Notes
Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena, 1427, éd. C. Delcorno, Milan, Rusconi, 1989, vol. I, p. 533, predica xviii, désormais abrégé en Siena, 1427. (« Les exemples de ce que l’on voit touchent davantage que les mots que l’on dit. ») Parmi les études générales, nombreuses, consacrées à la prédication médiévale, citons : L. Bolzoni, La rete delle immagini. Predicazione in volgare dalle origini a Bernardino da Siena, Turin, Einaudi, 2002 ; M. G. Muzzarelli, Pescatori di uomini. Predicatori e piazze alla fine del Medioevo, Bologne, Il Mulino, 2005 ; C. Delcorno, L’exemplum multiforme di Bernardino da Siena. Tra fonti scritte e canali di informazione, dans G. Baffetti, G. Forni, S. Serventi et O. Visani, «Quasi quidam cantus». Studi sulla predicazione medievale, Florence, Leo S. Olschki, 2009, p. 203-241 ; R. Wetzel et F. Flückiger (dir.), Die Predigt im Mittelalter zwischen Mündlichkeit, Bildlichkeit und Schriftlichkeit. La prédication au Moyen Âge entre oralité, visualité et écriture, Zürich, Chronos Verlag, 2010 ; M. Bouhaïk-Gironès et M. A. Polo de Beaulieu (dir.), Prédication et performance du xiie au xvie siècle, Paris, Classiques Garnier, 2013.
Bernardin cite approximativement (« Plus movent exempla quam verba ») Grégoire le Grand, Homiliarum In Ezechielem Prophetam Libri Duo (Homélies sur Ézéchiel), lib. ii, homil. vii, 3 (P.L. lxxvi, p. 1014) : « Plus enim plerumque exempla quam ratiocinationis verba compungunt » (« En effet, la plupart du temps les exemples piquent davantage que les mots d’un raisonnement »).
À propos des images verbales dans le sermon ad populum, voir F. Flückiger et R. Wetzel, « Image verbale et prédication écrite. Transmission de la foi et enseignement des pratiques religieuses dans les sermons eucharistiques d’Engelberg », dans Le Moyen Âge, tome CXVIII, nos 3-4, 2012, p. 545-579 : « Performance orale par excellence, la prédication médiévale est aussi le lieu privilégié de l’“image verbale”. Afin de transmettre son message, le prédicateur enrichit son sermon d’exempla, de récits imagés, de métaphores et d’allégories, qui permettront à l’auditoire de visualiser l’enseignement qui lui est destiné. Ces images immatérielles, qui suscitent autant d’images mentales dans l’esprit du destinataire alors qu’il écoute le prêche, jouent un rôle central dans la prédication. » (p. 545 ; <https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.3917/rma.183.0545>)
Rhétorique, III, x-xi. Voir B. Rougé, « “La (per così dire) energia delle figure”. Transporter, figurer, ou l’enargeia/energeia des œuvres : pour une énergétique de l’art », Aisthesis, <http://0-dx-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.13128/Aisthesis-10996> ; Id., « Le tableau efficace. Réflexions sur la performativité de la peinture (religieuse) », dans A. Dierkens, G. Bartholeyns et T. Golsenne (dir.), La performance des images, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2010, p. 364-365.
Ars Poetica, v. 180-181 : « Segnius inritant animos demissa per aurem / quam quæ sunt oculis subiecta fidelibus […]. »
J’emprunte à saint Thomas d’Aquin et à sa philosophie de la connaissance : « Ensuite […] lorsqu’on cherche à connaître intellectuellement quelque chose, on se forme par manière d’exemples des images dans lesquelles on regarde, pour ainsi dire, ce qu’on désire connaître. Également, quand nous voulons faire comprendre une chose à quelqu’un, nous lui donnons des exemples dont il puisse se former des images pour comprendre [“[…] proponimus ei exempla, ex quibus sibi phantasmata formare possit ad intelligendum”]. » (Somme théologique, Ia, q. 84, a. 7, Paris, Éditions du Cerf, vol. 1, p. 739)
Vita prima (deuxième partie, chap. 4, § 97), dans Saint François d’Assise, Documents. Écrits et premières biographies, éd. T. Desbonnets et D. Vorreux, Paris, Éditions franciscaines, 1981, p. 276, note 2. Le texte latin dit : « […] et non minus exemplo quam verbo ædificans audientes, de toto corpore fecerat linguam. »
Saint François, ouvr. cité, Vita secunda, chap. 157, § 207, p. 497.
