Désindustrialisation, désenchantement et vote d’extrême droite
Résumés
Cet ouvrage a pour ambition de montrer, de manière nuancée et précise, les effets de la désindustrialisation sur un territoire de l’est de la France. Celle-ci peut changer les comportements électoraux d’une population dont les habitus ont été bouleversés par la fermeture des entreprises et la dislocation de la communauté qu’elles avaient contribué à forger. Une autre évolution participe à ces évolutions : le vieillissement de la population et le départ des jeunes, qui s’accélère après les années 2000. L’ancien monde commence aussi à se disloquer sous l’effet de facteurs comme l’entrée dans la société de consommation et l’étiolement des pratiques religieuses.
Entrées d’index
Haut de pageTexte intégral
1Fondé sur des sources sûres et une excellente connaissance du terrain, cet ouvrage bien écrit a pour ambition de montrer, de manière nuancée et précise, les effets de la désindustrialisation sur un territoire. Celle-ci peut changer les comportements électoraux d’une population dont les habitus ont été bouleversés par la fermeture des entreprises et la dislocation de la communauté qu’elles avaient contribué à forger. Pour ce faire, son auteur, professeur émérite à l’université de Poitiers, mobilise de manière pertinente un riche appareil théorique allant de Ferdinand Tönnies à Pierre Bourdieu en passant par Karl Marx, Max Weber et Claude Passeron.
2Le cadre de l’étude est celui d’une petite vallée industrielle alsacienne, celle de la Thur, qui abrite une vingtaine de villages (dont le plus gros est Saint-Amarin), et a connu une industrialisation précoce, dès le 18e siècle, avec l’ouverture de mines de fer et l’installation d’établissements sidérurgiques. Au 19e siècle, l’industrie textile est devenue la plus importante, offrant à la population locale des milliers d’emplois, fort bienvenus pour de petits paysans réduits quasiment à la misère en raison de la réglementation forestière drastique mise en place par le prince-abbé de Murbach au profit des maîtres de forge et du sien propre.
3Henri Eckert, qui est originaire de l’endroit, a d’abord été frappé par la montée électorale du Front national, puis de son successeur, le Rassemblement national, dans une région ouvrière longtemps acquise au vote modéré, encore majoritaire aux élections locales, mais largement dominé désormais aux élections nationales par celui en faveur de l’extrême droite. Il a fait de ce paradoxe apparent le point de départ de son enquête. Refusant de s’en tenir à des explications de court terme et trop générales, il a entrepris de rechercher dans l’histoire de la vallée les raisons profondes de ce basculement, qu’il considère comme le résultat d’une forme de désenchantement.
4L’ouvrage, relativement court mais très dense, commence donc logiquement par une analyse critique des données électorales et des interprétations qui en ont été données par divers auteurs, tant pour l’Alsace que pour la France dans son ensemble. Pour lui, ces dernières données ne rendent pas très bien compte des particularités de la vallée de la Thur. C’est pourquoi il veut prendre du recul par rapport à un économisme grossier attribuant à la seule fermeture des usines le passage au vote lepéniste pour se concentrer sur la dislocation progressive de ce qu’il nomme la « communauté industrieuse », qui s’est construite au cours du développement industriel de la vallée, mais s’est disloquée avec la crise du textile, entretenant ainsi une sorte de nostalgie du passé alliée à une crainte du futur, source de désemparement et de colère rentrée. Ces sentiments mêlés expliqueraient l’ambiguïté du comportement électoral visible dans l’ensemble des villages (chap. 1).
5La suite est donc structurée logiquement autour de deux grandes parties de quatre chapitres chacune. La première traite de « l’instauration de la communauté industrieuse » au cours du 19e siècle et du début du 20e siècle, la seconde, de sa dislocation, dont les prémices remontent aux années 1930, mais qui se précise sous la domination relativement brutale des frères Schlumpf, puis devient patente après la fermeture des principales usines au milieu des années 1970. Dans les deux cas, approche sociologique et approche historique s’entremêlent dans une analyse à la fois vivante et rigoureuse.
