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Une reine en Arabie du Sud ?

Abîwathan fille de Yasaq’îl, d’après une inscription provenant de la région du Jawf
Mounir Arbach

Résumé

Une inscription inédite al-Jawf.04.32, provenant vraisemblablement de Barâqish et ses environs, a été découverte lors de fouilles clandestines. Elle date du VIIe av. J.-C. L’auteur, une femme a fait une dédicace au Dieu Nkrh, au jour où elle a régné sur Nt‘htn. Bien que cette nouvelle inscription soit courte, de deux lignes, son importance réside dans le fait qu’elle mentionne pour la première fois une femme régnante sur une région non identifiée. Cette découverte relance le débat sur l’histoire de la légendaire reine de Saba, Bilqîs.

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Texte intégral

1Malgré l’abondance d’écrits évoquant la figure de la reine de Saba, aucune preuve archéologique ou épigraphique n’est jamais venue prouver son existence, que ce soit en Arabie ou au Proche-Orient. La reine qui rend visite au roi Salomon (I Rois X,1-13, reproduit dans II Chroniques IX,1-12) n’est pas connue dans l’Ancien Testament autrement que sous le nom de son royaume présumé. Dans le Nouveau Testament, elle devient « reine du Midi » (Matthieu 12, 14 ; Luc 11, 31). Si le Coran ne la nomme pas dans la Sourate des Fourmis (sourate XXVII) qu’il lui consacre, ce sont les commentateurs arabes, juifs, persans et éthiopiens qui lui donneront finalement le nom de Bilqîs. Immortalisée par de nombreux peintres et écrivains, elle n’a cessé de susciter l’intérêt des chercheurs du monde de la Bible mais également de l’Arabie du Sud.

2Jusqu’à présent, les spécialistes travaillant sur l’Arabie du Sud n’ont cependant trouvé qu’une mention du terme « reine », figurant dans une inscription sabéenne datant du début du IIIe siècle de l’ère chrétienne. Pourtant, cette allusion se révèle bien décevante puisqu’il ne s’agit que de l’épouse du roi du Hadramaout, Malikhalak, et nullement d’une femme régnante1 L’inscription inédite que nous publions ici est une nouvelle pièce au dossier « Bilqîs ». Certes, elle n’apporte pas de réponse définitive à la quête de la mythique « reine » de Saba, mais elle pourrait bien être la première attestation d’une reine ayant régné en Arabie du Sud au VIIe siècle av. J.-C.

La découverte

3Lors d’une prospection archéologique dans le Jawf en juillet 20042, des habitants nous apportèrent des centaines de pièces provenant de différents sites, principalement d’al-Sawdâ’, l’antique Nashshân, ainsi que de Ma‘în et Barâqish, parmi lesquelle figurait un gros bloc de pierre calcaire comportant une inscription de deux lignes. Toutes ces pièces sont actuellement déposées au Musée national de Sanaa, numérotées et ont  réçu le sigle al-Jawf.04 (= al-Jawf 2004) ; elles feront l’objet d’une publication en cours d'achèvement, en collaboration avec Jérémie Schiettecatte3. Notre inscription porte le numéro al-Jawf.04.32.

Description

4Grande pierre de taille calcaire équarrie, lissée sur la face antérieure (traces de ciseau verticales), peinte en rouge sur la face antérieure et comportant une inscription de deux lignes.

5Dimensions : hauteur 18 cm, largeur 72 cm, épaisseur 11,5 cm ; hauteur des lettres l7,5 cm.

6Provenance : vraisemblablement Ma‘în ou Barâqish et ses environs.

7Datation paléographique : milieu du VIIe siècle av. J.-C.

8Langue : minéen.

Transcription

9’bwtn bnt Ys3q’l d-Sn‘ s3l=
’t Nkrhywm mlkt Nt‘htn

Traduction

10Abîwathan fille de Yasaq’îl, du lignage de Sana‘, a offert à Nakrah,
le jour où elle a régné sur Nat‘ahatân (?).

