Les protestants de Paray-Le-Monial de la cohabitation à la diaspora (1598-1750)
Résumés
Une petite communauté protestante a existé à Paray-le-Monial du XVIe au XVIIIe siècle. Cet article l’étudie de 1598 à 1750 en cherchant à définir son identité. Elle se caractérise par une survalorisation de l’éthique calviniste et par des pratiques de cohabitation avec la majorité catholique. La persécution, à la fin du XVIIe siècle, pousse à l’exil les protestants de Paray, qui partent à Genève où ils réussissent remarquablement bien sur le plan économique.
Notes de la rédaction
Ce texte est l’exposé de soutenance, légèrement remanié, de la thèse de Germaine Lemétayer. Elle a été soutenue le 25 juin 2009 à l’Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand 2). Le jury était composé de Philip Benedict (Genève), Philippe Bourdin (Clermont-Ferrand 2), Bernard Dompnier (Directeur, Clermont-Ferrand 2), Laurence Fontaine (CNRS), Yves Krumenacker (Lyon 3)
Texte intégral
- 1 Bruxelles, De Boeck Université, 1988.
1Après un mémoire de maîtrise et un DEA consacrés à l’exploitation économique du doyenné de Paray-le-Monial aux XVe et XVIe siècles, le choix d’un sujet de thèse sur les protestants de la même ville, en 1995, ne présentait a priori, hormis la continuité chronologique, aucun caractère d’évidence. Il impliquait en effet l’abandon du prieuré bénédictin pour le choix aventureux et risqué d’une population tôt disparue et au sujet de laquelle les sources étaient alors appréciées par le conservateur des Archives de Saône-et-Loire comme insuffisantes pour construire une thèse. Pourquoi ce choix ? Si les contradictions existant entre certaines sources ecclésiastiques présentant cette population sous les pires auspices d’un sectarisme associé à la richesse, à la domination et aux abus et le témoignage de l’abbé Claude Courtépée, dénonciateur vigoureux des persécutions et de l’exclusion dont elle fit l’objet, ont pu stimuler ma curiosité d’esprit dans un premier temps, peut-être me suis-je rendue finalement, par delà une apologétique sans contradiction depuis trois siècles, à un intérêt personnel profond pour l’histoire d’une ville limitrophe de mon village natal, où j’ai vécu comme collégienne, puis comme professeur et maintenant comme retraitée. Ainsi quittai-je le relatif confort d’une histoire économique pour aborder les termes forcément plus complexes et moins assurés d’une recherche centrée sur celle des hommes. Dans la lignée de mes travaux précédents, je formulai donc dans un premier temps, pour compenser le manque de sources françaises et pour contourner une histoire religieuse parodienne qui me paraissait à la fois hors sujet et hors de ma compétence, un premier sujet sur la diaspora plus particulièrement genevoise des protestants envisagée à travers ses composantes exclusivement démographiques et socio-économiques. Familiarisée par la fréquentation du séminaire de Monsieur Joseph Goy, mon premier directeur de thèse, à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, aux concepts d’habitus, de reproduction et de stratégies familiales, je disposai d’outils qui me permettraient, me semblait-il, d’appréhender les permanences conservées à travers le processus migratoire. J’y ajoutai celui de « transaction sociale » créé en 1978 par les sociologues Jean Rémy et Liliane Voyé dans Produire ou reproduire1 en réaction contre le courant structuraliste et qui, en introduisant une part de liberté de l’acteur dans le jeu social, permet d’appréhender la part d’innovation inhérente au processus d’adaptation d’une communauté en situation de cohabitation avec les catholiques parodiens puis les Genevois. Mais en 2001, cette voie s’avérait un échec, parce que sans doute trop restrictive