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Lectures

David J. GUNKEL (2020), An Introduction to Communication and Artificial Intelligence

Cambridge, Polity Press
Edmondo Grassi
Référence(s) :

David J. GUNKEL (2020), An Introduction to Communication and Artificial Intelligence, Cambridge, Polity Press

Texte intégral

1En 2017, les cinq grands (Amazon, Apple, Facebook, Google, Microsoft) ont dépassé la barre des 3 000 milliards de dollars de capitalisation cumulée, une valeur supérieure au PIB de la France1. Le chiffre exprimé ne se réfère pas seulement à l’aspect purement financier, mais évoque la centralité de la matière première qui est extraite, stockée et traitée par les secteurs technologiques contemporains : les données des personnes qui interagissent quotidiennement avec les appareils numériques, les réseaux sociaux, les moteurs de recherche et algorithmes. Ce sont des éléments technologiques sous-jacents à l’invention qui modifient la représentation socio-individuelle de la personne — l’intelligence artificielle — conjuguée à la caractéristique primordiale du sujet et de ses interactions — l’information. Cet élément est ce qui distingue particulièrement la communication entre les sujets et la possibilité de construire des cultures, des valeurs, des modèles de comportement et de société. Par la possession du langage, l’individu peut créer des pensées dans l’esprit, réfléchir, imaginer et interagir avec l’environnement qui l’entoure à l’aide de médiums sensori-moteurs — le plus courant étant le son  — qui décrètent sa manifestation individuelle et sociale.

  • 2 conçu pour fournir aux étudiants dans le domaine des études en communication les connaissances de b (...)

2Au sein de ces domaines d’études, David J. Gunkel concentre son attention sur le développement de l’intelligence artificielle et sa relation avec le secteur de la communication, dans le but de constituer un outil didactique « designed to provide students in the field of Communication Studies with the basic knowledge, insight, and skill to make sense of emerging technology, specifically AI, robots, and algorithms2 » (p. ix). Le premier élément essentiel que l’on peut déjà déduire de l’observation de l’indice, c’est la volonté mûrie et scientifique de ne pas apporter de réponses concluantes et limitatives à un sujet qui demande les capacités d’analyse et de réflexion les plus larges possibles. L’ambition est évidente de mettre en lumière la dimension des changements sociaux en cours, à travers la narration de l’histoire socio-communicative de cette technologie à l’aide d’études de cas spécifiques, jusqu’à une brève réflexion sur les répercussions sociales et éthiques qui clôturent le texte (suivie d’une section qui présente également des exercices pratiques en rapport avec les sujets abordés dans le volume). Le deuxième élément est la décision d’établir ce manuel avec une approche, facile à lire, et avec une écriture linéaire et toujours complète — même dans les sections où des approches plus techniques sont décrites —, ce qui permet l’accès à une large érudition, même si elle n’est pas approfondie. Le troisième aspect qui mérite d’être souligné est la volonté de combiner réflexions et théories sociologiques avec un appareil plus « pratique » et technique, ce qui dénote une ligne de pensée qui croise les applications quotidiennes de l’intelligence artificielle.

  • 3 aider les étudiants en IA à apprécier comment l’art et la science de la communication peuvent éclai (...)

3Le décrochage des paradigmes culturels dû aux inventions technologiques et à leurs conséquences sur la vie des sujets est au cœur de l’histoire de l’être humain, qui peut être lu et analysé même uniquement avec un catalogage des innovations technoscientifiques qui se sont produites au cours des siècles (Grassi, 2021). Avec la perspective des quatre facteurs qui expliquent l’évolution culturelle — invention, accumulation, diffusion, adaptation (Ogburn, 2006) — et avec la conception que l’idée même d’une nouvelle technologie est un outil et une contrepartie capable de donner une nouvelle forme à la vie sociale et aux institutions (Veblen, 1969), on pourrait dire que Gunkel lui-même applique une structure/vision similaire — même s’il ne mentionne jamais les deux sociologues — pour esquisser les implémentations de l’intelligence artificielle tant dans le secteur linguistique-communicatif que dans son application « matérielle » dans le secteur socio-robotique « to assist students of AI with an appreciation for how the art and science of communication can inform efforts in the science and engineering practice of AI and for students in nontechnical fields (arts, humanities and social sciences)3 » (p. 21).

