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Notes
Eschyle, Choéphores, v. 534 : « un caillot de sang se mêlait à son lait ». Sauf indication contraire, les traductions proposées des tragédies, des discours des orateurs et des traités de Plutarque sont celles de la Collection des Universités de France.
Fournier-Finocchiaro2006.
Bodiou 2006a.
Bodiou, Brulé & Pierini 2005.
Knibiehler 2000 ; Morel 2001.
Badinter 1980. L’auteure y reprend les thèses d’E. Shorter, à savoir que l’amour maternel n’est pas un fait instinctif relevant d’une nature féminine et qu’en fonction des époques, les mères auraient oscillé entre indifférence et rejet
vis-à-vis de leurs enfants.
Vidal-Naquet 2002.
Fraisse 1974 ; Alaux 1995 ; Konstan 1997.
Platon, Lysis, G.F. Flammarion, traduction L.-A. Dorion.
Dorion 2006.
Platon, Lysis, 210c-d.
Fraisse 1974 : 129.
Xénophon, Mémorables, I, 2, 51-52.
Aristote, Éthique à Nicomaque, 1120b13. Voir aussi Platon, République, I, 330b-c, qui use déjà de la même comparaison mais en la limitant aux pères.
Aristote, Éthique à Nicomaque, 1161b27-28, G.F. Flammarion, traduction R. Bodéüs.
Aristote,Éthique à Nicomaque, 1161b24-26.
Plutarque, Œuvres morales, « De l’amour de la progéniture », 496b : « Tout barbouillé de sang et plein de saleté, il fait plus penser à un assassinat qu’à une naissance, il n’est pas bon à toucher, ni à ramasser, ni à couvrir de baisers, ni à prendre dans les bras, sauf pour qui lui porte naturellement amour ».
Aristote, Éthique à Nicomaque, 1168a24-6.
Ibid., 1168a21-24. Voir aussi Sophocle, Électre, v. 530‑533.
Voir aussi Plutarque, Œuvres morales, « De l’amour de la progéniture », 496d-e : « La mère encore brûlante et pénétrée de douleur, tremblante de fatigue, loin de fuir et de négliger l’enfant, s’est tournée vers lui et lui a souri, l’a soulevé et l’a caressé, sans en recevoir agrément ni profit, mais n’en attendant que peines et souffrances ».
Aristote, Éthique à Eudème, 1241b5-9, Vrin, traduction V. Décarie. Voir aussi Éthique à Nicomaque, 1161b26-27 et 1168a25-26.
Fragment 1015 d’Euripide d’un drame non identifié. Voir aussi Homère, Odyssée, I, v. 215-216 ; Ménandre, Le Carthaginois, fragment 227.
Aristote, Éthique à Nicomaque, 1159a28-33.
Bonnard 2004.
Euripide, Oreste, v. 550-556. Voir aussi le fragment non identifié 1064 : « Sache le bien, jamais je ne m’écarterai de la règle de te manifester toujours mon amour, parce que c’est justice et que tu m’as mis au monde. Mais de tous les mortels, celui que je chéris le plus est celui qui m’a engendré. C’est ma détermination, et toi, n’en sois pas jalouse, car c’est de lui que je suis né, et aucun homme ne saurait se proclamer fils de sa mère, mais bien de son père ». Voir encore Eschyle, Euménides, v. 658-659 et Euripide, Protésilas, 9.
La philia maternelle n’a pas attendu les productions tragiques pour trouver un medium privilégié d’expression. L’hymne homérique à Déméter est un bon exemple de littérature archaïque exploitant les relations mère/fille. Voir Bodiou 2006b.
Euripide, Électre, v. 1230-1231.
Sophocle, Électre, v. 770-771.
Konstan 1985. Voir aussi Dodds 1953.
Sophocle, Électre, v. 289-292.
Clytemnestre, en instrumentalisant Oreste, tenterait d’éviter le sacrifice d’Iphigénie, voulu par son père.
