Les documents sur l’histoire du Yémen à l’époque ottomane conservés à la Bibliothèque nationale de Bulgarie à Sofia, 1ère partie
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– Deuxième partie : Documents en langue turque ottomane à caractère politique et documents sur l’histoire de la médecine
– Troisième partie : Documents en langue turque ottomane du fonds de Sanaa et documents en langue arabe
Texte intégral
Historique et présentation du fonds d’archives ottomanes de Sofia
- 1 Une unité d’archives peut contenir un document isolé, composé d’un seul ou de plusieurs feuillets. (...)
- 2 Pour une présentation détaillée du fonds en général, de son système de classement, et pour l’étude (...)
1La Bibliothèque nationale de Bulgarie « St. Cyrille et St. Méthode » possède l’une des plus riches collections de documents en langues turco-ottomane et arabe au monde. Elle s’enorgueillit en effet d’environ 500 000 « unités d’archives » (désormais notées « u.a. »1), qui représentent environ un million de feuillets. Ils constituent autant de sources pour l’histoire économique, politique, culturelle et religieuse de l’ensemble de l’Empire ottoman, ainsi que pour ses relations et contacts avec les pays européens et asiatiques. Généralement présenté au public dans des ouvrages en bulgare, le fonds de Sofia était surtout connu des historiens et des codicologues, jusqu’à une date récente, grâce aux catalogues de papiers filigranés réalisés par S. Andreev et A. Velkov2.
- 3 I. Binark (éd.), Bulgaristan’a Satılan Evrak ve Cümhuriyet Dönemi Arşiv Çalışmaları, Ankara, 1993.
2Une partie des documents d’archive a été laissée sur place par le pouvoir ottoman local, lors de son évacuation à l’issue de la guerre russo-turque, en 1877-1878. Mais des lots ont été achetés par l’État bulgare en 1931, lors d’une vente aux enchères publique de papier à recycler. La Turquie, qui en était l’organisatrice, n’avait pas clairement précisé qu’il s’agissait de documents d’archives3. Ceci explique la présence à Sofia de sources sur l’histoire, non seulement de la Bulgarie et des Balkans, mais aussi des provinces arabes de l’Empire ottoman, dont le Yémen.
3Le fonds du Yémen (F. 320 A) inclut 218 unités d’archives (u.a.) en langue turque-ottomane (394 feuillets) et 5 unités d’archives (15 feuillets) en langue arabe (F. 320 Ar.). Les documents en langue turco-ottomane demeurent jusqu’à aujourd’hui totalement inédits. Enfin, le fonds du Hedjaz (F. 278 A) contient lui aussi des informations sur le Yémen.
Les documents financiers en turco-ottoman
- 4 Sur la situation administrative du Yémen durant la période ottomane, voir A. Birken, Die Provinzen (...)
4Cette première partie de notre contribution est uniquement consacrée aux documents en langue turco-ottomane qui portent sur les questions financières de l’eyālet (ou bien vilāyet, selon les documents) du Yémen, du milieu jusqu’à la fin du xixe siècle4. Ils forment la majeure partie du fonds du Yémen ; les autres documents seront présentés, en même temps que ceux rédigés en arabe, dans la 2e partie de cet article.
5Les documents les plus anciens en matière fiancière datent de la deuxième moitié du xvie siècle et concernent le ğemā‘at des čāvūšs (corps des janissaires) auprès du Dīvān du Yémen. Il s’agit de deux notes en écriture siyāqat, utilisée par les organismes financiers (F. 320 A, u.a. 94 et 95).
Sources de revenus

Ill. 1. ‘Ilmüḥaber, F. 320 A, u.a. 6, feuillet 2, revenus de la saline de Zuhra.

