Notes
François Puaux, Histoire de la Réformation française, t. 2, Paris, Michel Lévy frères, 1859, p. 176.
Philip Benedict, Hugues Daussy, Pierre-Olivier Léchot, « Introduction », dans Philip Benedict, Hugues Daussy, Pierre-Olivier Léchot (dir.), L’Identité huguenote. Faire mémoire et écrire l’histoire (xvie-xxie siècle), Genève, Droz, 2014, p. 29.
Cette étude s’achève en 1970, année où paraît la dernière histoire du protestantisme écrite par un (ancien) pasteur : Jean Boisset, Histoire du protestantisme, Paris, Presses universitaires de France, 1970.
Voir, à ce sujet, Patrick Cabanel, La Fabrique des huguenots. Une minorité entre histoire et mémoire. xviiie-xxie siècle, préf. Philippe Joutard, Genève, Labor et Fides, 2022, p. 223-281.
Voir notamment André Encrevé, « Image de la Réforme chez les protestants français de 1830 à 1870 », dans Philippe Joutard (dir.), Historiographie de la Réforme, Paris/Neuchâtel/Montréal, Delachaux & Niestlé, 1977, p. 182‑204 ; id., « Réforme et guerres de Religion en France selon Jules Bonnet et Nathanaël Weiss, rédacteurs du Bulletin de la SHPF de 1866 à 1923 », dans Ph. Benedict, H. Daussy, P.-O. Léchot (dir.), op. cit., p. 501‑522.
E. D. Dufour, Catholiques et Protestants, parallèle entre la conduite de ceux de Nîmes (Gard) depuis les premiers temps de la Réforme jusqu’à nos jours, Paris/Lyon, T. Pitrat, 1852, p. 31.
Ibid., p. 15‑16.
Sur cette question, voir Michèle Sacquin, Entre Bossuet et Maurras. L’antiprotestantisme en France de 1814 à 1870, préf. André Encrevé, av.-propos Philippe Boutry, Paris, École des Chartes, 1998 ; Jean Baubérot, Valentine Zuber, Une Haine oubliée. L’antiprotestantisme avant le « pacte laïque » (1870-1905), Paris, Albin Michel, 2000.
Sur le processus de déconfessionnalisation de l’historiographie du protestantisme, voir Christine Barralis, « La déconfessionnalisation de l’histoire du christianisme en France », dans Yves Krumenacker (dir.), Sciences humaines, foi et religion, Paris, Classiques Garnier, 2018, p. 148-155 ; Marc Venard, « L’histoire du protestantisme français au xxe siècle. Une historiographie déconfessionnalisée ? », dans Ph. Benedict, H. Daussy, P.-O. Léchot (dir.), op. cit., p. 581-590.
Voir, à ce sujet, Jean Timotei, « L’iconoclasme caennais de 1562 sous le regard de Charles de Bourgueville », dans Jacques Berchtold, Marie-Madeleine Fragonard (dir), La Mémoire des guerres de Religion. La concurrence des genres historiques (xvie-xviiie siècles), Genève, Droz, 2007, p. 128-130 et, sur le baron des Adrets, Hubert Bost, « Bayle et l’historiographie des guerres de Religion, dans J. Berchtold, M.-M. Fragonard (dir), op. cit., p. 319 et Philip Benedict, « La conviction plus forte que la critique. La Réforme et les guerres de Religion vues par les historiens protestants à l’époque de la Révocation », dans Ph. Benedict, H. Daussy, P.-O. Léchot (dir.), op. cit., p. 236-237.
A. Encrevé, Les Protestants en France de 1800 à nos jours. Histoire d’une réintégration, Paris, Stock, 1985.
Philippe Joutard, La Légende des Camisards. Une sensibilité au passé, Paris, Gallimard, 1977, p. 194-204 et id., « Le musée du Désert », dans Pierre Nora (dir.), Les Lieux de mémoire, III, Les France, 1, Conflits et partages, Paris, Gallimard, 1992, p. 556.
À chaque fois que cela a été possible, la première édition a été consultée. La liste des ouvrages figure en annexe p. 118.
Voir, à propos du Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français (désormais BSHPF), Chr. Barralis, Art. cit., p. 150 ; A. Encrevé, « Réforme et guerres de Religion en France selon Jules Bonnet et Nathanaël Weiss », Art. cit., p. 501‑522.
