Navigation – Plan du site

AccueilNuméros32La facétie sur les tréteaux (XVe-...Conclusions

La facétie sur les tréteaux (XVe-XVIIe siècle)

Conclusions

Un dialogue des arts et de la vis comica : translations sociopoétiques du paradigme humaniste facétieux
Dominique Bertrand
p. 237-244

Résumés

La focale facétieuse se révèle ici féconde pour éclairer la restitution de sources érudites autant que pour approfondir la dynamique performative de la scène comique de la Renaissance (envisagée dans toute sa variété – et non restreinte à la comédie humaniste ou aux tréteaux de la farce). Ce dialogue des arts et de la vis comica révèle la dynamique originale et originelle propre à la translatio humaniste d’une metis facétieuse à la source des reconfigurations des pouvoirs du faire rire

Haut de page

Texte intégral

1Si ce fut pour moi un honneur et un plaisir d’improviser le 30 mai 2015 quelques conclusions au terme de la brillante journée d’étude organisée par Vincent Dupuis à l’Université Paris IV-Sorbonne et joliment intitulée « La facétie sur les tréteaux, xve-xviie siècles », c’est avec une infinie tristesse que je rédige aujourd’hui cette postface. Comment imaginer ce jour-là que cette rencontre intellectuelle des plus stimulantes, suivie d’échanges conviviaux désormais gravés dans nos mémoires, constituerait le chant du cygne d’un jeune chercheur au talent prometteur ? Partager avec les éditrices du volume la difficile posture d’exécutrice testamentaire, m’est malaisé, même si l’incommensurable scandale de la disparition tragique de Vincent appelait cette modeste compensation scientifique.

2C’est une équipe éditoriale qui, sous la houlette de Marie-Claire Thomine-Bichard, a su relever le défi délicat d’offrir à Vincent ce tombeau éditorial, en assumant, en ses lieu et place, une publication dédiée à sa famille et à ses amis, et qui restera un indispensable viatique pour tous les chercheurs impliqués, associés ou intéressés aux recherches sur l’esprit facétieux de la première modernité.

3Reste qu’à ce jour anniversaire, le traumatisme créé par l’annonce de la disparition brutale de Vincent Dupuis avec les siens est loin d’être dissipé, et la sidération provoquée par les tragédies collectives que nous vivons depuis semble emporter chaque jour davantage le goût de rire, propageant, au-delà du cercle des proches des disparus, les ondes d’une douleur tragique absolue.

4Je veux pourtant imaginer que Vincent nous inciterait à méditer et pratiquer le « bene vivere et laetari », procuré par les narrations facétieuses, comme antidote à des temps de trouble ainsi que l’imaginait Bonaventure Des Périers dans la « Première nouvelle en forme de préambule » de ses Nouvelles récréations et joyeux devis. Je retiens de Vincent qu’il a fait sienne cette convivialité du partage des bons mets et des mots joyeux depuis le repas qui avait réuni les participants de notre journée à sa petite famille, jusqu’à l’ultime soirée amicale vers laquelle il s’acheminait le soir du 31 juillet 2015…

5Un an après, j’exprime aussi une gratitude vive, en mon nom et en celui de Vincent, à celles et ceux qui ont participé à cette journée mais aussi aux mêmes et quelques autres qui ont contribué à la confection de cette couronne symbolique de la publication des actes. Que soit remerciée spécialement notre collègue et amie Marie-Claire Thomine-Bichard, qui a œuvré avec opiniâtreté pour recoller les morceaux de la publication imaginée par Vincent, et qui, avec l’aide de Bernd Renner, a dressé encore, en forme d’hommage, la bibliographie exhaustive de ses travaux parus et à paraître.

6J’ai eu la chance pour ma part de faire la connaissance de Vincent Dupuis dans le cadre de sa collaboration en tant que post-doctorant au CELLF et à l’axe « Facéties » du Labex OBVIL, porté par Louise Amazan dans le prolongement de son implication dans le programme interdisciplinaire biannuel FACEF (Fortunes et Avatars de l’Esprit Facétieux entre France et Italie de la fin du Moyen Âge à l’Âge Classique), que j’avais moi-même initié et coordonné dans le cadre de la Maison des Sciences de l’Homme à Clermont-Ferrand de 2012 à 2013. Ce projet qui avait donné lieu à une collaboration active avec deux équipes de Paris IV (le Centre Saulnier intégré au CELFF et l’Atelier xvie siècle) était issu d’une première Journée d’étude organisée le 14 décembre 2010 dans le cadre d’EQuIL (Équipe Imaginaire et Lettres de la Première modernité) au sein du CERHAC (Centre d’Études sur les Réformes, l’Humanisme et l’Âge Classique) et que j’avais intitulée Perspectives facétieuses, par souci de ne pas figer des pratiques aussi irréductibles à la vision réductrice de la culture comique consacrée par le siècle classique et l’historiographie de la fin du xixe siècle qu’aux cartographies génériques modernes.