Sur les « images actives », que nous évoquons plus loin, voir l’ouvrage indispensable de F. A. Yates, L’art de la mémoire, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », 1975.
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. I, p. 189 (iv) : « Tu dois te montrer attentif à entendre, presque sans broncher, en regardant bien le visage du prédicateur, et ne pas laisser ton œil se distraire de-ci de-là, mais le tenir fixé sans regarder ailleurs. » Précisons que le tutoiement est employé par saint Bernardin, comme avant lui le dominicain Giovanni Dominici, pour toucher plus directement le public, en alternance avec le voi.
Somme théologique, ouvr. cité, Ia, q. 84, a. 7, p. 739 : « Notre intelligence, dans l’état présent de la vie […] ne peut avoir d’activité sans recourir à des images. »
Ibid., Ia, q. 78, a. 3 : « Visus autem […] est maxime spiritualis, et perfectior inter omnes sensus, et communior. »
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. I, p. 477 (xvi) : « Avec l’exemple, tu me comprendras. Bonaventure dit : “Plus movent visa, quam audita”. On garde mieux à l’esprit ce qu’on voit que ce qu’on entend. » Pour la citation de saint Bonaventure, voir Sententiarum, III, d.24, dub.2.
San Bernardino da Siena, Le prediche volgari, Firenze, 1425, éd. C. Canarozzi, Florence, Libreria Editrice Fiorentina, 3 vol., 1940, vol. 1, p. 173 : « Voir est plus profitable et vaut mieux qu’entendre, car la vertu visive [faculté de vision] est placée en plus haut lieu que l’ouïe. »
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. 1, p. 477, sermon xvi : « Ces choses, vous les voyez continuellement. »
Ibid., vol. 1, p. 106, i : « Tous les anges l’entourent […] comme tu le vois là-bas peint à la Porte Camollia. »
Ibid., vol. 1, p. 87, i : « Marie […] monte là où, si tu l’examines attentivement, tu la verras couronnée comme une vraie impératrice […]. »
Ibid., vol. 1, p. 123, ii : « Va voir dans la Genèse au premier chapitre […]. »
Ibid., vol. 2, p. 1000, xxxv : « Voyons-les, voulez-vous, plus en détail ? »
F. Yates, ouvr. cité, p. 20-22.
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. 1, p. 135, ii : « Là où tu vois dans ces mots sept propriétés de ceux qui veulent vivre selon le bien. »
Mc 7, 34.
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. 1, p. 350, xi : « Ô Sienne, ouvre les yeux, ouvre les oreilles pour entendre et comprendre et voir ton salut ! »
Ibid., vol. 1, p. 413, xiv : « Ouvre-toi, ouvre l’œil de l’intelligence, ouvre les oreilles. »
Ibid., vol. 1, p. 105, i : « Je crois que tu as pu la voir avec ton intelligence monter vers la gloire, invitée par tous les esprits bienheureux […]. »
Saint Augustin, La Genèse au sens littéral (De Genesi ad litteram), traduction, introduction et notes par P. Agaësse et A. Solignac, Paris, Institut d’études augustiniennes, p. 351 : « La première, nous l’appellerons vision corporelle (corporale) […]. La seconde, nous l’appellerons vision spirituelle (spirituale) […]. La troisième, nous l’appellerons vision intellectuelle (intellectuale), vision par l’intelligence. » (XII, vi, 15)
Saint Bonaventure, Itinéraire de l’esprit vers Dieu, introduction, traduction et notes par H. Duméry, Paris, Vrin, 1994, p. 31 (chap. i, § 4) : « Notre âme exerce trois principaux regards : le premier sur les corps extérieurs […] le deuxième en elle-même et sur elle-même […] le troisième sur le transcendant, d’où l’appellation d’esprit [intelligence]. »
Éph. 1, 18.