Ill. 2. ‘Ilmüḥaber, F. 320 A, u.a. 6, feuillet 3, revenus de la douane de Luḥayya.
6Une douzaine d’ilmüḥabers (reçus) reflètent les revenus (vāridāt ; ḥāṣilāt) des douanes et des salines (memleḥa) à al-Hudayda, Ğayzān (Ğīzān), Luḥayya, Mokha, Kamaran, Katīr, Zaydan, Zuhra, et dans d’autres villes, sur différents mois des années 1265–1266/1849–1851, 1271–1273/1855–1858, 1279–1281/1863–1866, 1287–1288/1871–1873 [illustrations 1 & 2]. Les sommes ont été transférées à la caisse (mālṣandūq) du sanğāq (district) d’al-Hudayda (F. 320 А, u.a. 2, 3, 5, 6, 11, 51,158, 162 et 180 ; F. 278 А, u.a. 472, 1264 et 1359). À titre d’exemple, les revenus de la douane de Kamaran pour le mois de tešrīn-i evvel 1287/octobre 1871 représentent une somme de 8 300 piastres (ġurūš), tandis que ceux de la saline s’élèvent à 900 piastres (F. 320, u.a. 8). Pour la période du 1er mart–31 mayıs 1279/13.03.–12.06.1863, des sommes provenant des revenus de la douane à Mokha ont été transférées au mālṣandūq de l’eyālet : l’un des transferts porte sur une somme de 161 584 piastres, un autre, de 14 625 piastres (F. 320 A, u.a. 4). Selon un registre (defter), les revenus de la Grande douane, de la Douane de terre (Qara gömrük), des dépôts suivant la perception des revenus (bedel-i iltizām), cumulés à diverses autres sources de revenus, pour la période du 14 ğemāzī el-sānī 1265H à la fin de la même année (07.05.–16.11.1849), atteignent la somme de 617 530 piastres (F. 278 А, u. а. 1349). Une pūṣūla (note), datée du 7 reğeb 1297/15.06.1880, atteste que 242 578 piastres, provenant des revenus des impôts et de la douane pour l’année 1296/26.12.1878-14.12.1879, ont été transférées de l’inspection des impôts (Yemen Rusūmāt Neẓāretī) du Yémen au trésor (ḫazīne ; ḫazne) du Hedjaz (F. 278 A, u.a. 94).
L’entretien de l’armée

Ill. 3. Lettre au ministre des Finances, F. 320 A, u.a. 109, feuillet 1.

Ill. 4/1. Début du defter F. 320 A, u.a. 111, partie supérieure du feuillet 17v.

Ill. 4/2. Fin du même defter, partie inférieure du feuillet 19r.
7La destination principale de ces revenus est l’armée. Assez nombreux sont les documents qui nous indiquent en détail les montants des salaires, des frais d’entretien et des rations alimentaires (ta‘yīnāt) des différentes unités militaires basées au Yémen. Selon un document daté de 1265/1849, les frais alloués aux soldats de l’infanterie (piyāde) et aux officiers (żābiṭs) qui se trouvaient au Yémen du 1er du mois de ramażān jusqu’à la fin du mois de zī’l-hiğğe/21.07.-16.11, s’élèvent à 143 064 piastres (F. 320 A, u.a. 120). Un autre registre, daté cette fois du 7 rebī‘ el-sānī 1267/09.02.1851, donne une idée du coût de l’entretien de l’armée régulière pour le seul vilāyet du Yémen (F. 320 А, u.a. 108). Un dossier de quelques documents datant du 1er rebī‘ el-sānī 1267/03.02.1851 fournit l’indication des frais de salaires et de rations alimentaires de 1 000 personnes de l’infanterie (muvaẓẓefe) basées au Yémen durant une année (F. 320 А, u.a. 109 ; [illustration 3]). La somme inclut aussi le fourrage (yem) pour le bétail. Cinq autres defters et deux seneds nous renseignent sur les frais représentés par les salaires et les rations alimentaires de l’infanterie et de la cavalerie (muvaẓẓefe) qui gardaient la ḫaṭṭa-yi yemāniyye et le Conseil de gouvernement, sur différents mois de 1281/1865-1866 (F. 320 А, u.a. 111, 112, 126, 139 et 175 ; [illustration 4]).
8L’u.a. 119 est particulièrement intéressante. Elle indique que les sommes dispensées sur 4 mois, à partir du 1er ğemāzī el-evvel 1265/25.03.1849, rien que pour l’infanterie composée de bāšıbōzūq (détachements irréguliers de l’armée) qui gardait Qunfuda, avec, à sa tête, le ser-i piyāde ou chef de l’infanterie, Se‘īd aġa, s’élèvent à 63 946 piastres. Mais elle nous informe surtout avec précision sur l’origine de ces soldats. En effet, le nom de chacun est suivi de la mention de sa ville d’origine. Il en ressort qu’une grande partie d’entre eux provient de localités balkaniques : Qavala (Grèce), Toultcha (Roumanie), Thessalonique (Grèce), Siroz/Seres (Grèce), Lovetch (Bulgarie), Avlonya (Albanie), Roustchouq (Rousse, Bulgarie), Yeni Chehir (Larissa ; Grèce), Sofia (Bulgarie), etc. (F. 320 А, u.а. 119).
- 5 La septième armée était nommée « Armée du Yémen ».
9La Loi d’organisation militaire de 1869 a partagé l’Empire ottoman en 7 régions militaires, entraînant la création de 7 armées. Leur approvisionnement est bien sûr un souci majeur. Le centre de la sixième armée (armée d’Arabistan) se trouvait à Bagdad5. Une lettre de son chef (ser-i ordū-yi sādis), le vālī de Bagdad, Meḥmed Nāmıq, envoyée au Grand vizir, et une deuxième lettre, datée du 20 zī’l-qa‘de 1280/27.04.1864, envoyée au ministère des Finances, traitent de la question de l’acheminement du blé récolté en Irak jusqu’à Jedda et au Yémen (F. 278 A, u.a. 997).