7S’agissant de comprendre la cristallisation remarquable du lexique de la facétie et du facétieux dans le champ littéraire français de la Renaissance, par contraste avec son occultation, au cours du xviie siècle, au profit d’autres nébuleuses sémantiques proches (la raillerie et le burlesque), nous avions esquissé un programme collectif en vue de resituer les avatars historiques d’un esprit facétieux protéiforme dans une dynamique d’échanges interculturels européens. Ces recherches exploratoires, privilégiant l’axe France-Italie, visaient à éclairer les implications inhérentes à la promotion à la Renaissance d’une lexicographie facétieuse labile qui recouvre le champ du rire, tout en contribuant en partie à le faire éclater, à travers des fluctuations et des jeux de démarcation subtils d’un pays à l’autre mais aussi d’un siècle à l’autre, et d’un genre à l’autre. La focale facétieuse apparaissait propre à fonder un « observatoire de la société d’Ancien Régime » dans ses pratiques esthétiques et politiques autant que philosophiques et cognitives, et elle a naturellement étayé et alimenté le projet spécifique d’humanités numériques présenté par Louise Amazan pour l’« OBservatoire de la Vie Littéraire » à Paris IV.

8Au-delà même de l’aspect éditorial utilement retenu par Louise Amazan dans la mise en place d’un volet « Facéties » au sein de l’OBVIL, j’ai accueilli avec un immense intérêt le projet original de journée d’étude mis en œuvre par Vincent Dupuis. Son angle d’approche allait précisément dans le sens que j’ai toujours souhaité personnellement encourager : celui d’un décloisonnement résolu de l’étude strictement poétique vers des formes plus larges de sociopoétique et d’anthropologie culturelle. Le questionnement ouvert par Vincent autour de la facétie au théâtre excède la description de croisements génériques et de transferts poétiques, ouvrant la voie à une interdisciplinarité effective qui peut contribuer à révéler, à travers le prisme de l’émergence d’un nouveau champ littéraire et éditorial, des jeux de restructuration sociopolitiques et idéologiques des pratiques du rire et du vivre ensemble.

9Les discussions que j’ai pu avoir avec Vincent en amont de l’organisation de sa journée d’étude et lors de celle-ci m’ont convaincue de la convergence de nos approches et je me suis permis très spontanément, durant la journée d’étude, de le solliciter pour fournir une contribution à l’ouvrage collectif de synthèse des Perspectives facétieuses. Il a répondu avec enthousiasme à ma demande et il s’en est acquitté avec diligence, m’offrant aussi un sujet de contribution stimulant pour un des panels sur Rire des souverains que je mettais alors en place pour le 62e Congrès de la RSA de Boston du 31 mars au 2 avril 2016.

10Le destin encore une fois en a décidé autrement et nous avons dû renoncer pour cette dynamique de recherche collective directement issue du programme FACEF, à la présence et à l’intelligence de Vincent qui s’apprêtait par ailleurs à entrer de plain-pied dans des collaborations non moins facétieuses que fructueuses avec nos amis américains embarqués dans ce « work in progress » des travaux sur la facétie : Bernd Renner aurait ainsi reçu comme post-doctorant Vincent Dupuis pour cette rentrée 2016 à CUNY (City University of New York) et Tom Conley lui aurait aussi volontiers fait place pour la présentation à plusieurs voix qu’il m’a confiée, avec Louise Amazan et Marie Claire Thomine-Bichard le 7 avril 2016 dans le cadre de la Journée d’Étude des Amis de l’Atelier xvie siècle de Paris-Sorbonne à Harvard (« Desseins du livre en France, 1530-1590 ») et qui a permis un panorama des recherches menées dans le cadre du FACEF et de l’OBVIL : « La facétie, bilan et perspectives ».

11Le texte impeccablement rédigé dont je remercie encore Vincent à titre posthume, qui paraîtra très prochainement dans le livre que je prépare sur ces Perspectives facétieuses, prolonge les pistes de cette journée d’étude, articulant un questionnement intergénérique et métapoétique à des perspectives sociopoétiques qui font résolument sortir la facétie de toute normativité canonique. Il confirme une pertinence scientifique à penser le facétieux hors des ornières du « genre » pour l’envisager davantage comme un registre, une veine irradiant des pratiques interculturelles qui contribuent à former le nouvel imaginaire social de la première modernité dans le cadre de la construction largement idéologique d’une esthétique littéraire du rire et qui font sens de manière plus percutante dans la singularité de réappropriations auctoriales singulières.

