Notes
Nous utilisons dans ce travail les termes « cathar(es)/catharisme » selon l’usage courant. La question de la légitimité de l’appellation des déviants dualistes (ou dualistes supposés) du xiiie siècle avec le nom de cathares est néanmoins débattue. Voir à ce propos A. Vauchez, Les Hérétiques au Moyen Âge. Suppôts de Satan ou chrétiens dissidents ?, Paris, CNRS Éditions, 2014, p. 8-9 et M. Zerner (dir.), L’Histoire du catharisme en discussion. Le « concile » de Saint-Félix (1167), Nice, Centre d’études médiévales, 2001, p. 135.
Voir à cet égard les éditions, désormais classiques, de A. Dondaine, « La hiérarchie cathare en Italie. I : Le De heresi catharorum » et « II : Le Tractatus de hereticis d’Anselme d’Alexandrie O. P. », dans Id., Les hérésies et l’inquisition, xiie-xiiie siècles, Aldershot, Variorum, 1990, n. III-IV (avec la pagination originale de Archivum Fratrum Praedicatorum 19 [1949] et 20 [1950]), p. 280-312 et 234-324. Pour la Summa de catharis, F. Šanjek, « Raynerius Sacconi O. P. Summa de Catharis », Archivum Fratrum Praedicatorum, 44, 1974, p. 31-60.
Sur les liens avec l’Orient voir le Liber Suprastella ou Supra Stella (S. Burci, Liber Suprastella, C. Bruschi [éd.], Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, 2002), le Liber contra Manicheos de Durand de Osca (C. Thouzellier, Une somme anti-cathare. Le « Liber contra Manichaeos » de Durand de Huesca, Louvain, Bibliothèque de l’université – Publications universitaires de Louvain, 1961).
Ou, encore, s’il s’agit d’un mélange de tout cela : données réelles, érudition/construction polémique des inquisiteurs, mythologie dissidente. Ce sont, grosso modo, les questions que posait, il y a une dizaine d’années, en reprenant des thèmes fortement débattus, D. Zbíral, « La Charte de Niquinta et les récits sur les commencements des églises cathares en Italie et dans le Midi », Heresis, Carcassonne, Centre national d’études cathares, 44-45, 2006, p. 148 : « On peut renouer avec l’historiographie antérieure et conclure que les récits sur les commencements des groupes dissidents dans le De heresi catharorum et le Tractatus de hereticis ne sont pas purement historiques. Ils ont été produits ultérieurement dans un processus de fabrication des mémoires. Le doute subsiste quant à savoir quels fragments de ces narrations peuvent ou ne peuvent pas être reconnus comme historiques ; la réponse est — et restera — subjective. Il est néanmoins probable que ces légendes des polémistes aient incorporé des éléments historiques et des fragments de la mythologie dissidente sur les origines telle qu’elle est née au xiiie siècle quand les circonstances ont poussé les dissidents à se forger des identités plus précises. » Voir aussi les considérations de R. I. Moore, The War on Heresy, Cambridge, Harvard University Press, 2012, p. 322-323.
À partir des réflexions de Dondaine, « La hiérarchie cathare », II. Sur le danger de compiler des catalogues d’hérétiques et d’institutions hérétiques, comme sur celui d’une utilisation tautologique des sources du catharisme lombard, voir les remarques de Jacques Chiffoleau dans L’Histoire du catharisme en discussion, ouvr. cité, p. 50-52.
Pour le résumé des positions du débat sur la charte de Niquinta, voir J. Dalarun, « La Charte de Niquinta : débats heuristiques, enjeux herméneutiques », Aevum, vol. 86, no 2, Milan, Vita e Pensiero, 2012, p. 535-548.
Sans oublier les problèmes encore ouverts sur ce sujet, qui ne peuvent pas par contre être abordés ici. À cet égard nous renvoyons aux remarques formulées par J. Chiffoleau dans L’Histoire du catharisme en discussion, p. 50-55. Plus en général sur l’origine orientale (ou non orientale) du catharisme, voir P. Jimenez-Sanchez, Les catharismes. Modèles dissidents du christianisme médiéval (xiie-xiiie siècles), Rennes, PUR, 2008, p. 53-74.
