Navigation – Plan du site

AccueilNuméros11Géographies idéalesLa « réhumanisation » de l’Autre ...

Géographies idéales

La « réhumanisation » de l’Autre dans La Vingt-cinquième heure de C. V. Gheorghiu

Claudia Drăgănoiu
p. 91-98

Résumés

L’article résume le roman le plus célèbre de la littérature anticommuniste d’après – guerre en fonction des stéréotypes nationalistes ethniques typant les personnages : Juifs, Français, Italiens, Français, Russes, Américains, Allemands. Ces clichés sont implicitement rapportés à la biographie de l’auteur d’origine moldave, fils de prêtre orthodoxe formé dès les débuts de sa scolarité à l’école militaire de Chisinau. Ce romancier se désigne explicitement dans son œuvre comme marqué à vie par l’occupation soviétique et la spoliation de sa patrie d’origine.

Haut de page

Texte intégral

1Ion, Johann, János, Jacob – autant de variantes largement utilisées de l’hébreu Iohanán, formé de Jeho ou Yeo, contraction de YHWH, Javeh ou Jeho-vav (« Dieu »), combiné avec l’élément hanan (« miséricordieux »), d’où le sens global de « Dieu accorde » ou « Dieu fait grâce ». Bien que renvoyant à la même étymologie, chaque nom porte l’empreinte unique de la langue où il est utilisé, tout comme l’individu est le produit de la culture à laquelle il appartient.

2Pour le personnage principal de La Vingt-cinquième heure : Johann Moritz, les multiples versions de son nom ne sont que le signe constant de la tragique confusion qui semble marquer son destin. Arrêté comme Juif par les Roumains, incarcéré comme espion roumain par les Hongrois et envoyé dans un camp de travail allemand, identifié par les Nazis comme le dernier représentant d’un groupe germanique réfugié longtemps auparavant en Transylvanie, emprisonné par les Alliés après la guerre, Johann se voit constamment pris pour un autre.

3Outre l’évidente « licence poétique » qui filtre la réalité au point qu’elle acquiert un sens symbolique, le roman traite de la confusion caractérisant l’après Seconde Guerre mondiale, où l’Europe s’est vue diviser entre « vainqueurs » et « vaincus » : critère primant la nationalité, la culture, la religion, l’ethnie – bref tout élément pouvant contribuer à l’unicité de l’individu.

4La Vingt-cinquième heure a été souvent blâmée pour avoir perpétué des stéréotypes nationalistes et ethniques : les Juifs sont avares et surtout communistes ; les Italiens sont d’éternels coureur de jupons ; les Français sont charmants, bons vivants mais superficiels et on ne peut leur faire confiance ; les soldats russes sont des bêtes sauvages qui violent et tuent ; les Allemands sont efficaces, bien organisés et d’une loyauté envers le Führer qui frise le ridicule ; les Américains sont tous bruyants, ignorants et stupides.

5La prémisse principale de cet article est que Gheorghiu utilise consciemment la stéréotypie comme stratégie littéraire, en lui accordant une signification profondément humaine. Si la pratique romanesque dépeint la dégénérescence de la société moderne faisant de l’individu, réduit à l’état de simple citoyen : l’« esclave technique » d’un monde ayant perdu toute sacralité, tout respect pour l’homme, perpétuer les stéréotypies, sans être une pratique louable, représente, au moins, un trait entièrement humain. Gheorghiu rend cette opposition vraisemblable en ayant l’intuition d’une comparaison qui utilise les extrêmes pour un de ses termes. L’antithèse du « citoyen » (la version ultime de l’homme nouveau promu par les dictatures) n’est pas « l’homme » (variante sublimée de l’individu dépourvue de tout trait pouvant être considéré comme un défaut) mais l’homme ni bon, ni mauvais, seulement humain.

6Cette tragique perte d’identité recoupe d’ailleurs une expérience familière à l’auteur, lui aussi ayant eu le malheur d’être emprisonné à la fin de la guerre – non parce qu’il aurait commis un délit en tant qu’individu mais parce qu’il appartenait aux « vaincus ».