Commentaire

11bwtn : nom propre féminin théophore, composé de ’b + Wtn, déjà attesté dans un bâtonnet (Oost. n° 14/1-2) ; il est également porté par un homme dans CIAS 95.11/s4/ss73. On connaît aussi S, nom d’homme, dans CIAS 95.11/s4/ss 73.

12Dans tous ces noms théophores, l’élément divin est selon toute vraisemblance Wtn, qui faisait partie du panthéon sudarabique, comme l’atteste l’inscription CIH 392, où il est question d’un rite sacrificiel annuel effectué auprès d’un Wathan. Dans un autre texte, Almaqah, le dieu national du royaume de Saba’, est qualifié de « Seigneur de Wathan de dhû-Qadam ». Enfin, la déesse Shams « Soleil » est également qualifiée de « maîtresse des Wathan ». Quant à l’élément ’b « père », on rencontre dans l’onomastique sudarabique des noms théophores dans lesquels ’b est l’élément divin, comme dans ’byd‘, ’b’ns1, etc.

13Ys3q’l : nom d’homme déjà connu par une inscription sabéenne (CIAS 95.11/r4).

14d-Sn‘ : nom de lignage, attesté pour la première fois.

15S3l’t : verbe à la 3e personne du féminin singulier de l’accompli, qui signifie « dédier, offrir », employé uniquement dans les inscriptions minéennes.

16Nkrh: nom de la divinité vénérée principalement à Ma‘în, l’antique Qarnaw, et à Barâqish et ses environs, où plusieurs temples intra- et extra-muros lui ont été consacrés.

17ywm mlkt : « le jour où elle a régné ( ? ) ». Cette formule apparaît ici pour la première fois ; on s’attendrait à « b-ywm + nom du souverain (au temps de …) », ou b + nom de souverain ». En sudarabique épigraphique, le verbe mlk est exclusivement usité dans le sens de « régner, devenir roi » (NNAG 15/12) ; forme factitive en sabéen hmlk, en minéen s1mlk « investir qqn des pouvoirs sur, prendre le pouvoir sur » (M 241/1 ; Y.90.B.A 6/3). Le substantif mlk a en revanche un double sens « roi/reine » et « propriété, biens, domaine ». Ce double sens du substantif sudarabique mlk, on le retrouve en arabe dans le verbe, malaka « régner ; posséder », substantif malik, mâlik, mulk « roi ; propriétaire ; propriété ». En sudarabique, c’est le verbe qny qui a le sens de « posséder, acquérir ; avoir un enfant » (M 289/2 ; M 320/3 ; M 332/2, etc.) ; forme factitive hqnys1qny « offrir, dédier ». La forme intensive mllk, arabe mallaka, « investir quelqu’un des pouvoirs sur ; céder une propriété à qqn », n’est attestée dans aucune lan­gue sudarabique4.

18L’interprétation du verbe mlkt mentionné dans la nouvelle inscription dépend en effet du mot qui suit, Nthtn. Nous sommes tenté de traduire le verbe mlkt dans le sens de « régner » ; cette interprétation n’exclut nullement le sens de « posséder, acquérir », sans pour autant que l’on puisse déduire avec certitude que ce verbe aurait été usité, comme en arabe, dans un double sens « régner et posséder ».

19Nthtn : la forme en -htn rappelle celle du féminin pluriel à l’état déterminé en minéen, comme, par exemple, ’nthtn « les femmes » (M 293 A/3, 300/5). On connaît un nom propre de lignage,’mnhtn, qui a la même forme que Nthtn.

