Les années volées d’Herman Nowak
Herman Nowak, Cyrille Berger, enfant caché (1942-1944). Un enfant juif et des Justes parmi les Nations, préface d’André Flahaut, Paris-Bruxelles, La Longue Vue, 2000, 232 pages, dont 18 d’illustrations et de documents.
Texte intégral
1C’est sur le tard, alors que la vie professionnelle, ses contraintes et ses tensions, ont laissé la place aux loisirs actifs et au retour sur soi, que les souvenirs peuvent remonter. Et l’homme qui a vécu retrouve au fond de lui, au-delà des années, les angoisses d’une jeunesse traquée, que seules les figures lumineuses de quelques humains d’exception sauvèrent de l’absolu désarroi. Il éprouve l’impérieuse nécessité de dire ce que furent ces moments vécus au bord de l’abîme et de rendre hommage à ceux qui lui permirent d’y échapper. C’est donc le récit d’une jeunesse sous la menace qu’Herman Nowak propose au lecteur dans un témoignage d’une grande clarté, sans prétention autre que de livrer le vécu d’une adolescence en temps d’horreur.
2Né à Bruxelles en 1928 de parents arrivés de Pologne deux ans plus tôt, Herman Nowak a un frère cadet, Joseph, né en 1935. Le père, Maurice, entretient péniblement sa famille en remettant à neuf des pardessus de seconde main, qu’il revend au “vieux marché” place du Jeu de Balle. Grand fumeur, il finit par en payer le prix. Restée veuve en 1938, sa femme, Chana Krebsman, reçoit pour un temps l’aide de parents anversois. La petite famille est accueillie chez l’oncle Youkele. La guerre la surprend revenue à Bruxelles, où la jeune femme vit difficilement de son travail de couture. Après la panique de mai 1940 et un court exode, la routine reprend. C’est l’année où Herman fait sa bar mitsva à la Grande Synagogue. En dépit des difficultés matérielles et du danger qu’on sent planer, la vie continue sans trop de mal. Il est question que le garçon entre en apprentissage chez un joaillier-orfèvre.
3Juin 1942 : face à l’évidente montée des périls, on parle d’émigrer en Suisse. Alors que tout est prêt, que l’oncle Youkele, d’ordinaire peu prodigue, a remis à Chana une liasse de dollars, le projet est abandonné, à l’annonce que les gardes-frontière helvétiques refoulent les candidats à l’immigration. Tout s’accélère et les esprits s’affolent : si les examens de fin d’année se déroulent aussi bien que possible pour les 7 élèves juifs de la classe de Herman, ils apprennent bientôt leur exclusion en application d’une ordonnance de l’occupant. À 14 ans et demi, l’étoile sur la poitrine et l’incompréhension au cœur, Herman quitte définitivement l’école.
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- 2 Chana Krebsman sera déportée par le VIIIe convoi, qui quitte Malines le 8 septembre 1942, sous le m (...)
4Au lendemain de la rafle d’Anderlecht, sa mère décide de mettre ses enfants en sûreté. C’est l’Œuvre nationale de l’Enfance qu’elle contacte. Parmi les adresses qui lui sont proposées, le home Beau Séjour, château de et à Linden (Louvain), géré par Madeleine Sorel1. Le 14 août 1942, Herman, Joseph et leur mère font connaissance avec les lieux. Herman y devient pensionnaire le jour-même. Une quinzaine plus tard, Madeleine Sorel lui annonce qu’il s’appelle désormais Armand Dumortier et l’envoie chez lui à Bruxelles, avec mission d’informer sa mère qu’elle-même et son petit Joseph pourront eux aussi trouver place au château. De retour à son domicile, il trouve porte close et s’entend dire avec épouvante qu’une semaine auparavant, une rafle a frappé le quartier de la rue du Miroir. Sa mère a eu le temps de confier Joseph à une voisine avant de grimper dans le camion qui l’emmène pour une destination dont elle ne reviendra pas2.
