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Des « ouvrières » de la laine et du sexe à Athènes (ive siècle avant J.-C.)

Athenian Women at Work: Weavers and Sex Workers in the ivth century BCE
Violaine Sebillotte Cuchet
p. 225-233

Résumés

Le bâtiment Z3 du quartier du Céramique à Athènes offre un bon exemple des questions que se posent aujourd’hui les spécialistes concernant le travail des femmes au ive siècle avant J.-C. (hors du domaine privé de la maison). L’agencement des pièces et le mobilier trouvé sur place attestent la fonction du bâtiment : une fabrique de textile qui pourrait, en plus, avoir tenu lieu de lieu de prostitution. Le document, sans apporter de réponse certaine sur l’organisation du travail dans le quartier des artisans d’Athènes, permet de souligner des traits spécifiques : le caractère systématique du travail imposé aux esclaves, l’absence de distinction entre habitat et lieu de travail, la polyvalence des tâches imposées, y compris les services sexuels.

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Texte intégral

  • 1 Knigge 2005.

1Le bâtiment dont le plan est indiqué ci-dessous se trouve à l’extrémité Nord-Ouest de la zone urbaine d’Athènes, dans un angle des murailles de la cité élevées à partir de 478 avant J.-C. Situé près de la porte du Dipylon et de la Porte Sacrée, dans les limites intérieures de la ville, il s’inscrit dans ce que les auteurs anciens appellent le quartier du Céramique, un quartier de la périphérie où des ateliers de potiers se sont développés de part et d’autre des murs (la nécropole classique étant à l’extérieur). Les fouilles menées par les archéologues grecs à partir des années 1870, puis par une équipe allemande dirigée par Ursula Knigge depuis 1975, permettent de retracer l’histoire de l’édifice, aujourd’hui identifié sous le nom de bâtiment Z et interprété à la fois comme une fabrique de textile et comme un lieu de prostitution1.

2Un premier édifice (Z1), daté des années 440-430, est détruit par un tremblement de terre une dizaine d’années après sa construction. Lui succède un autre bâtiment (Z2) qui, cette fois, ne survit pas à la démolition des murailles par les Spartiates vainqueurs des Athéniens en 404 avant J.-C. Suite à cette défaite, c’est très progressivement qu’ateliers et boutiques retrouvent une activité, surtout à partir du milieu du ive siècle et au sud de la Voie Sacrée, l’axe principal d’Athènes qui franchit les murailles précisément à l’endroit qui nous intéresse. C’est dans ce contexte qu’est reconstruit le bâtiment (Z3) qui reste en fonction jusqu’à la fin du ive siècle quand un tremblement de terre le détruit totalement.

Figure 1. Plan de situation du bâtiment Z3 à la limite des murs de la ville d’Athènes

Figure 1. Plan de situation du bâtiment Z3 à la limite des murs de la ville d’Athènes

D’après Ursula Knigge, The Athenian Kerameikos, 1991: 9

Figure 2. Plan du bâtiment Z3

Figure 2. Plan du bâtiment Z3

D’après les plans réalisés par Ursula Knigge, The Athenian Kerameikos, 1991 : 89, fig. 80c

3Selon Ursula Knigge, l’édifice Z3 couvrait une vaste surface de 500 m2 et comportait un étage. Le toit en pente et couvert de tuiles dirigeait l’eau de pluie vers trois grandes citernes enterrées et reliées entre elles par un réseau souterrain. L’entrée principale se faisait par le nord-est et permettait d’accéder à une vaste cour munie d’un puits. La plupart des pièces, dont la plus grande (au nord) au sol revêtu de mosaïques colorées, étaient enduites d’un stuc rouge et alignées sur le côté occidental de la grande cour. Une autre entrée, au sud-est, menait à une cour plus petite et à un ensemble de pièces – dont l’une portait un sol décoré – de moindre dimension.

4Des centaines d’éléments de service à boire et à manger ont été trouvés in situ. Plus d’une centaine de poids de métier à tisser (fig. 4) ont été également trouvés dans chacune des pièces. Enfin, des statuettes de déesses ou des représentations sur amulettes signalent une dominance du registre érotique et féminin. La médaille présentée ici, d’un peu plus de 8 cm de diamètre, en est le plus bel et le plus célèbre exemple : on y voit une figure féminine, généralement identifiée comme Aphrodite, assise en Amazone sur une chèvre traversant la nuit étoilée. Phosphoros, l’étoile du matin, apporte la lumière et précède le personnage chevauchant, tandis qu’une échelle verticale les sépare. Un Erôs et une colombe ( ?) accompagnent le mouvement de la chèvre, vers la gauche du médaillon (fig. 3).

