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Lectures

Marlène COULOMB-GULLY (2001), La démocratie mise en scènes. Télévision et élections

Paris, CNRS Éditions
Eugénie Saitta
p. 185-191
Référence(s) :

Marlène COULOMB-GULLY (2001), La démocratie mise en scènes. Télévision et élections, Paris, CNRS Éditions

Texte intégral

  • 1 Marlène Coulomb-Gully est docteur en communication et a déjà publié deux ouvrages dans ce domaine, (...)

1À l’occasion d’un avant-propos intitulé « La démocratie mise en scènes : télévision et élections », Marlène Coulomb-Gully prévient le lecteur que l’étude présentée s’articule autour d’un double positionnement de l’auteure en tant que chercheur spécialiste des médias1 et en tant que téléspectatrice. Elle annonce dès lors que son approche ne sera pas de celles qui tendent à critiquer la télévision et à la désigner comme une cause de la « crise » de la politique, mais au contraire comme un facteur de démocratisation et de plus large ouverture de la vie politique aux citoyens, ces deux derniers points constituant en quelque sorte la ligne directrice du livre.

2À travers cet ouvrage, l’auteure s’attache à répondre à la question : « qu’est-ce que la politique à la télévision ? » ou, formulée en des termes plus scientifiques : quelles sont les modalités principales de la « rhétorique politico-télévisuelle » ? Si l’auteure précise que son approche n’entre pas dans le domaine d’étude de la communication politique, la distinction qu’elle fait entre le « formatage de la politique à la télévision » — approche qu’elle adopte dans ce livre — et le « formatage de la politique par la télévision » — approche qu’elle décrit comme « de type marketing, communicationnel, voire politologique » — peut apparaître, dans un premier temps, assez floue. Par la suite, sa pensée paraît plus précise. Elle part en effet de l’idée que la télévision constitue un « cadre configurant » qui contribue à formater la politique telle qu’elle nous est présentée à la télévision. La principale caractéristique de ce « cadre configurant » serait le primat donné à l’esthétique, la télévision se définissant avant tout par sa dimension sensible (l’image, le son) et par ses logiques tenant de l’affectif, du sensible, de l’émotionnel. La question au départ simple et peu problématisée — « qu’est-ce que la politique à la télévision ? » — se transforme alors en une interrogation sur les caractéristiques principales de ce formatage esthétique et sur ses effets sur la mise en scène de la politique à la télévision. Divisé en cinq chapitres, le livre abordera successivement chacune des caractéristiques qui, selon Marlène Coulomb-Gully, constituent cette rhétorique politico-télévisuelle, à savoir « les aptitudes narratives du média, […] la façon dont [celle-ci] exacerbe les dimensions rituelle et symbolique de la politique, […] la centralité du phénomène d’incarnation ainsi que […] la dimension ludique caractéristique de cette culture du sentiment qui prévaut dans les émissions de satire politique ».

3Le premier chapitre, intitulé « Rhétorique télévisuelle et narration électorale. L’exemple de la geste chiraquienne », analyse la télévision sous l’angle de son activité narrative et mythique (le mythe étant entendu comme la structuration de la réalité selon des archétypes). Ainsi, la politique à la télévision prend la forme d’un récit de campagne, qui se caractérise par son scénario parfaitement lisible et son côté feuilleton permettant au téléspectateur une lecture des événements qui se situe dans une continuité, lui facilitant la compréhension de la réalité politique en lui donnant la possibilité d’effectuer des comparaisons par rapport aux scénarios politiques antérieurs (élections précédentes par exemple), par l’aspect dramatique que confèrent les échéances prévues par le calendrier électoral ainsi que l’issue fatale qu’est l’élimination de candidats, par des protagonistes qui revêtent des rôles types, proches du stéréotype, et dont les antagonismes sont structurés de façon bipolaire, enfin par une péripétie centrale comme on en trouve dans les pièces de théâtre (lors de la campagne de 1995, la victoire de J.Chirac initialement donné vaincu constitue le coup de théâtre et le renversement de situation). L’auteure conclut ce chapitre en abordant les effets que peut avoir la mise en forme narrative de la campagne sur la réception, à savoir que les processus de projection et d’identification à l’œuvre dans tout mythe et « récit à forte implication imaginaire » finissent par faire sens pour le téléspectateur.

