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Notes
Voir P. Bonte et M. Izard (dir.), Dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie, Paris, Presses universitaires de France, 2010.
E. Panofsky, La vie et l’art d’Albrecht Dürer, traduit par D. Le Bourg, Paris, Hazan, 2012.
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T. Bonnot, « Anthropologie et culture matérielle : que faire des choses ? », dans L. Bourgeois et al. (dir.), La culture matérielle : un objet en question. Anthropologie, archéologie et histoire, Caen, Presses universitaires de Caen, 2018, p. 2.
La glyptique est l’art de tailler les pierres fines ou précieuses, en creux (intailles) ou en relief (camées).
Voir M. Bimbenet-Privat, F. Doux et P. Palasi (dir.), Orfèvrerie de la Renaissance et des Temps modernes, xvie, xviie et xviiie siècles, Paris, Éditions Faton, 2022.
B. J. L. van den Bercken et V. C. P. Baan (dir.), Engraved Gems. From Antiquity to the Present, Leyde, Sidestone Press, 2017, p. 119.
Traduction personnelle. G. Vasari, Valerio Vicentino, Giovanni da Castel Bolognese, Matteo del Nasaro e altri eccellenti intagliatori di camei e gioie, dans Id., Le vite de’ piu eccellenti pittori, scultori, et architettori, Florence, Giunti, 1568, p. 289 : « Da che i Greci negl’intagli delle pietre orientali furono così divini, e ne’ camei perfettamente lavorarono, per certo mi parrebbe fare non piccolo errore, se io passassi con silenzio coloro che quei maravigliosi ingegni hanno nell’età nostra imitato. Conciò sia che niuno è stato fra i moderni passati, secondo che si dice, che abbia passato i detti antichi di finezza e di disegno in questa presente e felice età, se non questi che qui di sotto conteremo. »
R. Gennaioli (dir.), Pregio e bellezza. Cammei e intagli dei Medici, Florence, Sillabe, 2015, p. 14.
Voir N. Dacos, A. Giuliano, D. Heikamp et U. Pannuti, Il Tesoro di Lorenzo il Magnifico, vol. I : Le gemme, Florence, Sansoni, 1972.
Dans plusieurs portraits de Gerard van Honthorst, elle a choisi d’être représentée à l’antique, sous les traits de la déesse Diane, tenant une lance ou un arc et portant de somptueuses robes contemporaines avec des bijoux coûteux ornant ses cheveux, son couvre‑chef et son décolleté de courts colliers de perles et de boucles d’oreilles à la mode. Ces portraits lui ont permis non seulement de montrer ses aspirations et ses prétentions culturelles en s’appropriant un sujet classique, mais aussi d’affirmer son statut d’aristocrate en affichant les richesses qu’elle avait acquises. Pour une dynastie soucieuse de trouver des mariages avantageux pour ses fils et ses filles dans d’autres cours européennes, un tel étalage devait avoir une fonction plus importante.
Voir P. von Stosch, Gemmae antiquae caelatae, scalptorum nominibus insignitae. Ad ipsas gemmas, aut earum ectypos delineatae & aeri incisae, per Bernardum Picart. Ex praecipuis Europae museis selegit & commentariis illustravit Philippus de Stosch, Amsterdam, Apud Bernardum Picartum, 1724.
B. J. L. van den Bercken et V. C. P. Baan (dir.), ouvr. cité, p. 119. Il est important de rappeler que la falsification est une pratique extrêmement diffuse durant toute la période moderne. Voir P. Mounier et C. Nativel (éds), Copier et contrefaire à la Renaissance. Faux et usage de faux, Actes du colloque organisé par RHR et la SFDES (29‑31 octobre 2009), Paris, Honoré Champion, 2014.
Voir V. Farinella, Archeologia e pittura a Roma tra Quattrocento e Cinquecento. Il caso di Jacopo Ripanda, Turin, Einaudi, 1992.
Les objets étant relativement délaissés dans les études francophones, nous nous fions principalement aux études et aux projets de recherche de l’historienne de l’art Sabine du Crest. Des catalogues de musées traitant de ces objets abondent, bien que souvent datés. Nous ne pouvons malheureusement pas rendre compte de la richesse bibliographique à leur sujet ici.
Quelques chapitres existent au sujet des représentations noires sur les camées, mais sont relativement courts pour un sujet aussi riche (B. J. L. van den Bercken et V. C. P. Baan, ouvr. cité).
