Bibliographie
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Brobjer Thomas, « Sources of and Influences on Nietzsche’s The Birth of Tragedy », Nietzsche-Studien, Bd. 34, 2005, p. 278-299.
Chevrolet Teresa, L’Idée de fable. Théories de la fiction poétique à la Renaissance, Genève : Librairie Droz, 2007.
Decher Friedhelm, « Nietzsches Metaphysik in der “Geburt der Tragödie” im Verhältnis zur Philosophie Schopenhauers », Nietzsche-Studien, Bd. 14, 1985, p. 110-125.
Hartmann Eduard (von), Philosophie des Unbewussten. Versuch einer Weltanschauung, Berlin : Carl Duncker’s Verlag, 1869.
Gardner Sebastian, « Eduard von Hartmann’s Philosophy of the Unconscious », in : Nicholls Angus, Liebscher Martin (ed.), Thinking the Unconscious. Nineteenth-Century German Thought, Cambridge : Cambridge University Press, 2010, p. 173-199.
Gerratana Federico, « Der Wahn jenseits des Menschen. Zur frühen E. v. Hartmann-Rezeption Nietzsches (1869-1874) », Nietzsche-Studien, Bd. 17, 1988, p. 391-433.
Lange FriedrichAlbert, Geschichte des Materialismus und Kritik seiner Bedeutung in der Gegenwart, Iserlohn : Verlag von J. Baedeker, 1866.
Moore Gregory, Nietzsche, Biology and Metaphor, Cambridge : Cambridge University Press, 2002.
Nasser Eduardo, « Poesia conceitual (Friedrich Albert Lange) », in : Arethusa, plataforma online de verbetes filosóficos, http://arethusa.fflch.usp.br/node/103.
Nietzsche Friedrich, La Naissance de la tragédie, trad. P. Wotling, Paris, Librairie Générale Française, 2013.
Piettre Bernard, « Platon et Aristote et la question de la mimèsis dans la tragédie », Mimesis : Revista da Area de Ciências Humanas, vol. 25, n° 1, 2004, p. 15-39.
Reich Hauke, Rezensionen und Reaktionen zu Nietzsches Werken, Berlin / Boston : de Gruyter, 2013.
Salanskis Emmanuel, Nietzsche, Paris : Les Belles Lettres, 2015.
Salaquarda Jörg, « Nietzsche und Lange », Nietzsche-Studien, Bd. 7, 1978, p. 236-260.
Schopenhauer Arthur, Le Monde comme volonté et représentation, trad. C. Sommer, V. Stanek et M. Dautrey, Paris : Gallimard, 2009, 2 vol.
Stack George, Lange and Nietzsche, Berlin / New York : de Gruyter, 1983.
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Notes
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 3, p. 96.
Cf. Fr. Nietzsche, KGW I/4, 62[45], p. 568, traduit par nous.
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 2, p. 89.
Idem, § 1, p. 86.
Idem, § 16, p. 203.
Idem, § 19, p. 225.
Nietzsche parle tantôt de « métaphysique esthétique » (aesthetische Metaphysik) au § 5, tantôt de « métaphysique de l’art » (Metaphysik der Kunst) au § 24 : cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, respectivement p. 110 et p. 264. Sur ce point, voir également infra, p. 59.
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 17, p. 204.
Cf. Brief an Erwin Rohde, Ende Januar und 15 Februar 1870, KGB II/1, p. 95, traduit par nous.
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 1, p. 87.
Cf. A. Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, t. 1, II, § 23, p. 265-266.
Nietzsche forge cette expression ontologique dans La Naissance de la tragédie : on ne la rencontre ni dans Le Monde comme volonté et représentation de Schopenhauer ni dans la Philosophie de l’inconscient de Hartmann, même si elle est largement tributaire du concept schopenhauérien de Volonté et de sa réélaboration par Hartmann. Sur le rapport de Nietzsche à Hartmann, voir infra, p. 61.
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 2, p. 88.
Idem, § 1, p. 80.
Idem, respectivement § 1, p. 80 et § 2, p. 88.
Idem, § 1, p. 81.
Idem, § 2, p. 88.
Idem, § 1, p. 87.
Cf., par exemple, Fr. Decher, « Nietzsches Metaphysik in der “Geburt der Tragödie” im Verhältnis zur Philosophie Schopenhauers » ; J. Salaquarda, « Nietzsche und Lange », p. 238 ; G. J. Stack, Lange and Nietzsche, p. 92.
Cf. A. Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, t. 2, Compléments du livre III, chap. 39, p. 1854-1870.
Sur le concept de « poésie conceptuelle » (Begriffsdichtung), cf. Fr. A. Lange, Geschichte des Materialismus und Kritik seiner Bedeutung in der Gegenwart, p. VII-VIII, ainsi que E. Nasser, « Poesia conceitual (Friedrich Albert Lange) ». Rappelons la conclusion que le jeune Nietzsche tirait en 1866 de sa lecture de l’Histoire du matérialisme de Lange : « Par conséquent, dit Lange, laissons les philosophes libres, pourvu qu’ils continuent à nous édifier. L’art est libre y compris dans le domaine des concepts. Qui voudrait réfuter un mouvement de Beethoven, et qui voudrait taxer d’erreur la Madone de Raphaël ? » (cf. Brief an Carl von Gersdorff, Ende August 1866, KGB II/1, p. 160, traduit par nous).