4Dans le deuxième chapitre, intitulé « Rhétorique télévisuelle et rituels de campagne », Marlène Coulomb-Gully démontre que la télévision donne toute expression aux rites politiques existants (« la standardisation, le morcellement et la répétitivité [étant] les composantes internes du rite ») tout en en inventant de nouveaux comme la cérémonie des vœux du 14 juillet. Ceci s’explique par le fait que la télévision elle-même possède les caractéristiques propres au rite, la formule du JT étant parlante à cet égard, puisque se répétant tous les jours, à l’image d’un feuilleton, et se structurant toujours selon la même succession (générique d’ouverture, mot de bienvenue du présentateur, série de séquences, mot de la fin, générique de clôture) : « En fait, le JT est ritualisation de la quotidienneté elle-même, la ritualité du rendez-vous important plus que l’actualité en tant que telle. » Cette ritualisation de la quotidienneté permet au téléspectateur d’effectuer une lecture en continu — la télévision faisant apparaître simultanément des individus présents dans des temps et dans des lieux différents — et ainsi de repérer les régularités dans la campagne que mène chaque candidat, mais aussi ce qui différencie ces derniers les uns des autres. L’auteure se concentre sur ce qu’elle appelle « le rituel électoral dans sa quotidienneté », celui-ci se découpant en deux sous-ensembles : les « rites sémelfactifs », qui ne se produisent qu’une fois, comme la déclaration de candidature ou l’annonce consécutive aux résultats de l’élection, et les « rites itératifs », c’est-à-dire effectués à de multiples reprises, comme les meetings. Si ces pratiques préexistaient à la télévision, l’objectif est de comprendre dans quelle mesure la simple présence de la télévision sur les lieux en a modifié la forme. L’auteure démontre que la télévision a notamment contribué à dramatiser la déclaration suivant l’annonce des résultats, à visibiliser la déclaration de candidature, à la formaliser, voire à la légitimer comme geste fondateur, ou encore que l’impératif de visibilité porté par la télévision a contribué à augmenter, lors des meetings, l’attention donnée aux décors, au public (images de foule, présence de jeunes aux premiers rangs, etc.) et à ses réactions, à en accentuer la dimension festive. Plus le rite est ancien (meeting, déambulation du candidat dans les villes, etc.), plus le rite est codifié, le formatage télévisuel contribuant surtout à en développer la dimension figurative. Quant aux rites ayant acquis une visibilité grâce à la télévision, comme la déclaration de candidature, ils restent moins formalisés et laissent ainsi le candidat plus libre de s’approprier ses gestes et de se distinguer de ses concurrents.

5Le troisième chapitre, intitulé « Rhétorique télévisuelle et symbolique politique », débute par une courte histoire de la notion de symbole avant de continuer avec un inventaire des objets symboliques en politique répertoriés selon leur support, visuel d’une part (drapeaux, sigles politiques, couleurs et politique), sonores d’autre part (hymnes et musique d’ambiance, slogans, héros et événements fondateurs). Ces symboles, du fait de la caractéristique audiovisuelle de la télévision, trouvent pleine expression à travers ce média, alors qu’ils se voyaient marginalisés dans la presse écrite. De même, l’auteure constate que des éléments auparavant insignifiants tels que les lieux ou l’espace dans lesquels le candidat évolue (QG de campagne, résidence secondaire, etc.), les transports (voiture empruntée par un candidat par exemple) et les vêtements et la nourriture, ont acquis une charge symbolique : on assiste à une mise en scène de la vie quotidienne où pratiques publiques et privées sont médiatisées et deviennent, dans le contexte d’une campagne électorale, des arguments politiques. Si, comme on vient de le voir, la télévision a contribué à valoriser certains symboles, à leur donner une plus grande visibilité externe, elle a aussi contribué à une redéfinition du symbole politique. Ainsi l’auteure distingue les « symboles historiques » (hymnes, drapeaux, référence aux héros et aux événements fondateurs), conçus comme des référents stables à des histoires et à l’Histoire, souvent clivants d’un point de vue politique, et une nouvelle forme de symboles dits « médiatiques » ou « synchroniques », qui s’épuisent presque dans le seul moment de leur énonciation durant la campagne pour laquelle ils ont été conçus. Ces derniers sont plus éphémères et proliférants, pensés dans le cadre d’une communication politique, moins marqués politiquement et plus consensuels, car faisant référence à des considérations plus d’ordre culturel que politique. L’emblème de la pomme utilisé par Jacques Chirac lors de la campagne présidentielle de 1995 constitue l’exemple même du symbole médiatique. L’auteure conclut que si la symbolique est mobilisatrice d’une identité et d’une cohésion collectives, elle contribue aussi à schématiser et à simplifier la réalité politique, à se fonder sur la personnalisation et à privilégier l’affectif, les choix basés sur l’émotionnel.