Figure 3. Médaillon trouvé dans la pièce K

Figure 3. Médaillon trouvé dans la pièce K

D’après Ursula Knigge, The Athenian Kerameikos, 1991: pl. 127, n° 794.

Figure 4. Poids de métiers à tisser trouvés dans la pièce P

Figure 4. Poids de métiers à tisser trouvés dans la pièce P

D’après Ursula Knigge, The Athenian Kerameikos, 1991: pl. 130, n° 815/816.

  • 2 Monaco 2012.

5La fonction du bâtiment peut être déterminée grâce au mobilier archéologique. Le grand nombre de pesons de tissage, souvent de forme pyramidale (comme sur le document) indique, en effet, la présence d’un métier à tisser dans chaque pièce. Cet élément, mis en relation avec la présence des citernes et la proximité d’un cours d’eau, l’Eridanos, est une preuve suffisante, selon les archéologues, pour affirmer qu’il s’agissait d’une unité de production textile. En raison de ses dimensions et de l’importance prise par le travail de la laine, l’édifice paraît avoir été bien plus qu’un simple lieu d’habitat. Les orateurs attiques font connaître, pour la même période à Athènes, l’existence de fabriques de boucliers, de couteaux ou de meubles qui emploient chacune entre 20 et 120 ouvriers. En revanche, aucune fabrique textile n’est documentée dans les textes. Il faut donc souligner l’intérêt de l’archéologie qui apporte des informations supplémentaires : de la même manière, les unités artisanales de production de céramiques, très présentes dans cette zone, sont essentiellement attestées par les fouilles réalisées sur place2.

6Qui travaillait dans ces ateliers ? Si la tradition textuelle souligne les vertus de l’épouse de citoyen, comme Pénélope sagement occupée à son métier à tisser, d’autres documents rappellent que la production textile ne s’effectuait pas seulement dans le cadre domestique de la maison citoyenne : les auteurs comiques et les inscriptions du ive siècle mentionnent des teinturières, tisseuses, travailleuses du lin et même couturières dont la plupart sont aujourd’hui interprétées comme étant des esclaves.

  • 3 Cohen 2009.

7À Athènes, le nombre des esclaves, très discuté, excède de beaucoup celui des libres et notamment des citoyens, de l’ordre de quatre à huit pour un. Dans la vie de tous les jours, la liberté d’un individu, transmise par la filiation légitime, se signale à son autonomie individuelle, au fait de ne dépendre de personne, même si les liens d’interdépendance personnelle sont considérés comme normaux dans le cadre des réseaux de parenté. Nombre d’individus libres, hommes ou femmes, peuvent ainsi avoir des occupations que l’on dirait professionnelles : vendre les produits de son domaine ou de son art, louer ses bras pour une journée ou un mois sur un chantier de construction, ou bien encore louer son corps pour un temps limité (ainsi les hetairoi/ai, les compagnons de banquets). Ces travaux signalent la dépendance économique de ceux qui y sont astreints pour vivre mais, tant que le lien au patron se fait sous la forme d’un « contrat à durée déterminée », ils respectent l’idéal de liberté individuelle et ne remettent pas en cause le statut d’individu libre. Le travail servile, en revanche, se caractérise par le fait d’avoir un seul employeur (le maître ou le patron auquel le maître a loué son esclave), par la monotonie d’un travail répétitif réalisé dans un seul endroit et par l’absence de perspective quant à l’avenir. Seul l’affranchissement permet de sortir de ce cadre de travail imposé « à durée indéterminée »3. Dans le cas du bâtiment du Céramique, le caractère systématique du travail textile, présent dans chacune des pièces qui combinent probablement habitat et lieu de travail, est un élément qui plaide, selon les chercheurs, en faveur d’un travail servile.

  • 4 Todd 1997 ; Wrenhaven 2009.

