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Notes
H. Bergson, Lettre à A. Loisy, 12 novembre 1933, Correspondances, p. 1429.
E. Kant, Critique de la raison pratique, p. 91.
Ch. Renouvier, « La morale de Kant », p. 117.
J.-M. Guyau, Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction, p. 151.
Cf. L. Fedi, Kant, une passion française 1795-1940, ch. 18.
Th. Ribot, « Philosophie et psychologie en France » (1877).
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 164.
Lettre à Ch. Renouvier, 28 mai 1879, Corpus, 53, p. 259.
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 180.
A. Fouillée, Le Moralisme de Kant et l’Amoralisme contemporain, p. 148.
E. Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs, p. 128.
Idem, p. 148.
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 222.
Cf. M. Scheler, Le Formalisme en éthique, p. 91.
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 188 et p. 238.
A. Fouillée, « Kant a-t-il établi l’existence du devoir ? », p. 493-523 (p. 494). Fouillée écrivait déjà en 1883 : « Les néokantiens, surtout en France, ont généralement cru devoir abandonner ou mitiger le formalisme de Kant. Ils ont pensé que ce formalisme n’était pas essentiel à la doctrine, qu’il était un simple excès de la pensée kantienne […]. En conséquence ils n’ont point insisté sur l’universalisation des maximes comme seule méthode possible du kantisme […] » (Critique des systèmes de morale contemporains, p. 201). Il s’agit d’une allusion à Renouvier.
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 222.
Ibidem. Cf. E. Kant, Fondements, p. 164.
Idem, p. 212.
Cf. E. Kant, Fondements, p. 176.
Idem, p. 193-194.
A. Fouillée, « Kant a-t-il établi l’existence du devoir ? », p. 520.
Idem, p. 522. Cf. Le Moralisme de Kant et l’Amoralisme contemporain, p. 137.
E. Kant, Fondements, p. 158-159.
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 215.
H. Spencer, Problèmes de morale et de sociologie, p. 44-46.
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 216.
E. Kant, Critique de la raison pratique, p. 73. Pour une explication détaillée de la typique, voir V. Delbos, La Philosophie pratique de Kant, p. 374-376.
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 210 ; Le Moralisme de Kant, p. 142-143.
A. Schopenhauer, Le Fondement de la morale, p. 47.
Ibidem.
Fouillée pense que Schopenhauer se contredit en attaquant l’idée de devoir et en faisant par ailleurs l’éloge de la théorie kantienne de la liberté, laquelle « n’a de valeur et même de sens que par l’idée du devoir » (« La morale contemporaine en Allemagne », p. 97). Fouillée critique par ailleurs le pessimisme de cet auteur.
« Schopenhauer rejette donc absolument toute idée de règle impérative […]. Le politique seul fait des lois, c’est-à-dire établit des moyens de défense, mais le moraliste n’établit aucune loi qui commande, il constate ce qui est et l’apprécie, voilà tout. Aussi Schopenhauer fait-il une critique acharnée de l’impératif catégorique, où il voit, non sans quelque raison, un reste du Décalogue » (idem, p. 100).
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 236. Cf. aussi La Morale des idées-forces, p. LV : « Kant était préoccupé de découvrir le Sinaï au fond même de notre raison, identifiée à la Raison divine. Il resta dans une sphère intermédiaire entre deux mondes : le vieux monde théologique et le nouveau monde sociologique ».
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 235.
Idem, p. 181.
Idem, p. 236.
Idem, p. 235.
A. Fouillée, Le Moralisme de Kant, p. 146.
A. Fouillée, La Morale des idées-forces, p. 197.
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 224.
Ch. Renouvier, « La morale de Kant », p. 123.
Ch. Renouvier, « La morale de Kant », p. 116.
Ch. Renouvier, Science de la morale, I, p. 86-88.
Idem, p. 95.
Idem, p. 83.
E. Boutroux, « La morale de Kant », p. 685.
E. Kant, Critique de la raison pratique, p. 91.
E. Boutroux, « La morale de Kant », p. 637. Cf. p. 635 : « Plusieurs critiques veulent que Kant se soit appliqué seulement à montrer que nous sommes obligés, sans dire à quoi. Mais cela est inexact. Il suffit, pour s’en rendre compte, de remarquer que cette question fait l’objet de tout un chapitre de la Critique de la raison pratique [partie I, Livre I, ch. II] intitulé : Du concept d’un objet de la raison pure pratique ».
