intelligente pour la dictée en français » par Yuming Zhai, Xiaoliang Huang et Nina Tian, examine la pertinence et l’utilité d’une plateforme de dictée en ligne ainsi que d’un cadre et outil d’analyse automatique des erreurs conçus et développés par les auteurs. Le contexte de l’étude est un cours de français pour débutants dans une université chinoise. Leur projet de recherche est une étude expérimentale qui s’appuie sur deux cadres théoriques issus du domaine de l’acquisition des langues : l’analyse des erreurs et la théorie de l’interlangue. Les données de recherche consistent en des données qualitatives recueillies auprès d’apprenants et d’enseignants par le biais d’un questionnaire (apprenants) et de conversations individuelles (enseignants), ainsi que la base de données des erreurs des apprenants compilée par la plateforme de dictée. Les avantages offerts par la plateforme sont les suivants : pour les apprenants, la possibilité d’une pratique autonome de la dictée et la correction automatique de leurs erreurs ; pour les enseignants, la possibilité de commenter sur le travail des étudiants et d’adapter leur enseignement en fonction de l’analyse automatique des erreurs. L’article aborde deux angles de recherche principaux, l’un pratique et l’autre théorique : (1) la conception et le développement de la plateforme dans le cadre de l’enseignement du français pour débutants en Chine, et (2) la conception et l’utilisation du cadre sous-jacent pour l’analyse des erreurs. Les principales conclusions des auteurs montrent que l’utilisation de la plateforme de dictée a amélioré l’apprentissage et l’enseignement du français en tant que langue étrangère, l’expérience de l’étude ayant eu un impact positif sur les compétences des apprenants en dictée et ayant généré des améliorations concrètes pour les enseignants en termes de gains de temps et d’efforts. Plus généralement, l’étude a permis aux chercheurs d’identifier les erreurs les plus courantes commises par les apprenants chinois débutants en français, ce qui a le potentiel d’améliorer l’enseignement et l’apprentissage du français dans toute la Chine.

8Les articles présentés ci-dessus sont complétés par un travail (« Changements des gestes professionnels des enseignants du présentiel au distanciel ») présenté comme retour d’expérience. Ce travail a été effectué également au terme de la période de confinement due au COVID-19, à l’université Mohammed Premier d’Oujda au Maroc. Les auteurs, Chaymae Aberkane, Sara El Mouhsine et Toufik Azzimani, proposent un angle d’analyse original, celui des gestes professionnels. Ce point de vue a déjà connu des développements significatifs dans d’autres contextes, développements qui sont rappelés au début de la contribution. Les auteurs rendent compte ensuite des résultats d’entretiens réalisés auprès de 40 enseignants de l’université Mohammed Premier. Il ressort de ces entretiens que les enseignants ont eu des difficultés à utiliser leurs gestes professionnels habituels et que d’autres gestes sont à mettre en place, ce qui devrait faire l’objet de formations spécifiques. Dans le numéro précédent (DMS 46), cet angle d’analyse était également adopté dans une contribution à la rubrique « Débat – Discussion » (Pélissier, 2024). Chrysta Pélissier, à propos du cours magistral, proposait de partir des gestes professionnels pour questionner la diversité des postures enseignantes. Nous espérons que ces travaux pourront éclairer les équipes enseignantes qui continuent à travailler sur la mise en place de formations totalement ou partiellement à distance.

9Tous les articles de ce numéro explorent l’intégration de différents modes d’enseignement (présentiel et en ligne, synchrone et asynchrone), et conduisent à des réflexions sur le rôle que l’enseignement en ligne peut jouer, à long terme, dans les dispositifs hybrides au sein des institutions traditionnelles opérant en présentiel. Ils mettent en lumière la manière dont les modes d’enseignement en ligne et en présentiel peuvent être combinés, fusionnés, intégrés ou mélangés pour offrir un enseignement de qualité. Ces travaux sur l’hybridation poursuivent les réflexions entamées dans cette revue dès le tout début de la pandémie de 2020 (DMS 30 : Remond et al., 2020).