François Puaux, Histoire de la Réformation française, op. cit., t. 2, p. 176.
Raoul Stéphan, Histoire du protestantisme français, préf. Marc Boegner, Paris, Fayard, 1961, p. 127-131.
Jean 18, 36.
Matthieu 26, 52.
2 Corinthiens 10, 4.
Daniel Bonnefon, Histoire de l’Église depuis la Pentecôte jusqu’à nos jours, à l’usage des écoles et des institutions protestantes, Paris, J. Bonhoure et Cie, 1877, p. 311.
Par exemple, l’historien républicain Henri Martin parle, à propos de l’iconoclasme huguenot, de « dévastations à jamais déplorables ». Voir Henri Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en juillet 1830, d’après les historiens originaux, t. 11, Paris, L. Mame, 1835, p. 97.
En plus des études spécialisées mentionnées dans les deux notes suivantes, voir Nicolas Le Roux, Les Guerres de Religion (1559-1629), Paris, Belin, 2014 (1ère éd. 2009) ; Arlette Jouanna, Jacqueline Boucher, Dominique Biloghi, Guy Le Thiec, Histoire et dictionnaire des guerres de Religion, Paris, Robert Laffont, 1998.
Olivier Christin, Une Révolution symbolique. L’iconoclasme huguenot et la reconstruction catholique, Paris, Les Éditions de Minuit, 1991.
Jean-Paul Chabrol, La Michelade, un crime de religion (1567), Nîmes, Alcide, 2013 ; Allan A. Tulchin, « The Michelade in Nîmes (1567) », French Historical Studies, vol. 29, n° 1, 2006, p. 1-35.
Table alphabétique, analytique & chronologique…, Paris, Bibliothèque du protestantisme français, t. I à VI, 1927, 1929, 1931, 1941, 1969, 1973, 1979.
H. Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en juillet 1830…, op. cit., p. 97-98 (iconoclasme), 107-108 (baron des Adrets) et 125 (Poltrot de Méré). François Puaux cite l’essentiel d’un long passage de l’Histoire de France d’Henri Martin pour décrire l’iconoclasme : voir François Puaux, Histoire de la Réformation française, op. cit., t. 2, p. 155-156 et H. Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en 1789, t. IX, Paris, Furne, 1857 (4e éd.), p. 124-126.
Guillaume de Félice, Histoire des protestants de France, depuis l’origine de la Réformation jusqu’au temps présent, Paris, Librairie protestante, 1850. Plusieurs auteurs s’appuient, entre autres, sur cette volumineuse histoire du protestantisme français (655 pages). Voir, par exemple, Charles Drion, Histoire chronologique de l’Église protestante de France jusqu’à la révocation de l’édit de Nantes, t. 1, Paris/Strasbourg, veuve Berger-Levrault et fils, 1855, p. VIII.
Jusqu’aux années 1920, certains avant-propos permettent de savoir d’où les historiens tirent leurs informations ; à partir de la parution de l’Histoire de la Réforme française de John Viénot (t. 1 en 1926), les notes sont bien plus nombreuses et volumineuses.
H. Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en juillet 1830…, op. cit. ; Jules Michelet, Histoire de France au seizième siècle, t. IX, Guerres de Religion, Paris, Chamerot, 1856 ; Victor Duruy, Histoire de France, t. 2, Paris, L. Hachette et Cie, 1862. Jean-Hippolyte Mariéjol évoque, à propos du massacre de 1567, une « boucherie ». Voir Jean-Hippolyte Mariéjol, La Réforme et la Ligue. L’édit de Nantes (1559-1598), Paris, Tallandier, 1983 (1ère éd. Hachette, 1904).
G. de Félice, op. cit., p. 186.
M. Baux-Laporte, Histoire populaire du protestantisme, Paris, Grassart, 1858, p. 131. L’expression est reprise presque à l’identique en 1877 par Daniel Bonnefon. Voir D. Bonnefon, op. cit., p. 322.
M. Baux-Laporte, op. cit., p. 1.
L’Église réformée de France de Frank Puaux fait exception : le compte rendu des guerres civiles est plus étendu (10 pages) car il comprend de nombreuses citations. Voir Frank Puaux, L’Église réformée de France, Paris, Fischbacher, 1906, p. 18-27.
Louis Durand, Catéchisme historique et biblique suivi d’un aperçu de l’histoire de l’Église chrétienne depuis sa naissance jusqu’à nos jours, Nîmes/Paris, Peyrot-Tinel/Librairies protestantes, 1857, p. 167‑168.