Cf. Brief an Erwin Rohde, 4 August 1871, KGB II/1, p. 216 : « Tu auras partout remarqué l’étude de Schopenhauer, y compris dans la stylistique : mais une étrange métaphysique de l’art qui forme l’arrière-plan est sensiblement ma propriété, c’est-à-dire mon bien foncier, mais pas encore ma propriété mobile, cursive, monnayée » (traduit par nous).
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 5, p. 115.
Ibid.
Idem, « Essai d’autocritique », § 5, p. 66 : « un “dieu” si l’on veut, mais sans nul doute un dieu-artiste totalement dénué d’égards et immoral ».
Cf. Fr. Nietzsche, Fragments posthumes, Considérations inactuelles I et II, 19[50], p. 190, trad. modifiée.
Sur cette question, cf. Gr. Moore, Nietzsche, Biology and Metaphor, p. 85-111.
Cf. F. Gerratana, « Der Wahn jenseits des Menschen. Zur frühen E. v. Hartmann-Rezeption Nietzsches (1869-1874) », p. 401-402.
Cf. Brief an Carl von Gersdorff, 12 Dezember 1870, KGB II/1, p. 162, traduit par nous.
Cf. E. v. Hartmann, Philosophie des Unbewussten, p. 326, et S. Gardner, « Eduard von Hartmann’s Philosophy of the Unconscious », p. 173.
Cf. E. v. Hartmann, Philosophie des Unbewussten, p. 450-464.
Idem, p. 225-226.
Notons que Nietzsche a adressé un exemplaire de son premier livre à Hartmann, ce qui accrédite cette lecture. Cf. Brief an Ernst Wilhelm Fritzsch, zweite Aprilhälfte 1872, KGB II/1, p. 310.
La devise de la Philosophie de l’inconscient indiquée en page de titre est bel et bien : « Résultats spéculatifs obtenus par la méthode inductive des sciences de la nature » (Speculative Resultate nach inductiv-wissenschaftlicher Methode).
Cf. B. Piettre, « Platon et Aristote et la question de la mimèsis dans la tragédie », p. 25.
« Et maistre en la peinture, / Sans me forcer j’imite la Nature », dit par exemple Ronsard dans l’« Hylas » (cf. T. Chevrolet, L’Idée de fable. Théories de la fiction poétique à la Renaissance, p. 525-527).
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 2, p. 88-89.
Cf. Fr. Nietzsche, KGW I/4, p. 548-578.
Idem, 62[43], p. 567 et Fr. A. Lange, Geschichte des Materialismus und Kritik seiner Bedeutung in der Gegenwart, p. 397-403. Sur le contexte allemand de la « querelle du darwinisme » (l’expression est de Lange), cf. K. Bayertz, M. Gerhard, W. Jaeschke (Hrsg.), Der Darwinismus-Streit.
Cf. Fr. A. Lange, Geschichte des Materialismus und Kritik seiner Bedeutung in der Gegenwart, p. 402, traduit par nous.
Idem, p. 403.
Idem, p. 404.
Idem, p. 401-402.
Cf. Fr. Nietzsche, KGW I/4, 62[4], p. 550, traduit par nous.
Idem, 62[5], p. 550.
Idem, 62[45], p. 568, traduit par nous.
Ibid., traduit par nous.
Ibid., traduit par nous.
Idem, 62[45], p. 568, traduit par nous.
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 1, p. 82.
Idem, § 3, p. 96.
Idem, § 24, p. 265.
Idem, respectivement § 7, p. 129, § 18, p. 218, § 19, p. 225.
Idem, § 8, p. 131.
Idem, § 8, p. 132.
Cf. A. Schopenhauer, Le Monde comme volonté et représentation, t. 2, Compléments du livre II, chap. 26, p. 1672-1697, ici p. 1675. Hartmann se livre de son côté à une invraisemblable déduction probabiliste de la téléologie : cf. E. v. Hartmann, Philosophie des Unbewussten, p. 24-35. Il prétend par ailleurs accepter la théorie de la sélection naturelle, mais marginalement et en tant que principe auxiliaire, comme beaucoup d’antidarwinistes (idem, p. 493-503).
Cf. A. Schopenhauer, Le Monde comme volonté et représentation, t. 1, IV, § 54, p. 542.
Sur son caractère impensable, cf. Fr. Nietzsche, KGW III/3, 5[31], p. 104 : « La négation du monde est un point de vue invraisemblable : comment la Volonté l’a-t-elle permise ? », ainsi que idem, 8[78], p. 261 : « L’éthique aussi en tant que mèchanè du vouloir-vivre : et non pas de la négation de ce vouloir » (traduit par nous).
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 7, p. 129.
Idem, § 7, p. 123.
Sur ce point, cf. Th. Brobjer, « Sources of and Influences on Nietzsche’s The Birth of Tragedy », p. 281.
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 7, p. 128. Cette hypothèse peut se réclamer du témoignage d’Aristote dans la Poétique, mais celui-ci n’est pas contemporain de la naissance de la tragédie.
Ibid.
Idem, § 8, p. 132.
Idem, § 7, p. 129.
Pour une analyse plus détaillée, cf. E. Salanskis, Nietzsche, p. 59-75.
Cf. Fr. Nietzsche, La Naissance de la tragédie, § 16, p. 202.
Idem, § 14, p. 181-182.
Idem, § 5, p. 115.
Idem, § 16, p. 203.
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