Saint Bernard, Livre du précepte et de la dispense, xiv, 36-38 : « interior oculus », « oculum cordis ».
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. 2, p. 1211 (xli) : « Tu le regardes avec l’œil du cœur. »
Sur la culture visuelle au Moyen Âge et ses liens avec la prédication, je renvoie à l’ouvrage de R. Wetzel et F. Flückiger, et à l’article de F. Flückiger et R. Wetzel, cités en note 1, ainsi qu’à M. A. Polo de Beaulieu et J. Berlioz, « Images et prédication », dans J. Baschet et P.-O. Dittmar, Les images dans l’Occident médiéval, Turnhout, Brepols, 2015, p. 379-388.
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. 1, cit., p. 726, xxv : « La plupart de mes prêches, je les fais sur les places publiques. »
Ibid., vol. 2, p. 781-782, xxvii : « Si tu étais monté sur la Tour […] et qu’il te venait l’idée de tomber et de te jeter en bas de cette tour, et […] que tu jettes en bas ; et alors que tu te serais jeté et que tu crierais et que tu te repentirais du mal que tu fais, en disant : “Secourez-moi, secourez-moi, car je me repens du mal que je fais” ; je dis que ce repentir ne te vaut rien : il te faudra tomber et t’écraser par terre. »
Ibid., vol. 1, p. 179, iv.
Ibid., vol. 1, p. 575, xx : « Cependant, si elle avait été empoisonnée, ne suis-je pas tenu de vous dire que vous n’en buviez pas, pour que vous ne soyez pas empoisonnés ? »
Ap 8, 8-9.
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. 1, p. 443, xv : « Orgueil. Mons magnus : une très grande montagne, comme le Mont Amiata. »
Firenze, 1425, ouvr. cité, vol. 3, lvii, p. 248 : « Mon Joyeux, allons-nous en sur le mont Morello. Et n’en sois pas contrarié, car de là-haut je veux te montrer qu’on a une vue sur la mer et sur Florence et sur d’autres villes et sur plusieurs belles choses. Or donc, allons, et te voici sur le mont. Maintenant, commence par regarder Florence. Est-ce que tu la vois ? Oui ? Bien. » Dans une version (hélas !) « modernisée », le même texte dans San Bernardino da Siena, Prediche della Settimana Santa. Firenze, 1425, éd. M. Bartoli, Milan, edizioni Paoline, 1995, p. 129-130.
Ibid., p. 249 : « Maintenant, vois. Que vois-tu ? Je vois la mort qui s’y est attachée ; je vois mourir le fils aîné. Que vois-tu d’autre ? Je vois mourir tous les enfants, je le vois lui, malade, je vois qu’on commence à voler ses biens. […] Je le vois mort, tous ses biens dispersés […]. »
Ibid., p. 249-250 : « Regarde à gauche, mon Joyeux, que vois-tu ? Je vois un navire venir vers le port de Pise, voiles gonflées et le vent en poupe, on dirait un grand navire. Que vois-tu d’autre ? Je le vois plein de marchandise […]. Regarde bien. Que vois-tu ? Je vois venir de loin une tempête, hélas ! […] je vois le navire abandonné et il va s’échouer sur un écueil ; il se brise entièrement et l’eau pénètre de partout ; et il coule avec tout l’équipage et toute la marchandise. »
Ibid., p. 244-245 : « Ce monde n’est rien d’autre qu’apparence et fumier : belle apparence au-dehors et fumier au-dedans. »
Ibid., p. 242 : « Ce traître et vilain monde te fait voir aussi les choses sous un jour prospère, le miel sur le poison. »
Itinéraire…, ouvr. cité, p. 73 (chap. iv, § 1).