- 1 Voir une analyse des travaux de Ferdinand Tönnies présentée par Ingeburg Lachaussée, « La communaut (...)
6La naissance de la communauté, au sens tönniesien1 du terme, trouve son origine au 18e siècle, lorsque s’implantent des forges exploitant les ressources en matières premières de la vallée. Pour faciliter leur activité et en recevoir une partie des bénéfices, le prince-abbé restreint, voire interdit l’accès aux forêts et à leurs usages traditionnels, si utiles à la survie des paysans les plus modestes. La demande croissante de bois entraîne en outre l’usurpation d’un certain nombre de biens communaux et une augmentation du prix des bûches pour le chauffage. Il y a des résistances, mais la répression, impitoyable, force nombre d’habitants à se tourner vers l’industrie à domicile, dans le cadre d’un système où des négociants en drap venus de l’extérieur apportent la matière première et reviennent chercher le produit fini, issu du filage ou, moins fréquemment, du tissage (chap. 2).
7Avec l’introduction de la mule-jenny, au début du 19e siècle, le filage du coton en usine se développe. Puis, c’est au tour du tissage de s’industrialiser. Le premier grand établissement, celui de Wesserling, emploie 3 000 personnes, dont beaucoup d’enfants mineurs. Les patrons et l’encadrement sont des horsains, mais la plupart des ouvriers sont en fait des paysans ou des paysannes qui complètent leurs revenus en venant travailler à l’usine. Les premiers, souvent protestants, s’installent dans un quartier spécial, « la colonie », où l’on parle français. Les seconds habitent généralement leurs fermes, bien que des logements spéciaux soient construits plus tard dans certains endroits. Les conditions de vie et de travail sont très dures pour ces demi-prolétaires, notamment pour les salaires, très bas. Mais ils les acceptent, car elles leur permettent de vivre au pays et, souvent, de conserver leurs petites exploitations (chap. 3).
- 2 Gérard Noiriel, « Du “patronage” au “paternalisme” : la restructuration des formes de domination de (...)
8Les patrons, protestants, réformés pour la plupart, se présentent pourtant comme des philanthropes dans la lignée du pasteur Oberlin du Ban de la Roche, ou plutôt d’un de ses disciples, l’industriel Daniel Legrand, installé à Fouday, plus au nord, dans le Bas-Rhin. Comme l’écrit Henri Eckert, le but est « [d’]assurer aux ouvriers leurs moyens d’existence, [de] favoriser les habitudes d’ordre et d’économie, [de] généraliser l’instruction, [de] soulager la misère qu’il n’a pas été possible de prévenir ». Ils développent donc un certain nombre de caisses d’entraide (pour les retraites, les décès, les maladies) et financent des soins médicaux gratuits ; ils essaient également de fournir des denrées alimentaires à prix préférentiels ; ils ouvrent enfin des écoles professionnelles pour former sur place des travailleurs qualifiés. Ils insistent sur la nécessité d’instruire les enfants, quitte à empêcher les parents de les envoyer au travail avant qu’ils sachent lire et écrire. L’ensemble de ces mesures créent un sentiment d’appartenance, fondé sur un esprit de « patronage » (Gérard Noiriel2) où l’entreprise, caractérisée par une discipline de fer et une loyauté sans faille des cadres, achète la paix sociale en promouvant diverses institutions communautaires. Le groupe ouvrier accepte ces conditions, car elles autorisent pour certains une promotion sociale et laissent les travailleurs maîtres chez eux, sauf pour l’éducation scolaire des enfants (chap. 4).