pour définir une identité qui nécessite une prise en considération globale de l’être humain. Monsieur Goy me fit alors comprendre la nécessité d’élargir le champ de la recherche en incluant la donne religieuse. C’est alors que s’est amorcée, après un temps de réflexion, une reconversion sous la direction renouvelée de Monsieur Dompnier qui m’accueillit dans cette université en 2003. Sans modifier les termes de la problématique, l’étude de la cohabitation avec les catholiques imposa celle du microcosme perçu à travers des repères identitaires à la fois spacio-temporels et relationnels, dans un cadre historique élargi à l’histoire des idées et l’histoire religieuse de la seconde moitié du XVIIe siècle. J’entamai de nouvelles recherches et amorçai à travers le séminaire de Monsieur Dompnier sur les dévotions, différents colloques et de nouvelles lectures, une initiation aux secteurs de l’histoire religieuse et de celle des idées. C’est donc cette seconde mouture du sujet que j’ai l’honneur de vous présenter aujourd’hui : les protestants de Paray-le-Monial, de la cohabitation à la diaspora, cernée globalement entre l’édit de Nantes en 1598 et le décès attesté de la première génération de l’exil, en 1750. Ainsi, par rapport aux travaux réalisés sur les communautés protestantes, et envisagées soit, comme dans la thèse de Didier Boisson sur les communautés du Berry, dans une problématique presque exclusivement française, soit dans ceux d’Hans Bots, Éric Lochard et d’Antony McKenna, sur les échanges philosophiques littéraires et scientifiques des érudits huguenots saisie à l’échelle de la République des lettres, ce projet vise, certes très modestement, à sortir les migrants protestants de leur condition d’émigrés ou de disparus d’un côté ou de déracinés de l’autre et de les prendre en considération dans l’intégralité de leur double identité à la fois personnelle et sociale.
2Centré sur l’évolution identitaire, ce sujet s’inscrit donc dans la problématique générale des phénomènes migratoires que Myriam Yardeni a formulé, concernant les huguenots, en soulignant la difficulté liée à l’instabilité des réfugiés de saisir la succession de chocs avec des « structures économiques et sociales, des traditions culturelles et religieuses » différentes afférentes au processus d’assimilation. Or en renouant les fils entre les espaces, les histoires et les réseaux sociaux des communautés d’origine et d’arrivée, il apparaît possible grâce aux concepts sociologiques de contourner les obstacles et de cerner pour le groupe, en un lieu, Genève, et en un temps donnés, entre 1685 et 1750, à la fois la part de reproduction et d’innovation investies dans le processus d’adaptation ou d’intégration. Par ailleurs, sur le plan historique, la publication à Paris puis à Amsterdam, en 1651-1652, d’un récit de voyage au Brésil par le protestant parodien Pierre Moreau, sa mention dans l’Encyclopédie et dans le Catalogue de la bibliothèque de Montesquieu, puis l’intérêt porté par Voltaire dans L’histoire du siècle de Louis XIV sur le protecteur de la communauté (entre 1642 et 1673), Alexandre Du Puy-Montbrun, impose une chronologie qui prenne en compte, vers le milieu du XVIIe siècle, la naissance et l’expansion de courants théologiques et philosophiques majeurs : la théologie de la grâce réparatrice et la priorité universelle conférée au droit naturel par Moïse Amyrault et, en Hollande, la naissance des Lumières radicales. Enfin l’existence de deux religieux, la Visitandine Marguerite-Marie Alacoque et le jésuite Claude La Colombière canonisés respectivement en 1920 et en 1992 ajoute une problématique incluant l’influence du rigorisme et de la mystique sur le monastère de la Visitation de la ville.
