Bibliographie
Récits de voyage en Écosse publiés aux xviiie et xixe siècles
Angiolini Luigi, Lettere sopra l’Inghilterra Scozia e Olanda, 2 vol., Florence, Pietro Allegrini, 1790.
Baert-Duholant Charles, Tableau de la Grande-Bretagne, de l’Irlande, et possessions angloises dans les quatre parties du monde, 4 vol., Paris, H. J. Jansen, 1800-1802.
Chantreau Pierre-Nicolas, Voyage dans les trois royaumes d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande fait en 1788 et 1789, 3 vol., Paris, Briand, 1792.
Faujas de Saint-Fond Barthélémy, Voyage en Angleterre, en Écosse et aux Hébrides, 2 vol., Paris, H. J. Jansen, 1797.
Johnson Samuel et Boswell James, A Journey to the Western Islands of Scotland and The Journal of a Tour to the Hebrides, Londres, Penguin Books, 1984.
Pennant Thomas, A Tour in Scotland, 1769, Londres, 1772 [1771].
Pennant Thomas, A Tour in Scotland and Voyage to the Hebrides 1772, 2 vol., Londres, 1776 [1774].
Publications relatives aux voyages au xviiie siècle, à la littérature apodémique et à l’Écosse des Lumières
Amblard Marion, « A French Gentlemen’s Tour in Scotland. Franco-Scottish Social and Cultural Connections in Barthélémy Faujas de Saint-Fond’s Travels in England, Scotland and the Hebrides », dans A. Korzeniowska et I. Szymanska (dir.), Imaging Scottishness: European and Domestic Representations, Varsovie, Semper, 2017, p. 177-189.
Beaurepaire Pierre-Yves, L’Europe des Lumières, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 2013 [2004].
Beaurepaire Pierre-Yves et Pourchasse Pierrick (dir.), Les circulations internationales en Europe, années 1680-années 1780, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010.
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Holloway James et Errington Lindsay, The Discovery of Scotland. The Appreciation of Scottish Scenery through Two Centuries of Painting, Édimbourg, National Gallery of Scotland, 1978.
Maze Mathieu, L’invention de l’Écosse. Premiers touristes dans les Highlands, Paris, Vendémiaire, 2017.
McFarlane Elizabeth Anne, French Travellers to Scotland, 1780–1830: An Analysis of Some Travel Journals, Thèse de doctorat (PhD) non publiée, Université de Stirling, 2015.
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Thévenot-Totems Marie-Hélène, La découverte de l’Écosse du xviiie siècle à travers les récits des voyageurs britanniques, Paris, Didier Érudition, 1990.
Van Damme Stéphane, « La grandeur d’Édimbourg. Savoirs et mobilisation identitaire au xviiie siècle », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 55, 2008, p. 152-181.
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Notes
En effet, avant le début du xixe siècle, le mécénat fut limité en Écosse et peu de peintres s’y établirent. Ainsi, les jeunes aspirant à une carrière artistique étaient généralement formés par des artisans, comme les orfèvres. À Édimbourg, ils pouvaient également suivre des cours à la Trustees’ Academy, centre de formation destiné aux futurs ouvriers de l’industrie textile qui fut ouvert en 1760. Pour la plupart, tout au long du xviiie siècle, les peintres furent formés à Londres, dans l’atelier d’un peintre ou, dès 1768, à la Royal Academy. Un grand nombre décida aussi d’entreprendre un voyage en Italie dans le but de terminer leur formation artistique. Sur la formation des peintres écossais en Italie, voir M. Amblard, « The Scottish Painters’ Exile in Italy in the Eighteenth Century », Études écossaises, no 13, 2010, p. 59-77, article disponible en ligne sur <https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/etudesecossaises.219>.