G. G. Merlo, Contro gli eretici, Bologne, Il Mulino, 1996, p. 125-152 (et notamment le chapitre intulé : « Coscienza storica della presenza ereticale e della sconfitta degli eretici »). Sur l’apparition de la Bulgarie et des autres régions orientales dans les sources occidentales, voir M. Zerner, « Du court moment où on appela les hérétiques de « bougres ». Et quelques déductions », Cahiers de civilisation médiévale, no 128, Poitiers, CESCM, 1989, p. 315-316.
G. G. Merlo, Contro gli eretici, ouvr. cité, p. 125-131.
A. Dondaine, « La hiérarchie cathare », I, ouvr. cité, p. 306, traduction partielle dans D. Zbíral, « La Charte de Niquinta », ouvr. cité, p. 139-140.
A. Dondaine, « La hiérarchie cathare », I, ouvr. cité, p. 307-308.
F. Šanjek, « Raynerius Sacconi O. P. Summa de Catharis », ouvr. cité, p. 31-60.
A. Dondaine, « La hiérarchie cathare », II, ouvr. cité, p. 308-309, traduction (sauf la première partie) de D. Zbíral, « La Charte de Niquinta », ouvr. cité, p. 140.
M. Zerner, « Du court moment », ouvr. cité p. 310-312 ; L’Histoire du catharisme en discussion, ouvr. cité, p. 122. En général sur l’évolution historique des Balkans pendant cette période : J. V. A. Fine, The Late Medieval Balkans. A Critical Survey from the Late Twelfth Century to the Ottoman Conquest, Ann Arbour, The University of Michigan Press, 20092, p. 1-53 (Bulgarie p. 10-17, 25-32, 54-56).
Voir les cartes dans J. V. A. Fine, The Late Medieval Balkans…, ouvr. cité.
I. Dujčev, « Dragovista-Dragovitia », dans Medioevo Bizantino Slavo, II, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, 1968, p. 137-146 (notamment la p. 141).
Sur la définition de Dalmatie/Croatie, voir F. Šanjek, « Albigeois et “chrétiens” bosniaques », Revue d’histoire de l’Église de France, vol. 59, Paris, Letouzey et Ané, 1973, p. 251 ; et sur l’interchangeabilité avec Esclavonie, Id., « Les “chrétiens bosniaques” et le mouvement cathare au Moyen Âge », Revue de l’histoire des religions, vol. 182, no 2, Paris, A. Colin, 1972, p. 135-138.
J. Chiffoleau dans L’Histoire du catharisme, ouvr. cité, p. 124.
A. Dondaine, « La hiérarchie cathare », I, ouvr. cité, p. 307-308.
J. Chiffoleau dans L’Histoire du catharisme, ouvr. cité, p. 124-125.
Il faut observer que l’indication de Philadelphie en tant que siège d’une église cathare renvoie immédiatement à l’une des sept églises d’Asie énumérées dans l’Apocalypse de Jean (3, 7-13).
J. Duvernoy, Le catharisme : la religion des cathares, Toulouse, Privat, 1976, p. 335 ; J. Chiffoleau dans L’Histoire du catharisme, ouvr. cité, p. 52 ; D. Zbíral, « La Charte de Niquinta », ouvr. cité, p. 144.
D. Zbíral, « La Charte de Niquinta », ouvr. cité, p. 146.
Ibid., p. 144.
Sur la dispersion des archives du couvent de Sant’Eustorgio : L. Fois, « À rebours. Des parchemins milanais de Paris et Halle à la collection oubliée de Giovanni Sitoni (1647-1762) », Bibliothèque de l’École des Chartes, 168, Paris, Droz, 2010, p. 173-208 (notamment les p. 183-188) et Id., « Documenti milanesi dei secoli XIV-XV nella Bibliothèque nationale de France di Parigi », Archivio storico lombardo, Milan, Società storica lombarda, 2010, p. 225-258 (notamment les p. 226-229). Sur les archives de l’inquisition milanaise et leur destruction prétendue, voir L. Fumi, « L’inquisizione romana e lo stato di Milano I », Archivio storico lombardo, Milan, Società storica lombarda, 1910, p. 8-16.