20L’interprétation de ce terme est sujette à caution. Deux lectures sont envisageables :

21D’après la première, Nthtn serait le nom d’un territoire, d’un domaine ou d’un royaume, dont l’emplacement est inconnu, voire le nom d’une tribu dont ce serait la première mention. La présence des reines à la tête de principautés était déjà connue en Arabie du Nord aux VIIIe et VIIe siècles av. J.-C.5. La présence d’une reine en Arabie du Sud au milieu du VIIe siècle serait à mettre en relation avec le contexte politique de la période, qui voit apparaître des tentatives d’autonomie après une période de domination sabéenne. Le nom de la divinité et le verbe permettent de situer sans hésitation l’inscription dans le royaume de Ma‘în ou de la ville de Baraqîsh et ses environs. Abîwathan ne peut être reine de Ma‘în : une inscription rédigée en sabéen peu après la mort de Karib’îl Watâr cite expli­citement Waqah’îl fils de Îlyafa‘ comme « roi de Ma‘în »6. Si Abîwathan avait régné sur ce royaume, nul doute que le nom de Ma‘în eût été mentionné. Reste l’hypothèse de Barâqish et ses environs, par exemple Shaqab al-Manassa, Darb al-Sabî ou al-Malâhadont les noms antiques nous sont inconnus.

22Toutefois, il est à noter que la racine NT‘ est déjà connue dans les langues sudara­biques. On la rencontre dans un texte provenant de Haram (Haram 2/8-9), en tant que verbe signifiant « commencer ». En sabéen, NT‘ et ses dérivés ont été interprétés, selon le contexte, comme « planter ; commencer » dans CIH 308/4 ; « entrer en rébellion, provoquer un soulèvement ; inimitié, action de causer du tort » dans CIH 179/7, 308/19 et Ir 18;« tenture » dans Ja 555/4 et enfin « partie du temple ; rempart, bastion », dans RES 4663/3, Ja 557. En qatabânite, le terme nt‘ a été interprété comme « terre ». De tout ce qui précède, on peut retenir le sens de « commencer, provoquer un soulève­ment, une rébellion ». Suivant cette seconde interprétation, le terme nthtn signifierait « les soulèvements », « les rébellions » et la traduction serait alors :

23« Abîwathan fille de Yasaq’îl, du lignage de Sana‘, a offert à Nakrah,
le jour où elle a régné sur les rébellion ( ? ) »

24La divinité Nakrahétant vénérée à Ma‘în ou à Barâqish, il nous faut chercher de quels soulèvements il pouvait s’agir, en fonction du contexte historique connu du VIIe siècle dans la région du Jawf.

25On sait grâce à l’inscription sabéenne RES 3945, datant du règne de Karib’îl Watâr (début VIIe siècle av. J.-C.), que le royaume de Saba’ voulut contrôler l’ensemble du terri­toire de l’Arabie du Sud, soit par des conquêtes militaires, soit par des alliances. La région du Jawf était à la fin du VIIIe siècle av. J.-C., partagée entre des cités indépen­dantes et autonomes, telles que Nashshân, Haram, Kamna, Inabba’ qui semblent avoir conclu des traités d’alliance avec le royaume de Saba dans le courant du VIIIe siècle av. J.-C. Cette période se termina par une guerre menée par les Sabéens contre ces cités les plus importantes, Nashshân dans le Jawf et Muha’mir, situé au nord-ouest de la région du Jawf, qui subirent destructions et pillages, alors que les plus petites entités Haram et Kamna, passèrent des alliances avec Saba’ qui leur octroya butin et territoires, pris sur le royaume de Nashshân7. Notons dans ce texte RES 3945 l’absence de mention du royaume de Ma‘în et de la ville de Barâqish. Des inscriptions de la fin du VIIIe siècle montrent que cette dernière était sous domination sabéenne8. Quant au royaume de Ma‘în, il n’est pas exclu qu’il ait été également sous domination sabéenne au début du  VIIe siècle av. J.-C., comme le prouve le plus ancien texte mentionnant un souverain de Ma‘în, rédigé en langue sabéenne9.

26Au VIIe siècle av. J.-C., la situation paraît totalement différente. L’inscription RES 3943, datant de cette période, évoque en effet des opérations militaires sabéennes menées dans la région du Jawf contre Barâqish, Ma‘în et d’autres localitésiècle La datation paléographique de notre inscription montre que Abîwathan fille de Yasaq’îl, a pu être contemporaine de ces événements. On est donc en droit de se demander si des révoltes ( ?) dirigées par cette femme ne furent pas la raison de l’attaque sabéenne contre Barâqish et Ma‘în évoquées dans l’inscription RES 3943.