Ainsi que l’a rappelé l’historien Jean Boutier, entre le xvie siècle et le xviiie siècle, « le Grand Tour s’affirme comme une institution centrale dans l’Europe d’Ancien Régime » (J. Boutier, « Le Grand Tour : une pratique d’éducation des noblesses européennes (xvie-xviiie siècles) », Cahiers de l’Association des historiens modernistes des universités, no 27, 2004, p. 4, disponible en ligne sur <https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00006836>).
Selon le professeur Gilles Bertrand, entre le xvie siècle et le xviiie siècle, en plus du Grand Tour, il existait différents types de voyage : « Si cette pratique de voyage [le Grand Tour] des élites en formation devint, dès les années 1530, une référence intellectuelle, sociale, esthétique, politique et morale, l’Europe n’en a pas moins connu de nombreuses autres sortes de voyages, du pèlerin, au marchand et à l’érudit ou l’homme de science, sans oublier l’impact qu’eurent sur le continent les voyages des missionnaires, des explorateurs, des marins et des soldats. » (G. Bertrand, « La place du voyage dans les sociétés européennes (xvie-xviiie siècle) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 121, no 3, 2014, p. 7, disponible en ligne sur <https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/abpo.2834>.)
R. Sweet, G. Verhoeven et S. Goldsmith, « Introduction », dans R. Sweet, G. Verhoeven et S. Goldsmith (dir.), Beyond the Grand Tour. Northern Metropolises and Early Modern Travel Behaviour, Londres / New York, Routledge, 2017, p. 1-24.
P.-Y. Beaurepaire, L’Europe des Lumières, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que-sais je ? », 2e éd., 2013 [2004], p. 8. Sur le rayonnement culturel d’Édimbourg, voir M. Pittock, Enlightenment in a Smart City, Edinburgh’s Civic Development, 1660–1750, Édimbourg, Edinburgh University Press, 2019.
Au cours des années 1780, plusieurs Italiens publièrent des récits inspirés de leurs voyages à travers le continent européen. Parmi eux, le poète Aurelio de’ Giorgi Bertola composa Viaggio sul Reno e ne’ suoi contorni paru en 1795. Ippolito Pindemónte publia en 1790 Abaritte, roman autobiographique après avoir visité la Suisse, la France, l’Angleterre, la Belgique, la Hollande, l’Allemagne et l’Autriche. Carlo Castone della Torre di Rezzonico, qui séjourna en Angleterre, en Hollande et Allemagne en 1788, rédigea un journal de voyage sur sa visite en Angleterre qui fut publié après sa mort sous le titre de Giornale del viaggio in Inghilterra negli anni 1787-1788.
C. Maitte, « The European ‘Grand Tour’ of Italian Entrepreneurs », dans R. Sweet, G. Verhoeven et S. Goldsmith (dir.), Beyond the Grand Tour, ouvr. cité, p. 161-182.
Cette anecdote est citée dans S. Stolf, « Espace géographique et espace culturel : le De Europa de Enea Silvio Piccolomini », Camenae, no 14, 2012, p. 10, article disponible en ligne sur <http://saprat.ephe.sorbonne.fr/media/[…]/camenae-14-2.pdf>.
Cette œuvre peut être consultée en ligne sur <https://fr.wikipedia.org/wiki/Scènes_de_la_vie_de_Pie_II#/media/Fichier:Pintoricchio_003.jpg>.
J. Holloway et L. Errington, The Discovery of Scotland. The Appreciation of Scottish Scenery through Two Centuries of Painting, Édimbourg, National Gallery of Scotland, 1978, p. 1.
La bataille de Falkirk vit la victoire des troupes du roi d’Angleterre Édouard Ier sur celles de William Wallace. Ce fut un épisode douloureux dans l’histoire de l’Écosse qui avait d’autant plus d’écho au xviiie siècle que les jacobites remportèrent en janvier 1746 à Falkirk une victoire sur les troupes du roi d’Angleterre et d’Écosse, avant d’être écrasés trois mois plus tard à Culloden.