Les petites pierres en anneau pouvaient être conservées dans des dactylothèques et les plus grandes, souvent munies de boucles, pouvaient être suspendues à des supports.
G. Fauconnier et N. Ver-Ndoye, Noir. Entre peinture et histoire, Paris, Omniscience, 2018, p. 7.
V. I. Stoichita, L’image de l’Autre : Noirs, Juifs, Musulmans et « Gitans » dans l’art occidental des Temps modernes, 1453‑1789, Paris, Musée du Louvre, 2014, p. 50. À ce sujet, voir C. Walker Bynum, The Resurrection of the Body in Western Christianity, 200–1336, New York, Columbia University Press, 1995 et Anne-Sophie Molinié, Corps ressuscitants et corps ressuscités. Les images de la résurrection des corps en Italie centrale et septentrionale du milieu du xve au milieu du xviie siècle, Paris, Honoré Champion, 2007.
J.-M. Courtès, « Traitement patristique de la thématique “éthiopienne” », dans J. Devisse et M. Mollat (éds), L’Image du Noir dans l’art occidental, vol. II : Des premiers siècles chrétiens aux « Grandes Découvertes », part. 2 : Les Africains dans l’ordonnance chrétienne du monde (xive-xvie siècle), Fribourg, Office du Livre, 1979, p. 12.
Les poètes italiens baroques y feront directement référence comme le Tasse ou Giambattista Marino dans La Bella Schiava (voir T. Tasso, Le Rime di Torquato Tasso, édition critique sur les manuscrits et impressions anciennes, A. Solerti (éd.), Bologne, Romagnoli dall’Acqua, 1898, p. 403 et G. Marino, Amori, Milan, Biblioteca Universale Rizzoli, 1995, p. 24).
La Bible de Jérusalem, traduit par l’École biblique de Jérusalem, Paris, Éditions du Cerf, 1998, p. 1073.
À ce sujet, voir E. Vagnon, « Comment localiser l’Éthiopie ? La confrontation des sources antiques et des témoignages modernes au xve siècle », Annales d’Éthiopie, vol. 27, 2012, p. 23.
Le mythe de Chariclée issu des Éthiopiques a été étudié par Victor I. Stoichita dans L’image de l’Autre : Noirs, Juifs, Musulmans et « Gitans » dans l’art occidental des Temps modernes (ouvr. cité) au prisme du métissage à but colonial.
Sur le cas français, voir E. Dorlin, La matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la Nation française, Paris, Éditions La Découverte, 2009.
La Bible de Jérusalem, ouvr. cité, p. 42.
L’auteur aborde la question dans deux livres distincts et offre une synthèse des textes antiques au sujet de l’Éthiopie. Les deux principaux ouvrages antiques sont l’Histoire naturelle de Pline l’Ancien (ier siècle) et les Collectanea rerum memorabilium de Solin (iiie siècle), d’où il tire des récits de créatures fantastiques.
À ce sujet, voir P. H. D. Kaplan, The Rise of the Black Magus in Western Art, Ann Arbor, UMI Research Press, 1985.
M. Tymowski, « Les Européens au sujet des Africains lors des premières expéditions portugaises (xve-début du xvie siècle) », dans P. Josserand et J. Pysiak (éds), À la rencontre de l’Autre au Moyen Âge. In memoriam Jacques Le Goff, Actes des premières Assises franco-polonaises d’histoire médiévale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, p. 201.
Ibid., p. 203.
W. Bronwen, « The Renaissance Portrait: From Resemblance to Representation », dans J. J. Martin (dir.), The Renaissance World, New York, Routledge, 2007, p. 452 : « mimesis enabled the image to express the sitter’s soul or character ».
Voir F. Jacobs, The Living Image in the Renaissance, Cambridge, Cambridge University Press, 2005.
D. Summers, The Judgment of Sense: Renaissance Naturalism and the Rise of Aesthetics, Cambridge, 1987, p. 110‑111 : « Renaissance images were presumed to make us see more than we are shown and, more specifically, to make us see something higher than we are shown. We see a higher, spiritual inwardness in external forms… The apparent sitter in a Renaissance portrait was thus an external appearance showing an inward truth. »
À ce sujet, voir L. Bugner (dir.), L’image du Noir dans l’art occidental, vol. I : Des pharaons à la chute de l’Empire romain, Paris, Gallimard, 1991.
Voir A. Higonnet, « Renommer l’œuvre », dans C. Debray et al. (dir.), Le Modèle noir : de Géricault à Matisse, Paris, Flammarion, 2019, p. 26‑31.
