Se loger à Montpellier en 1756. Etude sur les manières d'habiter urbaines au XVIIIe siècle
Résumés
Il existe peu de sources, en dehors de l'inventaire après décès, qui permettent à l'historien du quotidien de pénétrer dans les intérieurs français du XVIIIe siècle et d'en étudier la structure. Une source d'un genre différent, La minute de vérification des maisons de la ville et des faubourgs de Montpellier soumise au vingtième tenue entre 1752 et 1756 permet, par sa précision, une approche quantitative des modes d'habiter à l'échelle d'un quartier de la ville. L'étude de 439 unités d'habitations regroupées en 315 immeubles permet de tracer la physionomie du logement moyen dans une ville de province au XVIIIe siècle. Une comparaison avec les résultats d'études similaires conduites pour Paris par Daniel Roche ou Annik Pardailhé-Galabrun permet de conclure à une relative homogénéité des manières d'habiter urbaines sous l'Ancien Régime.
Pour citer cet article
Référence électronique
Camille Pascal, « Se loger à Montpellier en 1756. Etude sur les manières d'habiter urbaines au XVIIIe siècle », Cahiers d'histoire [En ligne], 44-4 | 1999, mis en ligne le , consulté le 07 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ch/381 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ch.381
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