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Regards complémentaires

Se déshabiller sur scène au tournant du siècle.Le Coucher d’Yvette (Paris, 1894)

Undressing on stage at the turn of the century. Le Coucher d’Yvette (Paris, 1894)
Camille Paillet
p. 129-141

Résumés

Cet article interroge les aspects sociaux et symboliques du dénudement des artistes féminines sur les scènes des cafés-concerts parisiens à la fin du xixe siècle. L’étude de ce geste scénique prend appui sur l’exemple du Coucher d’Yvette, un spectacle dont le succès renouvelé par de nombreuses imitations préfigure la postérité du genre de l’effeuillage dans la programmation des spectacles parisiens au xxe siècle. L’analyse des manuscrits de spectacle d’effeuillage conservés dans les archives de la censure dramatique, l’exploration de sources iconographiques, ainsi que l’appui de plusieurs discours de réception sur la pratique féminine du déshabillage sur scène permettent de saisir l’engouement suscité par l’érotisation de ce geste et l’impact de cette réception sur l’histoire du corps et du genre à cette période.

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Cairn

Texte intégral en libre accès disponible sur le portail Cairn. Le texte intégral en libre accès sera disponible à cette adresse en janvier 2025.
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Plan

Le café-concert comme lieu d’exhibition féminine
L’effeuillage dans la culture visuelle
Construire l’épouse idéale
Seule !
Contrepoints féminins

Aperçu du texte

Fig 1 : Programme illustré du Coucher d’Yvette

Fig 1 : Programme illustré du Coucher d’Yvette

Divan Japonais, 3 mars 1894.

BNF, département des arts du spectacle.

Fig 1 Programme illustré du Coucher d’Yvette

Fig 1 Programme illustré du Coucher d’Yvette

Divan Japonais, 3 mars 1894.

BNF, département des arts du spectacle.

Le 3 mars 1894 au café-concert Lisbonne, anciennement surnommé le Divan Japonais, le public parisien assiste à la première représentation d’une pantomime lyrique en un acte, intitulée Le Coucher d’Yvette. Interprété par la comédienne Blanche Cavelli, l’argument repose sur une intrigue simple mettant en scène les étapes du déshabillage d’un personnage féminin avant de s’endormir (fig. 1).

Le décor dépeint le huis clos d’une chambre à coucher dans laquelle figurent une jeune épouse et sa femme de chambre avant de se mettre au lit. La progression du dénudement d’Yvette emprunte aux gestes issus de la sphère intime, ceux liés à la toilette et à la préparation du corps au sommeil. Yvette ôte d’abord son chapeau,...

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Pour citer cet article

Référence papier

Camille Paillet, « Se déshabiller sur scène au tournant du siècle.Le Coucher d’Yvette (Paris, 1894) »Clio, 54 | 2021, 129-141.

Référence électronique

Camille Paillet, « Se déshabiller sur scène au tournant du siècle.Le Coucher d’Yvette (Paris, 1894) »Clio [En ligne], 54 | 2021, mis en ligne le 02 janvier 2025, consulté le 12 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/clio/20524 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/clio.20524

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