Ils sont dans une condition forte mauvaise, et la lecture du contenu n’est parfois pas possible. Quoi qu’il en soit, il s’agit de certains dicta testium, d’un registre des condamnations sous forme de rubrique synthétique, et — ce que nous intéresse le plus — d’un livre de sentences appartenant à Anselme d’Alexandrie. Ces documents ne sont pas encore catalogués, ni restaurés ; nous tenons donc à remercier ici le personnel de l’ASMi, où le matériel est conservé, pour sa disponibilité.
Pour la (re)découverte du cahier de Matteo Valerio, voir les remerciements de Marina Benedetti dans Io non sono Dio. Guglielma da Milano e i Figli dello Spirito Santo, Milan, Edizioni Biblioteca Francescana, 1999, p. 12 et Ead., Inquisitori lombardi del Duecento, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, 2008, p. 47. Benedetti (ibid., p. 46-51) propose des croisements avec les sources qu’elle avait à disposition pour vérifier la fiabilité du contenu du cahier : à savoir le procès des fidèles de Guglielma de Milan, les documents du dossier d’Étienne Confalonieri (les deux dans le ms. BAM, A227 inf.) et les Libri racionum de l’inquisiteur Lanfrancus de Bergame (sur ce dernier voir encore M. Benedetti, Inquisitori lombardi, ouvr. cité, p. 99-168).
Le manuscrit contient aux fos 1r-2r des bulles pontificales, aux fos 2v-3v la liste des fidèles de Guglielma, aux fos 4rv des listes de cathares, au fo 5r une petite liste de fidèles de Dulcin suivie jusqu’au fo 14v par d’autres listes de cathares (il n’y a plus de spécifications, ni titres, mais il est clair qu’ils sont cathares), au fo 15v une liste d’Apostoliques et puis encore de cathares jusqu’au fo 16r, aux fos 16v-17v des membres de familles milanaises, aux fos 18v-34r des notes sur des traités historiques, au fo 42v des notes sur Ottokar de Bohème, aux fos 43r-44v d’autres fidèles de Guglielma, aux fos 45rv d’autres cathares, aux fos 46r-67r d’autres notes historiques sur Milan. La fiche descriptive qui se trouve dans L. Gargan, L’antica biblioteca della Certosa di Pavia, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, 1998, p. 105, récite : « Cart., sec. XVII, mm. 285 x 195, cc. 67 num. rec., bianche le cc. 15a, 18a, 25b, 26a, 27b, 30a, 34b-42a, 48b, 49b-62a, 63, 65a, 66b. Autografo, legatura del sec. XX: piatti ricoperti di carta a fiori, dorso in pergamena con la scritta “MISCELLANE/sic/ DI COSE VARIE”; c. 1a inc.: “ex bulla Leonis IX pape…”; c. 67a expl.: “… inter Leonem de Perego archiepiscopum et Martinum Turrianum anno 1258, c. 373” », en général sur les manuscrits appartenants à Matto Valerio, ibid., p. 103-108. Le cahier a été recensé aussi par I. Ghiron, Bibliografia Lombarda. Catalogo dei manoscritti intorno alla storia della Lombardia esistenti nella Biblioteca Nazionale di Brera, Milan, Tipografia Bortolotti, 1884, p. 137, sous le titre de Valerio (Matteo), Annotazioni storiche diverse. Pour une biographie essentielle de Matteo Valerio (avec la liste de ses ouvrages manuscrits et imprimés), voir P. Argelati, Bibliotheca scriptorum Mediolanensium, II/1, Milan, 1745, coll. 1553-1555.
Gérard de Cambiago : BNB, AE.XII.20, fo 8r. Hubert Maernus/Madernus ; fo 10v, Madernus sans spécification ; fo 11r, Maernus avec la spécification episcopus hereticorum catarorum (le nom est répété identique pour un autre personnage — Iacobus — au fo 12v, on peut supposer qu’il s’agit du même document original dont l’information a été prise) ; fo 14r, Madernus avec la spécification episcopus catarorum.