Euripide, Télèphe, 29 (727 Kn.) : Apeptys’ echthrou phôtos echthiston tekos. Ce vers est attribué par les éditeurs tantôt à Télèphe, tantôt à Clytemnestre.
Eschyle, Choéphores, v. 190-191 : « […] ma mère, qui dément ce nom par l’aversion impie qu’elle nourrit à l’égard de ses enfants ».
Euripide, Électre, v. 265 : « Gunaikes andrôn, ô Xen’, ou paidôn philai ».
Eschyle, Choéphores, v. 896-898 ; Euripide, Électre, v. 1207 ; Phéniciennes, v. 1568 ; Homère, Iliade, xii, v. 80. Dans Euripide, Électre, v. 969, Oreste a un moment d’hésitation avant de tuer sa mère : « Comment tuer qui m’a nourri et enfanté ? (Pôs gar ktanô nin, è m’ethrepse kateken) ». Sur l’interprétation psychanalytique de la monstration du sein de Clytemnestre et de la réaction d’Oreste à la vue de ce qui symboliserait le sexe de sa mère, voir Loraux 1986.
Eschyle, Choéphores, v. 523-551.
Jouanna 1993.
Amphore à col à figures rouges paestanne, Malibu, J. Paul Getty Museum 80.AE.155.1 H 5739, LIMC Klytaimestra 31*, Peintre de Würzburg, vers 330 av. J.-C. On y voit Oreste saisissant par les cheveux sa mère, agenouillée et suppliante, qui dévoile son sein gauche. La parenté entre les deux personnages est signifiée par la similitude des chevelures.
Euripide, Phéniciennes, v. 1567-1569.
Aristote,Éthique à Nicomaque, 1161b27-1162a2 : « les frères s’aiment entre eux comme étant nés des mêmes parents, car leur identité avec ces derniers les rend identiques entre eux, et de là viennent les expressions être du même sang, de la même souche, et autres semblables ».
Loraux 1986 : 101.
Hydrie à figures rouges, Berlin, Antikensammlung F 2395, LIMC Amphiaraos 27, vers 440 av. J.-C.
On peut voir, rarement, Aphrodite allaitant Éros. Voir Lissarrague 1991 :
202-203 ; Bonfante 1997 : 174-175 ; Sutton 2004 : 327-350.
Vilatte 1991 ; Lett & Morel 2006.
Euripide, Iphigénie à Aulis, v. 1152 ; Iphigénie en Tauride, v. 213 et v. 231-233.
Eschyle, Choéphores, v. 749-750 et v. 762.
Dans la cité utopique platonicienne de la République, 460c-d, le brouillage généralisé des repères biologiques concerne aussi l’allaitement. Les femmes allaitent au hasard, ignorant si elles nourrissent au sein leur propre nourrisson ou celui d’une autre femme.
Euripide, Andromaque, v. 510-512.
Dupont 2002.
Dasen 2003 ; Chabrol 2011.
Ce que déplore encore Plutarque, Œuvres morales, « De l’amour de la progéniture », 495a.
Euripide, Suppliantes, v. 918-924. Voir aussi Eschyle, Choéphores, v. 908, « Je t’ai nourri, je veux vieillir à tes côtés (Egô s’ethrepsa, syn de gèranai thelô) ».
Isée, Succession de Kiron, 32-34.
Homère, Iliade, ix, v. 440-495.
Le roi Akrisios ayant appris par un oracle que son petit‑fils le tuerait, lorsque sa fille Danaè enfante Persée qu’elle a eu de Zeus, il met la mère et l’enfant dans un coffre qu’il jette à la mer. La mère et le fils survivent.
Eschyle, Les Pêcheurs, v. 802-814, Paris, La Pléiade, traduction R. Dreyfus.
Pour un inventaire des figures criminelles dans la parenté tragique voir Belfiore 2000 ; Damet 2009.
Sebillotte 2006.
Euripide, Érechthée, fragment 15.
Ibid., fragment 17.
