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261 | Janvier-Mars 2013
Métropoles et villes du Sud

Couverture Cahiers d'Outre-Mer 261 - Métropoles et villes du Sud
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Crédits : © Presses universitaires de Bordeaux
16*24 cm – 136 p.
ISBN 978-2-86781-851-6

Djakarta, capitale de l’Indonésie, agglomération d’environ 23 millions d’habitants, doit-elle déménager par suite de ses conditions environnementales fortement dégradées ? En effet, alors que l’économie se développe à un rythme soutenu et que le pays se transforme progressivement de pays en voie de développement en pays émergent, la qualité de vie des Djakartanais continue à se dégrader inexorablement. Trente ans après la publication de l’Atlas de Kinshasa, un de ses auteurs livre quelques informations de terrain sur les situations physique et intellectuelle de la capitale en 2005. Cet observateur extérieur  se pose la question de savoir si la ville est encore en crise comme à l’époque de la parution de l’Atlas ? Autre capitale, Libreville est confrontée dans sa périphérie à l’exploitation de ressources naturelles (carrières de sable) et aux risques environnementaux qui l’accompagne. En dépit du fait que cette exploitation contribue à l’embellissement de la capitale gabonaise et à la lutte contre la pauvreté, la déstabilisation de l’équilibre naturel constitue un risque qui pourrait se traduire par la disparition à terme de la bande côtière. Afin d’éviter une telle catastrophe, les autorités compétentes doivent prospecter d’autres zones d’extraction de sable à l’instar du bassin inférieur du fleuve Ogooué. À Libreville toujours, la gestion des ordures ménagères illustre l’association croissante du secteur privé dans la gestion des services de base. Fruit d’un minutieux travail de terrain, cet article met aussi en lumière le décalage entre les discours et la réalité, et révèle en particulier la manière dont les élites politiques nationales freinent les velléités d’affirmation des autorités municipales. La mutation du gouvernement urbain au Gabon est difficile.  Une approche géoculturelle des petits commerces de quartier martiniquais appelés « boutiques » et autrefois « débits de la régie », conduit à une analyse des acteurs fréquentant ces lieux de sociabilité, notamment sur leur perception, leur vécu et leur appropriation de ces espaces. Cette réflexion permet de mettre en avant les paramètres de mutation et de localisation des boutiques de quartier qui tendent à disparaître au fil du temps, au profit d’espaces de la petite distribution plus modernes, et une conscientisation des valeurs patrimoniales que représentent les boutiques de quartier dans l’histoire et l’environnement  martiniquais. Comme de nombreuses métropoles d’Afrique subsaharienne d’aujourd’hui, la ville de Bangui est une création coloniale. Le centre-ville de la capitale centrafricaine – avec ses bâtiments, ses rues et autres infrastructures – constitue les traces matérielles de la colonisation. Ce tissu urbain, héritage du passé et vitrine de la ville, est cependant en décadence. Tout laisse à penser que la préservation de ce patrimoine urbain ne présente pas d’intérêt pour les propriétaires, à la fois publics et privés, qui jouissent de leurs biens sans se soucier de leur pérennité. La population, également, ignore ce que représente un patrimoine à préserver. Il appartient aux pouvoirs publics de s’impliquer de manière volontariste dans la préservation de ce patrimoine. Le positionnement et la superficie de ses Outre-mer sur trois océans, place la France comme  deuxième puissance maritime au monde. Mais la réalité est plus complexe, sans doute parce que notre pays n’a pas su prendre véritablement la mesure cette l’immense richesse.

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