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. 1, p. 351, xi : « Tu as vu et tu vois dans ce monde : un tel a un grand état, et puis il en est chassé et mis en bas […]. Ne comprends-tu pas que les vagues de la mer qu’est ce monde sont grandes. »
Ibid., vol. 1, p. 590, xx : « Jésus, fontaine de l’éloquence, usait toujours de paraboles et d’exemples palpables pour faire comprendre le Royaume des Cieux. »
Rhétorique à Herennius, III, xxxvii, 1 : « Imagines igitur nos in eo genere constituere oportebit, quod genus in memoria diutissime potest haerere. Id accidet, si quam maxime notatas similitudines constituemus. »
Voir ibid., I, x, 2 : « praeter expectationem » (« contre toute attente »).
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. 1, p. 547-548, xix : « Demain […] tu verras dans quels péchés nous entrerons, car j’y entrerai comme le coq dans le fumier. Avez-vous jamais vu le coq quand il entre dans le fumier ? Il y entre tout propre, les ailes bien relevées pour ne pas les salir, pour pouvoir voler à sa guise. Je ferais pareil. »
Firenze, 1425, ouvr. cité, vol. 3, p. 315, lx : « La religion est une bouche pleine de dents. »
J. Giblet, « Introduction », dans L’Apocalypse. Une lecture commentée, Bruxelles, Culture et Vérité, 1997.
Siena, 1427, vol. 1, p. 334, x : « L’exemple concret. »
Ibid., vol. 2, p. 951, xxxiii : « Je veux vous dire la vérité : j’ai l’impression de les voir sur moi ! Les locustes sont les tortionnaires de Dieu, qui exécutent les vengeances selon une justice ordonnée par Dieu. Qui sont-elles, le sais-tu ? Ce sont les gens d’armes qui ne font rien que des dégâts. »
Ibid., p. 951 : « [Ces soldats] dépouillent femmes et jeunes filles de leurs vêtements, et les forcent et les déshonorent […] ils incendient les maisons, endommagent les palais, endommagent les arts, détruisent les métiers […]. Hors des villes, ils s’emparent du bétail, prennent hommes et femmes, les torturent, les martyrisent, leur arrachent les dents […]. »
Ibid., p. 953 : « As-tu jamais vu comment vole la bergeronnette qui va sautillant, ou le pinson ou la pie ? Ils se déplacent toujours en sautant. Et c’est pareil pour ces locustes de soldats […]. »
L. Bolzoni, La rete delle immagini, ouvr. cité, p. 206-217.
D. Arasse, Saint Bernardin de Sienne. Entre dévotion et culture : fonctions de l’image religieuse au xve siècle, Paris, Hazan, 2014. L’ouvrage rassemble des études parues précédemment. L’introduction et les trois premiers chapitres traitent de la tablette.
« […] nel 1418 […] all’Aquila, la mostra al popolo » (La rete delle immagini, ouvr. cité, p. 207) ; à Milan, en 1418, selon C. Delcorno, « L’ars prædicandi di Bernardino da Siena », Lettere italiane, vol. XXXII, no 4, 1980, p. 444.
Autorisant ainsi l’acronyme Iesus Hominum Salvator : voir L. Bolzoni, ouvr. cité, p. 239-240 (note 182), et F. Bruni, La città divisa. Le parti e il bene comune da Dante a Guicciardini, Bologne, Il Mulino, 2003, p. 354-358. Dans l’encadré, on lit : « In nomine Yesu omne genu flectatur, celestium, terrestrium et infernorum » [« afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers »] (Phil. 2, 10).
San Bernardino da Siena, Le prediche volgari. Predicazione del 1425 in Siena, éd. C. Cannarozzi, Firenze, Rinaldi, 1958, vol. 2, p. 188-196 (predica xxxv, Questa è la seconda predica del nome di Gesù). Repris par D. Arasse, Saint Bernardin de Sienne, ouvr. cité, p. 41-43.
