Bibliographie
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Notes
R. Capitant, Écrits d’entre-deux-guerres (1928-1940), textes réunis et présentés par O. Beaud, Paris, Éditions Panthéon-Assas, 2004.
R. Capitant, Face au nazisme. Écrits 1933-1938, textes réunis et présentés par O. Beaud, Postface de Ph. Burrin, notes établies par S. Plyer, Presses de l’Université de Strasbourg, 2004. Une seconde édition a été faite aux nouvelles PUS en 2022, contenant un nouvel Avant-Propos de notre part. Nous profitons de cette occasion pour saluer la mémoire de Lucien Braun qui avait accueilli dans les Presses qu’il dirigeait la première édition de son livre, et aussi pour remercier vivement Édouard Mehl d’avoir organisé la seconde édition du livre qui était épuisé.
J.-N. Jeanneney, Le Rocher de Süsten. Mémoires (1942-1982), p. 67.
La nièce de René Capitant, la professeure de littérature Béatrice Didier dément entièrement cette accusation, comme elle l’a écrit dans une lettre au Monde du 25 août 1982. Des historiens ont peut-être des sources fiables permettant de distinguer ici le vrai du faux.
Voir O. Beaud, « Découvrir un grand juriste : le premier René Capitant (1928-1940) », p. 163-193. Cet article annonçait l’édition de l’intégralité de ses écrits que nous avons cités plus haut.
Un de ses fils a écrit sa biographie, qui mérite d’être lue, B. Prélot, Marcel Prélot 1898-1972 : La vie et l’œuvre d’un grand parlementaire comtois, 2005.
Pour une courte et dense biographie, voir « l’Avant-Propos » de N. Chifflot à Ch. Eisenmann, Écrits de droit administratif, p. V sq., particulièrement p. CVI-CVIII.
C. Eisenmann, « Chronique de politique intérieure, 20 juin 1934. L’organisation constitutionnelle du IIIe Reich : de Weimar à Potsdam », Jus Politicum, n° 19 [https://juspoliticum.com/article/Chronique-de-politique-interieure-20-juin-1934-L-organisation-constitutionnelle-du-IIIe-Reich-de-Weimar-a-Potsdam-1212.html].
À la différence de Capitant et de Prélot, Eisenmann eut de brillants élèves devenus professeurs. Il eut des Mélanges très connus chez les juristes de droit public : Recueil d’études en hommage à Charles Eisenmann.
N. Chifflot, Le Droit administratif de Charles Eisenmann.
H. Truchot, Le Droit constitutionnel de René Capitant ; contribution au développement d’une légitimité démocratique.
Son petit-fils, Pierre-Henri Prélot, lui-même devenu professeur agrégé de droit public, et hélas, prématurément disparu (en 2021), a écrit un article intéressant sur une partie de la correspondance de son grand-père : « Les orientations nouvelles du droit constitutionnel à la Faculté de droit de Strasbourg dans les années 1930. Courtes réflexions à partir de deux lettres inédites de Raymond Carré de Malberg et de René Capitant à Marcel Prélot », in : Spicilegium Juris Politici. Mélanges offerts à Philippe Lauvaux.
C’est ce que précise J. Debu Bridel, La Résistance intellectuelle. Textes et témoignages réunis par l’auteur.
La Fondation Rockefeller alloue également une bourse d’étude à l’économiste Henry Laufenburger, membre du Centre d’études germaniques de l’Université de Strasbourg. La procédure a nécessité l’accord de la faculté de droit, du ministère de l’instruction publique et de l’autorité de tutelle de l’Université de Strasbourg qui est la Direction des services d’Alsace-Lorraine, rattachée auprès de la Présidence du Conseil. Par une lettre du 27 mai 1933, le ministère de l’Instruction publique informe « à toutes fins utiles » la présidence du Conseil « que la Fondation Rockfeller se propose de faire bénéficier d’une bourse d’études à l’étranger pour l’année scolaire 1933-1944, M. René Capitant, professeur à la faculté de droit de l’Université de Strasbourg. […] Comme boursier de la Fondation, M. Capitant passerait un an en Allemagne pour y étudier l’évolution constitutionnelle depuis 1919. Je souhaite qu’il vous soit possible de prendre toutes les mesures permettant à M. Capitant de profiter de la libéralité de la Fondation Rockfeller » (Arch Nat., F17, non encore coté).
