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Théâtre universitaire

Aristophane aujourd’hui

Nathalie Duplain et Rédaction
p. 38-39

Texte intégral

1Pouvez-vous présenter l’atelier théâtre de Neuchâtel ?

2Institut Neuchâtel : Il n’y a pas d’enseignement structuré à Neuchâtel encore. Il y a un séminaire de théâtre qui pose des problèmes théoriques sur des questions sur le spectacle. Par ailleurs, cette année dans ce séminaire des étudiants et des assistants ont lancé le projet de monter Lysistrata d’Aristophane, principalement pour montrer la partie vivante de l’Antiquité. Le séminaire de théâtre qui essaie de se structurer et de s’imposer à l’université, de devenir un cursus intégré, est très soucieux d’articuler son travail à la pratique théâtrale.

3Que vous apportent les Rencontres internationales ?

4IN : C’était l’occasion pour nous de nous réunir pour essayer de réfléchir d’une façon théorique sur tous les problèmes que peut poser le montage d’une comédie antique qui, à priori, est très étrangère aujourd’hui.

5Comment se déroule votre atelier ?

6IN : Il se déroule en deux parties. Nathalie Duplain présente par des diapositives le travail fait sur Lysistrata. Elle a fait avec des étudiants une nouvelle traduction du texte en vue de la mise en scène. Elle présente aussi les costumes, la scénographie, les choix qui ont été faits pour pouvoir représenter des scènes qui paraissent scabreuses.

7Ensuite, à partir de cet exposé, on espère pouvoir avoir un échange avec la salle pour explorer les problèmes que pose le montage d’une pièce antique de nos jours.

8Ce problème deviendra l’objet d’un séminaire l’année prochaine à Neuchâtel. C’est pour nous une façon de lancer une problématique.

9Ayez-vous fait un travail spécial sur le chœur ?

10Nathalie Duplain : Les choeurs sont chantés en grec : une musique spéciale a été composée pour ce spectacle. C’est un choeur de chanteurs qui se trouve derrière la scène avec les autres musiciens. L’autre choeur des acteurs évoluera sans chanter. Il est formé par les personnages eux-mêmes. Donc, nous avons choisi de séparer la partie chorale de la partie gestuelle.

11Jean-Claude Carrière : L’université de Neuchâtel et celle de Besançon sont jumelées, et il est très agréable d’associer ce jumelage au théâtre antique. Actuellement beaucoup de pièces antiques sont jouées, jusqu’en Chine et en Inde, et partout dans le monde. Peut-être un retour aux sources…

12IN : Justement, ce sera une question de notre séminaire l’année prochaine : savoir ce qui motive ce retour, comment cela se passe. C’est un phénomène à suivre…

13JCC : Il est vrai que cela pose surtout un problème sur la nature de ces pièces. Aristophane joue beaucoup sur le « non-sens », comme diraient les Britanniques. C’est une des raisons pour lesquelles cela retient l’attention. De plus, il y a cette impression d’extrême liberté dans les gestes et le langage. Donc, beaucoup de choses sur lesquelles discute cet atelier !

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Pour citer cet article

Référence papier

Nathalie Duplain et Rédaction, « Aristophane aujourd’hui »Coulisses, 3 | 1991, 38-39.

Référence électronique

Nathalie Duplain et Rédaction, « Aristophane aujourd’hui »Coulisses [En ligne], 3 | Hiver 1991, mis en ligne le 04 juillet 2017, consulté le 12 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/coulisses/1643 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/coulisses.1643

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Auteurs

Nathalie Duplain

Assistante à l’université de Neuchâtel, Séminaire des sciences de l’Antiquité classique

Rédaction

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Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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