Créations de revues | 2010
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VéhiculeAssociation leprojetcollectif
www.revuevehicule.net
15€ le n°
Dir. de publ. Garance Dor, Vincent Menu
Pliée, collée et assemblée à la main, Véhicule est une revue d’artistes aux contributions de formes et formats variés réunissant dans cette livraison : Yves-Noël Genod, Grand Magasin, Garance Dor, Vincent Thomasset, Florent Delval, Boris Charmatz, Nicolas Richard, Edouard Boyer et Vincent Menu. D’une façon originale et expérimentale, Véhicule souhaite rompre avec les apparences d’une revue traditionnelle. Ainsi, le premier numéro est composé d’autant de pièces détachées : dépliants, cartes de visite et autres, bandeau, page A4 sur papier fluo, enveloppe kraft fermée contenant des documents, huit pages agrafées sur papier orange.. Textes de performances, poèmesl, partition pour logiciel cohabitent sans ordre imposé, dans un réseau à reconstituer à chaque lecture, à chaque manipulation tactile des feuilles et morceaux. T.V.
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Toilet PaperDeste Foundation, Athènes
Diffusion Les Presses du réel
www.lespressesdureel.com
www.toiletpapermagazine.com
ISSN : 1792-389-1
10€ le n°
Dir. de publ. Maurizio Cattelan
Une none s’enfonçant goulûment une seringue dans le bras, retenant le garrot avec les dents, une oreille baignant dans un liquide jaune, une jeune femme nue à genou posant sculpturalement en compagnie d’appareils ménagers vintage dans une pose évoquant autant la soumission que l’offrande passive, voici quelques exemples de la vingtaine d’images choc que nous adressent en pleines pages et sans commentaire Maurizio Cattelan et le photographe Pierpaolo Ferrari dans une revue photographique radicale. Cette nouvelle publication, qui s’inscrit par certains aspects dans la lignée de Permanent food du même Maurizio Cattelan, jette un regard acéré et d’un surréalisme mordant sur les codes photographiques, notamment ceux de la publicité, en usage dans nos sociétés industrielles et marchandes. Ces images, véritables tableaux aux mises en scène élaborées, suscitent tour à tour l’effroi, le dégoût, la délectation ou l’incompréhension mais jamais l’indifférence tant elles recèlent de narrations potentielles qu’il revient alors au seul lecteur d’activer. B.E.
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Code 2.0Association Code Magazine 2.0
105, rue de Rosny
93100 Montreuil-sous-Bois
www.codemagazine2.blogspot.com
Gratuit
Dir. de publ. Laetitia Chauvin, Clément Dirié
Code 2.0 affiche une ligne éditoriale axée sur les jeunes artistes sous divers formats : articles d’analyse, propositions graphiques, romans-photos. Les choix éditoriaux font de la revue un support « facile à lire », rythmé et ludique, qui rapproche la revue d’art contemporain des magazines féminins sans pour autant perdre en contenu. Sans rythme d’édition, cette revue reste à l’échelle de sa mesure : une revue de découverte, gratuite, bilingue —les textes de ce numéro sont écrits soit en français soit en anglais— soucieuse de diffuser les liens Internet et d’autres informations sur les artistes pour que le lecteur puisse continuer à s’informer. C.R.
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VolumeAssociation What you see is what you hear
23, avenue de Clichy
75017 Paris
www.revuevolume.fr
Semestriel. 36 € l’abonnement annuel
Dir. de publ. Raphaël Brunel, Anne-Lou Vicente
Ce qui pourrait être un numéro spécial d’un magazine d’art contemporain consacré au son dans l’art contemporain est une revue semestrielle entièrement dévolue à la dimension sonore des œuvres actuelles. C’est là une dimension très présente dans l’art contemporain. Elle l’est de façon diverse, à la suite de Christian Marclay, et de façon paradoxale : la technologie du son étant montrée ou représentée sans qu’aucun son ne soit à l’œuvre. Cette tendance, remarquable dans une récente exposition du Fort du Bruissin (dont rend ici compte Bastien Gallet, p p. 18-27), est fort bien représentée dans Volume. Nous renvoyons notamment le lecteur au texte sur le travail de Nicolas Fenouillat (« Horizon portée ») et aux pages abordant en images celui de Jérôme Poret ou de Samon Takahashi (« Plundersymphony »). Si le son se fait plastique par sa matérialisation, la plasticité sonore d’un Dominique Petitgand (« Quelqu’un par terre (Someone on the ground) ») n’est pas boudée pour autant. La revue fait entre autres appel dans cette première livraison aux analyses très qualifiées d’une Rahma Khazam (« Temps et espace »), et s’autorise un retour sur la Pendulum Music de Steve Reich (p p. 32-41). C.S.
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CollectionEditions En Marge
9 rue Auguste Delaune
93200 Saint-Denis
www.collectionrevue.com
Annuel. 18 € le n°
Dir. de publ. Jean-Pierre Soares
Aucune ligne éditoriale n’aurait été plus pertinente que celle dictée par les goûts des rédacteurs. Ce sommaire hétéroclite fait joyeusement éclater les catégories qui cloisonnent à tors le graphisme, la bande dessinée ou le dessin exposé en même temps qu’il évacue toute expertise pour, tout simplement, transmettre au lecteur la curiosité d’un médium polymorphe. La forme de l’entretien permet d’accéder avec une rare sincérité à l’envers du décor, là où la main trouve ses héritages les plus divers (Odilon Redon, l’Art brut ou Ken le survivant pour Ludovic Boulard Le Fur) et où le dessin prend son sens dans une pratique souvent plus vaste. Ici, les modalités d’existence du dessin importent autant que les questions d’esthétique. Ainsi, Charles Burns raconte-t-il l’épopée de ses premières éditions à la manière d’un romancier de la Beat generation tandis que Stéphane Prigent retrace l’aventure du fanzine Bazar. La problématique est développée plus loin dans un texte qui analyse la scénographie des dessins de Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau. J.P.