7Constantin Virgil Gheorghiu né le 15 septembre 1916 en Moldavie est le fils aîné d’un prêtre orthodoxe qui le destine, dès sa naissance, à la prêtrise. Faute d’argent, il doit suivre les cours de l’école militaire de Chișinău où il commence à écrire des vers traditionalistes. Son début littéraire officiel a lieu à Bucarest où il reçoit, en 1940 le Prix Royal de poésie pour son recueil Calligraphies sur la Neige. En 1943, on le retrouve avec sa femme, Ecaterina Burbea, à Zagreb, où il est attaché culturel de l’Ambassade roumaine en Croatie. En 1944 lorsque l’Armée rouge occupe la Roumanie, il s’enfuit en Allemagne. Vu son ancien statut de diplomate au service d’un pays ayant lutté contre les Alliés, Gheorghiu et sa femme sont emprisonnés, entre 1945‑1947 dans une prison américaine en Allemagne. Ces deux années, marquées par des privations extrêmes, laissent leur empreinte sur la santé de l’écrivain en danger de devenir aveugle. C’est à Heidelberg où Gheorghiu et sa femme résident après leur libération, que l’écrivain rédige La Vingt-cinquième heure. Installé à Paris à partir de 1948, il connaît le succès mondial avec ce livre publié par Plon en 1949.

8Contesté à la fois par les autres Roumains établis en France et par ses amis français en raison de l’accusation d’antisémitisme (qu’il refusa de démentir publiquement) lancée par la presse française de gauche en 1952, Gheorghiu provoque un nouveau scandale en 1963 quand il est ordonné prêtre de l’Église orthodoxe roumaine de Paris. La diaspora roumaine de Paris, déjà ayant des doutes concernant la vocation religieuse de Gheorghiu voit ses soupçons renforcés en 1966, lorsqu’il reçoit la croix de patriarchie roumaine des mains du patriarche de Roumanie (soutenant à l’époque la dictature communiste).

9Personnalité controversée de l’exil roumain, Gheorghiu qui se présentait comme « le poète de Christ et de la Roumanie » meurt en 1992, après avoir créé plusieurs œuvres littéraires et ouvrages à caractère religieux. Son roman le plus célèbre reste pourtant La Vingt-cinquième heure montrant les aventures de Johann Moritz, un paysan roumain au destin marqué par la guerre et surtout par la bureaucratie impersonnelle de la société moderne.

10Son histoire, d’une absurdité rappelant les aventures du personnage voltairien : Candide, commence peu avant la guerre à Fântâna, un village transylvain lorsque Johann prépare son départ pour l’Amérique où il souhaite gagner assez d’argent en vue d’épouser Suzanna, la plus riche fille du village. Tout change quand le père de Suzanna, un homme méchant et agressif, apprend les plans de mariage de sa fille qu’il chasse de sa maison. Johann et Suzanna sont obligés de chercher abri ailleurs. Le père Korugă, prêtre du village, les accueille chez lui, tandis que le fils de ce dernier, le jeune écrivain de renom Traïan Korugă, leur offre tout l’argent qu’il a gagné avec son dernier roman pour qu’ils puissent s’acheter du terrain et se faire construire une maison. Trois années plus tard en 1939, Johann et Suzanna ont déjà deux garçons et sont toujours heureux. Le chef de la police local amoureux de Suzanna dénonce Johann comme Juif en vue de le faire envoyer dans un camp. Johann devient donc Jacob, tandis que Suzanna est contrainte de divorcer si elle veut conserver sa maison. Johann s’évade en direction de la Hongrie avec d’autres détenus juifs. Là, il sera pris pour un espion roumain (« Ion »), torturé, et finalement envoyé dans un camp de travail allemand comme travailleur hongrois « volontaire ». Devenu « János » sur ses papiers, il est identifié par un médecin SS comme un spécimen exceptionnellement pur de la famille héroïque de lointaine lignée aryenne. Acquérant le statut de soldat SS, il se laisse épouser par une Allemande. Une fois persuadé par ses amis français détenus dans le camp de les aider à s’évader, Johann rejoindra comme eux les Américains et espérera, au moins un moment avoir finalement gagné sa liberté. Pourtant, en tant que soldat SS, il sera interné une fois de plus comme prisonnier de guerre. Libéré treize ans après être entré dans le système des camps, il peut rejoindre Suzanna et leurs enfants (violée par les Russes, Suzanna a donné naissance à un troisième garçon que Johann accepte comme sien). À la fin du roman, la famille se prépare d’émigrer au Canada, pour commencer une vie nouvelle.

