Présentation
Commonwealth Essays and Studies est une revue à comité de lecture consacrée à la critique de la littérature postcoloniale anglophone, portant sur toutes les périodes et tous les genres. Commonwealth a été publié pour la première fois en 1975 par la Société Française d’Études du Commonwealth (crée en 1971), devenue depuis la Société d’Étude des Pays du Commonwealth (SEPC). L’éditeur du premier numéro ayant des contacts avec ACLALS (Association for Commonwealth Literature and Language Studies, fondée en 1965), la revue a eu une dimension internationale dès ses débuts.
Depuis 1983, la revue est publiée deux fois par an. Un numéro sur deux est consacré aux communications de l’atelier annuel thématique de la Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES) ; il est dirigé par le/la/les président/e/s d’atelier. L’autre numéro annuel propose un sujet plus pointu, ou bien est consacré à un auteur honoré par l’actualité littéraire (Prix Nobel de littérature par exemple) ; dans tous les cas, des spécialistes internationaux sont invités à contribuer. Les articles publiés sont originaux. Chaque numéro accueille aussi des recensions d’ouvrages, et parfois des entretiens sur des sujets littéraires. Ainsi, la politique éditoriale de cette revue internationale publiée uniquement en anglais est à la fois de faire connaître les travaux des chercheurs français à l’étranger (numéro SAES) et de stimuler les collaborations internationales (numéros spéciaux).
L’évolution du contenu de la revue reflète l’évolution conceptuelle des études du Commonwealth vers les études postcoloniales, et l’intérêt actuel pour les effets de la mondialisation sur la littérature de langue anglaise. La revue a aussi effectué en 2019 sa transition de l’édition papier vers la publication électronique, ce qui lui permet de maintenir son statut en tant que contribution internationale appréciée dans le champ des études de la littérature anglophone.
Depuis ses débuts la revue a été dirigée successivement par Robert Mane (U. de Pau, 1976–1978), Michel Fabre (U. Paris 3, 1979–1982), Jean-Pierre Durix, avec Carole Froude-Durix comme éditrice associée (tous les deux de l’U. de Dijon, 1983–2005), Marta Dvorak (U. Sorbonne Nouvelle – Paris 3, 2005–2011), et Claire Omhovère (U. de Montpellier, 2011–2017). La revue est actuellement dirigée par Christine Lorre-Johnston (U. Sorbonne Nouvelle – Paris 3).
Les instances éditoriales sont élues par l’assemblée générale des membres de la SEPC qui se réunit une fois par an début septembre, lors des journées de la SAES. Depuis 2005, la responsable d’édition et les responsables des recensions, et depuis 2019, la directrice de publication et l’éditrice associée, ont des mandats limités à six ans, reconductibles si besoin. Les critères d’éligibilité sont les suivants : être membre de la SEPC et avoir une expérience comme membre du comité de lecture depuis deux ans au moins. Le Comité de lecture et le Comité scientifique international sont des instances ouvertes (leurs membres ne sont pas limités en nombre) et diversifiées : les chercheurs, enseignants-chercheurs, et auteurs qui participent régulièrement au processus d’évaluation des articles soumis pour publication sont invités à devenir membres du Comité de lecture (pour les collègues des institutions françaises) ou du Comité scientifique international (pour les collègues internationaux), dans le souci que soit représentée la diversité du champ d’étude des littératures et des cultures postcoloniales et du Commonwealth. Les membres quittent les comités quand ils ne souhaitent plus participer aux activités d’évaluation.