5C’est l’ONE qui lui apprend que son frère est à l’abri dans un couvent des environs de Louvain. De retour à Linden, Herman s’angoisse pour son avenir : qui règlera sa pension ? Lui qui fait partie des « grands » du home s’offre à rendre les services qu’aurait pu offrir sa mère. Quelques jours encore et mademoiselle Sorel lui annonce qu’il va pouvoir rendre visite à son cadet. Ce qu’il fait. Depuis son arrivée, le petit est resté obstinément muet. Il ne se déride qu’en revoyant son frère. Désormais, un dimanche sur deux, Herman fera le voyage de Louvain.
6Il est alors affecté à la cuisine et prend ses quartiers dans les dépendances du château. Il doit couper les ponts avec les autres pensionnaires. Il rend de multiples services, qui vont de la traite des vaches à la fabrication du beurre, de la cueillette des fruits à la cuisson du pain… Pour Jan et Émilie, l’homme à tout faire du château, et sa femme, la cuisinière, un brave couple de Flamands, c’est « un petit citadin venu se refaire une santé à la campagne ». Il se sent vite promu au rang de collaborateur de Suzanne Sorel, sœur de Madeleine, qui a la haute main sur l’économat du château. N’était l’absence des siens, sa situation, toute précaire qu’elle soit, lui paraîtrait, au terme de ces trois premiers mois de clandestinité, fort confortable.
- 3 Sur dom Bruno Reynders (1903-1981), voir Résistance. Père Bruno Reynders, Juste des Nations, Bruxel (...)
7La cuisine est un excellent point d’observation des mouvements au château. Ce sont de très jeunes enfants qui arrivent ex abrupto, pour lesquels il faut installer subrepticement des berceaux. Ou un prêtre en soutane qui survient, un bébé sous le bras… Herman rencontre sa cousine Weissberg, qui lui explique qu’elle travaille pour le Comité de Défense des Juifs (CDJ) et vient payer la pension des enfants placés par lui. Il apprend par la même occasion que c’est au père Bruno Reynders qu’il doit d’avoir été reçu à Linden3. Ces révélations accroissent son admiration pour Madeleine Sorel. Il reçoit des papiers d’identité “authentiques” et, du même coup, se trouve rebaptisé Cyrille Berger. On lui offre un Assimil anglais dont il va faire un usage intensif ! Le nombre des pensionnaires du château va croissant, et le travail augmente en proportion.
- 4 L’abbé René Ceuppens était secrétaire particulier du cardinal Van Roey, primat de Belgique et arche (...)
- 5 Réarrêtée ultérieurement, Hélène Likower sera finalement déportée par le XXIVe convoi, qui quitte M (...)
8Sans plus d’explications, l’abbé René Ceuppens, lors d’une visite, l’emmène tambour battant « se refaire une santé » chez lui4. Et Cyrille de prendre avec l’abbé le train de… Malines en compagnie de sinistres individus en long manteau noir. Chez l’abbé, qu’il apprend à connaître et à admirer, il fait la connaissance d’Alex, né à Malmédy et déserteur de la Wehrmacht, de Pol, un étudiant membre de l’Armée secrète, et d’Aïcha, un Basque espagnol. Tous sont très conscients des raisons de leur clandestinité. Trois semaines s’écoulent et, fin juin 1943, Herman regagne Linden et sa cuisine. Il obtient par le père Bruno des nouvelles de ses cousins placés comme pensionnaires au home (sous contrôle de l’AJB) de Wezembeek-Oppem, ainsi que de sa cousine Hélène, libérée de Malines le 26 juin, au terme d’une année d’internement5. L’angoisse grandit sur le sort réservé aux persécutés. Linden reçoit les enfants de Sam Potasznik, un résistant dont la tête est mise à prix et qui sera fusillé le 9 septembre 1943 au Tir national à Schaerbeek.