8Le travail de la laine est généralement considéré, dans l’Antiquité, comme un travail de femme. Cela ne signifie pas, cependant, que seules des femmes esclaves y étaient astreintes. Le terme de talasiourgoi qui désigne les travailleurs de la laine peut grammaticalement être employé pour les deux sexes. Cela dit, le terme revient fréquemment dans les inscriptions documentant les dédicaces de coupes, les phialai exeleutherikai, qui attestent environ 375 affranchissements d’esclaves à Athènes dans les vingt dernières années du ive siècle et, surtout, il intervient toujours pour désigner une femme. Ces inscriptions qui mentionnent le prix payé pour l’affranchissement – une coupe d’argent d’une valeur de 100 drachmes – donnent parfois le nom de l’affranchi-e et son occupation. Or, sur les 63 femmes mentionnées avec leur activité, 51, soit 81 %, sont désignées comme des talasiourgoi. Jamais un homme n’est mentionné avec une telle activité4. Il est donc probable que, dans une entreprise de fabrique de tissus, les travailleurs soient surtout des ouvrières, et en raison de ce qu’on a dit plus haut, des ouvrières esclaves.

9La vaisselle de banquet trouvée sur place et les sols décorés suggèrent la tenue de repas collectifs, ce qui permet à Ursula Knigge de conclure que le bâtiment avait également une fonction de taverne – voire d’auberge. Le bâtiment était probablement ouvert à tous ceux qui, dans ce quartier aux activités variées (ateliers, habitats, nécropole) situé au carrefour de voies de circulation importantes, avaient de quoi se payer une distraction où la sociabilité était d’importance.

  • 5 Davidson 1997.
  • 6 Leduc & Schmitt Pantel 2003.

10Par ailleurs, les statuettes féminines trouvées sur place, notamment la médaille décrite plus haut, ont permis à la même archéologue de proposer l’hypothèse, aujourd’hui souvent reprise par les historiens, d’un bâtiment servant de lieu de prostitution, un porneion5. Au ive siècle à Athènes, et sans aller jusqu’à imaginer un culte spécifique aux prostituées, la déesse Aphrodite est souvent invoquée dans des dédicaces offertes par des travailleuses du sexe. Selon une tradition ancienne, même si elle est douteuse, un sanctuaire à Aphrodite Pandémos aurait été édifié en contrebas de l’Acropole grâce aux bénéfices issus du commerce des prostituées qu’avait organisé la cité depuis une réforme de Solon (voir les références anciennes citées par Athénée dans son Banquet des Sophistes xiii, 569 d-e). Par ailleurs, des fragments d’auteurs comiques du ive siècle, toujours cités par Athénée, mentionnent ces bordels de la cité où les filles sont présentées aux clients, à demi-nues. Le terme de porneion, lieu où se déroule l’activité des pornai (pornê au singulier qui dérive du verbe pernêmi, vendre) appartient au même champ sémantique qu’ergastêrion qui signifie « fabrique, atelier », ce qui indique que la prostitution était avant tout considérée comme un travail6. Si, bien entendu, toutes les esclaves n’étaient pas employées au travail du sexe, les pornai, elles, étaient toutes des esclaves. Placées sous l’autorité d’un marchand, le pornoboskos, homme ou femme, elles étaient mises à la disposition des clients, sur place ou louées à l’extérieur.

11Les épigrammes de l’époque hellénistique trahissent le désir de nombre d’ouvrières de la laine – esclaves ou non – de devenir prostituées. Un tel travail leur permettrait, disent-elles, d’accumuler suffisamment d’argent – ou de relations – pour quitter leur état de misère :

  • 7 Épigramme votive anonyme, Anthologie Grecque, première partie, Anthologie Palatine tome iii (livre (...)

Sa navette laborieuse, instrument d’un métier famélique, Bittô en a fait l’offrande à Athéna, en femme dégoûtée de tous les travaux des fileuses et de la pénible tâche des tisserands ; et elle a dit à la déesse : ‟Je vais me livrer aux œuvres de Cypris (Aphrodite) : c’est le suffrage de Pâris qu’à mon tour je porte contre toi”7.

12Si le travail de la laine ne procure que peine, le travail du sexe permettrait-il de lier enrichissement et plaisir ? C’est ce que soutient une ouvrière, Nicarété, si l’on en croit une épigramme attribuée à un certain Nicarchos :

  • 8 Épigramme attribuée à Nicarchos, Anthologie Palatine…, op. cit., n° 285.

