L’église Saint-Barthélemy de Nogna (Jura) : confrontation des données archéologiques et géophysiques
Plan
Haut de pageNotes de la rédaction
Historique
Reçu : 16 février 2024 – Accepté : 07 mai 2024
Texte intégral
1. Introduction
1Le village de Nogna est situé sur le premier plateau du massif du Jura, à l’extrémité méridionale du plateau lédonien, le long d’un axe de circulation important reliant Lons-le-Saunier à Clairvaux (fig. 1).
Fig. 1 – Localisation de la commune de Nogna (source : www.geoportail.gouv.fr ; DAO : D. Martinez, 2017).

- 1 L’étude des sources textuelles a été réalisée par J.-L. Mordefroid ; cf. D. Martinez, C. Prost et J (...)
2Les origines de cette localité sont assez peu connues. Elle se développe à l’intersection de deux voies fréquentées, semble-t-il, dès l’époque romaine. La plus ancienne mention d’une église à Nogna date de 1133, dans une charte de l’archevêque de Besançon (Anséri) indiquant son rattachement à l’abbaye de Baume-les-Messieurs1.
3L’ancienne église Saint-Barthélemy se situe à l’écart du village actuel, à environ 700 m au nord. La mémoire du lieu est conservée par le toponyme cadastral « Sous la Vielle Eglise », mais aussi par la présence d’un calvaire constitué d’une croix monolithique dressée sur un piédestal maçonné. Jusqu’à il y a peu, les ruines du lieu de culte étaient recouvertes par un amoncellement de terre au-dessus duquel se développait un bosquet. En avril 2017, dans le cadre d’un projet de « mise en valeur » du site, la municipalité a entrepris des travaux d’arasement du tertre, occasionnant le dégagement (non autorisé) des vestiges de l’ancienne église (fig. 2).
Fig. 2 – Vue aérienne des vestiges de l’ancienne église, avec en arrière-plan le village de Nogna (cl. J.-L. Mordefroid, 2017).

4Face à ces découvertes, une étude sous la forme d’un état des lieux général des structures a été prescrite par le Service régional de l’archéologie. Celle-ci a consisté en une analyse archéologique du bâti des vestiges hors-sol, permettant d’établir une première esquisse de chronologie relative entre, a minima, l’époque romane et le xviie siècle.
5Des incertitudes subsistaient néanmoins à l’issue de cette première étude, notamment sur le plan et l’architecture du chevet qui, pour sa part, n’a pu être appréhendé qu’au travers de l’amorce de ses murs latéraux. Aussi, pour compléter l’étude du bâti, des prospections géophysiques ont été conduites dans et aux abords de l’édifice.
2. Résultats de l’intervention archéologique
6Quatre états d’aménagement ont été mis en évidence à l’issue de l’étude du bâti (fig. 3). Le premier correspond à une maçonnerie repérée au pied du mur nord du chevet de l’église, dont l’orientation par rapport à l’édifice est divergente. Son identification, tout comme son appartenance à une étape d’occupation à part entière, est toutefois incertaine. Cette maçonnerie pourrait correspondre, en effet, au dispositif de fondation d’origine, voire à un repentir de la construction du chevet associé à l’état suivant.
Fig. 3 – Proposition de périodisation des vestiges de l’église (ortho. : T. Chenal ; DAO : D. Martinez, 2018).