9L’ampleur des mouvement au château, qui se produisent désormais pour ainsi dire au grand jour, traduit la gravité de ce qui se passe à l’extérieur et angoisse profondément Herman. Coup sur coup, deux compagnons lui sont adjoints à la cuisine, Simon (Gutman) et Sacha (Hirshowicz), deux anciens des mouvements de jeunesse juifs, avec lesquels il peut entonner des chants d’Oneg Shabbat. À la longue, les travaux de la ferme n’ont plus de secret pour lui. La vie de l’équipe à trois lui donne un tonus fatal à son étude de l’Assimil. Et régulièrement, la belle humeur est brisée par la tragédie : le 24 novembre 1943, le père Bruno amène deux jeunes enfants, seuls rescapés d’une rafle opérée sur dénonciation par la Gestapo dans la grand-rue de Negenmanneken (Zuun) et qui a arraché une vingtaine d’enfants cachés à leur famille d’accueil ; fin janvier, c’est sans doute au Gros Jacques, le Juif délateur unanimement redouté, qu’il échappe lors d’une de ses visites à son frère.
- 6 Avec l’aide du CDJ, l’abbé Joseph André cacha de nombreux enfants juifs dans la région namuroise. I (...)
10En mars 1944, le château est réquisitionné. L’officier allemand venu informer la directrice lui donne un délai de huit jours pour libérer les lieux et ne fait pas mystère d’être informé que des enfants juifs y sont abrités, tout en laissant tomber que « cela n’est pas de son ressort ». De toute urgence, la Résistance est contactée. En deux jours, le déménagement est mis sur pied et un nouveau havre trouvé. Madeleine Sorel transportera ses pénates, et celles de ses protégés, au château de Boneffe à Branchon. Dans l’immédiat, les convoyeuses du Comité de Défense des Juifs (CDJ) parviennent en quarante-huit heures à mettre à l’abri une cinquantaine d’enfants. Les trois « grands » parviennent à l’abbaye du Mont-César, chez les moines bénédictins et les pères de Sion. De là, Herman est envoyé rejoindre la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) à Banneux-Notre-Dame. Il y séjourne une quinzaine de jours, puis, sur de nouvelles instructions de « Bruno », gagne la place de l’Ange à Namur, adresse d’un certain abbé André…6 Il y retrouve, à deux pas de la Feldkommandantur, près d’une soixantaine de Juifs planqués ! Il va être attaché à un économat en comparaison duquel celui de Linden lui paraît présenter l’abondance du paradis sur terre, et dont toutes les ressources proviennent de la générosité des paroissiens de l’abbé. Les consignes de sécurité sont strictes et chacun se voit signifier un point de chute en cas de besoin. Chaque jour, des gosses terrifiés arrivent et sont intégrés au groupe. Cinq semaines plus tard, un matin d’avril 1944 à 6 heures, la Gestapo sonne. Évacuation générale comme prévu dans les exercices. Herman se rend à l’adresse qui lui a été donnée, d’où, au terme de dizaines de kilomètres à vélo, il parvient avec son compagnon chez le docteur Dubois à Libin (province de Luxembourg), où il séjourne trois semaines (dix jours s’y passent à soigner énergiquement leur gale !). Merveilles gastronomiques et discussion anxieuse sur l’être-juif avec le fils de la maison. Les jours coulent, dans l’attente d’un message qui finit par arriver. Le père Bruno mande : « Mademoiselle Sorel et les enfants ont un réel besoin de vous. Bruno ». Herman prend alors le chemin de Branchon, où la vie reprend comme à Linden.
11À la mi-août 1944, une colonne blindée SS occupe le château et entend faire main basse sur les provisions. Toutes les ruses de Madeleine Sorel n’y peuvent faire obstacle, pas plus qu’elle ne peut dissimuler aux nazis la présence d’enfants juifs, qui finissent par jouer parmi les blindés et accepter les friandises que leur tendent les bourreaux en déroute, désormais apparemment soucieux de lendemains qui risquent de déchanter… Le matin du quatrième jour, ils ont disparu. Herman voit dans les jours qui suivent défiler sur la route des camions chargés de soldats allemands guère plus âgés que lui. Enfin c’est une jeep américaine.