Nicarétê, qui naguère servait les navettes d’Athéna et ne cessait de tendre les fils de son métier, a déposé dans le feu, devant le temple de Cypris, sa corbeille, ses bobines et tous ses autres instruments de travail. ‟Adieu, s’écria-t-elle, famélique labeur des femmes indignes de ce nom, qui ne savez que flétrir leur jeunesse”. Elle prit alors le parti d’avoir des couronnes, une harpe et de mener joyeuse vie dans les banquets, dans les fêtes. ‟Je t’apporterai, Cypris, ajoute-t-elle, la dîme de tous mes profits : reçois le fruit de mon travail et procure m’en d’autre à ton tour”8 

13Parmi les nombreuses travailleuses de la laine (talasiourgoi) mentionnées dans les inscriptions d’affranchissement, un certain nombre portent des noms parlants : Glykera (Douce), Malthakê (Tendre), voire sont simplement désignées comme paides, un terme qui désigne généralement l’enfant mais également celui qui se soumet sexuellement au désir d’autrui. Autrement dit, travail de la laine et du sexe sont des occupations qui sont associées de manière explicite dans les dédicaces votives et de manière implicite dans les actes d’affranchissement. Dans ce dernier cas, pornê et hetaira sont bien sûr inadéquats pour décrire une situation qui est soit rejetée (esclave), soit non (encore) advenue (courtisane libre).

  • 9 Pirenne-Delforge 1994.

14Le médaillon présenté plus haut a été lu par Ursula Knigge comme une métaphore du métier des ouvrières de l’atelier du Céramique : comme Aphrodite qui se lève le soir pour se coucher au matin, chevauchant l’animal sous les étoiles, les esclaves de la laine, une fois leur journée terminée, s’occuperaient du client venu boire à la taverne et coucher à l’auberge. Pressées par leur désir de quitter leur condition servile, ou contraintes à ces activités nocturnes par les volontés du patron, elles pouvaient espérer, en rencontrant et se liant à des hommes riches ou influents, trouver l’aide dont elles avaient besoin pour gagner leur liberté. Malheureusement, le caractère isolé du médaillon et la polysémie de l’image interdisent de proposer une explication aussi univoque. La série des femmes chevauchant une monture – souvent un caprin, chèvre ou bouc – dans un espace stellaire et accompagnées d’une échelle ou de colombes mobilise plusieurs réseaux de significations. S’agit-il d’une invocation à Aphrodite Céleste (Ourania), dont le culte est attesté à Athènes ? L’échelle signifierait-elle le désir de communication entre cette divinité et le monde terrestre des mortels ? Ou doit-elle être comprise comme le signe du mur franchi pour des rencontres furtives, prénuptiales ou illicites, par exemple lors des fêtes en l’honneur d’Aphrodite et Adonis ? S’agit-il plutôt du symbole d’un passage vers la sexualité adulte, notamment pour la jeunesse masculine ? Rien ne peut être affirmé avec certitude9. En revanche, le bâtiment du Céramique vient prouver que le lien entre tissage et érotisme, s’il peut déployer de multiples significations, s’ancre parfois dans la brutalité de certaines pratiques économiques et sociales, celles de la double occupation – la laine et le sexe – des ouvrières esclaves. Pour elles, la prostitution, même contrainte, a pu représenter un espoir d’accès à la liberté.

15Si certaines ont pu sortir de l’esclavage, voire s’intégrer à des familles citoyennes en s’unissant à des citoyens, telle la fameuse Nééra venue de Corinthe, protégée par ses amants et dont les supposées manœuvres sont décrites par Apollodore (Démosthène, 59), beaucoup n’ont pas eu cette chance.

16Le tragique événement de l’écroulement du bâtiment, suite à un tremblement de terre à la fin du ive siècle, a permis que soient conservés ces quelques objets qui, quelques deux mille ans plus tard, nous permettent de connaître l’existence d’ouvrières de la laine et du sexe dans l’Athènes classique. Aujourd’hui sur le site de l’ancienne fabrique, le visiteur pourra observer les fondations des murs extérieurs et intérieurs du bâtiment Z ainsi que les restes d’une maison à péristyle construite au ier siècle avant J.-C. Des travailleuses, c’est la seule trace.

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Bibliographie

Cohen E. Edward, 2009, « Free and Unfree Sexual Work. An Economic Analysis of Athenian Prostitution », in Christopher A. Faraone & Laura K. McClure (eds) Prostitutes and Courtesans in the Ancient World, Chicago, University of Wisconsin Press, p. 95-121.

Davidson N. James, 1997, Courtesans & Fishcakes. The consuming Passions of Classical Athens, Chicago, University of Chicago Press.

Knigge Ursula, 1991, The Athenian Kerameikos, Athens, The German Archaeological Institute in Athens.