Selon Ettore Bonora, l’obtention d’un poste diplomatique ainsi que le succès très limité des deux premiers volumes ont probablement incité Angiolini à renoncer à la publication de son récit de voyage en Hollande. Cf. E. Bonora, « Angiolini, Luigi », Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 3, 1961. Cette entrée du dictionnaire est disponible en ligne sur <www.treccani.it/enciclopedia/luigi-angiolini_(Dizionario-Biografico)/>. Après avoir visité l’Angleterre puis l’Écosse, Angiolini se rendit en Hollande et en France avant de retourner en Toscane. Toutefois, même si le nom de la Hollande figure dans le titre de l’ouvrage d’Angiolini, ce pays n’est mentionné qu’à trois reprises dans les deux volumes. Pour les références sur la Hollande, voir : L. Angiolini, Lettere sopra l’Inghilterra Scozia e Olanda, vol. 1, Florence, Pietro Allegrini, 1790, p. 277 et vol. 2, p. 183, 218.
L. Angiolini, Lettere, ouvr. cité, vol. 1, p. 4.
Ibid., p. 6.
Ibid., vol. 2, p. 195.
Les théories esthétiques du pittoresque et du sublime furent définies respectivement par William Gilpin dans son An Essay on Prints: Containing Remarks upon the Principles of Picturesque Beauty (1768) et par Edmund Burke avec sa publication intitulée A Philosophical Enquiry into the Origin of Our Ideas of the Sublime and Beautiful (1757).
L. Angiolini, Lettere, ouvr. cité, vol. 2, p. 232-233.
Ibid., p. 231.
Le récit d’Angiolini s’inscrit en fait dans la lignée des publications des voyageurs européens. En effet, depuis le xvie siècle, au moins, les voyageurs privilégiaient les villes dans leurs descriptions. Fidèles au schéma des chorographies antiques, ils mettaient l’accent sur le monde des villes, c’est-à-dire celui de la civilisation (civis/civitas) par rapport à celui des populations rurales (les pagani). Ce fut véritablement à partir du début du xixe siècle que les écrits de voyage en Écosse décrivirent plus longuement les paysages sauvages des comtés du Nord plutôt que les villes des Basses-Terres. Sur les raisons de cette évolution, voir l’ouvrage de M. Mazé, L’invention de l’Écosse. Premiers touristes dans les Highlands, Paris, Vendémiaire, 2017.
L. Angiolini, Lettere, ouvr. cité, vol. 2, p. 366-374.
Ibid., p. 209-210.
Ibid., p. 390.
Ibid., p. 236.
Ibid., p. 192.
Ibid., p. 274.
Ibid., p. 217.
Selon Angiolini, les Britanniques auraient copié les machines italiennes : « Non vi dirò altro di lei se non che essa è costruita con gli stessi principi e produce gli stessi effetti che quella per il lavoro della Seta, d’invenzione nostra, copiata come so con certezza, dagl’ Inglesi e che voi potete aver veduta in Vicenza e altrove. » (L. Angiolini, Lettere, ouvr. cité, vol. 2, p. 200.)
L. Angiolini, Lettere, ouvr. cité, vol. 2, p. 331-334.
Angiolini écrivit à propos de cet épisode : « Quel che dovete saper voi è che produsse in tutte quelle persone un effetto che non aspettavo: fissate immobilmente sopra di me in aria d’incanto, non vedevo in loro altro moto che quello della fisonomia che prendeva a tempo il carattere delle mie voci. » (L. Angiolini, Lettere, ouvr. cité, vol. 2, p. 237.)
Ibid., p. 240.
Ibid., p. 352-353.
M. Mazé, L’invention de l’Écosse, ouvr. cité, p. 121-122.
Selon Sweet, Verhoeven et Goldsmith : « Over the course of the eighteenth century, Italy was increasingly associated with the past: a vision of former glory and faded magnificence, still to be admired, but not to be emulated. Commercial expansion, industrial growth and intellectual Enlightenment was taking place further across the Alps in the cities of northern France, the Low Countries and in Britain. […] as northern Europe increasingly asserted both political and economic dominance, the attraction and the novelty of the cities of the northern tour was similarly enhanced. The appeal of Italy had always been constructed around its antiquities; modernity followed a different itinerary. » (R. Sweet, G. Verhoeven et S. Goldsmith, « Introduction », dans Id., Beyond the Grand Tour, ouvr. cité, p. 12.)