  • 4 le problème des autres esprits a des racines philosophiques profondes, remontant au moins aux trava (...)
  • 5 la dimension symbolique représente la coexistence du monde intérieur de l’individu qui se connecte (...)

4Pour initier les étudiants à ces thématiques, Gunkel présente, dans une première partie, une analyse succincte et générique des concepts d’intelligence artificielle, de robot et de communication, soulignant toutefois plus l’intérêt pour la contrepartie technologique que pour la valeur des systèmes de communication et les éléments qui les distinguent (note critique qui apparaît dans l’ensemble du texte, justifiée par l’énorme quantité d’articles et d’études scientifiques sur la communication). Dans cette section, il établit l’espace d’action dans lequel il va mener ses recherches : la perspective de la société dans laquelle les individus vont partager leur espace collectif de manière assidue et complémentaire avec cette technologie, tant sous forme algorithmique (logiciel) que sous forme de machines (matériel). Le centre de cette première partie réside dans la volonté d’étudier comment la communication est un élément clé pour comprendre l’intelligence machinique ainsi que les défis et les attentes que cette affirmation pose aux sciences techniques et aux sciences de la communication, trouvant leurs racines philosophiques dans le débat sur la définition et la valeur de l’esprit et de l’autonomie individuelle : « the problem of other minds has deep philosophical roots, going back at least to the work of the French thinker René Descartes4 » (p. 38). Le défi critique posé par cette question est examiné à partir des études de Lovelace, Turing, Weizenbaum et Searle ainsi que du concept de computer-mediated communication (considéré comme un domaine trop restrictif par rapport aux nouvelles innovations). Une image se dégage, dans laquelle l’intention est de rendre les algorithmes de plus en plus « intelligents » par leur éducation au langage humain, sa formulation et sa mise en œuvre dans des contextes qui semblent toujours plus réels que la réalité, démontrant comment cette approche conduit à désirer un amincissement des frontières entre réel et virtuel, mettant en œuvre un remodelage progressif du contexte social et de ses structures : de sa reproductibilité technique à sa mimésis simulacre (Baudrillard, 1996). Ces perspectives sont également présentées à travers la représentation imaginaire (références multiples au monde de la science-fiction), puisque « [l]a dimensione simbolica rappresenta la coesistenza del mondo interiore dell’individuo che si connette con lo spirito collettivo […]. L’immaginario rappresenta la dimensione costitutiva delle prassi attraverso le quali l’individuo si confronta con sé, con l’ambiente e con l’altro5 » (Grassi, 2020, p. 150-150).

5Les valeurs symboliques et culturelles mises en œuvre par le progrès technologique ont toujours eu un effet explosif par rapport à la conception de l’existence de l’individu, indiquant, à ce jour, dans le bit et dans les données, le premier principe de nouveaux paradigmes culturels de la personne et de l’environnement qui l’entoure (Longo et Vaccaro, 2013), centrant dans l’éducation du sujet la renaissance d’une prise de conscience de l’utilisation de l’intelligence artificielle (Grimaldi, 2015). Dans la troisième section du texte, des études de cas et leurs applications respectives sont présentées : traducteurs simultanés, chatbots, jeux, art et robots sociaux. Les deux premiers éléments sont étroitement liés au domaine de la communication et de la linguistique appliquée à l’intelligence artificielle, trouvant leur place dans la traduction immédiate d’une langue naturelle dans une autre — parmi les premières tâches qui se sont fixées lors des séminaires du Dartmouth College — ou dans l’échange d’informations entre un utilisateur humain et un homologue artificiel éduqué et formé pour répondre à des demandes immédiates et faciles à comprendre. Gunkel, étudiant ses applications théoriques et empiriques, note comment ce progrès est fonctionnel dans l’accomplissement de certaines tâches humaines, facilitant l’interaction entre les personnes. En même temps, il affirme qu’il ne sera pas un outil qui éradiquera les différences linguistiques ou que limitera l’apprentissage d’autres langues pour les gens. L’étude liée au natural language processing, née avec ELIZA6 — étant un aspect fondamental dans l’étude des applications de l’intelligence artificielle depuis sa création — et appliquée aux spoken dialogue systems (SDS) tels que Siri ou Alexa, est d’une pertinence différente. Dans cette section, sa naissance, sa structure technique et les résultats obtenus dans les secteurs scientifiques auxquels elle appartient sont discutés. À ce jour, il existe de nombreux tests dans lesquels l’IA est en mesure de rivaliser dans la capacité de traiter des textes jugés complexes, non seulement en termes de traduction mais surtout dans les tâches d’analyse du texte écrit et la capacité de répondre à des questions complexes7. Ces aspects sont combinés à un examen de la créativité des algorithmes allant des jeux à l’art, dénotant un changement visible et évident dans la méthode de traitement des algorithmes. De l’intelligence artificielle mathématique — visant à verser une série de commandes/listes dans un ordinateur capable de les traiter — nous sommes passés à l’intelligence artificielle mécanique — à laquelle on enseigne des actions spécifiques dans des secteurs spécifiques — pour arriver à une dynamique d’intelligence artificielle qui, grâce aussi aux réseaux de neurones et à l’apprentissage par renforcement, parvient à développer un système autonome d’extraction de données, de connaissance de nouveaux paramètres d’application et de suggestion de solutions à des problèmes ou de création de nouvelles œuvres artistiques.