11L’histoire de Johann plus détaillée encore, est présentée en parallèle avec la vie de Traïan Korugă et de sa femme, Nora West : alter ego de l’écrivain et d’Ecaterina Burbea. De ce point de vue, La Vingt-cinquième heure relève d’une écriture auto-référentielle, une espèce de métafiction car Traïan Korugă est le chroniqueur déclaré de la vie de Moritz, sujet aléatoire et symbolique renvoyant au sort du monde entier. Dès le début du roman, qui est, on va s’en rendre compte à la fin, la création du personnage-auteur Traïan Korugă, le romancier annonce sa stratégie littéraire :

– Eroii tăi vor fi deci aleși după criterii științifice, ca să reprezinte rasa omenească în esența ei ?
– Nu, a răspuns Traian. Vor fi luați la întâmplare. Nu-i nevoie să-i aleg după criterii științifice. Ce li se-ntâmplă lor li se întâmplă tuturor oamenilor de pe pământ […]. Sunt evenimente cărora nu le va scăpa nici o ființă omenească, și ca să le înfățișez nu-i nevoie să-mi aleg eroii. Pot să-i iau la întâmplare. O să iau, din cele două miliarde de oameni, zece pe care îi cunosc mai bine. O să iau o familie, în speță – familia mea. Tata, mama, eu, tu, argatul din curtea tatii, unu sau doi din prietenii noștri și câțiva vecini.

12Quel est donc le terrible danger qui menace l’humanité ? – « l’esclave technique », la force technologique brute, aveugle qui prétend, dans la société contemporaine, à l’égalité avec les Hommes. Les gens sont devenus, en fait, tellement dépendants du confort qu’ils nous offrent, que nous ignorons le problème qu’ils posent. Voila donc la « morale » du roman, clairement expliquée, par le personnage – auteur, qui estime que le monde entier est en train de changer. Il s’agit, en fait d’une dystopie « avant la lettre », qui annonce la terreur des sociétés totalitaires, ou l’homme, corrompu par les esclaves techniques, sera remplacé par le « citoyen ».

Până la urmă, oamenii nu vor mai putea locui în societate cu natura lor omenească. Vor fi socotiţi ca egali, uniformi, şi vor fi trataţi dupa aceleaşi legi care se aplică sclavilor tehnici, fără nici o concesie faţă de natura lor diferită. Se vor face arestări automate, condamnări automate, execuții automate. […] Toate armatele din lume vor fi alcătuite doar din mercenari, care se vor bate pentru consolidarea unei societăți tehnice, unde omul nu mai are ce căuta cu natura lui de om. Până acum, armatele luptau pentru cuceriri de noi teritorii și bogății, pentru chestiuni de mândrie națională, pentru interesele private ale regilor sau împăraților, de jaf ori de mărire. Toate acestea erau scopuri omenești. […] În societatea contemporană, sacrificiul uman a devenit un fapt încă mai banal. Viața omului are valoare numai ca sursă de energie. Criteriile de apreciere sunt pur tehnice. Neagra barbarie tehnică! […] Din clipa în care omul a fost redus la o singură dimensiune, aceea de valoare tehnico-socială, i se poate întâmplă orice. […] Societatea tehnică lucrează exclusiv după metode tehnice, numai abstracțiuni, planuri, și are o singură morală : producția.

13Dans ce contexte, l’histoire de Johann Moritz ne sera que la démonstration de cette « révolution technique », ou encore, un compte rendu d’une expérience : quel est le sort de l’homme au moment ou il doit mener sa vie dans une société nouvelle, dépourvue de toute humanité ?