P. H. D. Kaplan, « Italy, 1490–1700 », dans D. Bindman et G. H. L. Jr Gates (dir.), The Image of the Black in Western Art, vol. III : From the “Age of Discovery” to the Age of Abolition, part. 1 : Artists of the Renaissance and Baroque, Harvard, Harvard University Press, 2011, p. 129.
Ibid. ; voir également P. H. D. Kaplan, The Rise of the Black Magus in Western Art, ouvr. cité.
Id., « Titian’s ‘Laura Dianti’ and the Origin of the Motive of the Black Page in Portraiture (1, 2) », Antichità Viva, vol. 21, 1982, no 1, p. 11‑21, p. 10‑18, no 2, p. 13.
Id., « Italy, 1490–1700 », ouvr. cité, p. 130.
A. L. Childs et S. H. Libby (dir.), The Black Figure in the European Imaginary, Floride, The Trustees of Rollins College, 2017, p. 11.
P. H. D. Kaplan, « Italy, 1490–1700 », ouvr. cité, p. 128.
R. M. San Juan, « The Court Lady’s Dilemma: Isabella d’Este and Art Collecting in the Renaissance », dans P. Findlen (dir.), The Italian Renaissance: Essential Readings, Oxford, Blackwell Publishing, 2002, p. 330‑331.
Cela est si connu qu’en 1497 le gouvernement vénitien envoie un « roi noir » des îles Canaries à la cour de Mantoue, comme un cadeau pour la duchesse (G. Berchet (éd.), Fonti italiane per la scoperta del Nuovo Mondo, Rome, Ministère de l’Instruction publique, 1892, vol. 1, p. 41‑42 ; P. H. D. Kaplan, « Isabella d’Este and Black African Women », dans T. F. Earle et K. Lowe (dir.), Black Africans in Renaissance Europe, Cambridge, Cambridge University Press, 2011, p. 139).
P. Bettella, « The Marked Body as Otherness in Renaissance Italian Culture », dans L. Kalof et W. Bynum (dir.), A Cultural History of the Human Body in the Renaissance, Bloomsbury Academic, 2014, p. 172.
P. H. D. Kaplan, « Titian’s ‘Laura Dianti’ », art. cité, no 2, p. 13.
A. Luzio et R. Renier, « Buffoni, nani e schiavi dei Gonzaga ai tempi d’Isabella d’Este », Nuova antologia di scienze, lettere ed arti, no 35, 1891, p. 112‑146.
P. H. D. Kaplan, « Isabella d’Este and Black African Women », art. cité, p. 134.
Cité par Id., « Titian’s ‘Laura Dianti’ », art. cité, p. 13.
Traduction personnelle. Le texte original est : « Nui anchora non poteressimo esser più satisfacte de la nostra (moretta), se la fusse più negra, perché essendo stata nel principio un poco desdegnosetta è poi venuta tanto piacevole de parole et atti, che existimiamo se farrà la megliora buffona del mundo… »
P. H. D. Kaplan, « Titian’s ‘Laura Dianti’ », art. cité, p. 15.
G. Chastenet, Lucrezia Borgia, 1995, Buenos Aires, Javier Vergara Editorial, p. 200. L’interdiction de contact et de relation avec des esclaves était commune, néanmoins la nouvelle de cette affection d’Anna Sforza pour une jeune esclave semble ravir Isabelle d’Este dans la lettre qu’elle lui adresse, sous-entendant donc que cela était plus commun que l’on ne peut le croire.
Cité dans P. H. D. Kaplan, « Titian’s ‘Laura Dianti’ », art. cité, p. 11 ; Archivio Segreto Estense. Casa e Stato, 937, fasc. n. 94/2046, sottofasc. IX « Testimonianze di Varj autori comprovanti il matrimonio di D. Laura Eustochia con Alfonso I. Duca di Ferrara (2046.ix/4‑21) », f. 1.
J. Byars, Informal Marriages in Early Modern Venice, New York, Routledge, 2019, p. 9.
P. H. D. Kaplan, « Titian’s ‘Laura Dianti’ », art. cité, p. 11.
Ibid., p. 17. Eustochium (368‑419) est en effet une sainte chrétienne romaine, qui a guidé saint Jérôme lors de son séjour à Rome puis l’a suivi jusqu’à Bethléem, où elle fonde avec sa mère un monastère féminin.