6Même dans le secteur créatif, le débat émerge au sujet de l’influence que peut exercer celui qui écrit l’algorithme sur les paramètres fixés, les choix stylistiques, les données pour connaître ce monde. Il ressort que l’IA, ce n’est pas une entité libre, capable de penser et de produire de l’art nouveau de manière créative mais, bien sûr, il devient un proche collaborateur de la personne dans une relation dialogique, dans la perspective où

  • 8 on ne peut nier qu’un artiste créateur utilise n’importe quel outil à sa disposition et que cet ins (...)

[t]his is not to deny that creative artists use whatever tools they have at their disposal, and that those tools shape the sort of art they make. The trumpet helped Davis and Coleman realize their creativity. But the trumpet is not, itself, creative. Artificial-intelligence algorithms are more like musical instruments than they are like people (Kelly, 2019, p. 94)8.

7Une conception machinique pourrait s’opposer à cette perception et faire l’hypothèse que l’art produit par un algorithme intelligent est étranger à la dynamique de nos sociétés et, par conséquent, ne produirait pas d’œuvres liées aux changements sociaux — parmi les premières tâches de l’art —, mais mettrait en œuvre une créativité qui n’est pas d’époque mais qui pourrait tout de même être reconnue comme telle, basée sur l’élaboration de données qui se situent à un niveau historique pour la conception créatrice de l’être humain. Après tout, la rencontre avec une entité artificielle intelligente ouvre de nouveaux horizons cognitifs : Kasparov, à la suite de sa défaite contre Deep Blue, a développé des « échecs avancés », joués par des êtres humains assistés par une intelligence artificielle.

8Le recul avec lequel on choisit d’observer les fractures qui innervent le tissu du corps social et son rapport à l’intelligence artificielle est un élément qui doit indiquer à l’être humain non pas quoi penser de cette technologie, mais comment y penser et selon quelles fins, puisqu’une grande partie de la population ne comprendra pas la logique des technologies futures, mais elle vivra dans le futur que ces mêmes outils vont concevoir et assembler dans la société humaine et elle absorbera l’impact potentiel sur son existence. L’imagination artificielle devient un modèle éthique grâce à la capacité de l’être humain à réfléchir aux changements soudains du présent et d’un futur de plus en plus manifeste sur le terrain d’une production fantastique et transcendante, de positions extrêmes et opposées, dans lesquelles non seulement le fonctionnement et localisation de ces intelligences, plus ou moins avancées, seront mis en jeu, mais la même pertinence et condition d’humanité. Dans Blade Runner 2049, les réplicants sont plus humains que les humains, ils sont capables de se rebeller grâce au miracle de la naissance, qui les unit à valeurs partagées, alors que l’individu social est devenu victime d’une surconsommation, dégradé dans un miasme de vices et de faiblesses qui le rendent unidimensionnel, par rapport à la quatrième dimension des machines qui découvrent la valeur de la dignité et du don de soi. La machine s’affirme à travers ces valeurs et principes que l’être humain abandonne avec indifférence et incapacité à comprendre les évolutions globales. C’est la conservation de l’expérience, de l’événement et de sa mémoire qui constitue l’identité de la personne — ou dans ce cas l’imaginaire de l’androïde — qui a pour tâche d’appeler à elle la recherche de sa propre formation à travers l’intérieur de son espace, le labyrinthe de la conscience.