Son séjour n’a pas laissé de traces dans les archives de l’Université Humboldt, ni d’ailleurs dans les archives du service des Affaires étrangères, où l’on trouve pourtant quelques correspondances avec des professeurs étrangers invités par le DAAD.
Source : Archives de la Fondation Rockefeller, RF, RG 1.2. Series 500S, Box 19, Folder 177. Nous remercions vivement le Dr Erwin Levold des Archives de la Fondation Rockefeller de la communication de ces documents administratifs. La Fondation Rockefeller a détruit les autres archives concernant ce séjour de Capitant (sa demande de bourse, et probablement son compte-rendu de séjour). Il reçoit en tant que boursier de la Fondation Rockefeller une dotation de 250 dollars par mois, qui a été ensuite augmentée de 50 dollars en raison de ses charges familiales (trois enfants à l’époque).
Ch. Funck-Brentano, op. cit., p. 5.
Archives de la Fondation Rockefeller.
Marcel Waline a d’ailleurs judicieusement noté que l’inquiétude de Capitant « naît du contraste qu’il observe entre la faiblesse congénitale du régime des démocraties libérales, et particulièrement de la République française, avec le redoutable venin de l’hitlérisme. Dès lors, il s’attache à la fois à l’analyse du national-socialisme qu’il importe de faire connaître aux Français pour les mettre sur leurs gardes, et simultanément, il démonte les mécanismes du régime de la IIIe République et cherche déjà comment remédier à ses faiblesses » (M. Waline, Préface à R. Capitant, Écrits constitutionnels, p. 7).
R. Decout-Paolini, René Capitant, homme de gauche et gaulliste. Un juriste engagé sous la Ve République, p. 19.
Voir O. Beaud, « René Capitant, juriste républicain. Étude de sa relation paradoxale avec Carl Schmitt à l’époque du nazisme », in : La République. Mélanges en l’honneur de Pierre Avril, p. 41-66.
« La réputation de ses cours – a-t-on dit – y a amené le colonel de Lattre de Tassigny, qui était alors chef d’État-major du gouvernement militaire de Strasbourg » (Ch. Funck-Brentano, René Capitant, p. 6).
Gérard Conac n’y fait pas allusion dans son étude : « L’apport de René Capitant au droit constitutionnel et à la science politique », in : Apports de René Capitant à la science juridique, p. 55-86. De même, deux substantiels mémoires de droit public (J.-C. Gruffat, « Les écrits de doctrine de René Capitant », p. 9-112, et E. Decaux, La Pensée constitutionnelle de René Capitant), n’étudient pas davantage ses articles, même s’ils mentionnent l’engagement de Capitant contre l’hitlérisme.
Cette revue, qui paraît sous forme de feuilles modestement agrafées, se trouve dans deux bibliothèques : à la Bibliothèque Nationale, et à la BU de Clermont-Ferrand.
Nous le signalons à toutes fins utiles, car cela peut intéresser des chercheurs de divers horizons, pas seulement des juristes.
Note 1 de la Rédaction à l’article de Capitant : « La politique allemande et le discours du Chancelier Hitler le 30 janvier 1937 », p. 193. Jean-Pierre Morelou note : « ses articles sur l’Allemagne d’avant-guerre (sont) plus remarquables, peut-être, que ses études françaises de l’époque sur le parlementarisme » (« Le gaullisme de guerre de René Capitant », p. 22).
J. Foyer, « Présentation de René Capitant », p. 5.
L. Dupeux, « René Capitant et l’analyse idéologique du nazisme (1934-1939) », p. 636.
C’est ici l’occasion de rendre publiquement hommage à Catherine Colliot-Thélène, figure très connue des philosophes et des sociologues qui nous a hélas quittés le 6 mai 2022. Ses élèves sont en train d’organiser en son honneur un volume d’hommage.