12Remercions encore Vincent Dupuis d’avoir su anticiper pour nous, malgré sa disparition, grâce à des rédactions impeccables et à l’architecture magnifiquement pensée de sa journée, un volume cohérent. Prolongeant les remarques laissées largement à l’état de friches ouvertes par Madeleine Lazard sur les liens entre facétie et comédie humaniste, il a su s’entourer de spécialistes pointus susceptibles de nourrir le questionnement décloisonné sur les transferts et imitations entre le domaine théâtral et la narration facétieuse dont je résumerai ici brièvement les apports suggestifs. Le volume a été globalement divisé en deux volets, le premier privilégiant les interférences poétiques, cependant que les communications suivantes abordent des questions de performativité.

13Jelle Koopmans nous rappelle que la machine à rire de la farce ne se laisse pas aisément exclure du champ littéraire émergent. Il met en évidence la profonde ambivalence à la Renaissance entre la dépréciation obsessionnelle de la farce par les dramaturges humanistes – base réductrice exclusive à la reconstruction historiographique au xixe siècle – et la revalorisation explicite de l’ingenium farcesque favorisée par des réinterprétations érudites de l’histoire du théâtre antique, qui confèrent à la farce des racines grecques. Au-delà de ces tensions doctrinales, Jelle Koopmans relativise plus encore le prétendu dégoût des élites pour la farce en rappelant sa présence vivace dans les pratiques théâtrales vivantes de la Renaissance. Il montre que la dramaturgie jouée, y compris et surtout à la cour, n’a cessé de faire la part belle à la farce et aux farceurs, ces survivances étant repérables, comme on le sait, de la Renaissance jusqu’à la période classique en dépit d’une censure croissante des doctes. Jelle Koopmans interroge plus spécifiquement l’esprit d’ingenium que la farce partage avec le facétieux, insistant sur les convergences sémantiques entre facete dictum et facete factum, nous invitant à retrouver la circulation des motifs d’un genre à l’autre, d’un pays à l’autre, d’un siècle à l’autre, jusqu’aux historiettes de Tallemant des Réaux et à Dario Fo.

14Également attentive à la convergence entre farce et facétie autour de la beffa, Florence Bistagne envisage les nombreuses tensions internes du traité de Pontano, un des principaux prescripteurs en matière de conversation facétieuse. L’auteur du De Sermone se réapproprie Plaute avec une extrême ambivalence, s’appliquant à séparer la pratique élégante de la conversation facétieuse des jeux performatifs du mime mais intégrant dans son imitation de la langue plautinienne une verve mimétique du langage parlé. L’hybridation inouïe de ce texte théorique semble faire advenir le jeu des tréteaux dans la facétie.

15Cette gémellarité ressort encore de l’étude de réception de Boccace dans les Corrivaux de Jean de La Taille menée par Vincent Dupuis. Son étude fouillée met en évidence le nouveau positionnement socioesthétique de la comédie sous le signe d’une naïveté qui fait clairement signe vers une connivence facétieuse aristocratique et se marque dans une virtuosité linguistique raffinée. La sagacité du regretté Vincent est toujours des plus affûtées pour déceler derrière les emprunts facétieux à Boccace une révélation des modèles antiques et retrouver la personnalité auctoriale singulière de Jean de La Taille qui réinvente en imitant, et adapte sa source italienne pour mieux « rencontrer » son public dans un jeu de concurrence exacerbée avec les sources transalpines.

16Les études suivantes corroborent ces stratégies d’hybridation poétique et de contradiction permanente, entre une vis comica qui ne se départit jamais de ses composantes grivoises et obscènes et les exigences de la nouvelle politesse des mœurs : des compromis de toute sorte, y compris éditoriaux, permettent de se démarquer de la farce et d’un rire grossier, désigné comme repoussoir commode tout en étant convoqué sous des formes socialement recevables.

17Goulven Oiry nous ouvre les yeux sur l’équivocité foncière de la porte comme facétie matricielle dans la comédie française de la fin de la Renaissance. Il démontre rigoureusement comment le comique gaillard inhérent à ce motif participe d’une structuration des intrigues comiques autour d’un imaginaire phallocentrique. On peut se demander si le machisme de la comédie identifié par ce jeune chercheur, n’est toutefois pas en partie déjà « déconstruit » dans les textes par une dégradation parodique de la geste martiale dont les résonances burlesques indiquent la faille de l’héroïsme mais aussi d’une virilité dont la gaillardise frôle souvent le ridicule.

18Matthieu Ferrand s’attache quant à lui à l’examen systématique des réécritures du monologue facétieux de la maquerelle Cléérète dans l’Asinaria de Plaute de la Chysis de Piccolomini à La Trésorière de Grévin. Il confirme l’importance des références à Plaute dans les comédies françaises et italiennes, dans un jeu permanent d’émulation plus que de stricte imitation, qui transforme l’acte d’écrire en une action facétieuse à part entière. Cette performance d’écriture instaure une connivence d’experts à l’usage d’un public savant dont la compétence est requise pour apprécier la virtuosité de la transposition du discours de la maquerelle dans de nouveaux contextes, qui excelle dans la subversion des limites génériques et des registres.