9Un aspect pertinent de la recherche menée par Gunkel est la transposition de l’immanence et de l’invisibilité de l’intelligence artificielle dans la physicalité et la tangibilité de la robotique qui a donné lieu à la constitution de robots sociaux, c’est-à-dire « an artifact that is designed to interact with and respond to human users in a human-like way […] are technological objects that are able to interact and communicate in a manner that is reasonably close to achieving what would be expected of another social entity9 » (p. 199-200). Dans le livre, différentes classifications du degré de sociabilité des machines et de la fonction d’anthropomorphisme liée à la perception de l’humain par rapport au robot sont présentées. De l’usage militaire à l’usage médical, de l’industriel au domestique, les interactions avec les robots et les intelligences artificielles croissent également de manière exponentielle au sein de la vie quotidienne, impliquant une perception renouvelée de soi et de nouvelles perspectives d’analyse et de comparaison avec une « entité extraterrestre », soit des perspectives pour comprendre sa propre nature intime et sociale. Des robots de Boston Dynamics au bras chirurgical de Leonardo, jusqu’à Sophia et Erika, on assiste à un phénomène d’une portée globale et profonde transformatrice, envisageant un système global ex-machina, c’est-à-dire des sociétés qui se jouent et se maintiennent résolument par les intelligences artificielles et leur « corporéité ». Le World Economic Forum prédit qu’en 2025, les heures estimées travaillées par les machines dépasseront celles effectuées par la personne (respectivement 52 % et 48 %)10. Cela confirme la thèse selon laquelle les sociétés contemporaines connaissent des changements ontologiques et ontogénétiques qui rappellent la centralité des sciences humaines et sociales au sein des progrès réalisés par l’ingénierie, l’informatique, la robotique et toutes les disciplines technoscientifiques.

10Construire une cartographie des changements culturels et sociaux induits par les nouvelles technologies s’avère une tâche vaste et complexe, en évolution et en changement continus par rapport aux impacts des époques passées, en particulier en ce qui concerne l’échange entre les entités non humaines. Les questions ouvertes et les questions de sens sont nécessaires, précisément pour produire une carte qui guide la personne dans la construction de nouveaux parcours établis puisque les outils artificiels sont un accélérateur des dynamiques culturelles, réflexives et structurelles du contemporain (Grassi, 2020). La section intitulée « Social issues » présente l’invasion des machines comme une marche silencieuse, laborieuse, quotidienne mais imparable. À partir d’un article de Keynes de 1930, il est montré comment la critique négative du progrès a toujours miné les perspectives socioprofessionnelles, générant des récits liés au chômage, à l’augmentation de la pauvreté dans les couches inférieures de la population, à la crise de la santé mentale. Mais cette histoire est affaiblie si elle est contextualisée par rapport aux politiques publiques et aux principes éthiques adoptés dans différentes sociétés et à différents moments historiques. Gunkel indique que ce ne seront pas seulement les secteurs qui assurent le travail répétitif et routinier qui connaîtront une augmentation des technologies intelligentes, mais tous les domaines dans lesquels il y a une plus grande prédisposition à la communication, à la rencontre, à l’information, donc pas seulement les domaines des « cols bleus », mais aussi ceux des « cols blancs ». La réflexion se termine par une attention portée à la responsabilité et à l’éthique. On y trouve des suggestions et des références rapides, qui pourraient être des pistes d’approfondissement dans une future publication.

11Le manuel de Gunkel est un ouvrage fonctionnel destiné aux étudiants qui s’intéressent pour la première fois au sujet, donnant un aperçu des théories, réflexions, techniques et moyens principaux sur le fonctionnement de l’intelligence artificielle ainsi que sur les répercussions qu’elle est en train de mettre en œuvre au sein des sociétés contemporaines.