3Les sources utilisées pour étudier la communauté parodienne sont à la fois riches, dispersées, parcellisées et d’inégale qualité. Pour l’essentiel, la nécessité primordiale d’identifier les protestants à Paray et dans les pays du Refuge m’a conduite à utiliser massivement des registres paroissiaux catholiques et protestants partiellement concordants entre 1627 et 1682 mais lacunaires pour la génération protestante prise en considération, des registres d’état civil genevois d’une excellente qualité, complémentaires voire partiellement compensatoires des premiers, mais aussi les registres des églises wallonnes et des églises de Londres entre 1685 et 1750. L’ensemble permet de cerner les deux groupes confessionnels parodiens, les différents groupes de réfugiés suisses, allemands, anglais et irlandais et de reconstituer trente-trois généalogies protestantes et douze séquences généalogiques catholiques. L’autre source capitale de cette recherche est constituée par les archives notariales françaises et genevoises, le dépouillement total des minutes de neuf notaires parodiens entre 1633 et 1720 et celui, sélectif, de ceux du XVIIIe siècle et de l’ensemble des notaires genevois entre 1685 et 1750, ayant permis de constituer une base de données importante (par exemple 60 testaments protestants, 62 contrats de mariage, 19 inventaires après décès côté français) pour appréhender l’histoire plus particulièrement socio-économique de la communauté. Si les archives judiciaires françaises et genevoises, celles du bailliage de Charolles et du doyenné de Paray constituent un bon observatoire pour apprécier le degré de délinquance et d’adaptation au Refuge des protestants ainsi que la nature des conflits interconfessionnels puis intercommunautaires, les sources d’origines ecclésiastiques s’avèrent elles-mêmes, malgré l’absence de registres consistoriaux, non négligeables. Elles permettent, à travers les directives épiscopales, les rapports de l’archiprêtre de Charolles, les catalogues et ménologes de la Compagnie de Jésus, les abrégés de vie et de vertu des Visitandines, les comptes rendus des synodes provinciaux bourguignons, les registres consistoriaux genevois, la correspondance existant à la Bibliothèque Publique Universitaire de Genève entre les pasteurs de Genève et ceux des églises sud-bourguignonnes, de cerner les influences des grands courants spirituels, en particulier l’humanisme salésien, le courant saumurois et le rigorisme. Enfin, les sources imprimées ont procuré, à travers les Conseils et sentences morales de Palamèdes Baudinot publiés en 1617, La relation véritable de ce qui s’est passé en la guerre faite au Brésil de Pierre Moreau et les ouvrages de François-Savinien d’Alquié, Jean-Baptiste Rocoles et de l’abbé Mervesin concernant la bataille de Candie et Alexandre Du Puy Montbrun, d’importants textes inédits sur l’histoire de Paray-le-Monial entre 1617 et 1670. En regard de cette profusion, les contraintes essentielles sont venues des sources imprimées catholiques, essentiellement les œuvres de Claude La Colombière et de Marguerite-Marie Alacoque dont les originaux ont été rassemblés et confisqués entre 1682 et 1714 et dont les publications attestent l’ampleur de censures, de recompositions et d’ajouts effectués en fonction d’une apologétique centrée sur l’enracinement à Paray-le-Monial du culte du Sacré-Cœur. Ainsi la nécessaire authenticité des sources au regard de l’histoire contraint-elle à considérer comme hypothétiques les textes non vérifiables et réduit-elle l’intérêt d’œuvres importantes, telles par exemple les 142 lettres de Marguerite-Marie Alacoque et les 148 de Claude La Colombière.
4Quel est le bilan, par rapport au sujet et à la problématique, de l’analyse critique et de la confrontation de ces sources ? Cette thèse montre d’abord la mutation identitaire d’une petite ville bi-confessionnelle, dont la minorité réformée, privée de culte public dès 1634, fonde sa stratégie de survie sur la survalorisation de l’éthique calviniste et s’associe à une dynamique de cohabitation induisant l’acceptation des mariages mixtes. La fécondité de la transaction sociale établie entre les communautés fait de la ville et de son plat pays, dans les années 1670-85, le premier pôle démographique et économique du Charolais. Centre d’innovation à la fois agricole, proto-industriel et tertiaire (notariat, médecine, chirurgie, activités financières), sa prospérité profite aux nouveaux ordres religieux (Jésuites, Visitandines, Ursulines) dont certains s’intègrent, par l’effet du recrutement de religieuses parodiennes, à la cohabitation. Attractive à la fois pour une noblesse catholique qui y trouve les services dont elle a besoin et pour un petit peuple (personnel de service, artisans) employé plus particulièrement dans la manufacture textile protestante et dans les travaux d’urbanisation, la ville atteint, avec 3000 habitants au début des années 1680, son score le plus élevé de l’époque moderne. Mais elle s’affirme aussi comme un centre d’humanisme où les Visitandines font prévaloir, sous l’influence des Parodiennes, un humanisme chrétien fortement empreint de spiritualité salésienne qui les portent, dans les années 1650-60, au premier plan de la fronde des monastères contre l’autoritarisme de certains évêques.