12Bruxelles est libérée le 4 septembre. Le 24, Herman est rendu à lui-même. Un camion militaire le dépose en plein centre de la capitale. C’est alors le retour empressé à ce qui avait été le foyer, pour le retrouver occupé par une inconnue, et le quartier vidé de ses habitants juifs. Et dans le chaos, le mouvement est spontané vers le secourable abbé André : de retour à Namur, Herman Nowak est tout surpris de retrouver sa véritable identité, de s’ébrouer comme d’autres au grand air de la liberté, de voir flotter au domicile de l’abbé, côte à côte avec le drapeau belge, celui frappé de l’étoile de David. Il reprend des fonctions à l’économat. Nombre de Juifs se retrouvent, dont ceux qu’amène l’armée américaine. On célèbre Shabbat, à l’occasion duquel l’abbé ôte le crucifix du mur… Alors qu’Herman s’interroge sur son avenir, la rencontre d’un officier américain en quête d’interprètes en décide pour l’immédiat : il est intégré à la Royal Eagle Tack. L’unité comprend un demi-millier d’hommes, dont une majorité de Juifs. Pendant près d’un an, c’est par ce canal que, grâce à l’entregent de Herman, des « restes de cuisine » seront acheminés vers l’œuvre caritative de l’abbé André. L’offensive de von Rundstedt n’interrompt nullement les opérations.
- 7 Sur cette institution essentielle de la reconstruction de la communauté juive après guerre, voir Ca (...)
- 8 Le Foyer de l’Apprenti, institution dépendant de l’Aide aux Israélites victimes de la Guerre (AIVG (...)
- 9 L’American Joint Distribution Committee était le principal bailleur de fonds de l’AIVG.
13Herman se refuse alors à signer un contrat avec l’armée US sur le départ, qui lui aurait permis de refaire sa vie dans le Nouveau Monde, tant est fort l’espoir de retrouver quand même une mère point encore rentrée… Il ramène enfin à Bruxelles, chez une tante, son frère Joseph, qu’il découvre avec consternation pieux adepte de la Madone… En quelque sorte abandonné par le départ de son unité, il rejoint les homes de l’AIVG7. Linkebeek d’abord, puis très vite Boitsfort. De ce dernier, il garde en mémoire la paix et de la chaleur dont rayonne Alice Goldschmidt. Simultanément, il entre en apprentissage comme tailleur chez un ami de sa famille. Puis il est transféré, avec d’autres “manuels”, à “Molière” (aujourd’hui lycée du même nom)8. L’apprenti-tailleur a maintenant 18 ans : conséquence de la réduction des largesses du Joint à l’AIVG, il est prié sans ménagement de prendre son destin en main dans les plus brefs délais9. Il trouve finalement à employer ses compétences chez un tailleur connu, Pierre Rob. Herman fréquente alors un mouvement de jeunesse sioniste, le Dror. À 21 ans, il opte pour la nationalité belge : il l’obtient, et avec elle le droit de servir sous les drapeaux… à Cologne. Ce qui suit, c’est la vie redevenue “normale”. Pendant trente-cinq ans, il tiendra une maison de prêt-à-porter.
14Le témoignage de Herman Nowak se prolonge par des pages bienvenues consacrées à la mémoire revivifiée, à la redécouverte par eux-mêmes des enfants cachés. Se trouvent évoqués avec émotion quelques moments forts de ces retrouvailles collectives avec le passé : les rencontres « Hirondelles – Boitsfort », entre ancien(ne)s des deux homes ; la première réunion internationale des enfants cachés à New-York (26-27 mai 1991), la reconnaissance officielle de Madeleine Sorel comme Juste parmi les Nations le 4 septembre 1994 à Bruxelles, pour avoir sauvé plus de 80 enfants juifs. Une note de conclusion résume le destin de la famille élargie de l’auteur, dont plusieurs membres sont évoqués au cours du récit.