27Quoi qu’il en soit et si notre interprétation s’avérait exacte, la découverte d’une reine en Arabie du Sud nous invite à reposer la question de la place de la femme dans ces sociétés antiques. Cette question a déjà bien entendu fait couler beaucoup d’encre et nous ne prétendons pas apporter ici de nouvelle théorie. Rappelons simplement que l’ethnolo-gue Robert Smith, au XIXe siècle, considérait la présence de femmes sur le trône en Arabie du Nord comme preuve de l’existence d’« un système matrilinéaire de descendance universel en Arabie avant l’islam »10. Wendell Phillips, s’appuyant sur le récit biblique, avait à son tour supposé une origine matriarcale du royaume de Saba’ au Xe siècle av. J.-C., avant que le régime politique ne devienne par la suite patriarcal11. Nous nous garderons bien de conclure immédiatement, à partir de cette nouvelle découverte isolée, l’existence d’un système matriarcal. Il est en fait clair que le système patriarcal et monarchique prédomina de manière écrasante au cours du Ier millénaire av. J.-C., non seulement en Arabie du Sud mais également dans toutes les sociétés du Proche-Orient, en Mésopotamie, en Syrie-Palestine, dans le monde de la Bible, en Égypte, sans oublier la Grèce antique. Dans toutes les inscriptions sudarabiques, la généalogie des personnages mentionnés est toujours patrilinéaire, à l’exception d’un seul texte du IIe siècle ap. J.-C. Cela ne signifie pas que les femmes aient été absentes des textes qui nous sont parvenus. Nombre d’entre elles y apparaissent, comme dédicantes, prêtresses ou admi­nistratrices de tribus ou de localités, confirmant qu’elles disposaient d’une autonomie éco­nomique certaine et occupaient une place non négligeable dans la vie politique et administrative.

28En conclusion, il est évidemment tentant de considérer cette nouvelle inscription comme la première mention d’une reine en Arabie du Sud, dans une région — le Jawf — marquée au milieu du VIIe siècle par des bouleversements politique et militaire profonds, qui virent le passage des cités indépendantes et d’États tribus à de grands royau­mes contrôlant un vaste territoire. Rappelons aussi que les VIIe et VIe siècles av. J.-C. sont considérés aujourd’hui comme le moment de la première mise par écrit des plus anciens livres de la Bible12. Alors que nous pensions que le dossier « Bilqîs » avait été fouillé dans ses moindres recoins, cette inscription vient donc à point nommé pour relancer un débat plus que millénaire.

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Bibliographie

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Notes

1ARBACH 2002, 69-80.
2ARBACH & AUDOUIN 2004 a et b.
3Cf. ARBACH & SCHIETTECATTE 2005.
4La forme verbale intensive f‘‘l, nom d'action tf‘l, est bien attestée en minéen, ‘lly « élever », z« avancer », frr‘ « élever jusqu’au faîte ». Cf. ROBIN 1983, p. 171-172.
5BRIQUEL-CHATONNET 1991/3, p. 37-44.
6MULLER 1982, p. 104-105, pl. I-II.
7ROBIN 1996, col. 1117-1130.
8ROBIN 1987, p. 165-167 ; GNOLI & ROBIN 1992, p. 93-98.
9MULLER 1982, p. 104-105.
10AVANZINI 1991/3, p. 157-161 ; ROBIN 1996, col. 1196-1197.
11PHILLIPS 1956.
12BRIEND 1996, col. 1043-1046.
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Table des illustrations

Légende al-jawf 04.32
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Pour citer cet article

Référence électronique

Mounir Arbach, « Une reine en Arabie du Sud ? »Chroniques Yéménites [En ligne], 12 | 2004, mis en ligne le 08 octobre 2007, consulté le 14 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cy/179 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/cy.179

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Auteur

Mounir Arbach

CNRS-CEFAS

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