Hécube, dans la pièce éponyme d’Euripide, v. 279-281, à l’inverse de Praxithéa, juge la cité à l’aune de sa fille : « Par elle je me réjouis et j’oublie mes maux, elle est mon réconfort et ma réparation : cité, nourrice, bâton, guide sur le chemin ».
Lycurgue, Contre Léocrate, v. 100-101. La longue tirade de Praxithéa est d’une « grandeur d’âme et [d’]une noblesse de sentiments dignes d’Athènes ».
Plutarque, Œuvres Morales, « Préceptes politiques », 809d.
Euripide, Médée, v. 816-817.
Lorsqu’une femme athénienne connaît des difficultés conjugales, sa famille natale, père et frère, lui vient en aide. Par exemple, Ménélas intervient dans les aventures de sa fille Hermione. Mais Médée ne peut espérer une telle solidarité : elle a elle-même tué son frère. Quant à son père, qui a dû récupérer les morceaux du cadavre de son fils que Médée avait dispersés afin d’aider Jason, il ne saurait lui venir en aide.
Euripide, Médée, v. 1243-1250.
Ibid., v. 1346.
Antiphon, Accusation d’empoisonnement contre une belle‑mère.
Cratère en calice à figures rouges lucanien, Cleveland, Musée d’art 1991.1, Peintre de Policoro, vers 400 av. J.-C.
Moreau 1994 : 278-292 ; Depaulis 2003.
Démosthène, Contre Boeotos, I, 23.
Sur la reconstitution du Térée de Sophocle, voir McHardy 2005.
Qui ne sont pas forcément des mères (Loraux 1990 : 87-100).
Euripide, Phéniciennes, v. 1515 ; Héraklès, v. 1021-1025 ; Eschyle, Niobé ; Agamemnon, v. 1140-1145 ; Sophocle, Électre, v. 148 ; Antigone, v. 423-428.
Euripide, Suppliantes, v. 58-67.
Euripide, Phaéthon, v. 67-70.
Visser 1986.
Euripide, Méléagre.
Sophocle, Antigone, v. 905‑915.
Euripide, Andromaque, v. 1177-1180. Voir aussi les vers 1205-1206.
Ps.-Aristote, Constitution d’Athènes, 43, 4 ; Démosthène, Contre Macartatos, 11 ; Isée, Succession de Kléonymos, 44 ; Platon, Lois 925c.
Euripide, Andromaque, v. 309.
Leduc 1998.
Euripide, Médée, v. 1396 : Oupô thrèneis. Mene kai gèras.
Euripide, Héraklès furieux, v. 632‑635. Voir aussi Euripide, Danaé, 2.
Euripide, Suppliantes, v. 1093-1103.
Aristophane, Nuées, v. 1380-1383, G.F. Flammarion, traduction V.-H. Debidour.
Homère, Iliade, ix, v. 486-492.
Bremmer 1999. Voir aussi Humphreys 1986.
Euripide, Mélanippe, 20, v. 15-17 : « Frères de notre mère chérie que faites-vous ? Vous êtes pris en flagrant délit de vouloir tuer ceux qu’il vous serait le moins permis de tuer ».
Bacchylide est le fils de la sœur de Simonide, Eschyle est l’oncle maternel de Philokles, l’orateur Dèmocharès est le fils de la sœur de Démosthène, Speusippos est le fils de la sœur de Platon. Neveux et oncles exercent le même métier.
Diogiton et Diodote sont deux frères. Diogiton fait épouser sa fille à son frère : il devient ainsi à la fois l’oncle paternel (il est le frère du père) et le grand-père maternel (il est le père de la mère) des enfants nés de sa fille et de son frère.
Lysias, Contre Diogiton, 2, 3, 16, 24, 27.
Pindare, Isthmiques, V, VI ; Néméennes, V.
Bremmer 1983. Voir Sophocle, Trachiniennes, v. 31-33 et 39-41.
Diogène Laërce, Vies des philosophes, « Thalès », I, 26, 2-3.
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