Ainsi que l’a souligné Philippe Laplace, les poèmes de Macpherson influencèrent profondément plusieurs écrivains italiens de la seconde moitié du xviiie siècle. Cf. P. Laplace, « The Shadow of Ossian in Ugo Foscolo’s and Vincenzo Monti’s works », dans G. Leydier (dir.), Scotland and Europe, Scotland in Europe, Newcastle, Cambridge Scholars Publishing, 2007, p. 69-79.
L. Angiolini, Lettere, ouvr. cité, vol. 2, p. 266-269. Le nom du poète Ossian est mentionné de manière récurrente dans le deuxième volume du récit d’Angiolini : voir, entre autres, p. 233, 241, 266, 267, 268, 301, 302 et 304.
À titre d’exemple, Charles Baert-Duholant a consacré quelques pages à la controverse sur l’authenticité des poèmes dans le premier volume de Tableau de la Grande-Bretagne, de l’Irlande, et possessions angloises dans les quatre parties du monde, Paris, H. J. Jansen, 1800, p. 163-166. Pierre-Nicolas Chantreau en fit de même dans son Voyage dans les trois royaumes d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande, fait en 1788 et 1789, vol. 3, Paris, Briand, 1792, p. 87-89. La question de l’authenticité des poèmes est également abordée dans le récit de Johnson : S. Johnson et J. Boswell, A Journey to the Western Islands of Scotland and The Journal of a Tour to the Hebrides, Londres, Penguin Books, 1984, p. 116-119.
Angiolini a notamment recours au vocabulaire du sublime et du pittoresque dans sa description du Loch Lomond (L. Angiolini, Lettere, ouvr. cité, vol. 2, p. 230-231).
Il convient toutefois de noter que la narration de Samuel Johnson se démarqua de celle des autres voyageurs contemporains puisqu’il proposa une représentation partiale de l’Écosse, empreinte de préjugés négatifs envers les Écossais. Ainsi que l’a souligné Florence Gaillet-de-Chezelles, même si l’ouvrage de Johnson remporta un franc succès, son récit ne fit pas l’unanimité : « Si son voyage poussa Johnson à revoir ses idées préconçues sur l’Écosse, le portrait qu’il en fit se révèle néanmoins sombre et peu flatteur. […] Or cette peinture partiale de l’Écosse — où la stérilité des paysages et l’indigence et l’ignorance des habitants du nord et des îles ne sont pas contrebalancées par la fécondité des savants et des penseurs des Lumières écossaises — avait toutes les chances de s’inscrire durablement dans les esprits car la renommée intellectuelle du Docteur Johnson, véritable arbitre de la britannité, garantissait un large public à son ouvrage. Il n’est guère étonnant, dès lors, que la publication de son Voyage ait suscité de vives critiques de la part de nombreux Écossais, mais aussi de voyageurs anglais offusqués de l’image trompeuse ainsi colportée. » (F. Gaillet-de-Chezelles, « Entre traditions, influences et originalité, les Souvenirs d’un voyage en Écosse en l’an 1803 de Dorothy Wordsworth », dans N. Bourguignat (dir.), Voyageuses dans l’Europe des confins, xviiie-xxe siècles, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2014, p. 39.)
Le professeur Levi a écrit : « There is no doubt that it was he [Pennant], rather than Johnson, who first revealed Scotland to the English, and Wales as well. » (P. Levy, « Introduction », dans S. Johnson et J. Boswell, A Journey to the Western Islands of Scotland, ouvr. cité, p. 14.)
