Le statut socio-économique de la pratique musicale aux Émirats arabes unis.
Résumés
Le leiwah est une tradition musicale afro-arabe, qui s’est diffusée dans le golfe Persique à partir de l’Afrique de l’Est par l’intermédiaire des marchands omanais. À Dubai, le leiwah est interprété principalement lors des mariages des différentes communautés de la ville (bédouins, baloutches, ‘ajam), ainsi que lors des commémorations, les fêtes nationales et les festivités commerciales. Il est pratiqué par les membres de ces communautés, de manière semi-professionnelle, plus particulièrement par certains baloutches, au sein de structures associatives, les Associations d’Arts populaires. Anciennement non rémunérée, cette pratique est aujourd’hui au centre d’une activité économique hautement concurrentielle entre les ensembles musicaux et les associations qui les abritent. Ce phénomène récent dans le contexte urbain, culturel et social de Dubaï permet d'éclairer le statut des musiciens dans la société et dans l'économie émiratie, en pleine mutation par rapport au modèle traditionnel qui était encore en vigueur il y a quarante ans.
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Haut de pagePour citer cet article
Référence papier
Maho M. Sebiane, « Le statut socio-économique de la pratique musicale aux Émirats arabes unis. », Chroniques Yéménites, 14 | 2007, 117-135.
Référence électronique
Maho M. Sebiane, « Le statut socio-économique de la pratique musicale aux Émirats arabes unis. », Chroniques Yéménites [En ligne], 14 | 2007, mis en ligne le 18 mars 2009, consulté le 15 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cy/1498 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/cy.1498
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