J. Boisset, op. cit., p. 69-71.
Jules Bastide, Histoire abrégée des protestants de France. Textes et récits à l’usage des cours d’instruction religieuse, Toulouse, Société des livres religieux, 1889, p. 55‑56.
Ph. Joutard, La Légende des Camisards…, op. cit., p. 224-225.
Ch. Drion, op. cit., t. 1, p. 101.
Jules Bonnet, Derniers Récits du seizième siècle, Paris, Grassart, 1876, p. 195.
J. Bastide, op. cit., p. 56‑58.
John Viénot, Histoire de la Réforme française, t. 1, Des origines à l’édit de Nantes, Paris, Fischbacher, 1926, p. 383.
Raoul Stéphan, L’Épopée huguenote, Paris, La Colombe, 1945, p. 113.
Valentine Zuber a remarqué qu’au début du xxe siècle, les protestants libéraux, contrairement aux évangéliques, blâment Calvin pour son intolérance dans le cadre de l’affaire Servet. Voir Valentine Zuber, Les Conflits de la tolérance. Michel Servet entre mémoire et histoire, Paris, Honoré Champion, 2004, p. 18 et 87‑92.
Ph. Joutard, La Légende des Camisards…, op. cit., p. 120-121 et 225-226.
« L’oubli de ces divins préceptes fut la cause et le commencement de leur défaite. » Voir D. Bonnefon, op. cit., p. 311.
Ph. Joutard, La Légende des Camisards…, op. cit., p. 214 et 260. Dans cet ouvrage, Philippe Joutard ne mentionne pas de critiques des Cévenols fondées sur la Bible entre 1857 et 1912, lorsque l’historiographie protestante valorise de manière quasi-unanime l’épopée camisarde.
De nombreux récits des quatre épisodes de violences huguenotes composés par des historiens libéraux ou républicains n’appartenant pas au protestantisme possèdent également un ton réprobateur. Voir, concernant l’iconoclasme, H. Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en juillet 1830…, op. cit., p. 97-98 ; J. Michelet, op. cit., t. IX, p. 303-304 ; V. Duruy, op.cit., t. 2, p. 100 ; J.-H. Mariéjol, op. cit., p. 80-81.
Dans La France protestante des frères Haag et l’Histoire de la Réformation française de François Puaux, la comparaison est à l’avantage du baron des Adrets car ce dernier ne s’est pas glorifié de sa férocité et n’a jamais passé par les armes des adversaires qui s’étaient rendus. Voir Eugène Haag et Émile Haag, « Beaumont (François de) », dans Eugène Haag et Émile Haag, La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l’histoire…, vol. II, Paris, Bureaux de la publication, 1847, p. 103 et François Puaux, Histoire de la Réformation française, op. cit., t. 2, p. 163‑164.
D. Bonnefon, op. cit., p. 321.
Voir notamment François Puaux, Histoire de la Réformation française, op. cit., t. 2, p. 197.
Dans son Histoire de la Réformation française (1859), il avait relaté les excès des soldats du baron des Adrets qui « se couvrirent de honte » : il s’agit ici d’une condamnation morale qui n’atteint pas l’auteur. Voir François Puaux, Histoire de la Réformation française, op. cit., t. 2, p. 164.
François Puaux, Histoire populaire du protestantisme français, Paris, Bureau de la Revue chrétienne, 1894, p. 89‑90.
Ibid., p. 90.
François Puaux, Histoire populaire du protestantisme français, op. cit., p. 105.
Né en Ardèche (non loin de Nîmes), où il a exercé une activité d’avocat puis de notaire avant de se tourner vers la théologie, il a peut-être été confronté à la mémoire catholique de la Michelade.
Voir François Puaux, L’Anatomie du papisme et la réforme évangélique d’Angers ; Lettres angevines, Paris, Delay, 1846.
Voir la notice que lui a consacré André Encrevé : « Puaux Noé Antoine François », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, vol. 5, Les protestants, Paris, Beauchesne, 1993, p. 398‑399.
Dans son Histoire de la Réformation française, il se disait même atteint par le déshonneur que les catholiques meurtriers ont jeté sur le christianisme au début des guerres de Religion. Voir François Puaux, Histoire de la Réformation française, op. cit., p. 175. Il lançait ensuite un appel à la charité chrétienne et demande de ne pas maudire les fidèles de l’Église romaine. Voir ibid., p. 176‑177.
