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24 | 2017
Curzio Malaparte, témoin et visionnaire

Sous la direction de Michèle Coury et Emmanuel Mattiato
CEI 24-2017
Informations sur cette image
ISBN 978-2-84310-370-4

Ce numéro 24 des Cahiers d’études italiennes, édité sous la direction de Michèle Coury (Université Grenoble Alpes) et Emmanuel Mattiato (Université Savoie Mont Blanc) regroupe les actes de la journée d’études sur le thème « Curzio Malaparte témoin et visionnaire » organisée le 21 mai 2015 à l’université de Grenoble et qui entendait revenir sur une figure des lettres italiennes restée marginale. À cette date, en effet, Malaparte ne faisait pas encore l’objet de l’une des questions de l’agrégation d’italien et la journée d’études précédait l’engouement actuel pour cet auteur.

Partant du constat qu’un acteur aussi important et complexe de la scène culturelle et médiatique italienne pendant une trentaine d’années, avait été l’objet d’une véritable mise à l’écart de la part de bon nombre de structures académiques et d’anthologies de la littérature contemporaine, il nous semblait important de réinterroger le parcours accidenté de ce fasciste hérétique et son œuvre, dans son rapport à la guerre, à la notion de décadence mais aussi dans sa dimension cryptique et religieuse hantée par le thème du sacrifice.

Les études ici rassemblées se répartissent selon deux axes : le premier s’articule autour de l’exorde littéraire et politique de l’auteur, aux origines du mythe malapartien, dont le pivot est Viva Caporetto ! et met en évidence ses oscillations entre pacifisme, marxisme et fascisme ; le second pose la question de la violence et de la décadence comme conceptions anthropologiques structurant sa poésie romanesque, théâtrale et cinématographique.

Notes de la rédaction


L’OMBRE PORTÉE DE MARIO FUSCO

À la date de la journée d’études sur Curzio Malaparte organisée le 21 mai 2015 à l’université Stendhal, à l’origine des articles ici rassemblés, j’ignorais que Mario Fusco, éminente figure de l’italianisme français, qui fut mon professeur à l’université Paris 3 et mon directeur de thèse, auquel je vouais une grande estime et une grande admiration venait de décéder. Je l’ai appris le lendemain de la journée d’études. Si je l’avais su, j’aurais ouvert la journée en lui rendant hommage et en rappelant combien je lui étais redevable. Puisse le fait de dédier maintenant le numéro de cette revue à sa mémoire, remédier à ce silence involontaire d’alors.

Michèle Coury     

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