M. Scheler, Le Formalisme en éthique, p. 53. Scheler parle du « paradoxe méthodologique » selon lequel les concepts du bon et du méchant ne devraient pas précéder la loi morale.
E. Boutroux, « La morale de Kant », p. 641.
Ibidem.
Idem, p. 688.
Idem, p. 687.
Idem, p. 640.
V. Delbos, Essai sur la formation de la philosophie pratique de Kant, p. 299-301.
Cf. V. Delbos, La Philosophie pratique de Kant, p. 425, note 1.
Cf. E. Kant, Fondements, p. 193 sqq.
L. Brunschvicg, « L’idée critique et le système kantien », p. 134.
Idem, p. 171-172.
Idem, p. 171 ; Le Progrès de la conscience dans la philosophie occidentale, p. 322.
Voir les interventions de Darlu et de Brunschvicg lors de la séance du 11 février 1906 à la SFP.
« Le croyant s’incline devant Dieu, parce que c’est de Dieu qu’il croit tenir l’être […]. Nous avons les mêmes raisons d’éprouver ce sentiment pour la collectivité » (E. Durkheim, « Détermination du fait moral » (1906), in : Sociologie et philosophie, p. 87, séances des 11 février et 22 mars 1906 à la SFP, Bulletin, t. VI, p. 192).
E. Kant, Critique de la raison pratique, p. 32. Sur la « contrainte », cf. Critique de la raison pratique, p. 32 et p. 84-86 ; Fondements, p. 123-124.
Durkheim fait observer que la raison et la sensibilité, loin d’être toujours en tension, peuvent converger si la fin morale est désirable (nous reviendrons plus loin sur cette partie complémentaire de la théorie durkheimienne). Cf. « Détermination du fait moral », p. 54 / p. 123.
E. Durkheim, L’Éducation morale, p. 46 et 124-126.
E. Durkheim, De la division du travail social, Introduction de 1893, p. 279.
M. Scheler, Le Formalisme en éthique, p. 209.
P. Janet, L’Amour et la Haine, p. 103.
Ibidem.
P. Janet, De l’Angoisse à l’extase, t. I, p. 229.
J. Piaget, Six études de psychologie, p. 52.
H. Bergson, Cours II, p. 115-116.
H. Bergson, Les Deux Sources de la morale et de la religion, p. 84.
Idem, p. 108.
Th. Ribot, L’Hérédité, p. 492-493.
H. Bergson, Les Deux Sources, p. 95.
J.-M. Guyau, Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction, p. 52.
À titre d’exemple, on pourra comparer la petite fable bergsonienne de la fourmi dissidente et la fiction des abeilles enchaînées chez Guyau. Guyau écrit : « Si les abeilles, enchaînées tout à coup, voyaient l’ordre de leurs cellules détruit sous leurs yeux, sans avoir l’espérance d’y porter jamais remède, leur être tout entier serait bouleversé, et elles s’attendraient instinctivement à une intervention quelconque, rétablissant un ordre aussi immuable et sacré pour elles que peut l’être celui des astres pour une intelligence plus large. L’esprit même de l’homme se trouve pénétré par l’idée de sociabilité ; nous pensons pour ainsi dire sous la catégorie de la société comme sous celle du temps et de l’espace » (Esquisse, p. 178). Et Bergson : « Supposez qu’elle [la fourmi] devienne brusquement intelligente : elle raisonnera sur ce qu’elle fait, se demandera pourquoi elle le fait […]. Voilà l’ordre naturel bouleversé. Mais la nature veille. Elle avait pourvu la fourmi de l’instinct social ; elle vient d’y joindre […] une lueur d’intelligence […]. Un raisonnement rétablira donc que la fourmi a tout intérêt à travailler pour la fourmilière, et ainsi paraîtra fondée l’obligation » (Les Deux Sources, p. 95).
H. Bergson, Les Deux Sources, p. 18.
E. Kant, Fondements, p. 139-140.
H. Bergson, Les Deux Sources, p. 87.
Idem, p. 95.
Cf. H. Mercier et D. Sperber, L’Énigme de la raison.
E. Kant, Critique de la raison pratique, p. 117 ; et aussi Fondements, p. 99.
Idem, p. 46.
Idem, p. 86.
Idem, p. 127.