- 2 14,40 m de longueur et environ 7 m de largeur pour la nef ; 4,35 m de largeur pour le chœur.
7Le premier état avéré du lieu de culte (état 2) correspond probablement à la chapelle romane citée en 1133. Il s’agit d’un bâtiment d’assez grandes dimensions2, constitué d’une nef à vaisseau unique prolongée à l’est par le ou les espaces du chœur.
- 3 D. Martinez, C. Prost et J.-L. Mordefroid, « Archéologie de l’ancienne… », op. cit., p. 209.
8Du point de vue chronologique, l’attribution de cet édifice au xiie siècle (voire au xie siècle), bien qu’hypothétique, repose sur la mise en œuvre des maçonneries, en assises régulières de petits moellons calibrés, que l’on retrouve dans l’architecture d’édifices régionaux bien datés de cette période : Baume-les-Messieurs, Saint-Lothain, Saint-Lupicin, Saint-Désiré de Lons-le-Saunier, etc.3.
- 4 À moins que les doubleaux d’une voûte en berceau plein cintre aient été ancrés directement dans les (...)
9La nef était très certainement dotée d’une charpente, comme le suggèrent la largeur de l’espace, l’épaisseur des murs gouttereaux (0,95 m), ainsi que l’absence de supports latéraux4.
10L’édifice connaît ensuite une transformation sensible à une date inconnue (état 3), qu’il est toutefois possible de placer dans un large bas Moyen Âge à l’appui de la chronologie relative. La construction d’une maçonnerie longeant le mur gouttereau nord dans son tiers oriental signale l’édification d’un clocher, accessible dès lors depuis l’extérieur par un escalier, dont la maçonnerie en question constituait le mur d’échiffre.
11Les transformations suivantes, datables assurément de l’époque moderne, en particulier du xvie siècle, font suite à la destruction d’une partie de l’édifice et accompagnent peut-être un changement de statut de l’église ou, tout du moins, une évolution de ses fonctions liturgiques.
12Les principaux travaux mis en évidence concernent la nef, dont la largeur est réduite (6,20 m). Le mur gouttereau sud est totalement reconstruit et le mur nord est chemisé à l’intérieur par une maçonnerie. Cette réduction du volume interne traduit un changement de système de couverture marquant le passage de la charpente vers la voûte – sinon un changement de voûtement –, ce que suggère d’ailleurs la largeur importante des murs gouttereaux (environ 1,5 m) qui sont, en outre, renforcés par de puissants contreforts.
13L’absence de supports latéraux n’est pas rédhibitoire, a fortiori dans ce secteur géographique où le recours au voûtement en berceau brisé continu est assez fréquent au cours des xve-xviie siècles – Briod, Coldre, Revigny, Publy, Denezières, etc.
- 5 D. Martinez, C. Prost et J.-L. Mordefroid, « Archéologie de l’ancienne… », op. cit., p. 212.
14L’étude conduite sur les seuls vestiges accessibles hors-sol a donc permis de restituer l’évolution architecturale de la nef de l’édifice entre Moyen Âge et époque moderne, mais aussi d’approcher, du moins pour le dernier état, une partie de son équipement liturgique5.
15La restitution du chevet était plus délicate, même si l’amorce de ses murs latéraux et la comparaison avec le plan d’édifices ruraux de chronologie identique, ou tout du moins approchante – Barésia-sur-l’Ain notamment, datant du xiiie siècle –, invitaient à proposer l’existence d’un chevet profond et à fond plat.
16Aussi, dans le but d’approcher la géométrie de cet espace, des prospections géophysiques ont été réalisées. Au-delà, celles-ci avaient également pour objectif de déterminer la présence éventuelle de constructions aux abords de l’église (dépendances, habitat, etc.).
3. Résultats des prospections géophysiques
17La prospection magnétique a été privilégiée pour l’environnement de l’église, permettant ainsi de balayer une surface assez vaste (7 600 m²) dans le but de détecter de potentielles structures maçonnées, fossoyées, voire des foyers (fig. 4). Pour cela, nous avons utilisé un GRAD 601 (Bartington Instrument) et effectué des profils en allers-retours espacés d’un mètre.
Fig. 4 – Localisation des zones concernées par les prospections géophysiques (DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019).