La correspondance est précise (sauf quelques ajustements linguistiques qui ne changent rien au fond), en plus il faut dire que Matteo Valerio n’enregistre que les noms des accusés. Ainsi, dans le ms. Braidense, la liste donne : « Lombardus Vincemala et d. Agnes eius uxor. / Vincemala de Vincemalis de Boisio. / Angelerius de [Quinqueviis] de loco Gradi et Guidottus eius filius » et dans la page du registre d’Anselme l’on retrouve a : 1) la condamnation de Lombardus Vincemala de Buisio (datée du 27 août 1274), 2) de sa femme Agnès (même date) et 3) celle de Vincemala de Vincemalis (même date) qui avait abjuré, suivies 4) par celle de Anzelerius de Quinque Viis de loco Gradi et probablement par celle de son fils sur le verso du feuillet. Dans l’original se trouvent bien d’autres informations : noms des témoins, des inquisiteurs, des garants, des notaires, la typologie de condamnation (les croix, les amendes, etc.). Bien évidemment, elles n’étaient pas intéressantes pour Matteo Valerio qui ne recherchait que les noms des hérétiques.
Par exemple les feuilles de la rubrique des condamnations où apparaissent au moins 17 noms d’hérétiques condamnés, qui ne sont pas notés dans le cahier.
BNB, AE.XII.20, fos 8r, 12r, 14r, 16r.
Avec Gérard et Hubert on retrouve des autres prélats de l’église de Concorezzo des années 1250-1270, BNB, AE.XII.20, fo 8r : d. Desiderius filius maior catharorum, Nazarius episcopus catarorum et au fo 12r Henri de Aroxio episcopus catarorum, qui était de l’église de Desenzano.
Dans le texte du traité A. Dondaine, « La hiérarchie cathare », II, p. 310 (Gérard et Hubert) et 324 (Hubert), et dans le commentaire de Dondaine, ibid., p. 292-293.
A. Dondaine, « La hiérarchie cathare », II, p. 234-235.
Dondaine avait avoué la difficulté d’identifier ce Gérard, qui selon lui — avec raison — ne pouvait pas être Girold de Brixia, évêque de la première moitié du siècle (« La hiérarchie cathare », II, p. 292-293). Il faut dire qu’une autre hypothèse de lecture du nom de famille, qu’il n’y a aucun support documentaire, pourrait être de Cabiate, un autre petit village auprès de Giussano.
Voir par exemple M. F. Baroni (éd.), Gli atti del Comune di Milano nel secolo XIII. Vol. 1 (1217-1250), Milan, Ottavio Capriolo, 1976, ad index (p. 888) la liste des Madernis de, Madernus, qui dicitur Madernus, Maernus.
La forme Mandennus présente dans le traité est peut-être une mauvaise transcription : pour quelqu’un qui ne connaît pas les noms (un des copistes médiévaux ou même Dondaine) il est très facile de lire le -r- de Madernus comme un -n-, surtout si le notaire ne sépare pas bien les lettres (-rn- devient -nn-).
Comme frère Miranus de Cambiago — peut-être parent de Gérard — et Rainier de Placentia « qui tunc erat frater <sic pour filius> minor catarorum et nunc est ex ordine Predicatorum », les deux cités dans le « cahier » de Matteo Valerio (respectivement BNB, AE.XII.20, fos 8r et 45r Miranus et fo 8r Rainier).
A. Dondaine, « La hiérarchie cathare », II, ouvr. cité, p. 293.
De la même provenance — à savoir Buisio/Bovisio Masciago, auprès de Cesano Maderno et Giussano — étaient aussi les Vincemala, que nous avons vu cités dans les registres d’Anselme, tout comme Angelerius de Quinque Viis était de Agrate Brianza, un bourg de la paroisse de Vimercate, très proche de Concorezzo. On peut y ajouter aussi Henri de Arosio (fils mineur de l’évêque Bonaventura, de l’église de Desenzano) : Arosio est un village au nord de Giussano ; et Aldricus Gilinguellis de Milan (fils mineur de l’évêque Colaianni de l’église de Mantoue-Bagnolo), qu’on doit corriger avec de Ghiringhellis, un nom de famille présent à Milan et dans son territoire (pour les deux noms : A. Dondaine, « La hiérarchie cathare », II, ouvr. cité, p. 306. Sur l’identification de Aldricus, voir l’hypothèse de Jean-Louis Biget dans L’Historie du catharisme en discussion, ouvr. cité, p. 125).