15L’ouvrage est un témoignage et se donne pour tel. Il suit au plus près l’expérience de son auteur, sans amplifier la narration à l’aide de données récueillies ultérieurement. Son vibrant hommage à Madeleine Sorel ne l’amène par exemple pas à reconstruire de seconde main ce que fut l’action de celle-ci. De cette simplicité et de cette bonne foi, l’historien lui sait gré : elles renforcent la crédibilité de son récit, tout autant que sa force expressive et laissent à l’analyse critique et à l’utilisation ultérieure du témoignage toutes leurs responsabilités. Elles contribuent en tout cas à une lisibilité qui recommande ce volume à tous les pédagogues. Ils y trouveront une illustration convaincante de ce que fut la vie d’un jeune Juif, dans les circonstances les plus dramatiques. Le ton du livre – qui n’est jamais amer – appelle l’empathie, ce qui ne peut manquer d’en faire, une fois encadré des connaissances historiques de base qui en précisent le contexte, un instrument pédagogique suggestif. Qu’il fasse ressortir sans grandes phrases, mais avec évidence, le rôle décisif de ces non-Juifs, notamment chrétiens, qui remplirent exemplairement en temps d’oppression leur devoir d’humanité, ne peut qu’en rehausser l’intérêt à cet égard.
Notes
1 Madeleine Sorel – que les enfants appelaient « Mademoiselle maman » – avait précédemment travaillé pour l’Œuvre nationale de l’Enfance (ONE). C’est en 1935 qu’elle met sur pied au château Beau Séjour de Linden près de Louvain, un home pour enfants à problèmes. Elle y accueille dès 1942 des enfants juifs. Si les plus jeunes restent au château, les aînés sont acheminés par les soins de la Résistance vers d’autres caches. Des adultes juifs trouvent également une sauvegarde en étant intégrés au personnel de l’institution, que Madeleine Sorel gère avec l’aide de sa sœur Suzanne et de son frère Manu. Son autre sœur, Lulu, était une résistante de la première heure.
2 Chana Krebsman sera déportée par le VIIIe convoi, qui quitte Malines le 8 septembre 1942, sous le matricule 850.
3 Sur dom Bruno Reynders (1903-1981), voir Résistance. Père Bruno Reynders, Juste des Nations, Bruxelles, 1993.
4 L’abbé René Ceuppens était secrétaire particulier du cardinal Van Roey, primat de Belgique et archevêque de Malines-Bruxelles.
5 Réarrêtée ultérieurement, Hélène Likower sera finalement déportée par le XXIVe convoi, qui quitte Malines le 4 avril 1944, sous le matricule 200.
6 Avec l’aide du CDJ, l’abbé Joseph André cacha de nombreux enfants juifs dans la région namuroise. Il fut reconnu Juste parmi les Nations en 1968.
7 Sur cette institution essentielle de la reconstruction de la communauté juive après guerre, voir Catherine Massange, Bâtir le lendemain. L’Aide aux israélites victimes de la guerre et le Service social juif de 1944 à nos jours, Bruxelles, 2002.
8 Le Foyer de l’Apprenti, institution dépendant de l’Aide aux Israélites victimes de la Guerre (AIVG), a hébergé en 1946-1947 des jeunes gens en apprentissage.
9 L’American Joint Distribution Committee était le principal bailleur de fonds de l’AIVG.
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Référence papier
Jacques Déom, « Les années volées d’Herman Nowak », Les Cahiers de la Mémoire Contemporaine, 5 | 2004, 243-250.
Référence électronique
Jacques Déom, « Les années volées d’Herman Nowak », Les Cahiers de la Mémoire Contemporaine [En ligne], 5 | 2004, mis en ligne le 01 novembre 2020, consulté le 12 octobre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cmc/1127 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/cmc.1127
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