E. Kant, Fondements, p. 165.
Cf. G. Belot, Études de morale positive, t. I, p. 178-179, note.
Cette position, bien représentée dans le champ français, est encore celle que soutient de Marcel Conche dans Le Fondement de la morale (p. 27-28).
Aristote, De anima III, 10 ; Éthique à Nicomaque, I.
Bulletin de la SFP, t. VI, p. 150 (11 février 1906).
E. Kant, Critique de la raison pratique, p. 99.
V. Brochard, « La morale ancienne et la morale moderne », p. 3.
Idem, p. 8.
Ibidem.
Idem, p. 12.
L. Brunschvicg, « L’idée critique et le système kantien », p. 167.
E. Durkheim, « Détermination du fait moral » (1906), in : Sociologie et Philosophie, p. 43, séance du 11 février 1906 à la SFP, Bulletin, t. VI, p. 114.
Ch. Ehrenfels, System der Werttheorie, Leipzig, t. I, p. 53 (§ 18) : « Der Wert eines Dinges ist seine Begehrbarkeit ».
E. Rabier, Leçons de philosophie, t. I, p. 529.
E. Durkheim, L’Éducation morale, p. 112.
Idem, p. 113.
E. Durkheim, « Détermination du fait moral », p. 53 / p. 122.
Idem, p. 57 et p. 82 / p. 125 et 183.
Idem, p. 83 / p. 184.
H. Bergson, Les Deux Sources, p. 90.
E. Kant, Critique de la raison pratique, p. 39.
H. Bergson, Cours II, p. 116.
Cette théorie appliquée à la morale est développée en 1908 dans un livre : La Morale des idées-forces.
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, Préface, p. VIII-IX.
A. Fouillée, « Kant a-t-il établi l’existence du devoir ? », p. 516, note.
Idem, p. 523.
Cf. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. XI : « Dans la morale, la seule loi absolue, c’est de ne jamais agir comme si l’on possédait certainement l’absolu ».
A. Fouillée, La Morale des idées-forces, p. 179.
E. Kant, Fondements, p. 132.
Cf. A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporains, p. 212 : « Cette présomption spéculative n’est, encore une fois, que l’extension des lois sociales et de la finalité humaine au principe inconnaissable de l’univers ».
A. Fouillée, La Morale des idées-forces, p. 124.
G. Séailles, « La morale de Kant. Le sentiment moral », p. 10.
A. Fouillée, La Morale des idées-forces, p. 184 ; Le Moralisme de Kant et l’Amoralisme contemporain, p. 140.
A. Fouillée, La Morale des idées-forces, p. 230.
Fouillée se réclame d’une méthode qui fait la synthèse entre les écoles naturalistes, positivistes, évolutionnistes, et les écoles idéalistes une fois celles-ci épurées de tout dogmatisme.
A. Fouillée, Critique des systèmes de morale contemporain, p. 74.
J.-M. Guyau, Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction, p. 221.
Idem, p. 125.
Idem, p. 106.
Idem, p. 89.
Idem, p. 97-98 et 219.
Cf. M. Scheler, Le Formalisme en éthique, p. 248.
E. Kant, Critique de la raison pratique, p. 93.
Cf. A. Contini, Jean-Marie Guyau. Esthétique et philosophie de la vie, IIe partie, ch. IV (« Le projet sociologique »).
J.-M. Guyau, Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction, p. 206.
Idem, p. 205.
Cf. M. Orru, L’Anomie : histoire et sens d’un concept, p. 158-174 et L. Muller, Jean-Marie Guyau ou l’éthique sans modèle, p. 198-200.
Cf. Bulletin de la SFP, t. IV, p. 13 (séance du 29 octobre 1903).
F. Rauh, Bulletin de la SFP, t. VI, p. 208 (séances des 11 février et 22 mars 1906).
L. Brunschvicg, « L’expérience morale selon Rauh », p. 21 et 31.
Kant insère l’idéal au sein de la réalité morale (F. Rauh, Études de morale, p. 20).
Cf. Bulletin de la SFP, t. IV, p. 12 (séance du 29 octobre 1903).
F. Rauh, L’Expérience morale, p. 224.
Idem, p. 17-26 ; Études de morale, p. 500-502.
G. Belot, Études de morale positive, t. I, p. 163.
Idem, p. 45.
Idem, t. II, p. 257.
Séance du 26 mars 1908 à la SFP, Bulletin, t. VIII, p. 193.