- 6 Elle n’a pas pu être doublée par une prospection magnétique en raison de la présence proche de clôt (...)
18La méthode du radar-sol a été mise en œuvre, quant à elle, dans et aux abords du lieu de culte, sur une superficie cumulée de 576 m². L’objectif était alors de documenter le potentiel stratigraphique de l’édifice, mais aussi de compléter son plan afin d’orienter au mieux d’éventuelles investigations futures6. Les mesures ont été réalisées à l’aide d’un Mala Pro Ex, équipé d’une antenne 250 MHz le long de profils espacés de 40 cm.
3.1. La prospection magnétique
19Les relevés issus de la prospection magnétique n’ont pas permis de renseigner de manière claire les éléments qui pouvaient avoisiner l’église. Quelques anomalies dipolaires fortes détectées au nord de celle-ci correspondent vraisemblablement à des traces d’anthropisation moderne, voire contemporaines, telles que des ferrailles erratiques épandues ou perdues sur la parcelle (fig. 5).
20Les autres anomalies correspondent probablement à des phénomènes géologiques et naturels. Parmi celles-ci, il est possible d’identifier des diaclases, orientées nord-ouest - sud-est, caractérisées par des anomalies linéaires dipolaires au contraste négatif. La seule structure bâtie potentielle se situe à l’ouest de l’édifice, à l’emplacement d’une zone de contraste positif susceptible de matérialiser la présence d’un petit bâtiment quadrangulaire effondré, dont l’orientation est discordante par rapport à celle du lieu de culte.
3.2. La prospection radar
21Les résultats obtenus par la prospection radar-sol se sont révélés plus probants, en particulier au niveau du chevet de l’édifice. La nef n’a livré, quant à elle, aucun résultat interprétable, probablement en raison de la mauvaise propagation des ondes dans ce secteur, où la présence d’affleurements réguliers de moellons calcaires a rendu les acquisitions géophysiques chaotiques.
22De manière générale, les résultats les plus significatifs de cette prospection sont compris entre 0,50 m et 1,60 m de profondeur estimée. Des images du sous-sol ont été produites par tranche de 10 cm afin d’évaluer l’état de conservation des vestiges.
23À l’emplacement du chevet, la prospection révèle des anomalies non conductrices attribuables à une, voire plusieurs maçonneries superposées, dont la hauteur totale avoisine 70-80 cm. Un premier ensemble se distingue à partir de 60-70 cm de profondeur et semble disparaître entre 1 m et 1,10 m. Il signale manifestement la présence des trois murs du chevet de l’église, qui seraient conservés sur une hauteur d’environ 40 cm. La restitution d’un chevet plat tend par conséquent à se confirmer (fig. 6).
Fig. 6 – Résultats de la prospection radar-sol à 70-80 cm de profondeur (ortho. : T. Chenal ; DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019).

24Entre 1,1 m et 1,5 m de profondeur, un autre état du chevet, plus ténu, paraît se dessiner, cette fois sous la forme d’une maçonnerie semi-circulaire (fig. 7). D’après l’imagerie du sous-sol, celle-ci posséderait une épaisseur d’environ 80 cm.
Fig. 7 – Résultats de la prospection radar-sol à 110-120 cm de profondeur (ortho. : T. Chenal ; DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019).

25En dehors de l’emprise du chevet, peu de vestiges sont visibles dans les fenêtres prospectées dans et autour de l’église. À l’ouest de la nef, à une profondeur comprise entre 1,20 m et 1,40 m, la mise en place d’un remblai est suspectée.
4. Discussion
26Les prospections géophysiques complètent assez efficacement les résultats obtenus par l’étude du bâti, en particulier pour le chevet dont la géométrie, a minima pour l’état le plus récent, peut être assurément restituée (fig. 8).
Fig. 8 – Proposition de restitution du chevet pour l’état 2 (ortho. : T. Chenal ; DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019).

27En ce sens, le plan de l’édifice s’accorde avec les formes connues localement pour l’époque moderne, mais aussi antérieurement. Il y a tout lieu, en effet, d’associer cette forme au chevet roman, dans la mesure où les observations archéologiques ont montré que cette partie de l’édifice n’avait pas été remodelée au cours de l’époque moderne, du moins en partie basse, contrairement à la nef.
28La restitution d’une abside semi-circulaire antérieure paraît séduisante, mais reste toutefois discutable dans l’attente d’investigations archéologiques (fig. 9). La lecture du signal, en effet, est un peu moins claire dans les profils supérieurs à 1,10 m de profondeur et le pseudo-hémicycle qui se dessine résulte peut-être de la présence de blocs aux abords des fondations des murs du chevet plat – comblement des tranchées de fondation, remblais, etc.
Fig. 9 – Proposition de restitution de l’abside semi-circulaire, état 1 ? (ortho. : T. Chenal ; DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019).

