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Le syndicalisme agricole et la noblesse en France de 1884 à 1914.

Claude-Isabelle Brelot

Résumés

Dès 1884, la nouvelle loi autorisant les syndicats ouvriers et agricoles offre l'opportunité d'un renouvellement du clientélisme traditionnel à la noblesse — vaincus du suffrage universel, catholiques sociaux, ralliés et châtelains épris d'agronomie —. À l'Union centrale des syndicats agricoles de la rue d'Athènes, dix des quinzee unions régionales sont dues à une initiative noble et, localement, les conseils d'administration sont des bastions nobiliaires. Décrié comme le " parti des châteaux ", le syndicalisme agricole, qui modifie les rapports entre château et village, est une étape dans l'acculturation de la noblesse à la modernité. Réflexion sur la représentation professionnelle, désir de sociabilité villageoise, création de l'enseignement agricole et ménager ambulant attestent le désir de formation des élites paysannes et une attention au rôle des femmes dans la société villageoise.

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Chronologique :

XIXe siècle
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Pour citer cet article

Référence électronique

Claude-Isabelle Brelot, « Le syndicalisme agricole et la noblesse en France de 1884 à 1914. »Cahiers d'histoire [En ligne], 41-2 | 1996, mis en ligne le , consulté le 22 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ch/116 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ch.116

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