« Le 50e anniversaire de la mort de René Capitant. Hommage à une grande figure de la République et de l’Université », Blog de Jus Politicum (23 mai 2020), https://blog.juspoliticum.com/2020/05/23/le-50eme-anniversaire-de-la-mort-de-rene-capitant-hommage-a-une-grande-figure-de-la-republique-et-de-luniversite-par-olivier-beaud/
Lettre à l’auteur du 26 décembre 2004.
Avant-Propos, pour la réédition de Face au nazisme de René Capitant, p. 5-8.
Courriel de Jean Combacau adressé à l’auteur, et reproduit avec son aimable autorisation.
Il y est chargé d’une réflexion sur les grands travaux (dont est issu l’article « Le financement des grands travaux » publié en Annexe). Il se heurte avec Jules Moch, directeur du cabinet, et il s’oppose à Léon Blum, dont il critique notamment la politique de non-intervention en Espagne adoptée en août 1936.
Discours précité de Charles Eisenmann.
On peut supposer d’ailleurs que des analyses contemporaines ont prédit la guerre de la Russie contre l’Ukraine en examinant les textes de Poutine et des poutiniens depuis 2000.
R. Capitant, Revue du droit public, 1936, p. 205-231, et p. 415-418.
R. Capitant, Revue du droit public, 1937, p. 168-253.
« Constitution et administration du IIIe Reich. À propos de deux ouvrages récents », Revue du droit public, 1937, p. 602-617. Les ouvrages sont ceux de E. R. Huber (Verfassung, 1937) et de Th. Maunz (Verwaltung, 1937). Maunz a défrayé la chronique en 1993 lorsqu’on a appris, après sa mort, que ce respectable professeur de droit (auteur du fameux commentaire Maunz/Dürig) avait continué à écrire des articles anonymes dans un journal d’extrême-droite (voir notamment M. Stolleis, « Theodore Maunz – Ein Staatsrechtslehrerleben », in : Recht im Unrecht, p. 306 sq.).
B. Noyer, Essai sur la contribution du Doyen Bonnard au droit public français. L’auteur soutient (p. 147-220) que Bonnard a un point de vue plutôt critique par rapport au régime nazi.
R. Bonnard, Le Droit et l’État dans la doctrine National-Socialiste, p. 167.
Idem, 1re éd., p. 167-168 (nous soulignons). Dans la seconde édition de 1939, Bonnard a considérablement atténué la formulation de son idée, p. 285-286
Idem, 2e éd., 1939, p. 11 sq. Gény est même enrôlé dans les auteurs qui auraient inspiré les juristes nazis.
R. Bonnard, « Constitution et administration du IIIe Reich. À propos de deux ouvrages récents », p. 608, note 1.
Voir Ph. Burrin, op. cit., p. 259.
R. Bonnard, Le Droit et l’État dans la doctrine National-Socialiste, 1re éd., p. 149.
Idem, p. 159.
Idem, 2e éd., p. 1. Cet ouvrage – ajoute-t-il – « continue à ne pas tenir compte de certaines interprétations présentées par les adversaires du doctrine nationale-socialiste [sic] comme étant la pensée soi-disant secrète du national-socialisme. L’ouvrage suppose que les doctrinaires du doctrine nationale-socialiste disent tout ce qu’ils pensent et qu’ils pensent tout ce qu’ils disent : ce qui paraît d’ailleurs comme exact pour qui sait les lire et les comprendre ».
D. Gros, « Peut-on parler d’un “droit antisémite” ? », in : D. Gros (dir.), Le Droit antisémite de Vichy, p. 14.
Il ajoutait : « ce livre montrera qu’un positiviste peut être un clerc qui ne trahit pas » in : L’Individualisme et le droit, 2e éd. Paris, Montchrestien, Avant-propos. Sur ce point, voir la controverse entre Danièle Lochak et Michel Troper qui lui a répondu sur l’accusation d’une sorte de collusion de la doctrine positiviste avec la doctrine nazie : D. Lochak, « La doctrine sous Vichy ou les mésaventures du positivisme », p. 255 sq., et une réponse de Troper, « Science du droit et dogmatique juridique », in : M. Troper, La Théorie du droit, le droit, l’État, p. 4 sq.