19De façon emblématique, Romain Weber a déniché, pour répondre à l’appel de Vincent, un hapax éditorial qui illustre de façon particulièrement saisissante les jeux de superposition terminologique et générique de la comédie et de la facétie. Il s’agit d’un cas, demeuré apparemment unique, de publication conjointe d’une comédie et d’un récit facétieux dans l’édition en 1584 de la pièce de François d’Amboise, Les Neapolitaines. Ce curieux binôme oublié par la critique associe le texte théâtral avec une narration facétieuse redondante mais un peu décevante et sommaire. Il est probable que cette mention facétieuse ait eu pour objectif de faire vendre en l’occurrence un genre (la comédie) qui n’est pas encore légitime sous sa forme imprimée et qui avait besoin d’un argument, sur fond de plaidoyer visant à fonder une comédie nationale, susceptible de rivaliser avec les modèles italiens et antiques. Le lien établi avec le genre narratif de la facétie sert ainsi un objectif de « naturalisation » non dénué d’arrière-plan politique et courtisan de la part d’un auteur proche d’Henri III. Pour autant, la stratégie auctoriale complexe de l’auteur, qui prétend participer à la promotion de la culture française, semble avoir achoppé en raison du renversement de tendance repérable dès les années 1560 et qui va inéluctablement reléguer le facétieux vers le « second rayon », alors que la comédie finira par acquérir une dignité sociale et politique.

20En conclusion, cette journée qui a mis en résonance des questions d’imitation littéraire et de performance théâtrale en les mettant en perspective avec la logique éditoriale a considérablement fait bouger les lignes de démarcation entre les genres et les formes, dépassant l’évidence de la définition fermée de la facétie comme genre ou forme narrative brefs pour interroger la performativité de l’esprit facétieux. Un socle commun d’oralité performative ressort de cette croisée des pratiques qui a favorisé indéniablement des hybridations. La contradiction éclate entre des pratiques et des discours en phase avec une réception et une intertextualité dynamiques et un nouvel apparat idéologique. Il ne faut décidément pas prendre au mot des déclarations redondantes qui brouillent les pistes en s’efforçant de renforcer des clivages socioesthétiques encore incertains dans la pratique renaissante et qui ont fini par occulter, voire dénier l’articulation étroite et les affinités électives entre le mot d’esprit et le théâtre comique, en particulier avec le mime.

21L’obsession de « distinction » de la facétie apparaît bien comme une posture éthico-rhétorique qui rejoint l’esthétisation des pratiques comiques de la première modernité, participant de la « révolution culturelle » attestée aussi dans le domaine poétique avec la Pléiade et imposant une rupture par rapport aux formes vernaculaires. Ces stratégies qui visent à étayer les reconfigurations identitaires du savoir rire spécifique des élites et à constituer de nouveaux publics instrumentalisent à leur usage les définitions du facétieux tout en entrant en tension avec les pratiques textuelles et dramaturgiques de la vis comica.

22Il y aura donc matière, au terme de cette publication et des suivantes, à interroger les pièges de la terminologie facétieuse et l’écran inhérent à ces effets de construction culturelle et nationale des genres de la comédie et de la facétie, qui contribuent à nous enfermer dans une forme de myopie délibérée à l’égard des enjeux de décryptage social attachés à cette fameuse « machine à rire » du bon tour, assurément commune à la farce et à la facétie et susceptible de démystifier les jeux de dupes d’une comédie humaine « à cent actes divers », dont la fable et le conte ont aussi fait leur nectar, et dont il importe sans doute que nous puissions savourer le suc, pour un désabusement cynique salutaire.

Paris, le 31 juillet 2016

Haut de page

Pour citer cet article

Référence papier

Dominique Bertrand, « Conclusions »Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 32 | 2016, 237-244.

Référence électronique

Dominique Bertrand, « Conclusions »Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], 32 | 2016, mis en ligne le 08 décembre 2019, consulté le 13 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/crmh/14107 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/crm.14107

Haut de page

Auteur

Dominique Bertrand

Université Blaise-Pascal – Clermont-Ferrand (UCA Clermont-Auvergne) IHRIM UMR 5317 (CERHAC IHPC UMR 5037)
Dominique Bertrand est professeure de littérature française à l’université de Blaise-Pascal – Clermont-Ferrand. Dans le sillage de ses recherches consacrées aux formes comiques et à l’imaginaire du rire dans la première modernité, elle a initié et coordonné un cycle de colloques et de collectifs sur la dynamique européenne de la facétie de la Renaissance à l’Âge Classique

Articles du même auteur

Haut de page

Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search