10Considérées conjointement, ces études démontrent que l’enseignement flexible intégrant des éléments en ligne peut adopter de nombreuses configurations différentes et être influencé par plusieurs facteurs, comme le décrivent également Bernadette Charlier et Claire Peltier dans un numéro précédent de cette série (Charlier et Peltier, 2024). Ces configurations se retrouvent dans les discussions sur la terminologie, telles que les notions d’apprentissage mixte, bimodal, hybride, flex, ou leurs combinaisons possibles comme TriHy ou HyFlex. Les différences sont liées à des facteurs tels que le choix de l’étudiant (ou l’absence de choix), la flexibilité, et la possibilité de passer d’un mode d’apprentissage à un autre (ou non), la manière dont les enseignements synchrone et asynchrone sont combinés (ou non), et la nature de l’interface entre l’enseignement en ligne et en présentiel, soit comme éléments complémentaires égaux, soit selon une hiérarchisation avec un élément considéré comme un sous-composant de l’autre.

11Des fils conducteurs traversent les différents articles. Tout d’abord, plusieurs chercheurs signalent qu’il est impératif de former les enseignants afin qu’ils ou elles comprennent le potentiel des technologies et qu’ils ou elles puissent faire le transfert entre leur pédagogie en présentiel vers des modes d’enseignement en ligne ou hybride pour créer des expériences d’apprentissage de qualité. Ce point s’ajoute à un ensemble de travaux de recherche sur le sujet, par exemple Audran et al. (2021) et Stickler (2024). Ensuite, les auteurs démontrent qu’efficacité de l’enseignement et perceptions des enseignants ou des étudiants ne vont pas forcément de mise, soulignant l’importance de diffuser les travaux de recherche sur les affordances des outils d’enseignement en ligne et sur les avantages de l’enseignement en ligne ou hybride. Enfin, ils discutent de l’importance de la création de communautés pour la réussite de l’enseignement et de l’apprentissage en ligne, et démontrent qu’une stratégie d’enseignement unifiée, une plateforme d’apprentissage unique et une expérience étudiante harmonisée sont des facteurs cruciaux pour proposer un enseignement de qualité et pour la création de communautés réussies dans des contextes hybrides.

12Ce qui ressort de tous ces articles est que les nouvelles pratiques développées pendant et depuis la pandémie sont plus flexibles. Cela permet aux institutions de toucher un plus large public d’étudiants potentiels ou de répondre aux besoins d’apprentissage d’une population étudiante plus diversifiée. Les nouvelles pratiques d’enseignement flexibles suggèrent également qu’une attention plus grande est portée à la qualité de l’expérience des étudiants, comme en témoigne l’importance accordée aux perceptions des étudiants dans les études de recherche mentionnées plus haut, ou dans d’autres recherches (par exemple von Lindeiner-Stráský et al., 2023). Cela semble impliquer que la flexibilité conduit à des approches pédagogiques davantage axées sur les valeurs, c’est-à-dire des approches plus accessibles, plus inclusives et plus centrées sur l’étudiant. Cette thématique a été débattue lors de l’une des tables rondes de la conférence de 2022, sur l’impact sociétal de l’enseignement à distance (Braithwaite et al., 2022), ce qui met en lumière que de telles valeurs sont peut-être aujourd’hui plus présentes au-delà du cadre des institutions spécialisées dans l’enseignement à distance.

13Il y a également trois recensions dans ce numéro, dans la rubrique « Notes de lecture ». Elles rendent compte de publications récentes sur l’intégration des technologies numériques dans l’ingénierie pédagogique et numérique, le lien entre enseignement numérique, mondialisation et mobilité, ainsi que sur la culture vidéoludique dans les discours et les pratiques pédagogiques.