14Le choix du personnage n’est pas du tout arbitraire : écrivain traditionaliste et nationaliste, Gheorghiu est convaincu de la supériorité morale des paysans, car ils n’ont pas subi les influences nuisibles de la ville, immorale et dégénérée, preuve vivante du fait que l’homme ne peut maintenir l’intégrité de son essence spirituelle qu’au sein de la nature. L’idée implicite est qu’un tel personnage, honnête et non atteint par l’hypocrisie de ses contemporains, déjà corrompus par la démagogie du discours politique et propagandiste, saura ignorer l’apparence pour en discerner la vérité.

15La moralité paysanne, centrée sur la foi et sur le bon sens, encourage Johann Moritz à accepter son destin avec résignation, car il voit le monde comme la création d’un artisan divin, où l’homme est la mesure de toute chose, et seules les actions d’une personne déterminent le trajet de sa vie.

16Lui, qui n’a jamais quitté son village, est soudain forcé de parcourir l’Europe, de vivre parmi des gens qui ne parlent pas sa langue, et, encore plus, ne comprennent pas sa vision du monde. Les hommes qu’il rencontre sont déjà devenus, au moins partiellement, des « esclaves techniques », donc il passe son temps à essayer de leur redonner un visage humain, de les ré-humaniser.

17Lorsque la guerre réduit les Européens à leur nationalité, Moritz n’a pas l’occasion de rencontrer les individus dans des conditions normales – un Jean, un Yechiel, un Lorenzo, ou un Ivan qu’il puisse connaitre ne sont plus des personnes indépendantes, rendues uniques par l’ensemble singulier de leurs traits divers – par contre, ils deviennent des archétypes – Français, Hongrois, Polonais, Serbes, Allemands, Russes. Lorsqu’il apprend qu’un Italien est condamné à mort pour espionnage, tout compatissant, Moritz essaie d’utiliser son expérience antérieure pour s’imaginer le détenu : « Moritz a văzut mulți italieni, și toți erau veseli. De aceea și-l închipuie și pe cel executat azi tot vesel ».

18Bien qu’il n’ait pas de préjugés, Moritz ne peut que généraliser, en concluant que les qualités d’un certain individu s’appliquent à tous ses compatriotes. C’est en fait sa manière de se familiariser avec une société dont il ne connaît pas les règles. En créant des stéréotypies, il obtient des outils qui puissent l’aider à interpréter des situations à venir. Autrement dit, il les utilise pour mettre de l’ordre et de la cohérence dans son univers social chaotique.

19En parlant des « outils cognitifs » utilisées par le personnage principal du roman, il faut souligner qu’il ne s’agit, ici, des stéréotypies transmises et acceptées telles quelles par Moritz. Celui-ci n’emprunte pas les stéréotypes standardisés, qui sont, la plupart du temps, négatifs. Comme il n’a jamais connu d’étrangers, ses opinions sont formées d’une manière empirique – il connaît un individu, remarque quelques traits caractéristiques et, avec une innocence apparemment enfantine, il généralise. De plus, il est toujours conscient que l’Autre est un homme, tout comme soi, et, selon sa logique, l’Autre ne peut avoir que les mêmes chagrins ou désirs que lui-même.

20Moritz ne peut que compatir avec les Polonais, car il apprend que leur pays est envahi, et cela le fait penser à son peuple ; les Français, il les voit tous en amis, car le premier Français qu’il avait connu, Joseph, lui parlait de sa bien-aimée, Beatrice, qui, bien sûr, ressemblait Suzanna ; les Américains, il les regarde comme de braves gens, mais il a du mal à les comprendre (après lui avoir donné de la nourriture et félicité pour avoir sauvé les prisonniers français, ils l’ont envoyé dans un camp de concentration) ; les Allemands, il les admire pour leur efficacité (Moritz a travaillé un temps dans une usine Knopf und Sohn), mais ils lui font peur ; les Tchèques, il ne les connaît pas « personnellement » mais cela ne l’empêche pas d’éprouver une vive compassion à la vue d’un cadavre ayant appartenu à un détenu Tchèque. Lorsqu’il s’agit de qualifier les étrangers qu’il rencontre, Moritz n’a qu’une philosophie : « Lui Johann Moritz nu i-a fost niciodată frică de oameni. Știa că oamenii sunt și buni și răi. Unii – mai mult buni – alții, invers. Dar toți au și una și alta ».