6Dans le quatrième chapitre, intitulé « Rhétorique télévisuelle et incarnation politique », l’auteure démontre la valorisation du corps par la télévision, celui-ci étant mis en scène à la fois dans sa dimension physique (silhouette, visage, voix) et psychologique, les caractéristiques physiques renvoyant à des traits plus psychologiques, mais exprimant aussi des valeurs sociales, comme dans sa dimension figurative (le corps comme représentation symbolique renvoyant à un ensemble de valeurs dont le candidat serait porteur). Le corps mis en scène devient alors argument politique au même rang que le programme du candidat, il fait sens.

7Dans le cinquième chapitre, intitulé « Rhétorique télévisuelle et satire politique : Guignols de l’Info et Bébête Show », l’auteure démontre que si ces deux émissions satiriques ont des pratiques communes sur le plan des thèmes et des objets de leur satire (le discours des hommes politiques est présenté comme démagogique, opportuniste, langue de bois ; les personnages sont mus par des idées fixes dont celle du goût du pouvoir) et dans leur recours à la farce dans sa plus pure tradition (comique de répétition, dédoublement et déguisement, outrance corporelle, références au ventre et à la nourriture, confusion des espaces publics et privés), il n’en reste pas moins qu’elles opèrent sur deux registres différents qui relèvent de deux visions du monde opposées. Alors que dans le Bébête Show, la traditionnelle opposition entre réalité et représentation satirique est maintenue, les Guignols de l’Info tendent à entretenir une « hyperréalité » où les personnages sont trop humains, où le JT lui-même est comme le vrai, commence à la même heure, voit se succéder les mêmes séquences, etc. Le monde des Guignols de l’Info est un monde entièrement médiatisé (« surréalité médiatique ») où la politique et sa représentation se trouvent confondues et où les hommes politiques sont d’abord perçus à travers le prisme télévisuel : ils sont médiatiques avant d’être politiques. Si, comme on l’a signalé plus haut, les politiques sont critiqués, le monde des médias se voit lui aussi condamné, taxé de condescendance et de soumission face aux puissants du moment. Cette divergence dans le référent utilisé — pour le Bébête Show le « référent réel » et pour les Guignols de l’Info le « référent visuel » — se retrouve aussi dans les caractéristiques qui différencient largement les publics des deux émissions. Ainsi, les téléspectateurs des Guignols de l’Info sont pour plus de la moitié âgés de 18 à 24 ans, alors que ceux du Bébête Show ont pour plus de la moitié plus de 55 ans, les premiers étant d’autre part plus urbains et de catégorie socio-professionnelle plus élevée. L’auteure conclut que le Bébête Show utilise le registre du comique qui correspond, sur un plan politique, à une vision traditionnelle du monde et les Guignols de l’Info un registre qui tient plus de l’humour et de l’ironie, sous-tendant une vision désignée par l’auteure comme étant « post-moderne », celle-ci faisant alors référence aux écrits de Maffesoli : « Où l’un pratique la ligne droite, le direct, l’immédiat, l’autre travaille dans l’oblique, l’arabesque, l’indirect ; où l’un relève la surenchère, l’emphase, la dépense, l’autre relève de la litote, de l’ellipse, de l’économie ; où l’un assène, l’autre suggère. »