- 2 Les collégiants sont un groupe religieux formé en 1619 aux Provinces Unies par les arminiens et les (...)
5Côté protestant, les valeurs de la cohabitation sont promues par une communauté qui transfère dans ses relations avec les catholiques ses pratiques transactionnelles d’égalité face à l’éducation et au travail, de contractualisation des échanges, de compétitivité, de réciprocité, d’autonomie et s’incarnent à travers deux figures emblématiques : sous l’influence des collégiants2 hollandais associés au courant des Lumières radicales décrit par Jonathan Israël, Pierre Moreau se réfère en 1651, dans sa Relation véritable de ce qui s’est passé en la guerre faite au pays du Brésil …, à l’universalité de la grâce et au droit naturel, défend la liberté de conscience, la tolérance, l’égalité en droit de tous les hommes, l’éducation pour tous et prononce un réquisitoire sans appel contre l’esclavage et la colonisation. En 1669, le protecteur de la communauté, Alexandre Du Puy Montbrun, s’engage comme général en chef des armées de terre de Venise dans la phase finale de la guerre de Candie impulsée par le pape Clément IX contre l’expansion turque en Méditerranée. Faisant prévaloir la réalité d’un front pluriconfessionnel, une conception moderne de la guerre et une géopolitique visant à la fois à réduire la puissance turque et à l’associer à une politique européenne des États, il se démarque d’expéditions françaises menées par des dévots qui se situent dans la tradition de la croisade de la Ligue chrétienne.
6Impulsant dans les années 1660 un processus d’inter-confessionnalisme avec le curé, le mépart (communauté de prêtres), certains bénédictins et les notaires catholiques, les protestants s’engagent dans les années 1670 dans le réseau Spon et s’associent, le 26 février 1684, à la signature à Genève d’un traité d’union des religions sous l’égide de Bossuet, du comte Dohna, neveu d’Alexandre Du Puy Montbrun et d’un ancien pasteur de La Nocle, Étienne Martin. Si, de 1666 à 1685, la cohabitation résiste remarquablement aux attaques d’un évêque et de supérieurs jésuites rigoristes, par contre, de 1685 à 1730, l’édit de Fontainebleau offre les moyens de mettre en œuvre un programme de persécutions légales et de reconquête spirituelle visant à la destruction de ses fondements humanistes : l’exclusion de 85 % des réformés ; l’introduction au monastère de la Visitation du culte du Sacré-Cœur valorisé dans ses composantes universelles, politiques et combattantes contre les clercs, les protestants et les ennemis du roi ; et enfin, en vue de la refondation identitaire de la ville, une apologétique fondée sur la posture et le récit de sainteté mystique et martyre de la visitandine visionnaire Marguerite-Marie Alacoque et sur un culte du Sacré-Cœur recentré en 1691 par Jean Croiset sur ses aspects affectifs. Tandis qu’à Paray-le-Monial, soutenus depuis les années 1680 par le Cardinal de Bouillon, abbé de Cluny et seigneur de la ville, les catholiques continuent à défendre leurs valeurs, à Genève, un groupe d’une quarantaine d’exilés investit les siennes dans un contexte à la fois plus conforme sur le plan religieux mais politiquement et socialement répulsif. S’intégrant par l’acquisition du droit de bourgeoisie et des mariages mixtes, les Parodiens rétablissent en une quinzaine d’années des performances économiques fondées sur la transaction sociale et le travail dans les secteurs de la chaudronnerie, l’orfèvrerie (les frères Potin) et la médecine (Jean Viridet). Si, au nom de l’éthique calviniste, les Gravier-Vial contribuent à initier, entre 1715 et 1750, le mouvement de reconquête protestante de la France au sein de la Compagnie des pasteurs et du Petit Conseil, entre 1734 et 1738, la plus grande partie de la communauté (Viridet, Fanjoux,Vieux, Potin) et ses alliés (Oltramare, Arlaud, Machon, Binet…) s’engagent sur le front de la contestation républicaine de l’oligarchie en place, s’affirmant dans le processus de médiation inhérent au règlement du conflit (Pierre Viridet). Sur le plan sociologique, l’intégration réussie de la presque totalité de la communauté se fait par le maintien d’une part importante de l’habitus (éducation, légalité, contractualisation, organisation, responsabilisation, autonomie) et par l’adoption de pratiques genevoises inégalitaires et concurrentielles avec un déni de la réciprocité plus particulièrement défavorable aux femmes.