Ill. 5/1. Feuillets de jour, infanterie régulière basée à al-Hudayda, 10 kānūn-i sānī 1265/22 janvier 1850, F. 320 A, u.a. 131, partie supérieure du feuillet 1.

Ill. 5/2. Partie inférieure du même feuillet.
- 6 Ce type de documents appartient à la période des réformes (Tanzimat), cf. S. Kenderova, « Hospital (...)
10Vingt-trois « feuillets de jour », couvrant les mois de kānūn-i sānī (janvier) et de mayıs (mai) 1265/1850, recense l’ensemble des personnels de l’infanterie régulière (‘asākir-i niẓāmiyye-yi piyādegān) basée à al-Hudayda et fait un point journalier de leur situation (valides, non-valides, etc.) (F. 278 А, u.а.930 ; F. 320 А, u.а. 131 ; [illustration 5]). Il s’agit d’un exercice réalisé quotidiennement6.
- 7 Oqqa (oqa, ocque) – mesure de poids contenant 400 drachmes et équivalent à 1,283 kg.
- 8 Dirhem (drachme) – mesure de poids équivalent à 1/400 de l’oqqa.
11Un autre groupe de documents livre des données sur les frais d’entretien de la « gendarmerie » (‘asākir-i żābṭiyye). Dans l’iğmāl defter ont été notées les sommes dépensées au mois de reğeb 1281/30.11-29.12.1864 pour l’armée au service du Dīvān du Gouvernement : le montant des salaires est de 5 540 piastres, tandis que celui des rations alimentaires est de 1 609 piastres (F. 320 A, u.a. 90). D’après un sened, 1015 oqqa7 et 200 dirhem8 de blé ont été prélevés au dépôt (šūna) d’al-Hudayda pour assurer les rations alimentaires de la gendarmerie au service du Dīvān du Gouvernement pour le mois de zī’l-hiğğe 1281/27.04.-26.05.1865 (F. 278 A, u.a. 537).

Ill. 6. Achat de vêtements pour la gendarmerie, document fragmentaire, portant cachet de la comptabilité des dépenses générales (Muḥāsebe-yi meṣārifāt-i ’umūmiyye), F. 320 A, u.a. 9, f. 2.
12Une ḫulāṣa – type de document, litt. « résumé » – datée du 14 šubāt 1288/26.02.1873 atteste que les salaires et les rations alimentaires pour 644 membres de la gendarmerie d’al-Hudayda, officiers et soldats (nefer) confondus, atteignent la somme de 144 850 piastres (F. 320 A, u.a. 144). Selon un groupe de 11 seneds, le trésor du Yémen a couvert les dépenses de céréales pour la cavalerie (qavvās) au service du Dīvān du Gouvernement, sur différents mois de 1284/1868-1869 (F. 320 A, u.a. 21). Le 30 kānūn-i evvel 1289/11.01.1874, 15 854 piastres ont été dépensées pour acheter 2 000 yağmurluq-s (des manteaux pour la pluie), 1 000 tenues d’hiver et des bottes spéciales destinées aux 4 compagnies (bölük) de la cavalerie de la gendarmerie du vilāyet du Yémen (F. 320 A, u.a. 9 ; [illustration 6]).
Dépenses à destination des civils

Ill. 7. Sened, somme payée pour acheter du pain pour les prisonniers, F. 320 A, u.a. 150, feuillet 2.