8Pour conclure, l’auteure ouvre sur l’idée que la télévision n’a pas éloigné la politique de cette définition idéalisée où la rationalité des choix prime, ainsi que la formule la théorie de l’espace public (« une sphère publique de libre expression où l’opinion résulterait de discussions entre protagonistes faisant appel à des arguments rationnels »), mais a permis de reconquérir une dimension du rapport à la politique remontant à l’antiquité grecque et qui serait la dimension affective.

9Si le résumé ci-dessus nous montre tout l’intérêt de ce livre, en outre très riche d’exemples, celui-ci présente pourtant quelques limites. Tout d’abord concernant le corpus d’étude qui est constitué des séquences politiques de tous les journaux télévisés de 20 heures diffusés sur TF1 entre janvier et mai 1995, c’est-à-dire en période de campagne présidentielle, ainsi que des émissions satiriques du Bébête Show et des Guignols de l’Info diffusées pendant la même période. Par cette question :

Dans quelle mesure enfin peut-on parler de « télévision » alors que le corpus de référence se situe à un moment déterminé de l’histoire de la télévision et de ses rapports avec le monde politique, qu’il se fonde sur un type d’émission spécifique supposant un dispositif particulier, le journal télévisé de 20 heures, et qu’il ne prend en compte qu’une seule chaîne, TF1, que son histoire et son positionnement dans le paysage audiovisuel français configurent de façon originale ?

10l’auteure aborde d’elle-même la question du choix et des limites du corpus. Et répondant point par point à l’interrogation qui précède, elle justifie ainsi son choix : l’étude, essentiellement synchronique, se situant en 1995, concerne une période où la télévision est relativement autonome face à la sphère politique ; la période électorale ne fait qu’exacerber les caractéristiques générales de la rhétorique politico-télévisuelle ; même si le JT est caractérisé par une plus grande variété dans ses modes d’appréhension de l’information (par exemple la coexistence des images de terrain et des images de studio) par rapport à d’autres émissions politiques, l’auteure postule que le « cadre configurant » traverse l’ensemble des émissions politiques, JT compris ; quant au positionnement particulier de TF1 dans le paysage audiovisuel français, l’auteure postule le primat du dispositif télévisuel (de ce qu’elle a appelé « cadre configurant ») sur toute spécificité induite par le diffuseur, c’est-à-dire TF1 et le groupe Bouygues. Si les premières propositions semblent convaincantes, ces deux dernières apparaissent tautologiques. En effet, l’auteure cherche à savoir si son corpus est représentatif de « la télévision » comme média (c’est-à-dire si ses conclusions seront généralisables à l’ensemble de la télévision politique) et donc à savoir si ce qu’elle appelle le « cadre configurant » ou la « médiativité télévisuelle » ou encore le « dispositif télévisuel » s’y exprime de façon assez large pour être mis à jour, et répond en affirmant que, pour le type d’émission spécifique que constitue le JT et pour la place particulière qu’occupe TF1 dans le paysage audiovisuel, la « médiativité télévisuelle » reste l’élément qui prime sur toute particularité dont on aurait pu supposer qu’elle ne soit pas sans conséquence sur la façon de mettre en scène la politique. Il nous semble au contraire que certains éléments comme la primauté du direct aient une part non négligeable dans le processus de fabrication de l’information, et ne puissent donc qu’influer sur le mode de présentation de l’information, c’est-à-dire les séquences politiques du JT qui constituent le corpus en question. Il en va de même pour le positionnement de TF1 comme chaîne privée : des études ont par exemple démontré les effets que pouvait avoir le positionnement d’une chaîne sur des éléments comme la hiérarchisation de l’information et le temps consacré à chaque type de sujet. Évidemment les différentes expressions de la rhétorique politico-télévisuelle telles qu’elles sont définies par Marlène Coulomb-Gully étant très générales, elles peuvent sûrement se retrouver dans tous les types d’émissions politiques diffusées sur les différentes chaînes nationales.