A. Dondaine, « La hiérarchie cathare », II, ouvr. cité, p. 318 : « Hoc notavi ego frater A. et scivi ab illis duabus que steterunt longo tempore inter valdenses et fuerunt de secta ultramontanorum; et post converse fuerunt et faciebant penitenciam in reclusorio apud Albam » ; et p. 319 : « Hac vero que sequuntur habui et didici a quodam Lugio de secta lombardorum, qui captus fuit Ianuae et conversus fuit ».
G. G. Merlo, I signori di Giussano, gli eretici e gli inquisitori, Giussano, 2004 ; M. Benedetti, Inquisitori lombardi, ouvr. cité, p. 75-95.
La collaboration entre Anselme et Daniel ressort clairement des feuilles du registre des condamnations où ils agissent ensemble ou comme témoins l’un de l’autre, comme par exemple dans ce document de 1265 (l’un des plus complets) : « Pet[raci]us[fil]ius quondam Iacobi de Beatis de Pergamo qui modo habitat in civitate Mediolani, in porta Horientale, iuravit et simili cautione de libris .xxv. terciolorum [ut Gasparus | Prealonus; fideiussor pro eo Mainfredus qui dicitur Zagni filius quondam Pinamontis de [D]exio porte Horientalis. Pro notario Redulfus de Cas[trono] porte Ticinensis. Testes Martinus filius q[ondam] | item Martini Renzoni et Petrus filius quondam item Petri de [........] et Girardus de Bernate. Actum sub porticu fratrum Predicatorum Sancti Eustorgii coram | fratre Daniele de Gluxiano [et fratre] Anselmo de Alexandria inquisitoris. .mcclxv., die veneris, tercio die ante kallendas iunii, indictione octava. [§ Traditum per] | Guarnerium de Cira notarium. » L’expérience de Daniel de Giussano était appréciée à Milan : désormais âgé il assiste, parmi les autorités laïques et ecclésiastiques de la ville, à la concession à Pagan de Petrasancta de la faculté de faire appel au pape par l’inquisiteur Guillaume de Acqui le 1er décembre 1289 (Universitäts- und Landesbibliothek Sachsen-Anhalt, Halle, Morbio 14, no 47).
Par exemple Rainier Sacconi : M. Benedetti, Inquisitori lombardi, ouvr. cité, p. 39-73.
Le plus ancien document connu est le serment des consuls et habitants de Lecco d’observer les mandats de l’église (31 mai 1252), cité par E. Motta, « Per la storia dell’eresia in Lombardia nei secoli XIII-XIV », Archivio storico lombardo, Milan, Società storica lombarda, 1906, p. 169-170 et peut-être une sentence de Daniel de Giussano contre Ferrus Villanus datée de la même année 1252. La plupart des originaux sont des années 1260, comme le serment du podestà et des hommes de Cixnuscolo (Cernusco Lombardone) du 22 mars 1262 (Biblioteca Medicea-Laurenziana, Florence, b. 297, n. 7).
BNB, AE.XII.20, fo 45r : « Otto Vicecomes fuisse nominatus credens et fautor hereticorum circa an. 1230 usque ad 1252. » Il s’agit quand même d’une donnée qui semble tirée d’une déposition manipulée et commentée par Matteo Valerio, donc il n’est pas possible de la vérifier.
Sur la circulation des manuscrits : M. Benedetti, « I libri degli inquisitori », dans G. G. Merlo, Libri, e altro, Milan, Università degli Studi di Milano – Fondazione Arnoldo e Alberto Mondadori, 2006, p. 15-32.
D. Zbíral, « La Charte de Niquinta », ouvr. cité, p. 148.
G. G. Merlo, Contro gli eretici, p. 125-131 ; J. Chiffoleau dans L’Histoire du catharisme, p. 52.
D. Zbíral, « La Charte de Niquinta », ouvr. cité, p. 146-147.
Haut de page