Ill. 8. Sened, somme payée pour acheter de l’eau pour les prisonniers, F. 320 A, u.a. 171.
- 9 Le mot ṭomruq signifie entre autre chaînes ; il s’agit de prisonniers condamnés aux galères.
13L’administration du Yémen procure elle aussi une riche documentation, sur les dépenses à destination des civils cette fois, qu’ils soient ou non employés de l’administration (me’mūr). Ainsi, le montant des salaires des employés du qażā’ de Mokha pour 1280/1864 est de 96 826 piastres ; 1 504 piastres ont été consacrées à la réfection de la forteresse de Zabid et 234 piastres à sa mosquée ; à Zabid toujours, les salaires des imām-s et des ḫaṭīb-s auprès de la Grande mosquée et d’une autre mosquée (mesğid) dont le nom n’est pas indiqué, s’élèvent à 3 744 piastres (F. 320 A, u.a. 125). On apprend en outre que le salaire du vālī du vilāyet du Yémen pour le mois de rebī‘ elsānī 1283/13.08.-10.09.1866 est de 40 000 piastres, tandis que celui du comptable (muḥāsebeğī) est, lui, de 4 000 piastres (F. 320 A, u.a. 18). Un nouveau registre indique les salaires des employés du vilāyet du Hiğāz et du eyālet du Yémen sur des mois différents des années 1280 à 1286/1864-1870 (F. 320 A, u.a. 55) ; un autre nous renseigne sur les salaires touchés par différentes personnes du sanğāq de Sanaa au cours du mois de mars 1290/1874 (F. 320 A, u.a. 68). D’après un sened, le salaire du qā’immaqām (chef administratif d’un qażā’) du qażā’ de Ğabal Rayma (sanğāq d’al-Hudayda), Mehmed ‘Izzet Efendi, pour le mois de kānūn-i sānī 1289/janvier 1873, est de 2 000 piastres (F. 320 А, u.а. 184). Les prisonniers du ṭomruqḫāne, le lieu de leur incarcération9, à alHudayda, ont aussi leur place dans les archives de Sofia. Les sommes dépensées par le trésor du Yémen pour leur acheter du pain (nān-i ‘azīz) et de l’eau potable (mā’-i lezīz), pendant différents mois de l’année 1281/1864-65, figurent dans quelques sened-s (F. 320 А, u.а. 150, 161, 171, 189 et 208 ; F. 278 А, u.а. 1170 et 1542 ; [illustrations 7 & 8]).
14Enfin d’autres registres, toujours à caractère financier, présentent le bilan (revenus et dépenses) du sanğāq de ‘Asīr pour les mois de kānūn-i sānī 1296/janvier 1880 et mart et mayıs 1297/mars et mai 1881 (F. 320 А, u.а. 33, 156 et 186), ainsi que celui du sanğāq de Taez pour le mois de temmūz 1305/juillet 1888 (Ф. 320 А, u.а. 34).
* * *
15Notre article s’ouvre sur la présentation d’un groupe important de documents en langue turco-ottomane, appartenant au fonds du Yémen conservé à la Bibliothèque nationale de Bulgarie, ceux à caractère financier : revenus et dépenses, bilans, salaires de l’armée et de divers employés, frais de transport, de réparation, d’approvisionnement de l’armée, etc. Une analyse détaillée de ces documents élargirait notre information sur la division administrative du Yémen à l’époque ottomane et fournirait des précisions sur les noms et l’activité professionnelles de personnes, à divers échelons du pays.
(à suivre)
Notes
1 Une unité d’archives peut contenir un document isolé, composé d’un seul ou de plusieurs feuillets. Elle peut aussi renfermer des documents différents, archivés ensemble parce que de même date ou de même sujet.
2 Pour une présentation détaillée du fonds en général, de son système de classement, et pour l’étude de séries de documents, voir en particulier : B. Cvetkova (éd.), Opis na timarski registri, zapazeni v Orientalskiya otdel na Narodnata biblioteka “Kiril i Metodi” (Répertoire de registres de timar-s), Sofia, 1970 ; B. Cvetkova, Opis na djizye registri, zapazeni v Orientalskiya otdel na Narodnata biblioteka “Kiril i Metodi” (Répertoire de registres de djizye), Sofia, 1970 ; B. Nedkov, Osmanoturska diplomatika i paleografiya. Tchast II. Dokumenti i retchnik (Diplomatique et paléographie turco-ottomane. Part II. Documents et Dictionnaire), Sofia, 1972 ; A. Velkov & S. Andreev, Vodnite znatsi v osmanoturskite dokumenti. I. Tri luni. Albume/Filigranes dans les documents ottomans. I. Trois croissants, Sofia, 1983 ; A. Velkov, Vidove osmanoturski dokumenti. Prinos kam osmanoturskata diplomatika (Diverses sortes de documents turco-ottomans. Contribution à la diplomatique turco-ottomane), Sofia, 1986; S. Andreev (éd.), Inventory of the Ottoman Turkish Documents on Trade and Crafts, 16th-19th c. Preserved in the Oriental Department of the St. st. Cyril and Methodius National Library (en