9Pour cimenter le tout, le patronat local s’empare des postes électifs locaux, à l’image d’Aimé-Philippe Roman, patron de la grande usine de Wesserling, maire d’Husseren-Wesserling de 1807 à 1867 et conseiller général du canton de Saint-Amarin de 1819 à 1861. Il s’appuie ouvertement sur l’Église catholique locale, en finançant la construction d’une église à Husseren et en soutenant le culte marial, très vivace dans la vallée. Pour Henri Eckert, il s’agit de
« s’assurer la collaboration volontaire des populations locales à leur œuvre industrielle en les enrôlant dans une idéologie convergente avec la leur, fût-ce au prix d’un petit détour. (…) L’Église catholique est ainsi mise au centre du processus de production et d’inculcation d’un ensemble de croyances et de comportements… ».
10La population locale, enrôlée dans cet « ethos du travail », accepte le management pyramidal et l’exigence explicite d’une discipline sans faille. Les conflits sociaux sont relativement rares. Le plus spectaculaire a lieu en juillet 1870, en solidarité avec les grévistes de Mulhouse, et nécessite l’envoi de la troupe ; on peut aussi signaler les grèves de 1908 à Kruth et Saint-Amarin. Politiquement, durant la période allemande, si le SPD l’emporte dans les grandes villes alsaciennes, c’est le Zentrum catholique, plutôt conservateur, qui domine dans la vallée de la Thur (chap. 5).
11La dislocation de la communauté industrieuse apparaît dans toute son ampleur à la suite de la fameuse « Affaire Schlumpf » et des luttes qui l’accompagnent. Mais elle puise ses racines plus loin dans le temps, notamment dans les difficultés économiques des années 1930, dont profitent d’ailleurs les frères Schlumpf pour s’emparer en 1940 de la direction de Wesserling. Ces hommes d’affaires, qui ont eu quelques ennuis à la Libération en raison de leurs complaisances vis-à-vis de l’occupant, gouvernent leur petit empire avec une brutalité suscitant des tensions plus ou moins latentes. Ennemis acharnés des syndicats, y compris de la CFTC majoritaire après 1945, ils cessent de subventionner les hôpitaux de Moosch et Malmerspach après leur prise de contrôle légal par le comité d’entreprise. Leur politique sociale se limite au financement d’excursions annuelles et à de menus avantages accordés au compte-gouttes. Les salaires restent notoirement bas, alors que la charge de travail a tendance à s’alourdir. Le mythe de la grande famille est déjà érodé et la discipline militaire imposée dans les ateliers commence à agacer la main-d’œuvre dans les années 1960. Les rapports entre les travailleurs et la direction sont de plus en plus tendus, d’autant que les nouveaux dirigeants de la CFTC, issus pour beaucoup de la JOC et de l’Action catholique ouvrière, s’avèrent plus combatifs, la majorité rejoignant la CFDT en 1964. Des doutes également se font jour sur l’utilisation des gains de l’entreprise, quand leurs patrons se lancent dans la création d’un immense et coûteux musée d’automobiles anciennes à Mulhouse. Les grèves de 1968 et de mars-avril 1971 sont très suivies, obligeant la direction à céder quelques avantages. En octobre 1976, trois mois après le passage de l’entreprise sous contrôle judiciaire, les salariés séquestrent les frères Schlumpf dans leur villa durant trois jours. Libérés par la police, les patrons déchus se réfugient en Suisse.
Source : Le Parisien, 21 septembre 2019, article de Nicolas Berrod, « Comment l’occupation de l’usine Schlumpf a donné naissance à la Cité de l’automobile », <https://www.leparisien.fr/societe/comment-l-occupation-de-l-usine-schlumpf-a-donne-naissance-a-la-cite-de-l-automobile-21-09-2019-8156811.php>
12En mars 1977, les militants ouvriers les plus résolus lancent l’occupation du musée automobile. Pendant deux ans, ils vont ainsi expliquer comment les Schlumpf avaient fini par confondre les biens sociaux de l’entreprise avec leurs biens propres. Le mythe de la communauté équitable s’est ainsi fracassé sur la réalité du partage inéquitable des richesses. L’affrontement de classes qui en a résulté intervient cependant quand le textile est déjà en déclin partout en Europe (chap. 6).