11Mais on touche là à un point qui nous semble faire défaut dans cette étude. Le corpus choisi ne laissant place à aucun entretien ou questionnaire, il se base essentiellement sur une analyse de contenu, ne faisant pas cas du processus en amont qui a abouti au produit final qu’est l’information politique et dont les étapes auraient pu être en partie reconstruites à travers l’interrogation des divers protagonistes, pour une analyse plus fine et plus dynamique. C’est peut-être ce manque qui fait qu’on n’ait pas l’impression d’une réelle avancée de la problématique au cours du développement du livre, mais seulement de rester à un stade descriptif ou illustratif des différentes composantes de cette rhétorique politico-télévisuelle caractérisée principalement par l’esthétisation. Les nombreuses illustrations basées sur des extraits de JT ou d’émissions satiriques semblent en effet rester à la surface des choses, ne pas s’arrêter vraiment sur ces « stratégies croisées » entre sources politiques et journalistes qu’évoque l’auteure mais sans jamais en intégrer les effets en matière de co-production de l’information. Ce qui la conduit à certaines facilités de langage, telles que (p. 26) « La télévision, friande de formules simples, s’en est fait le porte-parole attentif » ou encore (p. 34) « Entrant dans le jeu induit par l’équipe de J. Chirac, les journalistes poursuivent, objectivant de la sorte le double paradigme fidélité-trahison », où l’analyse, contrairement à ce qui a été annoncé en introduction, met en lumière avant tout les stratégies de communication politique, au détriment d’une meilleure compréhension du phénomène de co-fabrication des nouvelles dans lequel les processus de sélection propres au média télévisuel ont pourtant leur place. La télévision tend ainsi parfois à apparaître comme un simple canal de transmission de la communication politique. Finalement, si l’auteure décrit, à l’appui de nombreux exemples, le formatage de l’information par la télévision, elle ne s’interroge jamais vraiment sur le pourquoi d’un tel formatage, d’une telle rhétorique politico-télévisuelle, le livre débutant sur le postulat du primat de l’esthétisation à la télévision.

12De même, la ligne directrice que semble suivre l’auteure selon laquelle la télévision faciliterait la lecture de la vie politique au téléspectateur, lui permettrait de mettre en cohérence les différents éléments, de faire des comparaisons, de repérer les régularités et les différences entre candidats, ne peut éluder la question de la réception. Là encore, la question est effectivement abordée plusieurs fois mais de façon superficielle, conduisant l’auteure à des analyses parfois trop rapides, comme lorsqu’elle affirme, en parlant des effets sur la réception de la narration particulière à l’élection présidentielle de 1995 qui voyait le candidat Chirac transformé en « cible émouvante », trahi par son « ami de trente ans » E. Balladur, que « la force de ce récit télévisuel, de ses cohérences lentement tissées au fil des épisodes, a fini par faire sens pour la majorité des citoyens qui ont su se reconnaître dans le miroir que leur a tendu le candidat Chirac, suscitant l’empathie qui a permis son élection » (p. 37).

13Alors que les logiques du vote sont souvent plus complexes…

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Notes

1 Marlène Coulomb-Gully est docteur en communication et a déjà publié deux ouvrages dans ce domaine, Radioscopie d’une campagne (Kimé, 1994) et Les informations télévisées (Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je », 1995).

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Pour citer cet article

Référence papier

Eugénie Saitta, « Marlène COULOMB-GULLY (2001), La démocratie mise en scènes. Télévision et élections »Communication, Vol. 22/1 | 2003, 185-191.

Référence électronique

Eugénie Saitta, « Marlène COULOMB-GULLY (2001), La démocratie mise en scènes. Télévision et élections »Communication [En ligne], Vol. 22/1 | 2003, mis en ligne le 08 janvier 2014, consulté le 06 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/communication/4818 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/communication.4818

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Auteur

Eugénie Saitta

Eugénie Saitta est doctorante en science politique CRAP, Rennes. Courriel : eugenie.saitta@univ-rennes1.fr

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