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Notes
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W. Naphy et A. Spicer, La peste noire, 1345-1730. Grandes peurs et épidémies, traduit de l’anglais par A. Sancery, suivi de « Sur quelques origines » de E. Le Roy Ladurie, Paris, Éditions Autrement, 2003, p. 70-92.
J. Nohl, La mort noire. Chronique de la peste, Paris, Payot, 1986, p. 122.
J. L. Stevens Crawshaw, « The Beasts of Burials: Pizzigamorti and the Public Health for the Plague in Early Modern Venice », Social History of Medecine, vol. 24, no 3, 2011, p. 570.
Si l’année de naissance de Titien fait l’objet de débats et de discussion (Augusto Gentili dans son Titien de 2012 la situe entre 1483 et 1485 alors qu’André Chastel dans l’édition critique de 2005 des Vies de Vasari propose plutôt 1488-1489), la cause de la mort du peintre, peste ou vieillesse, ne fait pas non plus l’unanimité des biographes.
Traduction de l’auteure : « […] nous avons vu durant l’horrible peste de cette année, [le Lazaretto Vecchio] rempli de huit mille personnes infectées, avec grand dommage et douleur dans la cité affligée […]. » (F. Sansovino, Venetia citta nobilissima e singolare, livre V, Venise, 1581, p. 84-85)
E. Panofsky, Titien. Questions d’iconographie, s. l., Hazan, 2009, p. 302.
J. Held, « Titian’s Flaying of Marsyas: An Analysis of the Analyses », Oxford Art Journal, vol. 31, no 2, 2008, p. 183.
Certains auteurs prétendent que le format du tableau original aurait été modifié et réduit de chaque côté. Voir J. Held, « Titian’s Flaying of Marsyas » art. cité, p. 183-184.
W. R. Rearick, « Titian’s Later Mythologies », Artibus et Historiae, vol. 17, no 33, 1996, p. 62.
Ibid.
D. Rosand, « “Most Musical of Mourners, Weep Again!”: Titian’s Triumph of Marsyas », Arion: A Journal of Humanities and the Classics, 3e série, vol. 17, no 3, hiver 2010, p. 25.
A. Gentili, Titien, trad. de l’italien par A. Guglielmetti, Arles, Actes Sud, 2012, p. 374.
D. Rosand, « Most Musical of Mourners », art. cité, p. 19.
E. Panofsky règle le sort du tableau dans une note de bas de page à la fin de Titien, ouvr. cité, p. 302.
Voir la méta-analyse de J. Held, « Titian’s Flaying of Marsyas », art. cité, p. 181-194.
W. H. McNeill, Le temps de la peste, ouvr. cité, p. 165.
J. Held, « Titian’s Flaying of Marsyas », art. cité, p. 183.
S. Sontag, Devant la douleur des autres, s. l., Christian Bourgeois éditeur, 2003, p. 69.
E. Panofsky, ouvr. cité, p. 302.
J. Cranston, The Muddied Mirror. Materiality and Figuration in Titian’s Later Paintings, University Park, The Pennylvania State University Press, 2009, p. 50.
J. Delumeau, La peur en Occident. Une citée assiégée : xvie- xviiie siècles, Paris, Fayard, 1978, p. 103.
F. Azouvi, « La peste, la mélancolie et le diable, ou l’imaginaire réglé », Diogane, no 108, oct. 1979, p. 124-143.
« Paré Ambroise », Encyclopédie de l’Agora, en ligne sur <http://agora.qc.ca/dossiers/Ambroise_Pare> (consulté le 26 juillet 2020).
A. Paré, Traicté de la Peste, de la petite Verolle & Rougeolle : avec une brefve description de la Lepre, Paris, Imprimerie André Wechel, 1568, p. 1. Dans sa préface, Paré nous apprend qu’il a non seulement soigné de nombreux pestiférés, mais qu’il a lui-même été atteint par la maladie.
« La peste », Larousse. Encyclopédie en ligne, <www.larousse.fr/encyclopedie/divers/peste/78778> (consulté le 26 juillet 2020).
F. Azouvi, « La peste, la mélancolie et le diable », ouvr. cité, p. 129.
J. Delumeau, La peur en Occident, ouvr. cité, p. 105-106.
D. Rosand avance que Titien possédait probablement un dessin de ce projet qui lui aurait été donné par l’artiste dont il avait fait le portrait (D. Rosand, « Most Musical of Mourners », art. cité, p. 19).
J. Cranston, The Muddied Mirror, ouvr. cité, p. 53.
J. Held, « Titian’s Flaying of Marsyas », art. cité, p. 187.
Ovide, Métamorphoses, traduit et annoté par A.-M. Boxus et J. Poucet, Bruxelles, Biblioteca selecta, 2006, livre VI, lignes 382-400. Disponible en ligne sur <http://bcs.fltr.ucl.ac.be/META/00.htm> (consulté le 25 juillet 2020).