13Les décennies suivantes sont marquées par l’accélération du processus de délitement communautaire. C’est alors que s’esquissent les contours de ce qui devient peu à peu une vallée dortoir vieillissante, où les modes de vie sont transformés par l’entrée dans la société de consommation et où les conditions de la sociabilité sont totalement bouleversées. Malgré les fermetures d’entreprises et la baisse du nombre d’emplois disponibles par nombre d’actifs, il n’y a pas de départs massifs hors de la zone. Les gens, dont les trois quarts sont propriétaires de leur logement, préfèrent continuer à habiter sur place que déménager, quitte, pour la moitié des salariés, à affronter des déplacements quotidiens parfois assez longs (jusqu’en Suisse ou en Allemagne pour certains). La généralisation de l’usage de la voiture, qui a pris le relais de l’ancienne bicyclette avec laquelle on se rendait jadis à l’usine, accroît cette tendance, les transports en commun n’étant utilisés que pour 10 % des trajets. Ce renforcement visible de l’individualisme est interprété par Henri Eckert comme le passage de l’ancienne communauté à la société capitaliste de consommation. Il se manifeste également par l’explosion de l’habitat pavillonnaire et la réduction des contacts hors du cercle familial ou professionnel. On fait de moins en moins ses courses sur place, car on fréquente des centres commerciaux extérieurs qui ont remplacé en grande partie les supérettes, elles-mêmes ayant sonné la fin des épiceries de village et des petits magasins. De ce fait, les contacts journaliers avec le voisinage s’étiolent. Des lieux de rencontre comme les cafés ont presque disparu et la fréquentation des fêtes et des spectacles traditionnels est en recul, même pour des événements plus importants comme la Bargkilwa (Fête de la montagne). L’extérieur offre en réalité davantage d’occupations culturelles et d’occasions de rencontres, que ce soit à Thann, à Mulhouse ou même plus loin encore. Quant à l’engagement associatif, il n’a pas disparu, mais il est aussi en déclin, notamment chez les jeunes adultes. L’auteur voit dans cette évolution « une entrée en terre étrangère » après la dislocation de ce qui maintenait en cohésion la « communauté industrieuse ». Il note en outre que le groupe ouvrier, désemparé, n’a pu résister à la dispersion et à la fragmentation ; selon lui, on est passé de la classe à « l’agrégat des classes populaires », beaucoup plus confus (chap. 7).
14Une autre évolution participe à ces processus : le vieillissement de la population et le départ des jeunes, qui s’accélère après les années 2000. Entre 1975 et le début de notre siècle, l’arrivée à l’âge fécond des babyboomers a évité l’effondrement démographique. Depuis, la population a tendance à diminuer. En effet, la part des moins de 30 ans recule et celle des plus de 60 ans augmente rapidement ; les naissances ne compensent donc plus les décès ; en outre, les jeunes restent de moins en moins sur place, ce qui rend le solde migratoire négatif. Les causes de ces départs sont assez claires : la crise de 2007-2012 a encore fait baisser le nombre d’emplois disponibles (près de 20 % dans l’industrie), l’allongement de la durée des études provoque un éloignement, d’abord provisoire, puis souvent définitif après l’entrée dans la vie active, et l’attrait de l’extérieur l’emporte sur le désir de vivre dans un monde où la vie sociale paraît étriquée. Les entretiens réalisés par l’auteur montrent que ceux qui restent, et notamment les plus anciens, ont une tendance au repli et éprouvent un malaise devant l’évolution de la société. Ils ont l’impression que de sourds dangers les guettent, notamment la délinquance, pourtant peu développée. Chez certains, cela prend l’allure d’une véritable obsession de la sécurité. Le repli sur soi renforce également sur eux l’emprise des médias (chap. 8).