—, 2005, Der Bau Z, München, Deutsches Archäologisches Institut, 2005, 2 vol. 

Leduc Claudine & Pauline Schmitt Pantel, 2003, « Prostitution et sexualité à Athènes à l’époque classique. Autour des ouvrages de James Davidson (Courtesans and Fishcakes. The Consuming Passions of Classical Athens, 1997) et d’Elke Hartmann (Heirat, Hetärentum und Konkubinat im klassischen Athen, 2002) », Clio. Histoire, Femmes et Sociétés, 17, p. 137-161.

Monaco Maria Chiara, 2012, « Dix ans après : nouvelles données et considérations à propos du Céramique d’Athènes », in Arianna Esposito & Giorgos M. Sanidas (dir.), “Quartiersartisanaux en Grèce ancienne : une perspective méditerranéenne, Lille, Presses universitaires du Septentrion, p. 155-174.

Pirenne-Delforge Vinciane, 1994, L’Aphrodite grecque, Kernos, Supplément 4, Athènes-Liège.

Todd C. Stephen, 1997, « Status and Gender in Athenian Public Records », in Gerhard Thür & Julier Vélissaropoulos (dir.), Symposion 1995. Vorträge zur griechischen und hellenistischen Rechtsgeschichte, Köln, Böhlau Verlag, p. 113-124.

Wrenhaven N. Kelly, 2009, « The identity of the “whool-workers” in the Attic manumissions”, Hesperia, 78, p. 367-386.

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Notes

1 Knigge 2005.

2 Monaco 2012.

3 Cohen 2009.

4 Todd 1997 ; Wrenhaven 2009.

5 Davidson 1997.

6 Leduc & Schmitt Pantel 2003.

7 Épigramme votive anonyme, Anthologie Grecque, première partie, Anthologie Palatine tome iii (livre vi) éd. et trad. de Pierre Waltz, Paris, Les Belles Lettres, 1931, n° 48.

8 Épigramme attribuée à Nicarchos, Anthologie Palatine…, op. cit., n° 285.

9 Pirenne-Delforge 1994.

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Table des illustrations

Titre Figure 1. Plan de situation du bâtiment Z3 à la limite des murs de la ville d’Athènes
Crédits D’après Ursula Knigge, The Athenian Kerameikos, 1991: 9
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Titre Figure 2. Plan du bâtiment Z3
Crédits D’après les plans réalisés par Ursula Knigge, The Athenian Kerameikos, 1991 : 89, fig. 80c
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/clio/docannexe/image/11633/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 560k
Titre Figure 3. Médaillon trouvé dans la pièce K
Crédits D’après Ursula Knigge, The Athenian Kerameikos, 1991: pl. 127, n° 794.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/clio/docannexe/image/11633/img-3.png
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Titre Figure 4. Poids de métiers à tisser trouvés dans la pièce P
Crédits D’après Ursula Knigge, The Athenian Kerameikos, 1991: pl. 130, n° 815/816.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/clio/docannexe/image/11633/img-4.png
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Pour citer cet article

Référence papier

Violaine Sebillotte Cuchet, « Des « ouvrières » de la laine et du sexe à Athènes (ive siècle avant J.-C.) »Clio, 38 | 2013, 225-233.

Référence électronique

Violaine Sebillotte Cuchet, « Des « ouvrières » de la laine et du sexe à Athènes (ive siècle avant J.-C.) »Clio [En ligne], 38 | 2013, mis en ligne le 31 décembre 2015, consulté le 18 septembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/clio/11633 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/clio.11633

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Auteur

Violaine Sebillotte Cuchet

Violaine Sebillotte Cuchet est professeure d’histoire ancienne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR Anthropologie et Histoire des Mondes Antiques. Elle est spécialiste du monde grec d’époque archaïque et classique (viiie-ive siècle av. J.-C.) et dirige un programme de recherche dont des travaux collectifs ont été publiés : Problèmes du genre en Grèce ancienne, Paris, Publications de la Sorbonne, 2007 ; Les femmes, le féminin et le politique après Nicole Loraux, Classics@ [En ligne] issue 7, 2011. Elle a publié avec Sandra Boehringer, Hommes et femmes dans l’Antiquité grecque et romaine. Le genre : méthode et documents, Paris, A. Colin, 2011 et « Des femmes en action. L’individu et la fonction en Grèce antique », Mètis, hors-série, EHESS-Daedalus, 2013.
Violaine.Sebillotte@univ-paris1.fr

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