29Par ailleurs, la profondeur d’enfouissement révélée par les profils géophysiques peut étonner – y compris pour la base présumée des murs du chevet plat – au regard des affleurements de rocher visibles au niveau de circulation actuel, notamment au sud de l’édifice et à proximité de l’emprise du chevet. Si les images livrées par le radar sont incontestables, il semble nécessaire d’envisager à la baisse les profondeurs d’enfouissement et la hauteur de conservation des structures maçonnées. Cependant, l’irrégularité potentielle du terrain calcaire – on le voit avec les nombreuses diaclases qui semblent se dessiner sur le terrain situé au nord de l’édifice – a pu nécessiter des adaptations architecturales particulières dans certaines zones et un ancrage profond des maçonneries dans le but d’asseoir leurs fondations sur le rocher.
5. Conclusion
30Cette approche de surface conjuguant études des sources textuelles, archéologie du bâti et prospections géophysiques a livré des résultats d’une valeur certaine pour la compréhension de l’édifice et, plus largement, pour approcher l’histoire d’une petite paroisse rurale médiévale. La confrontation de ces premières approches non invasives permet, en effet, de restituer l’architecture d’un lieu de culte, dont l’attribution à l’époque romane est étayée par son plan et par ses critères constructifs comparables à d’autres édifices jurassiens de cette période.
31Au-delà, les prospections radar renforcent l’hypothèse d’un édifice antérieur à l’église romane, dont la partie orientale est peut-être matérialisée par un hémicycle. La confrontation de ces différentes observations ne fait que renforcer l’intérêt de prolonger les investigations sur le site, cette fois au moyen d’une fouille, afin de restituer l’histoire de cet édifice participant peut-être d’un premier maillage d’églises rurales sur le piémont occidental du Jura, en l’occurrence ici sur le plateau lédonien.
Notes
1 L’étude des sources textuelles a été réalisée par J.-L. Mordefroid ; cf. D. Martinez, C. Prost et J.-L. Mordefroid, « Archéologie de l’ancienne église Saint-Barthélémy de Nogna (Jura) », Bulletin de la Société d’émulation du Jura, 2018, p. 205-214.
2 14,40 m de longueur et environ 7 m de largeur pour la nef ; 4,35 m de largeur pour le chœur.
3 D. Martinez, C. Prost et J.-L. Mordefroid, « Archéologie de l’ancienne… », op. cit., p. 209.
4 À moins que les doubleaux d’une voûte en berceau plein cintre aient été ancrés directement dans les murs gouttereaux, à l’image du premier état roman de la nef de l’abbatiale Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs.
5 D. Martinez, C. Prost et J.-L. Mordefroid, « Archéologie de l’ancienne… », op. cit., p. 212.
6 Elle n’a pas pu être doublée par une prospection magnétique en raison de la présence proche de clôtures en fil de fer barbelé.
Haut de pageTable des illustrations
![]() |
|
---|---|
Titre | Fig. 1 – Localisation de la commune de Nogna (source : www.geoportail.gouv.fr ; DAO : D. Martinez, 2017). |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cem/docannexe/image/20622/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 236k |
![]() |
|
Titre | Fig. 2 – Vue aérienne des vestiges de l’ancienne église, avec en arrière-plan le village de Nogna (cl. J.-L. Mordefroid, 2017). |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cem/docannexe/image/20622/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 420k |
![]() |
|
Titre | Fig. 3 – Proposition de périodisation des vestiges de l’église (ortho. : T. Chenal ; DAO : D. Martinez, 2018). |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cem/docannexe/image/20622/img-3.jpg |
Fichier | image/jpeg, 308k |
![]() |
|
Titre | Fig. 4 – Localisation des zones concernées par les prospections géophysiques (DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019). |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cem/docannexe/image/20622/img-4.jpg |
Fichier | image/jpeg, 528k |
![]() |
|
Titre | Fig. 5 – Résultats de la prospection magnétique (DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019). |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cem/docannexe/image/20622/img-5.jpg |
Fichier | image/jpeg, 488k |
![]() |
|
Titre | Fig. 6 – Résultats de la prospection radar-sol à 70-80 cm de profondeur (ortho. : T. Chenal ; DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019). |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cem/docannexe/image/20622/img-6.jpg |
Fichier | image/jpeg, 268k |
![]() |
|
Titre | Fig. 7 – Résultats de la prospection radar-sol à 110-120 cm de profondeur (ortho. : T. Chenal ; DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019). |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cem/docannexe/image/20622/img-7.jpg |
Fichier | image/jpeg, 268k |
![]() |
|
Titre | Fig. 8 – Proposition de restitution du chevet pour l’état 2 (ortho. : T. Chenal ; DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019). |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cem/docannexe/image/20622/img-8.jpg |
Fichier | image/jpeg, 268k |
![]() |
|
Titre | Fig. 9 – Proposition de restitution de l’abside semi-circulaire, état 1 ? (ortho. : T. Chenal ; DAO : C. Prost et C. Sanchez, 2019). |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cem/docannexe/image/20622/img-9.jpg |
Fichier | image/jpeg, 255k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Damien Martinez, Célia Prost et Christelle Sanchez, « L’église Saint-Barthélemy de Nogna (Jura) : confrontation des données archéologiques et géophysiques », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA [En ligne], 28.1 | 2024, mis en ligne le 19 juillet 2024, consulté le 17 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cem/20622 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/123jd
Haut de pageDroits d’auteur
Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-SA 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Haut de page