15Henri Eckert évoque pour finir « l’avènement d’un monde désenchanté ». L’affaiblissement rapide de l’emprise religieuse à partir des années 1970 et l’effacement progressif des rites religieux, comme les processions, contribuent à affaiblir la cohésion ancestrale de la communauté. Les cultes sont désormais fréquentés par une petite minorité. Ainsi, conclut l’auteur, « un monde laborieux, modeste, imprégné d’une foi chrétienne intense, a lentement disparu ». Il note par ailleurs que les liens qui avaient été forgés au moment des grandes luttes des années 1970 ont laissé place à une amertume qui conduit certains à estimer que les syndicalistes les plus revendicatifs ont contribué à la catastrophe industrielle. La relative unité du groupe ouvrier a fait place dès les années 1980 à des divisions multiples et des rancœurs. En somme, « les mouvements centrifuges l’ont emporté » ; crise économique et crise religieuse se sont conjuguées pour venir à bout de l’ancienne communauté (chap. 9).
16La conclusion résume de manière très claire le processus de construction de la « communauté industrieuse » où règne une certaine forme de « concorde » (Tönnies) malgré les inégalités patentes et l’exploitation. Ladite « concorde », qui empêche l’organisation autonome du groupe ouvrier, est néanmoins mise à mal par le management agressif des Schlumpf, qui réveille la lutte de classes, mais au prix de divisions au sein du groupe ouvrier. Ce dernier se disperse après la fermeture des entreprises. L’ancien monde, désormais dévoilé, commence alors à se disloquer sous l’effet de facteurs comme l’entrée dans la société de consommation et l’étiolement des pratiques religieuses. Pour Henri Eckert, cette évolution explique, sur fond de nostalgie et de déception, les comportements électoraux contradictoires des électeurs de la vallée de la Thur. Il n’en fait pas un modèle applicable à toutes les situations, mais estime que « c’est un récit possible, qui [peut rendre] compte de cas similaires ». Il souligne par ailleurs que si l’on est entré dans un monde désenchanté et moins solidaire, toute résistance à l’ordre dominant n’a pas disparu, comme le montrent certains graffitis et la lutte contre l’installation d’une industrie très polluante à Saint-Amarin, qui a fait dire à un ancien syndicaliste : « Ils ont fait de la vallée une vallée dortoir et maintenant ils veulent en faire une vallée poubelle ! ».
17Tout cela est convaincant et je ne saurais trop recommander la lecture de ce bon livre, qui offre de surcroît une bibliographie intéressante.
Notes
1 Voir une analyse des travaux de Ferdinand Tönnies présentée par Ingeburg Lachaussée, « La communauté : Ferdinand Tönnies et la sociologie allemande », Communication et organisation, 52/2017, mis en ligne le 01/12/2020, consulté le 16/05/2024. URL : <http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/communicationorganisation/5619>.
2 Gérard Noiriel, « Du “patronage” au “paternalisme” : la restructuration des formes de domination de la main-d’œuvre ouvrière dans l’industrie métallurgique française », Le Mouvement social, n° 144, juillet-septembre 1988, p. 17-35.
Haut de pageTable des illustrations
Légende | Source : Le Parisien, 21 septembre 2019, article de Nicolas Berrod, « Comment l’occupation de l’usine Schlumpf a donné naissance à la Cité de l’automobile », <https://www.leparisien.fr/societe/comment-l-occupation-de-l-usine-schlumpf-a-donne-naissance-a-la-cite-de-l-automobile-21-09-2019-8156811.php> |
---|---|
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/chrhc/docannexe/image/24063/img-1.png |
Fichier | image/png, 997k |
Pour citer cet article
Référence papier
Maurice Carrez, « Désindustrialisation, désenchantement et vote d’extrême droite », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, 160 | 2024, 129-136.
Référence électronique
Maurice Carrez, « Désindustrialisation, désenchantement et vote d’extrême droite », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique [En ligne], 160 | 2024, mis en ligne le 01 mars 2024, consulté le 16 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/chrhc/24063 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/122eh
Haut de pageDroits d’auteur
Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Haut de page