François Puaux, Histoire populaire du protestantisme français, op. cit., p. 90.
Christian Amalvi, « Les guerres des manuels autour de l’école primaire en France (1899-1914) », Revue historique, vol. 262, n° 532, 1979, p. 359‑398.
Nathanaël Weiss, « Quelques textes et remarques sur la neutralité dans l’enseignement de l’histoire », BSHPF, vol. 59, n° 3, 1910, p. 242.
Ibid.
Voir, par exemple, Henry Lehr, Les Protestants d’autrefois. Vie et institutions militaires, Paris, Fischbacher, 1901, p. 60 ; Emmanuel Jordan, Abrégé d’histoire de l’Église chrétienne, av.-propos C. Benignus, Paris, Société centrale évangélique, 1940, p. 24 ; Samuel Mours, Le Protestantisme en France au xvie siècle, Paris, Librairie protestante, 1959, p. 187.
Jules-Marcel Nicole, Précis d’histoire de l’Église, Nogent-sur-Marne, Éditions de l’Institut biblique de Nogent, 1969, p. 179.
Il n’est, d’ailleurs, pas seulement employé par des protestants : Jules Michelet « pleure autant que personne » les monuments d’arts, mais s’étonne « que plusieurs écrivains, brefs et légers sur les massacres, s’attendrissent longuement sur les pierres » alors que la mort d’une « génération protestante [qui] purifiait la France » est plus irréparable que les dévastations. Voir J. Michelet, op. cit., t. IX, p. 304.
Pour Guillaume de Félice, « les huguenots, on peut le croire, usaient de représailles ; mais étant moins nombreux, et appartenant en général à des classes plus cultivées, ils faisaient moins de mal qu’ils n’en éprouvaient ». Voir G. de Félice, op. cit., p. 175 ; J. Bastide, op. cit., p. 55‑56.
J.-M. Nicole, op. cit., p. 171. Des recherches plus récentes ont confirmé l’existence de types de violences distincts selon la confession des acteurs mais, contrairement à l’historiographie protestante analysée dans cet article, ces travaux ne sont pas marqués par des jugements moraux. Voir Denis Crouzet, Les Guerriers de Dieu. La violence au temps des troubles de religion (vers 1525-vers 1610), 2 t., Seyssel, Champ Vallon, 1990.
E. Haag et É. Haag, « Poltrot (Jean) », dans E. Haag et É. Haag, op. cit., vol. VIII, Paris/Genève, Joël Cherbuliez, 1858, p. 285-286.
Charles Bost, Histoire des protestants de France en 35 leçons, pour les écoles, Neuilly-sur-Seine, La Cause, 1925, p. 56.
« N’oublions pas que les monuments religieux de la France n’étaient, aux yeux des huguenots, que des temples d’idoles qu’ils avaient en horreur ; que leur importait que la statue fût un chef-d’œuvre ou une pierre grossièrement taillée, puisqu’elle n’était à leurs yeux qu’une abomination dont il fallait débarrasser la chrétienté ? Ils frappèrent donc en aveugles sans doute, mais non pour le seul plaisir de le faire. Déclarer la guerre à la superstition, c’était pour eux extirper le papisme dont ils détruisaient les monuments, comme les Français de 89 croyaient, en démolissant la Bastille, anéantir le despotisme ; les uns et les autres se trompaient. » Voir François Puaux, Histoire de la Réformation française, op. cit., p. 157‑158. Voir aussi, sur la prise d’armes de 1562, Paul Fargues, Histoire du christianisme, t. IV, La Renaissance et la Réforme, Paris, Fischbacher, 1936, p. 373.
H. Lehr, op. cit., p. 62‑63. Voir aussi François Puaux, Histoire de la Réformation française, op. cit., p. 171.
G. de Félice, op. cit., p. 179. Voir aussi, notamment, J. Bastide, op. cit., p. 55 ; J. Viénot, op. cit., t. 1, p. 381 ; Émile-Guillaume Léonard, Histoire générale du protestantisme, t. II, L’établissement (1564-1700), Paris, Presses universitaires de France, 1961, p. 112. Sur ce point, la position des frères Haag se distingue de celle de la majorité des historiens protestants : à leurs yeux, la réputation de férocité de François de Beaumont est exagérée et l’homme de guerre est resté protestant de cœur. Voir E. Haag et É. Haag, « Beaumont (François de) », dans E. Haag et É. Haag, op. cit., vol. II, p. 101-120. En 1998, Jacqueline Boucher s’interroge sur la sincérité de l’adhésion du baron des Adrets au protestantisme. Voir Jacqueline Boucher, « Adrets, François de Beaumont, baron des », dans A. Jouanna, J. Boucher, D. Biloghi, G. Le Thiec, op. cit., p. 637.