S. Malaguzzi, Oro, gemme e gioielli, Milan, Mondadori Electa, 2007, p. 313.
J. Cartwright, Isabelle d’Este. Marquise de Mantoue, 1474‑1539, traduit par E. Schlumberger, Hachette, 1912, p. 51.
R. Goffen, Titian’s Women, New Haven, Yale University Press, 1997, p. 63.
Ibid.
P. Tinagli, Women in Italian Renaissance Art: Gender, Representation, Identity, Manchester, Manchester University Press, 2015, p. 99.
R. Goffen, ouvr. cité, p. 51.
P. H. D. Kaplan, « Isabella d’Este and Black African Women », art. cité, p. 134.
A. Luzio et R. Renier, art. cité, p. 145.
Voir E. Pommier, Théories du portrait. De la Renaissance aux Lumières, Paris, Gallimard, 1998.
L. L. Carroll, M. L. Marshall et K. A. McIver (dir.), Sexualities, Textualities, Art and Music in Early Modern Italy. Playing with Boundaries, Farnham / Burlington, Ashgate, 2014, p. 2‑8.
I. Hannaford, Race: The History of an Idea in the West, Baltimore, The John Hopkins University Press, 1995, p. 87 ; Gordon Allport définit les stéréotypes comme « une croyance exagérée associée à une catégorie… [dont] la fonction est de justifier (rationaliser) notre conduite par rapport à cette catégorie ». Les stéréotypes impliquent des idées négatives et une absence de différenciation entre les individus d’une même catégorie, ce qui explique le fait que les différentes carnations et divers caractères phénotypiques des Africains noirs furent ignorés par les Européens blancs (K. Lowe et T. F. Earle (dir.), Les Africains noirs en Europe à la Renaissance, Toulouse, MAT Éditions, 2010, p. 17).
G. Berchet (éd.), ouvr. cité, p. 41‑42 ; P. H. D. Kaplan, « Isabella d’Este and Black African Women », art. cité, p. 139.
Voir M. Masoero, « I mostri nella letteratura della scoperta », dans L. Secchi Tarugi (éd.), Disarmonia Bruttezza e Bizzaria nel Rinascimento: Atti del VII Convegno Internazionale, Florence, Franco Cesati Editore, 1995, p. 295‑306.
P. H. D. Kaplan, « Italy, 1490–1700 », ouvr. cité, p. 104.
Ibid.
Voir A. Luzio et R. Renier, art. cité.
J. Spicer, art. cité, p. 48.
I. Wardropper, ouvr. cité, p. 9.
J. Cartwright, ouvr. cité, p. 51. La Contre-Réforme et l’Inquisition ont découragé toutes affirmations personnelles. Les enseignes perdent leurs raisons d’être et sont remplacées en partie par des gemmes, importées et disposées dans une exubérance baroque, manifestes de la stabilité économique plutôt que de la foi ou d’une éducation humaniste. Mais les commanditaires continuent de commander des camées.
J. Spicer, art. cité, p. 48.
K. Lowe, « Visible Lives: Black Gondoliers and Other Black Africans in Renaissance Venice », Renaissance Quarterly, vol. 66, no 2, 2013, p. 445.
E. Kris, « Notes on Renaissance Cameos and Intaglios », Metropolitan Museum Studies, vol. 3, no 1, 1930, p. 11.
S. Ciminelli, Le rime di Serafino de’ Ciminelli dall’Aquila, vol. 1, Bologne, Romagnoli dall’Acqua, 1894, p. 124.
Sur la laideur à la Renaissance, voir O. Chiquet, Penser la laideur dans l’art italien de la Renaissance, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2022.
P. Bettela, The Ugly Woman. Transgressive Aesthetic Models in Italian Poetry from the Middle Ages to the Baroque, Toronto, University of Toronto Press, 2005, p. 144.
Ottavio établit un atelier qui prospéra pendant plusieurs générations. Il était aussi connecté avec l’atelier des Castrucci, aussi à Prague. Un portrait de la famille de Dionysio Miseroni, son fils, a été réalisé en 1653 par l’artiste tchèque Karel Škréta. L’atelier continua jusqu’à la mort en 1684 de Ferdinando Eusebio, le petit‑fils de Girolamo.