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Bibliographie

BAUDRILLARD Jean (1996), Il delitto perfetto. La televisione ha ucciso la realtà? Milan, Raffaello Cortina Editore.

GRASSI Edmondo (2020), Etica e intelligenza artificiale. Questioni aperte, Rome, Aracne.

GRASSI Edmondo (2021), « Narratives and life stories from the machine to the person », dans Gabriella PUNZIANO et Angela DELLI PAOLI, Handbook of Research on Advanced Research Methodologies for a Digital Society, Hershey, IGI Global-Publisher, p. 217-226.

GRIMALDI Renato (2015), A scuola con i robot, Bologne, il Mulino.

KELLY Sean Dorrance (2019), « A philosopher argues that an AI can’t be an artist », MIT Technology Review, 21 février, https://www.technologyreview.com/2019/02/21/239489/a-philosopher-argues-that-an-ai-can-never-be-an-artist/, consulté le 7 mars 2022.

OGBURN William Fielding (2006), Tecnologia e mutamento sociale, Rome, Armando.

LONGO Giuseppe O. et Andrea VACCARO (2013), Bit Bang. La nascita della filosofia digitale, Milan, Apogeo Education.

VEBLEN Thorstein (1969), Opere, Torino, Utet.

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Notes

1 https://www.ilsole24ore.com/art/le-big-five-dell-hi-tech-valgono-3mila-miliardi-%24-piu-pil-francia--AEWncB0B, consulté le 7 mars 2022.

2 conçu pour fournir aux étudiants dans le domaine des études en communication les connaissances de base, la perspicacité et les compétences nécessaires pour donner un sens aux technologies émergentes, en particulier l’IA, les robots et les algorithmes (traduction de l’auteur).

3 aider les étudiants en IA à apprécier comment l’art et la science de la communication peuvent éclairer les efforts dans la pratique scientifique et technique de l’IA et pour les étudiants dans des domaines non techniques (arts, sciences humaines et sociales) (traduction de l’auteur).

4 le problème des autres esprits a des racines philosophiques profondes, remontant au moins aux travaux du penseur français René Descartes (traduction de l’auteur).

5 la dimension symbolique représente la coexistence du monde intérieur de l’individu qui se connecte à l’esprit collectif […]. L’imaginaire représente la dimension constitutive de pratiques par lesquelles l’individu se confronte à lui-même, à l’environnement et à l’autre (traduction de l’auteur).

6 ELIZA est en intelligence artificielle un programme informatique (chatterbot) écrit par Joseph Weizenbaum entre 1964 et 1966, qui simule un psychothérapeute rogérien en reformulant la plupart des affirmations du « patient » en questions, et en les lui posant. Source : Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/ELIZA, consulté le 7 mars 2022.

7 https://blogs.microsoft.com/ai/chinese-to-english-translator-milestone/, consulté le 7 mars 2022.

8 on ne peut nier qu’un artiste créateur utilise n’importe quel outil à sa disposition et que cet instrument donne forme à l’art créé. La trompette a aidé Davis et Coleman à réaliser leur créativité, mais la trompette n’est pas, en soi, créative. Les algorithmes d’intelligence artificielle ressemblent plus à des instruments de musique qu’aux humains (traduction de l’auteur).

9 un artefact conçu pour interagir avec des utilisateurs humains et y répondre d’une manière humaine […] sont des objets technologiques capables d’interagir et de communiquer d’une manière raisonnablement proche de la réalisation de ce que l’on attendrait d’une autre entité sociale (traduction de l’auteur).

10 https://www.weforum.org/press/2018/09/machines-will-do-more-tasks-than-humans-by-2025-but-robot-revolution-will-still-create-58-million-net-new-jobs-in-next-five-years/, consulté le 7 mars 2022.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Edmondo Grassi, « David J. GUNKEL (2020), An Introduction to Communication and Artificial Intelligence »Communication [En ligne], vol. 39/1 | 2022, mis en ligne le 06 juillet 2022, consulté le 17 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/communication/14963 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/communication.14963

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Auteur

Edmondo Grassi

Edmondo Grassi est un Postdoctoral Fellow en sociologie générale, Université Télématique San Raffaele Roma. Courriel : edmondo.grassi@uniroma5.it

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