Barthélémy Faujas de Saint-Fond, « catalogue de la bibliothèque de M. Faujas de St-Fond, administrateur du Jardin du Roi, auteur de plusieurs ouvrages d’histoire naturelle. Ce volume est en partie écrit de la main de M. Faujas de St-Fond », MS 175, f. 112, médiathèque publique et universitaire, Valence.
Le nom de Pennant est cité à plusieurs reprises dans le récit de voyage de Faujas de Saint-Fond. Voir B. Faujas de Saint-Fond, Voyage en Angleterre, en Écosse et aux Hébrides, vol. 1, Paris, H. J. Jansen, 1797, p. 262, 355, 356, 367 ; B. Faujas de Saint-Fond, vol. 2, ouvr. cité, p. 32, 48, 65, 67.
Pour la citation tirée de l’ouvrage de Pennant, voir B. Faujas de Saint-Fond, vol. 1, ouvr. cité, p. 355-356. Le nom de Samuel Johnson apparaît à plusieurs reprises dans les deux volumes de Faujas de Saint-Fond : B. Faujas de Saint-Fond, vol. 1, ouvr. cité, p. 341, 367, 373, 374 ; vol. 2, p. 20, 233, 238, 283, 284.
Pour des références à Pennant, voir, par exemple, C. Baert-Duholant, Tableau, vol. 1, ouvr. cité, p. 153, 154, 159, 161, 162 ; pour des références à Johnson, voir C. Baert-Duholant, Tableau, vol. 1, ouvr. cité, p. 149, 161, 163, 166, 168.
Sur les trois itinéraires, voir M. Mazé, L’invention de l’Écosse, ouvr. cité, p. 121-152.
Cité dans M. Mazé, L’invention de l’Écosse, ouvr. cité, p. 134. John Knox, natif du sud de l’Écosse, fut l’auteur du récit de voyage A Tour through the Highlands of Scotland and the Hebride Isles in MDCCLXXXVI (1787).
L. Angiolini, Lettere, ouvr. cité, vol. 2, p. 317.
Faujas de Saint-Fond écrivit à ce sujet : « Le château fort qui domine la [vieille] ville est bâti sur une colline qui n’est formée que de lave compacte de la nature du basalte ; la couleur noire de cette lave, l’aspect gothique du château qui couronne ce pic volcanique, forme un contraste très piquant avec les maisons blanches modernes, construites avec goût dans une partie de la nouvelle ville. » (B. Faujas de Saint-Fond, Voyage en Angleterre, en Écosse et aux Hébrides, ouvr. cité, vol. 2, p. 291.) Sur le contraste entre la vieille ville et la nouvelle ville d’Édimbourg, voir aussi P.-N. Chantreau, Voyage dans les trois royaumes d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande, ouvr. cité, vol. 3, p. 5-7 et T. Pennant, A Tour in Scotland, 1769, Londres, 1772 [1771], p. 56-57.
De tous les intellectuels écossais qu’il rencontra, Angiolini fut le plus impressionné par Adam Smith. Même s’il fut surpris par certains traits de la personnalité de Smith, le voyageur toscan lui voua une grande admiration et écrivit à son sujet : « In quanto a me per altro con tutti i suoi difetti, se ne ha, vorrei pure averlo vicino: Parli egli chiaro o parli confuso, contradica o sia in distrazione, da lui traspira sempre qualche lampo di genio, rare volte infecondo. Egli è Uomo tale che credo aver contribuito non poco, particolarmente con la sua Opera, a far esser la Scozia montata sul piede regolare in cui la vediamo; ho detto questo a lui stesso, e il mio rendergli giustizia fu accettato con quel genere di modestia con cui si riceve quel che si crede dovuto. » (L. Angiolini, Lettere, ouvr. cité, vol. 2, p. 358.)
Il s’agit de l’édition par Guido di Pino ; plus récemment, en 1990, l’ouvrage d’Angiolini a été à nouveau édité par Michèle et Antonio Staüble.
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