14Enfin, ce numéro comprend de nouvelles contributions au thème de cette année pour la rubrique « Débat-discussion » de la revue, concernant la pertinence et l’avenir du cours magistral dans le contexte universitaire actuel. Claire Peltier, Olivier Perlot et Marc Romainville poursuivent le débat amorcé dans le numéro 45. On pourra se référer au texte introductif de Claire Peltier pour un résumé détaillé des idées développées dans les contributions d’Olivier Perlot et Marc Romainville. Certaines ne sont pas sans lien avec les articles présentés dans ce numéro. À la suite du passage en ligne provoqué par les confinements liés à la crise du COVID, les cours magistraux sont en effet l’un des aspects de l’enseignement supérieur qui sont souvent devenus hybrides (comme le rapportent, par exemple, Kortemeyer et al., 2023). La contribution d’Olivier Perlot sur l’utilisation de l’espace matériel dans les amphithéâtres universitaires renvoie notamment au thème de l’hybridation (l’un des fils rouges de ce numéro) car il conceptualise l’amphithéâtre comme « un lieu d’apprentissage hybride ». Sa discussion sur l’utilisation de l’espace dans l’enseignement se rapporte également à des articles publiés dans le numéro 46, notamment le travail de Cathia Papi et Geneviève Dugré sur les cours de danse en ligne (Papi et Dugré, 2024). L’importance de prendre en compte les perceptions des étudiants (en ce qui concerne les pédagogies actives dans le cas de la contribution de Marc Romainville) est un autre thème commun à la section débat-discussion et aux autres articles.

15Dans l’ensemble, toutes les contributions de ce numéro nous permettent de mettre en regard les approches d’enseignement traditionnelles et des pratiques pédagogiques innovantes. Que peut-on enseigner en ligne ? Qu’est-ce qui doit être réservé à la salle de classe dans des contextes hybrides ? Quels sont les bénéfices d’approches flexibles ? Ce sont là des questions importantes dans l’ère de l’après-COVID où la distance n’est résolument plus le domaine exclusif des institutions spécialisées dans l’enseignement à distance, et constitue désormais également une alternative durable à intégrer ou à combiner avec l’enseignement traditionnel en présentiel.

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Bibliographie

Audran, J., Kaqinari, T., Kern, D. et Makarova, E. (2021). Les enseignants du supérieur face à l’enseignement en ligne « obligé ». Distances et médiations des savoirs, 35. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/dms.6437.

Braithwaite, N., Fraser, J., Hands, V., McGuigan, C. et Rossade, K.-D. (21-22 octobre 2022). Societal impact of distance education. Round-table. Distance Education: a Brave New World? Conférence. https://wels.open.ac.uk/events/online-conference-20-21-october-2022-distance-education-brave-new-world (consulté le 15 octobre 2024).

Charlier, B. et Peltier C. (2024). Comprendre la dynamique de co-construction des environnements d’apprentissage hybrides : cadre d’analyse et pistes de recherche. Distances et médiations des savoirs, 45. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/dms.9749.

Kortemeyer, G., Dittmann-Domenichini, N., Schlienger, C. et al. (2023). Attending lectures in person, hybrid or online—how do students choose, and what about the outcome?. International Journal of Educational Technology in Higher Education, 20(19). https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.1186/s41239-023-00387-5.

Lindeiner-Stráský von, K., Pulker, H. et Vialleton, E. (2023). “Moving Your Language Teaching Online’ Toolkit: Teachers” Early Reflections on their Experience and Skills. Dans U. Stickler et M. Emke (dir.), Online Language Teaching: Crises and Creativities. Developing Online Language Pedagogies. London, Castledown. https://castledown.online/reference/9781914291173/ (consulté le 15 octobre 2024).

Papi C. et Dugré G. (2024). Les défis de l’enseignement de la danse à distance : entre absurdité et opportunité. Distances et médiations des savoirs, 46. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/11vlm.

Pélissier C. (2024). D’une magistralité à l’autre par une flexibilité des postures enseignantes. Distances et médiations des savoirs, 46. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/11vlq.

Remond É., Dumas P. et Burgos D. (dir.) (2020). Entre distance et présence : la formation à l’heure de l’hybridation. Distances et médiations des savoirs, 30. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/dms.4958.

Stickler, U. (2024). Online language teaching in times of change: a CALL to action for language teachers and educators. Journal of China Computer-Assisted Language Learning. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.1515/jccall-2024-0010.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Hélène Pulker et Elodie Vialleton, « Distance, flexibilité et nouveaux modes d’enseignement : de la crise du COVID à des transformations durables »Distances et médiations des savoirs [En ligne], 47 | 2024, mis en ligne le 26 octobre 2024, consulté le 17 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/dms/10310 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12jjy

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Hélène Pulker

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