Sur ces « immagini per ricordare », voir S. Serventi, « Le immagini mnemotecniche nelle lettere di direzione spirituale. Girolamo da Siena », dans R. Wetzel et F. Flückiger (dir.), Die Predigt im Mittelalter, ouvr. cité, p. 197-222.
Cité (d’un sermon de 1425 à Florence) par P. G. Pesce, « La religiosità popolare nella predicazione bernardiniana », dans L. Glinka (dir.), L’evangelizzazione in san Bernardino da Siena. Saggi e ricerche, Rome, Ateneo Pontificio Antoniano, 1980, p. 76-77 : « C’est pourquoi il fut ordonné par la sainte Église que l’on fasse une représentation figurée de Notre Seigneur Jésus Christ […] afin que, vu par les yeux corporels, elle mette le Seigneur dans ta mémoire et dans ton esprit […]. »)
Siena, 1425, ouvr. cité, vol. 2, p. 191, xxxv : « Regarde à présent le h. Il signifie l’Esprit saint, car Marie conçut de l’Esprit saint ; et tu vois que le h est comme une femme enceinte. »
Cité par L. Bolzoni, ouvr. cité, p. 217 (Siena, 1425, ouvr. cité, vol. 1, p. 172, x) : « Si […] l’on permet de représenter Jésus par l’Agnus Dei ou par l’agneau, pourquoi donc ne doit-on pas le représenter dans les mots mêmes de son nom ? »
San Bernardino da Siena, Le prediche volgari, éd. C. Cannarozzi, Pistoia, Libreria Editrice Fiorentina, vol. 2, p. 208, xl : « En le voyant [le Nom] souvent avec ton œil corporel, tu le montreras à ton œil mental du dedans, et tu diras souvent son nom par révérence, par amour, par foi et tu t’en revêtiras de manière à ce que toujours […] Jésus, tu l’auras dans ton cœur et sur la langue […]. »
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. 2, p. 846, xxix : « C’est pourquoi je vous dis de porter son nom seul, en raison de son amour, dans le cœur, dans l’esprit et dans le ventre. »
F. Bruni, La città divisa, ouvr. cité, p. 350-353.
Siena, 1427, vol. 1, p. 468, xvi : « L’idolâtrie est renouvelée, car à présent le diable est entré dans ces enseignes des partis […]. Et, de même qu’autrefois les diables étaient adorés dans les statues, de même à présent ils sont adorés dans ces enseignes que portent les chrétiens. »
Cité par F. Bruni, ouvr. cité, p. 370, d’après Gaiffier : « Et quidem te oro quam rationem habueris ut potius eam scripturam quam ipsum Yhesu Christi crucifixi signum proponeres? »
Ibid., p. 370, d’après Longpré : « crucem Christi evacuavit ».
Voir N. Bériou, « De la lecture aux épousailles. Le rôle des images dans la communication de la Parole de Dieu au xiiie siècle », Cristianesimo nella storia, vol. XIV, no 3, 1993, p. 535-568.
Firenze, 1425, ouvr. cité, vol. 3, p. 394, lxiii : « Elle montre sa chemise ensanglantée, la croix, Jésus crucifié, empreinte du vrai crucifié, pour qu’en le voyant en image, tu aies en horreur le péché commis. »
Siena, 1425, ouvr. cité, vol. 1, p. 3, i : « Quelle est cette boutique ? C’est le gracieux corps du Christ en croix, qui a cinq fenêtres qui sont les blessures des mains, et des pieds, et du côté, et qui, par amour pour toi, jettent du sang pour laver tes fautes. L’enseigne de cette boutique, c’est la Croix. »
Siena, 1427, ouvr. cité, vol. 2, p. 919, xxxii : « Regarde les lettres, où est écrit Jésus, ou là où est la croix. […] ne vois-tu pas le crucifix ? — Si. — Pourquoi a-t-il été fait ? Pour que tu te souviennes comment il est mort pour toi. »
Ibid., vol. 2, p. 1302, xliii : « Quand je prêche pour vous, en vous montrant parfois, par l’exemple, des choses visibles, et l’intelligence s’élève en haut vers les choses invisibles […].
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