bulgare), Sofia, 1993; E. Radushev, S. Ivanova & R. Kovachev, Inventory of Ottoman Turkish Documents about Waqf Preserved in the Oriental Department of the St. st. Cyril and Methodius National Library. Part I – Registres. Sofia, 2003; S. Kenderova, « Ottoman-Period Arabic Language Archives on Bilad ash-Sham in the Bulgarian National Library », Chronos, n° 11, 2005, pp. 209-227, pub. de l’Université de Balamand (Liban); A. Velkov, Les filigranes dans les documents ottomans. Divers types d’images, Sofia, 2005 ; S. Andreev, Les filigranes dans les documents ottomans. Couronne, Sofia, 2007; S. Kenderova & S. Ali, « Ottoman Archive Documents Kept in the Bulgarian National Library », dans: E. Bilar & Y. Ekinci (éd.), Information-Documentation Management and Cooperation among the libraries in the Balkan Countries Symposium Papers. 5-7 June 2008, Edirne, 2008, pp. 118-123.
3 I. Binark (éd.), Bulgaristan’a Satılan Evrak ve Cümhuriyet Dönemi Arşiv Çalışmaları, Ankara, 1993.
4 Sur la situation administrative du Yémen durant la période ottomane, voir A. Birken, Die Provinzen des Osmanischen Reiches, Wiesbaden, 1976, pp. 256-261.
5 La septième armée était nommée « Armée du Yémen ».
6 Ce type de documents appartient à la période des réformes (Tanzimat), cf. S. Kenderova, « Hospital Statistics in the Ottoman Empire (1844-1877) », dans The International Congress of the History of Medicine in Islam and Iran. Summaries, Téhéran, 1992, p. 102; publié sous le titre « Amar-i Bimaristanha der Imperatori Osmani (Les hôpitaux dans l’Empire ottoman) », dans Muhammad Farhadi (éd.), The International Congress of the History of Medicine in Islam and Iran, vol. 2, Téhéran, Iranian Institute for Science and Research Expansion, 1375 [1996], pр. 813-826. Un exemple de ce type de document est donné entre les pp. 136 et 137 de : N. Tacan. « Tanzimat ve Ordu », dans Tanzimat. I. Yüzüncü yıldnümü münasebetile. Istanbul, 1940, pp. 129-137, où il est défini comme « journal ».
7 Oqqa (oqa, ocque) – mesure de poids contenant 400 drachmes et équivalent à 1,283 kg.
8 Dirhem (drachme) – mesure de poids équivalent à 1/400 de l’oqqa.
9 Le mot ṭomruq signifie entre autre chaînes ; il s’agit de prisonniers condamnés aux galères.
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Titre | Ill. 1. ‘Ilmüḥaber, F. 320 A, u.a. 6, feuillet 2, revenus de la saline de Zuhra. |
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Titre | Ill. 2. ‘Ilmüḥaber, F. 320 A, u.a. 6, feuillet 3, revenus de la douane de Luḥayya. |
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Titre | Ill. 3. Lettre au ministre des Finances, F. 320 A, u.a. 109, feuillet 1. |
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Titre | Ill. 4/1. Début du defter F. 320 A, u.a. 111, partie supérieure du feuillet 17v. |
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Titre | Ill. 4/2. Fin du même defter, partie inférieure du feuillet 19r. |
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Titre | Ill. 5/1. Feuillets de jour, infanterie régulière basée à al-Hudayda, 10 kānūn-i sānī 1265/22 janvier 1850, F. 320 A, u.a. 131, partie supérieure du feuillet 1. |
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Titre | Ill. 5/2. Partie inférieure du même feuillet. |
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Titre | Ill. 6. Achat de vêtements pour la gendarmerie, document fragmentaire, portant cachet de la comptabilité des dépenses générales (Muḥāsebe-yi meṣārifāt-i ’umūmiyye), F. 320 A, u.a. 9, f. 2. |
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Titre | Ill. 7. Sened, somme payée pour acheter du pain pour les prisonniers, F. 320 A, u.a. 150, feuillet 2. |
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Titre | Ill. 8. Sened, somme payée pour acheter de l’eau pour les prisonniers, F. 320 A, u.a. 171. |
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Pour citer cet article
Référence électronique
Stoyanka Kenderova, « Les documents sur l’histoire du Yémen à l’époque ottomane conservés à la Bibliothèque nationale de Bulgarie à Sofia, 1ère partie », Chroniques du manuscrit au Yémen [En ligne], 12 | 2011, mis en ligne le 15 janvier 2014, consulté le 06 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cmy/1916 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/cmy.1916
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