Ibid.
C. Pieters, « L’anatomie entre art et science au xvie siècle : autopsie d’un regard », Communications et langages, no 127, 2001, p. 66.
Bronzino, dans une peinture sur le même sujet du musée de l’Ermitage datée de 1531-1532, montre Marsyas étendu au sol, la jambe déjà « pelée » comme un fruit.
Traduction de l’auteure : « […] et découvrant une chose qui ne concordait pas avec sa délicate intention, comme un chirurgien bienfaisant, il corrigeait l’infirmité, la dépouillant de quelque gonflement ou d’une surabondance de chair […]. » (M. Boschini, Le ricche minere della pittura veneziana, Venise, Francesco Nicolini, 1674, p. b5)
J. L. Stevens Crawshaw, « The Beasts of Burials », art. cité, p. 574.
Ibid., p. 575.
Ibid., p. 584.
M. Rzepinska et K. Malcharek, « Tenebrism in Baroque Painting and Its Ideological Background », Artibus et Historiae, vol. 7, no 13, 1986, p. 92.
Ibid.
Ibid., p. 104.
I. Sapir, Ténèbres sans leçons. Esthétique et épistémologie de la peinture ténébriste romaine, 1595-1610, Berne, Berlin, Bruxelles, Francfort-sur-le-Main, New York, Oxford et Vienne, Peter Lang, 2012, p. 51. C’est d’ailleurs l’expression qu’utilise Panovsky pour conclure que le tableau n’est probablement pas de la main de Titien (E. Panovsky, Titien, ouvr. cité, p. 302).
I. Sapir, Ténèbres, ouvr. cité, p. 50.
Ibid., p. 49.
G. Vasari, Les vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, traduit et commenté par A. Chastel (éd.), Arles, Actes Sud, 2005, livre X, p. 34.
A. Paré, Traicté de la Peste, ouvr. cité, p. 3.
Le nombril, faut-il le rappeler, est ce qui relie le corps de l’enfant à celui de la mère et lui permet de vivre en le nourrissant.
R. Barthes, La Chambre claire. Note sur la photographie, Paris, Éditions Cahiers du cinéma, Gallimard, Seuil, 1980, p. 9.
J. Delumeau, La peur en Occident, ouvr. cité, p. 105.
J. Cranston, The Muddied Mirror, ouvr. cité, p. 51.
Ibid.
L. A. Muratori, Del governo della peste, e della maniere di guardarsene, Modène, 1714, p. 329. Cité par J. Delumeau, La peur en Occident, ouvr. cité, p. 117.
A. Paré, Œuvres, Paris, éd. de P. Tartas, 1969 (1585), chap. 3, p. viii.
F. Azouvi, « La peste, la mélancolie et le diable », ouvr. cité, p. 126.
R. Klibansky, E. Panofsky et F. Saxl, Saturne et la mélancolie, études historiques et philosophiques : nature, religion, médecine et art, trad. de l’anglais et d’autres langues par F. Durand-Bogaert et L. Évrard, Paris, Gallimard, 1989, p. 10.
F. Azouvi, « La peste, la mélancolie et le diable », ouvr. cité, p. 127.
Ibid., p. 139.
R. Klibansky, E. Panofsky et F. Saxl, Saturne et la mélancolie, ouvr. cité, p. 137.
M. A. Holly, The Melancholy Art, Princeton University Press, 2013, p. 138.
R. Klibansky, E. Panofsky et F. Saxl, Saturne et la mélancolie, ouvr. cité, p. 473.
J. Held, « Titian’s Flaying of Marsyas », art. cité, p. 187.
J. Cranston, The Muddied Mirror, ouvr. cité, p. 69.
F. Azouvi, « La peste, la mélancolie et le diable », ouvr. cité, p. 130.
Ibid.
M. Boschini, Le Minere della pittura, ouvr. cité, p. b4-b6.
D. Rosand, « Most Musical of Mourners », art. cité, p. 24.
I. Sapir, Ténèbres, ouvr. cité, p. 46.
M. Bal, Reading Rembrandt. Beyond the Word-Image Opposition, Amsterdam University Press, 2006 (1991), p. 386.
Ibid., p. 375.
E. Scarry, The Body in Pain. The Making and Unmaking of the World, New York et Oxford, Oxford University Press, p. 131.
D. Rosand, « Most Musical of Mourners », art. cité, p. 27.
J. Held, « Titian’s Flaying of Marsyas », art. cité, p. 190.
F. de Santa Maria, Historia das sagradas congregacoes des conegos seculares de S. Jorge en alga de Venesa e de S. Joaõ evangelista em Portugal, Lisbonne, 1671, p. 270-272. Cité par J. Delumeau, ouvr. cité, p. 112.
J. Held, « Titian’s Flaying of Marsyas », art. cité, p. 181-194.
Ibid., p. 192.
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