20 | 2018
Réécriture(s)
La réécriture est-elle le signe que tout a été déjà dit, ou bien, au contraire, faut-il y voir la marque de la vitalité inexorable de l’art ? Pourquoi réécrire ? Réécrire en plus court ou en plus long ? Que réécrire, que reprendre de l’oeuvre que l’on réécrit ? Le bref, c’est-à-dire l’essentiel ? La réécriture est-elle un prétexte ? Réécrire est-il une preuve de modestie devant une oeuvre qu’on sait ne pas pouvoir dépasser, ou bien y a-t-il une immodestie à vouloir réécrire une oeuvre qui serait parfaite ? N’y a-t-il pas une forme de sacrilège à vouloir « réécrire » des personnages bibliques ou des pièces de Shakespeare ? Pourquoi et comment réécrire une poésie qui, par essence, devrait être une forme parfaite ? Dans quelle mesure la réécriture est-elle influencée par son contexte politique et historique ? Le théâtre a-t-il un rôle privilégié dans les réécritures littéraires ?
Dans le présent numéro de reCHERches des chercheurs et des universitaires travaillant dans différents domaines (théâtre, roman, cinéma, poésie, beaux-arts, civilisation) et différentes aires linguistiques (espagnole, française, italienne, roumaine) tentent de répondre à ces questions (et à d’autres), en montrant que les raisons de la réécriture sont en vérité innombrables et inépuisables.
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Avant-propos – Pourquoi réécrire ? [Texte intégral]
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Réécriture et théâtre
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Les scènes imaginaires de la réécriture [Texte intégral]
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La conception benjaminienne de la réécriture chez Juan Mayorga [Texte intégral]
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Réécriture des mythes littéraires dans le théâtre de Lina Prosa [Texte intégral]
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Réécriture et histoire
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Dramaturgie du réel, mettre en scène l’histoire [Texte intégral]Kafka, Vanzetti, auteurs du Siècle d’or
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Quand les Taviani réécrivent Shakespeare : Cesare deve morire (2012) [Texte intégral]
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Réécriture, roman, poésie et beaux-arts
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L’ekphrasis comme réécriture [Texte intégral]Le déplacement de l’image vers le langage chez Yves Klein