Voir, à titre de comparaison, H. Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en juillet 1830…, op. cit., p. 107-108 ; J. Michelet, op. cit., t. IX, p. 307 ; V. Duruy, op.cit., t. 2, p. 100-101 ; J.-H. Mariéjol, op. cit., p. 82.
Ch. Drion, op. cit., t. 1, p. 100‑101 ; J. Bastide, op. cit., p. 56‑58 ; J. Viénot, op. cit., t. 1, p. 383 ; R. Stéphan, L’Épopée huguenote, op. cit., p. 131. Il ne s’agit pas là d’une spécificité de l’historiographie protestante : Henri Martin considère que Poltrot de Méré est un « enthousiaste », Victor Duruy voit en son crime le fruit du « fanatisme » et Jean-Hippolyte Mariéjol présente le gentilhomme comme un « huguenot sectaire ». Voir H. Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en juillet 1830…, op. cit., p. 130 ; V. Duruy, op.cit., t. 2, p. 103 ; J.-H. Mariéjol, op. cit., p. 89. Michelet brosse un portrait beaucoup moins sombre de l’assassin et insiste davantage sur la cruauté de la peine qui lui est infligée. Voir J. Michelet, op. cit., t. IX, p. 314-318 et Denis Crouzet, Le xvie siècle est un héros. Michelet, inventeur de la Renaissance, Paris, Albin Michel, 2021, p. 457-458.
G. de Félice, op. cit., p. 168‑169.
François Puaux, Histoire de la Réformation française, op. cit., p. 200.
Voir A. Encrevé, « Réforme et guerres de Religion en France selon Jules Bonnet et Nathanaël Weiss », Art. cit., p. 520‑521.
Sur Calvin et l’iconoclasme, voir J. Bonnet, Derniers Récits du seizième siècle, op. cit., p. 175. La défense du réformateur par la mobilisation de sa correspondance se poursuit au xxe siècle : voir J. Viénot, op. cit., t. 1, p. 380 et É.-G. Léonard, op. cit., t. II, p. 112. Henri Martin et Victor Duruy, en s’appuyant sur l’Histoire ecclésiastique de Théodore de Bèze, admettent le fait que Calvin a désapprouvé l’iconoclasme. Voir H. Martin, Histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu’en juillet 1830…, op. cit., p. 98 ; V. Duruy, op.cit., t. 2, p. 100.
H. Lehr, op. cit., p. 19.
« Chronique », BSHPF, vol. 16, n° 6, 1867, p. 301.
Voir David El Kenz, « Le massacre de la Saint-Barthélemy est-il un lieu de mémoire victimaire (fin xvie siècle-2009) ? », dans David El Kenz, François-Xavier Nérard (dir.), Commémorer les victimes en Europe (xvie-xxie siècles), Seyssel, Champ Vallon, 2011, p. 225‑230.
J. Bonnet, « Chronique », BSHPF, vol. 32, n° 2, 1883, p. 96. Le texte est repris dans J. Bonnet, Récits du seizième siècle. Seconde série, Paris, Grassart, 1885, p. 339‑341.
Denys d’Aussy, « Un politicien au xvie siècle. Guy Chabot de Jarnac (1562-1568) », Revue des questions historiques, t. LVII, 1er janvier 1895, p. 178-179. Quelques lignes plus loin, Denys d’Aussy ajoute qu’en raison du scandale occasionné par ces « désordres », « le ministre La Vallée, au nom du consistoire, désavoua ces coupables excès ».
N. Weiss, « Chronique littéraire », BSHPF, vol. 45, n° 2, 1896, p. 111.
Voir G. de Félice, op. cit., p. 186 ; Ch. Drion, op. cit., t. 1, p. 113 ; François Puaux, Histoire populaire du protestantisme français, op. cit., p. 105 ; P. Fargues, op. cit., t. IV, p. 378.
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