J. Spicer, art. cité, p. 47.
Ibid., p. 48. Cela est connu à travers son rôle commanditaire avec, par exemple, Arcimboldo qui a réalisé le très célèbre Portrait de Rodolphe II en Vertumne en 1590. Mais l’empereur créait aussi ses propres créations, en plus de ses collections au sein de son cabinet de curiosités de mechanica et de scientifica. Il demeure l’une des grandes figures du collectionnisme du xvie siècle et de l’aube du xviie siècle.
Ibid.
Ibid.
Voir V. Conticelli, « Dea Natura, Diana Efesia e Diana Nera. Motivi iconografici nella committenza di Francesco di Medici: dallo studiolo di Palazzo Vecchio alle grottesche degli Uffizi », dans G. B. Squarotti et al. (dir.), Il mito di Diana nella cultura delle corti: arte, letteratura, musica, Florence, Leo S. Olschki, 2018, p. 85‑101.
La femme noire est un repenti de l’artiste selon le National Gallery Technical Bulletin, qui serait dû à la « soudaine disponibilité d’un modèle plutôt qu’un quelconque changement dans le moment dramatique qu’il choisit de représenter » (J. Dunkerton et M. Spring (dir.), « Titian’s Painting Technique from 1540 », National Gallery Technical Bulletin, vol. 36, 2015, p. 72). Cette hypothèse nous paraît peu plausible : les peintre·sse·s de la Renaissance ont dessiné et peint des Noir·e·s sans s’appuyer sur des modèles et ont formé, comme dans le cas des pages, un « type » reproduisible comme bon leur semble ; voir P. H. D. Kaplan, « Italy, 1490–1700 », ouvr. cité, p. 130.
C. Ripa, Della novissima Iconologia, Padoue, Tozzi, 1625, p. 162.
On peut constater dans la mythographie du xvie siècle liée à la Déesse Mère l’apparition de figures noires comme déesses.
M. Zanchi, Sotto il segno di Diana. Tiziano, Palma il Vecchio e i misteri della Grande Dea, Bergame, Lubrina Editore, 2015, p. 35 ; à ce sujet, voir également V. Conticelli, art. cité.
P. H. D. Kaplan, « Isabella d’Este and Black African Women », art. cité, p. 125‑154 ; T. F. Earle et K. Lowe (dir.), ouvr. cité, p. 24.
Au sujet des portraits qui montrent des gemmes portées en pendentifs ou enseignes, voir K. F. Hall, Things of Darkness. Economies of Race and Gender in Early Modern England, New York, Cornell University Press, 1996.
L. Dolce, Trattato delle gemme che produce la natura: nel quale si discorre della qualità, grandezza, bellezza, & virtù loro, Venise, Appresso G. Battista, M. Sessa, 1617. Traduction du traité Speculum lapidum de Camillo Leonardi publié comme l’œuvre de Lodovico Dolce, identique à l’édition de 1565 : « La virtù de gli Acati si variano, fecondo le diuerfità delle fpecie [sic]: ma in fra di loro, tutte conuengono in questo, che fanno folleciti gli huomini. Ma il Siciliano ha propria virtù di refistere al veleno delle Vipere e de gli Scorpioni, efsendo legato sopra la puntura; ouero trito effendo beuuto nel vino. L’Indico caccia le sofe velenofe. Nel guardare fortifica la vista. Ammorza tenuto in bocca la fete. Chi lo porta fa vincitore: accrefce le forze, caccia le tempeste, e ferma il fulmini. Il Cretico affotiglia la veduta. Spenge la sete e i veleni: fa chi lo porta gratro e facondo: conferva & accrefce le forze. »
D. Arasse, « La chair, la grâce, le sublime », dans G. Vigarello (dir.), Histoire du corps. De la Renaissance aux Lumières, Paris, Éditions du Seuil, 2005, p. 448.
J. Spicer, art. cité, p. 50.
P. H. D. Kaplan, « Isabella d’Este and Black African Women », art. cité, p. 149.
G. Boetsch et E. Savarese, « Le corps de l’Africaine : érotisation et inversion », Cahiers d’études africaines, vol. 39, no 153, 1999, p. 125.
V. I. Stoichita, ouvr. cité, p. 61.
T. Tasso, Le Rime di Torquato Tasso, ouvr. cité, p. 403 ; G. Marino, ouvr. cité, p. 24.
V. I. Stoichita, ouvr. cité, p. 37.
Ibid.
J. Spicer, art. cité, p. 47.
Ibid.
A. Asor Rosa, La lirica del Seicento, Rome, Bari, Laterza, 1975, p. 3 ; P. Bettella, ouvr. cité, p. 144.
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