Idem, p. 177.
Idem, p. 188-189 (en réponse à une objection de Lachelier).
G. Belot, Études de morale positive, t. II, p. 268.
Bergson a donné un compte rendu des Études de morale positive, à l’Institut, en 1907 (Écrits et paroles, t. II, p. 272-276).
H. Bergson, Les Deux Sources, p. 273.
Idem, p. 30.
La rencontre des consciences, à la place d’une loi impersonnelle, est un thème que l’on retrouve chez Lavelle, qui conclut (contre Kant) que la raison véritablement pratique est l’amour (Traité des valeurs, t. II, p. 412).
A. Fouillée, Le Moralisme de Kant et l’Amoralisme contemporain, p. 211.
Idem, p. 214.
E. Durkheim, De la division du travail social, Introduction de 1893, p. 263-266.
E. Durkheim, « Détermination du fait moral » p. 82 / p. 183.
E. Durkheim, « Leçons sur la morale », p. 293.
H. Bergson, Les Deux Sources, p. 33.
G. Belot, Études de morale positive, t. I, p. 187-266.
Idem, p. VIII.
L. Brunschvicg, Le Progrès de la conscience, p. 730.
Séance du 30 décembre 1909 à la SFP, Bulletin, t. X, p. 68 (« La notion d’égalité sociale »).
P. Leroux, De l’Humanité, p. 160.
Ch. Renouvier, Science de la morale, t. I, p. 87.
Francis Wolff montre qu’en appliquant la fiction du voile d’ignorance à des êtres rationnels en quête d’éthique on aboutirait à une éthique de la réciprocité. De celle-ci se déduirait la valeur égale des êtres considérés. Les discutants diraient en effet : « Nous, êtres humains, aspirons à vivre dans un monde où nous serions tous traités également, et en conséquence nous posons que nous sommes tous égaux » (F. Wolff, Plaidoyer pour l’universel, p. 237).
P. Ricœur, « Fondements de l’éthique », p. 71.
Idem, p. 66.
E. Durkheim, Textes, t. II, p. 381.
On pourrait montrer que cette idée d’une justice sociale ancrée dans une loi de l’univers n’était pas étrangère à Victor Hugo et à son « optimisme humanitaire ».
D. Parodi, La Conduite humaine et les Valeurs idéales, p. 88-89.
Cf. L. Brunschvicg, « L’expérience morale selon Rauh », p. 24.
Cf. J. Piaget, Sagesse et illusions de la philosophie.
Cf. J.-P. Changeux et P. Ricœur, Ce qui nous fait penser. La nature et la règle, chap. VI.
H. Mercier et D. Sperber, L’Énigme de la raison, 2021.
P. Engel, Manuel rationaliste de survie.
Cf. C. Bouglé, La Démocratie devant la science, paru en 1904.
Cf. F. Rauh, Études de morale, ch. 1.
Cf. M. Barthélemy-Madaule, Bergson et Teilhard de Chardin, p. 158-160 et 171-172. Sur l’optimisme bergsonien, cf. V. Jankélévitch, Henri Bergson, p. 244-252.
Cf. A. Dewalque, « L’expérience de la valeur » ; et M. Staake, Werte und Normen, 1re partie.
Th. Ribot, La Logique des sentiments, p. 41. Tout le chapitre II est consacré à cette question.
A. Fouillée, La Morale des idées-forces, p. 66.
F. Rauh, Études de morale, p. 104 et 500, et Bulletin de la SFP, t. VI, p. 167 (séances des 11 février et 22 mars 1906).
A. Lalande, « La théorie des valeurs », p. 304-311.
E. Durkheim, « Jugements de valeur et jugements de réalité » [1911], in : Sociologie et Philosophie, p. 95-115, cit. p. 110. Le Senne critique cette thèse, qu’il réduit à un « sociologisme des valeurs » lors de la séance du 28 avril 1945 à la SFP. Pour lui, « c’est la valeur qui doit autoriser la société », non l’inverse. De plus la société n’est pas la médiatrice de toutes les valeurs.
R. Ruyer, Le Monde des valeurs. Études systématiques, p. 70.
Cf. C. Bouglé, L’Évolution des valeurs.
D. Parodi, La Conduite humaine et les Valeurs idéales, Paris, Alcan, 1939, p. 107.
Cf. L. Fedi, Piaget et la conscience morale, p. 32-34 et 39-73.
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