7Pour conclure, cette étude du microcosme parodien a permis de modéliser un processus socio-religieux constructif, fécond et rassembleur de l’humanisme chrétien, promoteur de nouvelles ressources, économiques, religieuses et philosophiques à Paray, économiques, sociales et politiques à Genève ; il a montré la résistance au rigorisme d’un clergé humaniste rassemblant l’abbé de Cluny, le supérieur de le Stricte Observance de Cluny, la grande majorité du mépart, des visitandines et de la population de la ville ; il a mis en relief l’efficacité destructrice de mesures d’exclusion adaptées et sélectives lorsqu’elles associent le pouvoir d’un évêque rigoriste à une politique d’absolutisme religieux ; il a attesté le caractère réactif d’une reconquête spirituelle catholique centrée sur le thème de l’universalisme et sur l’association du politique et du religieux; il a témoigné de la lente mais remarquable capacité des hommes à trouver les voies par lesquelles s’expriment et se réparent, après une lente maturation, les traumatismes subis ; il a révélé, par delà des mesures restrictives, les possibilités réelles d’intégration offertes par la république de Genève. Enfin, sur le plan méthodologique, l’étude du microcosme protestant a démontré la pertinence des outils sociologiques utilisés afin de définir, dans les transactions conclues avec les catholiques parodiens puis les Genevois, la part importante de l’habitus et la part limitée de la transaction pour impulser, deux fois, sans bouleversement fondamental, le nécessaire ajustement des repères identitaires et franchir l’étape d’une intégration sociale pourvoyeuse de ressources nouvelles.
8Compte tenu de l’ampleur de la tâche, cette thèse a imposé, pendant douze ans (sur quatorze), en parallèle avec une activité de professeur d’histoire aux collèges à Paray-le-Monial puis de Charolles, les lourdes contraintes d’innombrables déplacements dans des centres d’archives de Mâcon et de Genève, les bibliothèques de Lyon et de Genève. Par delà certaines malversations, dans une ville dont la vocation spirituelle et pèlerine se réfère toujours partiellement à l’apologétique ancienne, elle a pu commencer, s’arrêter, reprendre et s’achever grâce aux multiples signes d’encouragements reçus : ceux de Parodiens désireux de connaître leur histoire, de collègues, d’étudiants, ceux des personnels des centres d’archives de Mâcon et de Genève, de l’Education nationale qui m’a fait profiter d’une année de congé de formation, ceux encore d’un groupe de l’église réformée d’Oullins venu me demander une visite guidée d’un Paray-le-Monial protestant et enfin grâce au soutien offert par quelques amis indéfectibles dont certains sont présents aujourd’hui. À tous comme aussi à Monsieur Goy et à Monsieur Dompnier qui m’ont guidée patiemment vers les bons choix à faire et aidée dans la construction du texte, je suis redevable du courage trouvé pour conduire ce travail et je les en remercie. Il reste maintenant à affronter la dernière phase non moins redoutable qui est celle aujourd’hui de la soumission de ce travail d’une généraliste de la recherche à la nécessaire critique et au jugement des éminents spécialistes que vous êtes.
Notes
1 Bruxelles, De Boeck Université, 1988.
2 Les collégiants sont un groupe religieux formé en 1619 aux Provinces Unies par les arminiens et les anabaptistes.
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Référence papier
Germaine Lemétayer, « Les protestants de Paray-Le-Monial de la cohabitation à la diaspora (1598-1750) », Chrétiens et sociétés, 16 | 2009, 9-16.
Référence électronique
Germaine Lemétayer, « Les protestants de Paray-Le-Monial de la cohabitation à la diaspora (1598-1750) », Chrétiens et sociétés [En ligne], 16 | 2009, mis en ligne le 26 juin 2012, consulté le 11 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/chretienssocietes/2477 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/chretienssocietes.2477
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