R. Bonnard, Le Droit et l’État dans la doctrine National-Socialiste, 1re éd., p. 3.
Qu’il suffise ici de lire l’article de R. Capitant sur « les lois de Nuremberg », in : Face au nazisme, 2022, p. 197-210..
R. Bonnard, Le Droit et l’État dans la doctrine National-Socialiste, 1re éd., p. 4-5.
Idem, p. 7.
Idem, 2e éd., p. 2.
Il sera élu, grâce à son activité politique, membre de la faculté de droit de la prestigieuse Université de Berlin. Sur ce point, voir M. Stolleis, Geschichte des öffentlichen Rechts, in : Deutschland, Bd. III, p. 259. Voir aussi pour d’autres précisions sur Höhn, les remarques faites par P. Weildans Qu’est-ce qu’un Français ? Histoire de la nationalité française depuis la Révolution, notes 64 sq., p. 302-303.
O. Jouanjan, « Reinhard Höhn, juriste, SS, Manager », in : M. O. Baruch (dir.), Faire des choix ? Les fonctionnaires dans l’Europe des dictatures (1933-1948), p. 92 sq.
R. Bonnard, Le Droit et l’État dans la doctrine National-Socialiste, 1re éd., p. 6.
La formule est de J. Rückert, « Die Historisierung der Rechtsgeschichte und ihre NS-Charakteristik als Wissenschaft mit Ideologie », p. 88.
R. Capitant, « L’œuvre juridique de Raymond Carré de Malberg », p. 84.
G. Conac, « L’apport de René Capitant », p. 55.
Ségolène Plyer a attiré notre attention sur ce point : Capitant lit à Berlin le Berliner Tageblatt et la Frankfurter Zeitung, un journal qui n’est pas considéré comme asservi aux nazis, et qu’il utilise pour citer les discours de Hitler.
R. Capitant, L’Alsace française, 23.XII.1934, p. 915, ici in : Face au nazisme, 2022, p. 141-151
Après avoir décrit l’État comme un moyen de politique extérieure, il note : « Quelque horreur que nous puissions avoir pour un tel État, et quels que soient les dangers internes qui le menacent […], sachons que notre plus grand péril serait de sous-estimer sa force qui est grande, et tout entière orientée vers la guerre » (R. Capitant, « L’idéologie… », Écrits constitutionnels, p. 461 – nous soulignons –, ici in : Face au nazisme, 2022, p. 153-185).
R. Capitant, « L’État national-socialiste III », B.M.J., mars 1935, p. 69, ici in : Face au nazisme, 2022, p. 115-137.
R. Capitant, « L’État national-socialiste II », B.M.J., février 1935, p. 40, ici in : Face au nazisme, 2022, p. 93-115.
R. Capitant, « L’organisation économique et sociale, III », A.C., 20.V.1936, p. 86 (nous soulignons), ici in : Face au nazisme, 2022, p. 245-262.
G. Conac, « L’apport de René Capitant », p. 55-56.
R. Capitant, L’Alsace française, 23.XII.1934, p. 914-917. C’est le seul article écrit par Capitant, entre 1932 et 1939, dans cette revue hebdomadaire.
E. Kremianskaïa et al., Le Droit constitutionnel russe, Paris, Taillandier, 2021.
Idem, p. 11.
Voir le dossier rassemblé par J.-P. Morelou, « Le Gaullisme de guerre de René Capitant ».
Dans ce livre précité sur la résistance intellectuelle, le témoignage de Capitant figure dans le chapitre sur « La résistance judiciaire » alors qu’il y a, ailleurs, un autre chapitre sur la « résistance scientifique ». Pourtant Capitant n’était pas un juge et ce classement est un peu curieux.
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