21Dans un monde où le but est d’uniformiser les différences entre individus, pour les transformer en « citoyens », Moritz essaye, par contre, de créer ses propres stéréotypies, qui l’aident à donner un visage humain aux étrangers qu’il rencontre. Ceux qui l’ont constamment envoyé dans des camps, ignorant son nom ou sa nationalité, n’avaient que de statistiques comme critère d’évaluation, considérant l’individu une unité neutre à utiliser dans des calculs impersonnels.

22Moritz ne croit pas en des notions abstraites, telles la gloire, ou la loyauté envers une certaine nation. Lui, il est chrétien et fataliste et ce qui compte le plus est sa famille. Averti, par un détenu Français, que la France lui sera reconnaissante pour les avoir aidés à s’échapper, Moritz s’exclame : « Eu nici nu știu cum e, Franța ta ! […] Eu îmi știu nevasta și copilul în primejdie. Pentru ei evadez cu voi ! »

23Si Candide croyait vivre dans le meilleur des mondes possibles, Johann Moritz ne se fait pas de telles illusions. Sa bonne foi pourtant, passe souvent pour naïveté car ses démarches (d’ailleurs très logiques) sont d’une simplicité inacceptable pour les « esclaves techniques ». Lorsqu’il est dénoncé comme Juif, il essaye d’expliquer à la fois au commandant du camp et aux autres détenus juifs, qu’il est Roumain. En Hongrie, où il est torturé pour espionnage en faveur des Roumains, il tente encore une fois de raisonner avec les enquêteurs. Enfin, après douze années de détention, il décide toujours de donner aux autorités la chance de faire amende honorable, et leur écrit une pétition. Il n’obtient, bien sûr, aucune réponse.

24L’image christique de Moritz (lui, l’innocent qui essaye de réformer le monde non par agressivité, mais par un humanisme accablant) s’impose grâce à la vraisemblance du personnage. Plus de soixante années après les événements présentés dans le roman, le lecteur moderne éprouve, en lisant l’histoire du paysan transylvain, une sensation pareille à celle suscitée par le discours kafkaïen, ou par l’atmosphère sombre et lourde, incitant à un désespoir frisant la folie de 1984 d’Orwell. La différence, réside, pourtant, dans le message final de La Vingt-cinquième heure : si le système n’a pu changer Moritz, si les « citoyens » ont été finalement incapables de détruire l’humanisme de l’homme, d’un seul, l’espoir vit toujours.

Haut de page

Bibliographie

Gheorghiu C. V., 1991, Ora 25, Ed. Omegapres, Bucarest.

Gheorghiu C. V., 2002, Memorii, vol. I, II, Ed. Gramar, Bucarest.

Manolescu F., 2003, Enciclopedia exilului literar românesc : 1945-1989 : scriitori, reviste, instituții, organizații, Ed. Compania, Bucarest.

Haut de page

Pour citer cet article

Référence papier

Claudia Drăgănoiu, « La « réhumanisation » de l’Autre dans La Vingt-cinquième heure de C. V. Gheorghiu »reCHERches, 11 | 2013, 91-98.

Référence électronique

Claudia Drăgănoiu, « La « réhumanisation » de l’Autre dans La Vingt-cinquième heure de C. V. Gheorghiu »reCHERches [En ligne], 11 | 2013, mis en ligne le 08 février 2022, consulté le 16 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cher/10233 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/cher.10233

Haut de page

Auteur

Claudia Drăgănoiu

Université de Strasbourg

Articles du même auteur

Haut de page

Droits d’auteur

CC-BY-NC-SA-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-SA 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search