28 | 2006
Le coaching, enjeux, paradoxes et perspectives
L'évocation du coaching génère la plupart du temps de fortes réactions émotionnelles, qui vont du doute à la répulsion, en passant par une indignation vertueuse ou le plus grand enthousiasme. À tout le moins peut-on dire que le sujet ne laisse pas indifférent. À commencer par les sociologues qui sont les premiers à se sentir interpellés par un sujet dont l'origine anglo-saxonne est à la fois source de fascination et de méfiance. Sans doute convient-il, et c 'est l'objet de ce dossier, de s'interroger sur les raisons qui motivent à la fois enthousiasme et réticences, en tentant d'aller y voir au fond.
Une première difficulté se présente en ce qui concerne la signification du terme coaching ; à tel point que très souvent, on n'arrive à en donner qu'une définition " négative ". Si on peut voir dans ce phénomène une " maladie de jeunesse " puisque son expansion est récente, il se peut aussi qu'on y puisse voir la marque d'une indétermination fonctionnelle, sinon d'un flou idéologique, qui en eux· mêmes posent question. Ainsi, le coaching est défini par tout ce qu'il n'est pas, et il ne peut donner de limite précise à ses méthodes. les praticiens qui s'en servent sont eux-mêmes dans l'ambiguïté quand il s'agit de le cerner. Ils ne s'adressent en principe pas à des êtres en souffrance, mais à des individus ayant besoin de dépasser leurs limites.
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Dossier
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Le coaching, symptôme des organisations, signe de mutations [Texte intégral]
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Pratiques réflexives et régulation organisationnelle [Texte intégral]
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Coaching : pour la promotion d’une idéologie normative ? [Texte intégral]
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Analyses
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Expériences
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Entretien
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Jean-Pierre Boutinet [Texte intégral]
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Eugène Enriquez [Texte intégral]
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Bibliographie
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L’art et la manière d’intervenir en entreprise [Texte intégral]De Michel Crunenberg, Paris, Editions d’Organisation, 2004, 217 p.
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